Burundi  – Histoire / Mars :   Mars au Burundi :Albin NYAMOYA relâché; BIZINDAVYI et ses tracts “anticléricaux et procommunistes”; Le guet-apens de NTARE V ;Trente six personnes tués par un bombardement de l’aviation burundaise;La purification ethnique des Zones suivie de la balkanisation (Suite); Ettore Malanca et les Camps au Burundi.
DAM,AGNEWS,NY,01 MARS 2007 –
1965 : –  24 MARS 1965 : Albin NYAMOYA, cerveau présumé de l’assassinat de Pierre NGENDANDUMWE,est relâché de prison.
1972 : –   13 MARS 1972, M. NYARUHONGOKA  Heri est arrêté en compagnie avec des artisans de RUMONGE. MICOMBERO met des barrières sur les routes BUJUMBURA,BURURI, et RUYIGI   pour empêcher les nombreux burundais qui fuient vers la TANZANIE. Mi MARS  BIZINDAVYI Bernard, administrateur général  de la  Sûreté,  et le Commandant NDIKUMANA (tous deux originaires de BURURI) s’en vont à KIGOMA (Tanzanie) pour organiser le traque des réfugiés burundais. 
Par la suite BIZINDAVYI fait distribuer des tracts dont notamment “
anticléricaux et procommunistes“. Le 15 MARS 1972, Mgr MAKARAKIZA, Archevêque de GITEGA, dénonce un “foyer Communiste dans l’IMBO“.  Cette région est peuple  presque exclusivement de population burundaise d’ethnie HUTU (5)…
–   Entre le 20 MARS et le 31 MARS 1972:   Le guet-apens  de NTARE V  : (*)
Au mois de mars 1972, Artémon SIMBANANIYE, ministre des Affaires Etrangères était à Bruxelles. Par hasard, il logea pendant quinze jours dans le même hôtel que NTARE V. Ils se rencontrèrent à plusieurs reprises. On en conclura qu’il y avait une négociation secrète du retour de NTARE V au Burundi.    Le 21 mars 1972, NTARE V quitta l’Allemagne.   Arrivée à Entebbe le 21 mars 1972, venant de l’Allemagne Fédérale où il s’exila pendant plusieurs années, il fut reçu le lendemain par le Général Idi Amin, à la Présidence et en présence du Chargé d’Affaires du Burundi, Mr NKUNDWA.”
Amin had received assurances from MICOMBERO ‘that the ex-ling will be safe if he returned to Burundi as a private citizen‘. Le 30 mars 1972, Ntare V gagna Bujumbura, accompagné du fils de Léopold BIHA ainsi que des officiers ougandais. Dès que l’avion du général Idi Amin repartit, NTARE V fut placé dans un hélicoptère et conduit à GITEGA. A l’arrivée au camp militaire, NTARE V avait des menottes aux poignets. 
1973:15 MARS 1973 :  Trente six personnes parmi lesquelles huit Tanzaniens et vingt-huit réfugiés originaires du Burundi  lors d’un bombardement de l’aviation burundaise +  (*).
La Tanzanie a accusé mercredi le Burundi d’avoir bombardé trois villages tanzaniens, tuant trente six personnes parmi lesquelles huit Tanzaniens et vingt-huit réfugiés originaires du Burundi . Un communiqué du ministère des Affaires étrangères déclare que des avions militaires burundais ont violé l’espace aérien tanzanien le 15 mars et ont bombardé les villages de Kakunga, Kibuti et Mubarazi, situés dans le nord du district de Kigoma près de la frontière tanzano burundaise. Le communiqué précise que seize personnes ont également été blessées au cours de ces attaques, et que des maisons ont été détruites. Les réfugiés égarés dans la forêt suite aux embuscades mettront plusieurs mois pour déboucher dans ces camps, à telle enseigne qu’à la veille de la destruction du camp TINGI TINGI le 01 Mars 1997, les réfugiés continuaient d’arriver dans ce camp.
