A Bujumbura, ce lundi 1er février 2016, M. Jean Bosco NDEREYIMANA, président d’Action Burundaise pour la reconstruction de l’Afrique (ABA), a fustigé les images satellites mensonges de l’ONG britannique Amnesty International…
Amnesty International [ https://www.opensocietyfoundations.org/about/programs/us-programs/grantees/amnesty-international-usa-0 , financé par l’Open Society du milliardaire américain George Soros ] a alerté le vendredi 29 janvier 2016 sur l’existence probable de fosses communes au Burundi, s’appuyant sur un reportage de France 24 ainsi que sur des images satellites prises [ https://www.amnesty.org/en/latest/news/2016/01/burundi-satellite-evidence-supports-witness-accounts-of-mass-graves/ ] avant et après le vendredi 11 décembre 2015, où des terroristes rwando-burundais avaient été mis hors d’état de nuire par les forces de sécurité burundaise après avoir attaqué 3 camps militaires à Bujumbura. Selon l’ONG britannique (ou Anglaise), les images satellites et vidéos montrent que de la terre a été déplacée sur 5 sites du quartier de Buringa…
RFI ( multinationale média français), le samedi 12 décembre 2015, rapportait que – “Le gouvernement a fait ramasser les corps samedi dans les rues de Bujumbura et, selon certaines sources, ils ont été enterrés à la hâte dans des fosses communes “pour empêcher la propagation de maladies”. Mais des habitants ont accusé les autorités de vouloir faire disparaitre les preuves d’un massacre qui aurait été perpétré par les forces de sécurité, un soupçon relayé par un diplomate européen” – [ http://www.rtl.be/info/monde/international/des-dizaines-de-cadavres-jonchent-les-rues-de-bujumbura-778862.aspx ] – .
Suite à ces accusations, à Bujumbura, le mardi 5 janvier 2016, une enquête judiciaire sur les allégations de présence de fosses communes après l’attaque terroriste des camps militaires du vendredi 11 décembre 2015 a été ouverte ( cfr. dossier d’enquête judiciaire N°552/10/772/BV/2015 ).
Ces images d’Amnesty International ont été publiés le jour où à l’Union Africaine, les chefs d’Etat africain étaient entrain d’analyser si oui ou non une force militaire internationale de pays africains devait être déployée au Burundi.
Un coïncidence bizarre, selon l’ABA, car ces images d’Amnesty International n’avait d’autre but que de semer la haine et les divisions entre la population paisible burundaise. ABA remercie les chefs d’Etat africains de s’être opposé à l’invasion de troupes étrangères au Burundi.
C’est un peu comme quand le Général américain Collin Powell avait menti au Conseil de Sécurité de l’ONU, avec des images satellites affirmant que l’IRAK de Saddam Hussein disposait d’armes chimiques. Une coalition militaire a attaqué l’Irak et a tué Saddam Hussein. Depuis, l’IRAK est un pays détruit. La même chose a été reproduit avec la Libye de Feu Mouammar Kadhafi, dernier des PanAfricanistes …
C’est l’avocat belge – menteur – M. Bernard Maingain ( recherché par la Justice burundaise ) qui est à l’origine de cette histoire de fosses communes. Il avait transmis à l’ONU 6 vidéos montrant “des gens qu’on égorge, des corps qu’on dépèce, des hommes émasculés, des cadavres jetés dans des fosses communes”. Mais au final, France 24 et France 3 ont finalement découvert qu’il ne s’agissait pas de vidéo et d’images tournées au Burundi. Car les personnages s’exprimaient en Haoussa, une langue qui n’est pas parlée au Burundi et dans cette région des Grands Lacs africains. Pour le Burundi, les images et vidéo d’Amnesty International sont à comprendre dans cette campagne de nuisance contre l’état burundais …
Au Burundi, l’Etat compte porter plainte contre l’accusation mensongère de l’ONG britannique Amnesty International, faisant abstraction de l’enquête judiciaire déjà en cours au Burundi sur ces accusations de fosses communes. De plus, l’ONG Amnesty International risque d’être poursuivi pour espionnage contre le Burundi…
En 2015, les USA, la France, la Belgique, le Rwanda, et l’ancien dictateur Hima burundais Pierre Buyoya ( l’Homme des Français ) ont tenté un Révolution de Couleur au Burundi.
Le coup d’état du mercredi 13 mai 2015 devait clôturer cette tentative de déstabilisation de l’état démocratique burundais. Il a échoué …
DAM, NY, AGNEWS, le mardi 2 février 2016