SECURITE – Le Conseil National de sécurité (CNS) du Burundi insiste à Ngozi sur un des facteurs clés d’insécurité dans le pays que sont les élections.
A Ngozi, mercredi 9 août 2017, le Général NTIGURIRWA Silas, Secrétaire Permanent de Conseil National de sécurité du Burundi, accompagné de M. MARORA Sylvestre, membre de cette même institution, se sont entretenus avec les membres des Comités Mixtes de Sécurité des provinces de NGOZI et KAYANZA, en vue de partager le contenu de la Stratégie Nationale de sécurité.
Les 2 personnalités ont insisté sur un des points essentielles du rapport du Comité National de Dialogue Inter burundais, notamment les élections qui sont l’un des facteurs clés d’insécurité dans le pays, en demandant aux administratifs de se montrer pédagogue en sensibilisant les citoyens et les partis politiques de leur localité sur cette question.
Autrefois, au Burundi, comme partout ailleurs en Afrique, les institutions des Etats étaient solides et pérennes. Car, le principe démocratique y était ancré naturellement. Sur un territoire donné, on prenait les chefs des clans les plus nombreux et ils s’asseyaient ensemble pour décider de la manière dont leur alliance ( aujourd’hui Constitution ) allait se concrétiser. Par exemple, au Burundi, les clans les plus nombreux qui sont les BAHANZA, les BAJIJI, et le BASHUBI. Au 15ème siècle, ces 3 clans ont mise en place une alliance : la Dynastie des BAGANWA ( 1410 à 1965-66 ). Par exemple, au Kenya ou en RDC Congo aujourd’hui, ou au Burundi hier, au lieu d’asseoir les clans les plus nombreux ensembles pour qu’ils s’accordent de manière permanent sociologiquement. Tous les 5 ans, le système démocratique occidentale les encourage à s’affronter…
DAM, NY, AGNEWS, https://burundi-agnews.org, le mardi 15 août 2017