{jcomments on}AGNEWS, DAM, N-Y, 01/03/2006 – La VICE-PRÉSIDENTE Alice NZOMUKUNDA, pleinement concentrée à la conférence de solidarité au plan d'urgence 2006 pour secourir urgemment les nombreux burundais qui meurt de faim journalièrement, a dû rejeter les allégations de l'organisation humanitaire HRW, accusant le nouveau gouvernement burundais de sérieusement violer les droits de l'homme.
HRW est le deuxième organisation internationale de défense des droits de l'hommes qui charge, pour des raisons différentes le gouvernement burundais, c'est deux derniers mois.
Amnesty International avait réprouvé la manière dont le gouvernement burundais avait libéré des prisonniers politiques, condamnés sous la dictature.
Derrière ces premiers malentendus, se cache un véritable combat entre les anciens services de renseignements burundais, et les nouveaux. Il y a du remue ménage dans l'air…
Les faits composants les deux rapports des deux organisations internationaux de défense des droits de l'homme proviennent de mêmes sources. Soit des renseignements fournis par la ligue ITEKA, ou encore la RPA. Ces deux organisations sont des pierres angulaires des anciens services de documentations burundaises, spécialisées pendant la guerre civile dans le dossier rébellions Hutu et Droits de l'homme .
L'idée du récent gouvernement burundais, concernant le FNL-PALIPEHUTU, est de lui permettre de venir en négociation. La venue de Jean-Bosco SINDAYIGAYA, véritable patron de cette organisation, permettra de renforcer l'Accord Globale de cessez le feu, signé en novembre 2003. Ce que ne souhaite nullement les anciens services de documentation, dont Adolphe Manirakiza. Ces derniers préfèrent des discussions avec RWASA, caserné en Tanzanie. Car, selon les spécialistes de cette intrigue, le chef rebelle historique et charismatique du FNL-PALIPEHUTU n'est plus dans le coup.
Les deux sources sont les principaux fournisseurs de renseignements vis à vis de l'ONUB, concernant les violations des droits de l'Homme. Depuis peu, un conflit ouvert est né entre le gouvernement burundais et l'ONUB. Madame MC Askie souhaitait être la marraine du forum des donateurs, ce qui n'a pas pu avoir lieu.
Le Burundi, petit pays d'Afrique australe, est le troisième pays le plus pauvre au monde, victime d'une criminalisation socio-économique, orchestrée par un petit groupe homogène, perdurant depuis 40 ans.