Il faut passer du quinquennat au septennat car les 5 ans de mandats des institutions au Burundi sont trop courts. Il faut plus de temps pour trouver une stabilité institutionnelle.
A Bururi, commune Vyanda, ce vendredi 8 juillet 2016, Mgr Justin Nzoyisaba, président de la Commission Nationale de Dialogue Interburundais (CNDI), a été reçu par M. Dieudonnée Nkezimana, administrateur communal de Vyanda, dans le cadre d’une journée du dialogue interburundais à l’intention des citoyens de cette localité.
M. Dieudonnée Nkezimana avait rassemblé plus de 500 de citoyens de Vyanda venus échanger sur l’évolution du Burundi ces 56 dernières années …
Pour débuter, M. Festus Ntanyungu, membre de la CNDI, a planté le décor : “… Le constat est que de 1961 à 2015, les élections ont été caractérisées par l’insécurité et des perturbations notoires. La plupart des leaders comme le prince Louis Rwagasore, Pierre Ngendandumwe, Melchior Ndadaye et d’autres ont été assassinés. La grande question qui se pose ici est de savoir s’il se produira toujours de l’insécurité chaque fois qu’il y aura des élections au Burundi … “. Ainsi M.Festus Ntanyungu a ouvert le dialogue interburundais de Vyanda…
Voici les grandes lignes de ce qui en ressort, c’est à dire ce que veulent les habitants de Vyanda :
– la restauration de la peine de mort ( la plupart des perturbateurs sont les mêmes à chaque fois et adoptent des actes répétitifs et récidivistes car jamais condamnés judiciairement );
– L’indépendance de la magistrature ;
– les politiciens doivent respecter le code électoral et ne pas se retirer des élections avant l’échéance ( le respect sans faille du verdict des urnes );
– la réduction du nombre de partis politiques en supprimant ceux qui n’ont pas de militants ( Ces partis sont souvent ceux qui poussent au désordre ) ;
– la révision de la constitution ;
– le passage du quinquennat au septennat ;
– le recrutement en fonction de l’ancienneté de chômage ( mettre au travail ceux qui ont été injustement mis sur côté ces dernières décennies );
– la mise en place sérieuse d’une politique du planning familial ( Le problème démographique génératrice d’un conflit d’ordre social );
– la lutte contre la malversation économique;
– les anciens présidents ne doivent pas impérativement devenir des sénateurs à vie ( Oui, pour ceux qui ont été élus par les Barundi et Non aux autres);
– l’emploi en priorité aux jeunes au chômage ;
– la Constitution burundaise en Kirundi et doit être vulgariser ( éducation civique ) ;
– etc.
Au Burundi, après le tour des provinces, des partis politiques et d’autres groupes organisés, le dialogue interburundais est actuellement organisé dans les 119 communes du pays. Les membres de la CNDI étaient en mission en province de Bururi cette semaine et se devaient de parcourir les 6 communes de cette circonscription ( Bururi, Songa, Matana, Mugamba, Rutovu, et Vyanda ) entre jeudi 7 juillet 2016 et vendredi 8 juillet 2016.
DAM, NY,AGNEWS, le mardi 12 juillet 2016