{jcomments on}DAM, NY, AGNEWS, le 11 avril 2010 – 1 mars 1998, – En Belgique, le Président de l’ASP-BURUNDI (ASSOCIATION POUR LA SAUVEGARDE DE LA PAIX AU BURUNDI), M. BANKUWUNGUKA EMMANUEL, et le Président de l’ASSOCIATIONS INTERNATIONALE DE PREVENTION CONTRE LE GENOCIDE AU BURUNDI (AIPGB), le Pr. JUVENAL NDAYIRAGIJE, tentent d’accuser un étudiant burundais de l’UCL[GERVAIS RUFYIKIRI] de traffic d’armes… Mais en vain ! Les autorités belges [et le corps professorale] n’y verront qu’une tentative de vouloir nuire à une personne intègre.
2 mars 1998, – BUBANZA est fortement occupé par la Résistance …
3 mars 1998, – Le putschiste BUYOYA est reçu en grand ami à Paris par le Président CHIRAC. Ce dernier a rencontré également le Ministre délégue à la Coopération, Charles Josselin, le Directeur Géneral de l’UNESCO, Federico MAYOR et le Directeur Général de la Francophonie, Boutros Boutros GHALI. En Fin de journée, il s’est rendu à Rome …
8 mars 1998, – La Résistance – FDD assure ses positions à MUYINGA et à MAKAMBA.
16 mars 1998, – Des combats ont lieu entre des Résistants et les FAB en commune Mutimbuzi, dans Bujumbura-rural.
18 mars 1998, – des combats ont lieu entre des résistants et les fab en province de cibitoke, à Rugoma, en commune Buganda.
20 mars 1998, – A l’audience, Ngeze se sentant seul accusé dans l’affaire du Coup d’Etat de 1993, pour avoir « Porté atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, en agréant, dans le but de changer la régime constitutionnel, l’offre lui faite de devenir Président de la République », décide de demander la comparution de ses proches collaborateurs, membres du Comité Exécutif de l’UPRONA qui était à l’Etat-Major militaire dont : Alphonse KADEGE, Libère BARARUNYERETSE, Jean-Baptiste MANWANGARI, MUKASI Charles, et 13 hauts officiers du COMITE DE SALUT PUBLIC. Ngeze demanda aussi les témoignages de Mgr Bernard BUDUDIRA, Evêque de BURURI ; Mgr Rino PASIGATO, et de l’ancien Premier Ministre Sylvie KINIGI. Selon NGEZE, Sylvie KINIGI l’aurait aidé à rédiger le Discours qu’il a prononcé en sa qualité de Président du COMITE DU SALUT PUBLIC.
Déterminé à ne pas être condamné seul, NGEZE reçoit l’appui du rapport de sécurité du 18 octobre du Lieutenant – Colonel LAMBERT SIBOMANA qui venait d’être versé au dossier sous la note N°9. Ce dernier précisait que NGEZE allait être Président mais que le Putsch serait conduit par le Bureau Exécutif de l’Uprona avec citation des noms.
Etaients présents : MM. KUBWAYO, BOYI, NDAYIRAGIJE, KABURA, HAKIZIMANA, HATUNGIMANA, CIZA, MASABO, et NYABIROMBO.
30 mars 1998, – NGEZE écrit au Ministre de la Justice pour que sa sécurité soit assurée car il venait de subir deux attentats.,et que la prochaine audience du 10 avril 1998 soit publique.
02 avril 1998, – A Kampala, le Lieutenant KAMANA échappent à un attentat. Deux Burundais meurent.
03 avril 1998, – Le Lieutenant – Colonel LAMBERT SIBOMANA meurt dans un accident de roulage. Cette mort intervient 3 jours après l’appel de NGEZE qui risque la peine de mort.
08 avril 1998, – KAMANA dans The East African accuse le régime putschiste BUYOYA « Un gouvernement de tueurs ». KAMANA demande au « de dire la vérité sur le déroulement de l’assassinat du Président Melchior NDADAYE ».
10 avril 1998, – A l’audience, surprise générale pour la Cour, la salle est pleine. Un fait rare ! Cela était certainement dû au fait que l’accusateur principal le Lieutenant – Colonel LAMBERT SIBOMANA n’était plus. Étaient présents : Alphonse KADEGE, Libère BARARUNYERETSE, Jean-Baptiste MANWANGARI, MUKASI Charles, Raphaël HORUMPENDE, le Col. Charles NTAKIJE [ancien ministre de la Défense], le Col. BIKOMAGU [ancien chef d’Etat Major], et les autres colonels NDAYISABA, DARADANGWA, NIYOYUNGURUZA, SINARINZI, NIBIZI, BUGEGENE. Ainsi quand la Cour demande aux complices civils du COMITE EXECUTIF DE L’UPRONA comment le jour de l’assassinat du Président NDADAYE ils avaient fait pour arriver à l’Etat –Major militaire … Ils répondent tous la même chose …
La Cour n’insistera pas … Quant aux témoignages de Mgr Bernard BUDUDIRA, ce dernier a décliné pour cause de Vendredi Saint. L’ancien Premier Ministre Sylvie KINIGI, devenu fonctionnaire internationale, n’a pas pu intervenir. Le Col. Charles NTAKIJE fera porté la patate chaude au subalterne –le Capitaine MUSHWABURE- qui a conduit Feu NDADAYE au Camp MUHA. Le Col . BUGEGENE révèle que NGEZE a demandé aux officiers de se mettre ensemble pour calmer la situation. Le Col. Mamert SINARINZI a révélé que le Communiqué qui a été lu lors du Putsch lui avait été remis par le Col. DARADANGWA. La Cour n’a pas demandé à ce dernier qui lui avait rédigé ce document… Le Président de la Cour Salvator SEROMBA suspendait la séance, et annonçait la reprise pour le 24 avril 1998.
24 avril 1998, – La séance n’eut pas lieu. Tous les témoins s’étaient rendu saluer le puschiste BUYOYA [à l’aéroport] qui se rendait à KIGALI.
[Lire « Burundi – Histoire d’un Coup d’Etat Sanglant – Dix ans après c’était le 21 octobre 1993 », Jean-Marie SINDAYIGAYA, Octobre 2003, Bruxelles]