Le Parlement Rundi vient d’adopter un projet de loi actant la création d’une Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme. Pour rappel, c’est en 2006 que le Président du Burundi, S.E. Nkurunziza Pierre a élaboré le plan d’action de mise en place de cette Commission -CNIDH-. Son idée légitime était, par cet acte , de se rapprocher de la population qui avait été meurtrie pendant plus d’une quarantaine d’années, et lui fournir un instrument de défenseurs des droits humains pour l’aider à mieux aborder et comprendre ce qu’était ce changement de régime – l’Etat de droit -.
{jcomments on}Selon un professeur de l’Université Lumière du Burundi : ” c’est un pas très important pour les Barundi car cette dernière aura la tache importante de ne pas semer la polémique inutilement. Désormais lorsque des entorses aux Droits de l’Homme seront constatées, cette situation sera condamnée par l’Etat burundais. Et là, la Justice se prononcera plus vite …”. Toujours d’après cet intellectuel burundais : “La Ligue ITEKA, le LDGL, et l’APRODH, principaux organisations des Droits de l’Homme au Burundi, ont déçu. Ils sont considérés comme des organes politiques proche de l’ancienne élite burundaise issue de la Dictature. Affiliés à HRW – Human Right Watch- ou au FIDH, ces dernières ont louppé leur mission de neutralité de jugement… Ces organisations font des rapports -noires- contre le nouveau régime démocratique rundi. Par exemple, aucune parmi ces organisations des Droits de l’Homme ne sont jamais revenus: – sur les Camps de Concentration du Burundi (1996-2001) ; l’assassinat de Feu Ndadaye (1993); le génocide des Barundi de 1965-1969-1972; l’assassinat de Feu Rwagasore ; etc. Non ! Ils dénoncent -la mort du vice président d’Olucome- (2008) ou le massacre de Muyinga (2006) …”. Le Prof termine en disant : “Voilà pourquoi le CNIDH doit exister. Il faut pouvoir défendre les Droits de l’Homme de manière juste, et non d’un camp ou d’un autre. Et surtout aider l’Etat a évolué vers un respect total des Droits de l’Homme.”.
A New-York, le Ministre des Affaires Etrangères, Dr. Nsanze Augustin, l’avait annoncé aux Nations-Unis, et c’est désormais une réalité. La Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (CNIDH) devient désormais un réalité burundaise.
DAM,NY,AGNEWS, le 16 décembre 2010.