En Tanzanie, le vendredi 6 mai 2016, Mme Hannah McNeish, une journaliste anglo-saxonne, a écrit un article injurieux par rapport à l’état du Burundi. Mme McNeish a interviewé une réfugier anonyme d’un camp en Tanzanie qu’elle nomme Nicole et cette dernière lui a dit qu’elle a échappé à un viol à la frontière burundaise soit disant par un Imbonerakure. Un Imbonerakure est un jeune homme burundais de l’age de moins de 35 ans membre du parti CNDD-FDD. Voici cet article : http://tracks.unhcr.org/2016/05/running-from-rape-in-burundi/
Du côté de l’Etat du Burundi, la justice burundaise est fâchée avec le HCR. La justice burundaise regrette que la journaliste et le HCR n’ont pas voulu que justice soit rendue à la victime en question en voulant poursuivre l’agresseur au Burundi…
Le fait que Mme Mme Hannah McNeish et le HCR préfèrent salir l’image du Burundi en voulant signifier au monde entier que les Barundi sont des violeurs. Car, les jeunes Barundi de moins de 35 ans sont le plus nombreux au Burundi car la population est jeune à plus de 70%. Cette manière de procéder est de la diffamation, de la calomnie, et non du journalisme. Avant d’écrire un article publier sur un site mondialement observé – http://tracks.unhcr.org/ – ont mène un peu d’enquête sur ce que l’on va écrire. Au Burundi, lorsqu’il y a un viol, la victime et les témoins peuvent porter plainte et un PV de police est établi. Dès lors, la justice prend alors le dossier en main. Le Burundi est un état de droit démocratique. Ou alors, de manière discrète, il est possible de porter plainte via le numéro vert de la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme CNIDH ( http://cnidh.bi/ ) …
Certes les propos que Mme Hannah McNeish écrit dans son article sont celles des opposants au régime du Burundi dont la vocation actuelle est de nuire à l’image du Burundi. Aucun fait matériel ne montre aujourd’hui que les jeunes Barundi ou les Imbonerakure sont entrain de recourir au viol systématique.
Le Burundi a été victime, dès avril 2015, d’une tentative de renversement du pouvoir démocratique ou une révolution de couleur, organisée par les USA, la France, la Belgique et aidés par le Rwanda, avec comme point d’orgue le coup d’Etat militaire raté du mercredi 13 mai 2015.
L’Etat du Burundi regrette le parti pris du HCR dans ce dossier d’agression contre un état. La nuisance médiatique est une des armes que ces pays agresseurs et leur réseau continuent d’utiliser contre le Burundi.
Depuis août 2015 à nos jours en 2016, des milliers de réfugiés Barundi sont rentrés des camps de réfugiés de Tanzanie, de RDC Congo et du Rwanda. Pourtant le HCR continue d’afficher sur ces sites le même nombre de réfugiés Barundi que depuis mai-juin 2015. Il s’agit d’une manière de soutenir les agresseurs du Burundi. Le HCR est utilisé, diplomatiquement et médiatiquement, par les USA, la France, et la Belgique dans une guerre géostratégique que ces pays mènent contre le Burundi. La Belgique, la France, et les USA ont fait pression sur la Cour Pénal Internationale CPI pour qu’elle ouvre une enquête contre l’Etat du Burundi qui a été agressé par ces derniers. Ce type d’article écrit par cette journaliste anglo-saxonne a pour ambition d’étayer les thèses de ces pays agresseurs contre le Burundi. Pourtant, la cause de la fuite de la majorité des réfugiés Barundi, qui ont fui le Burundi à partir de février 2015, était les Rumeurs Radio et Rumeurs Média ( évoquant un éventuel nouveau génocide ) qui étaient propagées par certaines radio privés locaux ( RPA, ISANGANIRO, TELERENAISSANCE, et BONESHA ) et reprises, sans vérification aucune, au niveau international ( RFI, AFP etc ). Depuis 2015 à nos jours 2016, il n’ y a pas eu un génocide au Burundi… Ces média privés locaux sont ( et étaient ) financés par bons nombres de ces pays qui ont agressé le Burundi.
DAM, NY, AGNEWS, le mardi 10 mai 2016