A Bujumbura, ce jeudi 4 février 2016, lors d’une conférence de presse, M. Alain Aimé Nyamitwe, Ministre burundais des Relations extérieures et de la Coopération internationale, est revenu sur les accusations graves de l’ONG britannique Amnesty International qui affirme détenir des preuves – images satellites – certifiant qu’il y aurait des fosses communes au Burundi qui abriteraient des corps de terroristes tuées par les forces de sécurité burundaises le vendredi 11/12/2015 lors de l’attaque de 3 camps militaires …
M. Alain Aimé Nyamitwe a remis en question la véracité des localisations satellites de fosses communes données par Amnesty International. Le Ministre burundais a rappelé que le procureur général de la République avait mis en place le mardi 5 janvier 2016, une commission d’enquête judiciaire sur ces allégations de présence de fosses communes ( cfr. dossier d’enquête judiciaire N°552/10/772/BV/2015 ). Il a demande à Amnesty International d’attendre la vérité judiciaire ( la sortie du rapport du parquet général de la République).
Au Burundi, qui est un état de droit , les familles qui ont des membres qui sont portés disparus depuis ce 11/12/2015 peuvent s’adresser à la justice burundaise ou, pour plus de discrétion, à la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (CNIDH)…
DAM, NY, AGNEWS, le vendredi 5 février 2016