1965: – Février – Laszlo Nagy (Gazette de Lausanne) concernant l'assassinat de NGENDANDUMWE, évoque un complot de M. NYAMOYA, A. NTAMAGARA (FTB) et M. Pascal MAGENGE (gendarmerie).
1966:
-Le 2 février 1966: 34 chefs coutumiers et citoyens barundi (militaires et civils) (de clans d'origine BAHUTU, ethnie dont est issue la monarchie burundaise), sont exécutés à Bujumbura. A Paris, le FEANF organise une table ronde sur les récents événements.
-Le 28 février 1966:
Le Conseil du B.I.T. présidé par M. DIARA (Mali) regrette le refus du gouvernement Burundais de coopérer à l'examen des plaintes l'accusant d'avoir exécutés sommairement de nombreux syndicalistes.
1971:
-Le 4 février 1971 – Les BAHIMA (clan de Micombero, Bagaza, Buyoya) ( voir A lire) qui, après s'être débarrassés de la quasi-totalité des leaders politiques et militaires royalistes, tentant de réduire à néant les Banyaruguru, se rétractent … Lazare Ntawurishira, Libère Ndabakwaje et Marc Manirakiza ayant été condamnés à mort, sont relaxés ;
1994:
-Février 1994 – Les ténors de l'opposition s'allient aux Sans Echecs et autres qu'ils ont armés et à certains éléments de l'armée pour tuer des citoyens burundais de l'ethnie hutu, incendier et piller leurs biens. Les Zones comme NYAKABIGA, MUSAGA, CIBITOKE deviendront en moins d'un mois des "tutsilands". Les pertes humaines et matérielles seront phénoménales. Beaucoup de cadavres seront enterrés dans des fosses communes, d'autres transportés dans des conditions inhumaines à bord des camions militaires pour être jetés dans la rivière RUSIZI et dans la forêt de RUKOKO. Cent et un corps ont été vus flotter sur le Lac TANGANYIKA tout près des plages de KAYOBERA et de KIBERO.
1995
-9 février 1995, Bujumbura : dans une interview accordée au journal Le Soir, le lieutenant Jean Ngomirakiza, emprisonné à Mpimba sous l’accusation d’avoir participé au putsch du 21.10.1993, raconte les circonstances de l’assassinat de ses trois compagnons le 28.12.1995 ; ils ont été abattus par un gardien. "On a voulu nous empêcher de parler, dit-il, de nommer les véritables responsables du putsch… Je peux vous dire que le haut commandement de l’armée y est impliqué".
1997
-7 février 1997, Le Secrétaire Générale du FRODEBU, M. Augustin NZOJIBWAMI, horrifié par ce dont il assiste, déclare à la Radio BBC, que "le gouvernement du Burundi, instaure des camps de regroupement des hutu comparables aux camps de concentration des nazis. Dans ces camps, les population meurt de faim, de maladies, ou son tuée par les forces de l'ordre ". Directement, il est mis en résidence surveillée par le Ministère de l'Intérieur. Ce dernier craint pour sa vie … En effet, des centaines de milliers de Barundi, condamnés d'être "des soutiens aux assaillants -nom donné pour désigner la Résistance-" [en réalité, ce sont toute la population "abadémocrates" comme ils disent péjorativement, soit les Bahutu qui sont visés], sont pris en otage, et internés dans des camps. Les femmes y sont violées. Les internés sont soumis à la faim. Ces conditions entraînent énormément de décès. Certains préfèrent même se laisser mourir par désespoir de cause. Les jeunes internés si ils ne décident pas de collaborer avec les FAB [ces derniers les envoient comme chair à canons en première ligne lorsqu'ils combattent la Résistance] sont tout simplement exécutés. De plus, leurs familles, toutes en entières, sont vouées à disparaître.
–10 février 1997, le deuxième rapport de Paulo Sergio Pinheiro , rapporteur spécial Onusien, dénonce de manière radicale la manière dont le Régime putschiste de BUYOYA instrumentalise la population civile. Désormais, elle est utilisée lors des affrontements contre la Résistance. Pinheiro donne des exemples lors d'affrontements à Kayanza, Muramvya, Gitega, Bururi, Makamba, et Ruyigi. Cette nouvelle stratégie militaire fait mouche face à la Résistance. Les provinces burundaises sont administrées par des militaires. Les FAB prennent les jeunes depuis les camps de regroupement forcé, et les contraignent à aller au front sous peine d'assassiner leur famille.
DAM,NY, AGNEWS, , le 1 février 2011