1994:DU 5 AU 9 MARS 1994 : La purification ethnique des Zones suivie de la balkanisation (Suite)
L’opinion se demande combien de dossiers judiciaires ont été ouverts sur ces massacres. Pourtant, des rescapés ont témoigné. Le cas de Monsieur Zabulon, rescapé du carnage de la RUSIZI le 6 mars 1994 et Mlle MANIRAMPA Diane qui a reconnu les soldats BURIKUKIYE, MANDARI ainsi que l’Adjt-Major BARIMWABO, et qui a ramassé sur place une carte matricule n°CO180 de l’Adjt-Major Zacharie du Camp NGAGARA, ne sont que des exemples parlants. Cent et un corps ont été vus flotter sur le Lac TANGANYIKA tout près des plages de KAYOBERA et de KIBERO. L’armée monoethnique bururundaise (les FAB) s’en prend aux citoyens burundais dont le tord  est d’être de l’ethnie hutu dans les Zones KAMENGE, KINAMA et KANYOSHA et plus tard dans d’autres contrées du pays.
Des témoignages accablants ont indiqué que des éléments parmi les forces de l’ordre se sont rendus coupables de bavures inacceptables. Ici comme ailleurs, la justice a gardé le silence. Pourtant, les autorités politiques avaient commandé des enquêtes. 
Exemples : – Cas de GITURO, HEHA à KAMENGE du 5 au 9 Mars 1994, plus de 250 personnes ont été assassinés. Certaines sources dénombrent 350 corps de victimes exposés sur la route asphaltée RN1 (2).
1995: – 22 MARS 1995:  Tenue d’une AG de l’ASSER (Association des Etudiants de l’Université). NKURUNZIZA Clément (Etudiant en Histoire III), MADIRISHA Willy Histoire II et HABARUGIRA Gaspard FSEA III appelle à
la purification ethnique à l’Université.
M.
MADIRISHA Willy  dira ceci : “Toute la ville est malpropre et pour la nettoyer il faut commencer par les Campus Universitaires“(1). 
1997: –  7 MARS 1997: La presse internationale dénombre 500 000 personnes dans les Camps de regroupement forcé  du Major BUYOYA. Une journaliste belge dénoncera le subterfuge du Major BUYOYA qui avait mis en place à KAMENGE  “Un camps décent destiné à faire visiter par les organismes internationaux“(3). 
1999: –  4 MARS 1999:  Les FAB (Forces Armées Burundaises de BUYOYA) de KABEZI rassemblent plus 100 habitants des collines de NYARENDE, SITWE,RUBERA, et CERI. Ils les assassinent à l’arme blanche  et en achèvent  quelques uns par balles… 
Suite au décret du 1 décembre 1998 du MAJOR BUYOYA, un
service militaire obligatoire pour les Etudiants du Supérieurs allait envoyer à la mort  de milliers de jeunes.  Le 14 et 15  MARS 1999  de nombreux jeunes sont morts. C
ertains parmi ces jeunes étaient envoyés sans expérience au CONGO RDC (4) .
2000:En mars 2000 :    Ettore Malanca s’est rendu dans les camps de Kabezi, Kavuma, Karenzi, Rushubi, Mugendo. Témoignage de l’Horreur !  Les Camps de Concentration au Burundi … Vous avez sous les yeux le témoignage de la vie dans les camps. Il en existe 350 dans tout le pays. Environ 800.000 Hutus y sont enfermés dans des conditions tragiques: famine, épidémies, choléra. Le taux de mortalité est énorme. Voici donc à quoi aboutissent les si détestables politiques de clivage ethniques.
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(1) SINDAYIGAYA JM, Burundi  quatre décennies de crimes contre l’humanité, Bruxelles,2005,p.199.
(2) IBIDEM,p.192.
(3) IBIDEM, p.363 et p.364.
(4) IBIDEM, p.253 et p.254.
(5) IBIDEM, p.77 et p.78.

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