A Bujumbura, ce samedi 30 juillet 2016, lors d’une conférence de presse , M. Jaques BIGIRIMANA, président du FNL, s’est positionné contre l’envoi de 228 policiers onusiens au Burundi. La France a réussi au Conseil de Sécurité de l’ONU à faire voter la résolution 2303 [ http://www.un.org/press/en/2016/sc12469.doc.htm ] sans un accord de tous pour l’envoi de policiers au Burundi, dans le cadre du chapitre 6 (VI – RÈGLEMENT PACIFIQUE DES DIFFÉRENDS ) et non du chapitre 7 ( VII – ACTION EN CAS DE MENACE CONTRE LA PAIX ). En d’autre mots, ce sera au Burundi d’avoir le dernier mot concernant cette résolution.
Voici les propos de M. Jaques BIGIRIMANA : https://www.youtube.com/watch?v=vToPbv3nBQM&feature=youtu.be
Au Burundi, la population est très remontée contre la France. La France ( superficie : 643 801 km² ), près de 4 fois plus petite que le Congo RDC ( superficie : 2 345 000 km² ), voisin direct du Burundi, profite de son siège au Conseil de Sécurité pour outrepasser les règles élémentaires du droit international. Le Burundi est un pays souverain et la France, cachée derrière le Conseil de Sécurité, souhaite envoyer au Burundi, sans en aviser les Barundi, 228 policiers de l’ONU pour espionner…
En 2015, les USA, la France, la Belgique, le Rwanda, et le réseau civil-politique-militaire de l’ancien dictateur Hima burundais Pierre BUYOYA, ont organisé une Révolution de Couleur ou une Tentative de Renversement du régime démocratique actuellement en place au Burundi depuis 2005, avec notamment le coup d’état militaire raté du mercredi 13 mai 2015. Depuis, jusqu’aujourd’hui, ces pays tentent de tout mettre en place pour mettre les bâtons dans les roues des Barundi…
DAM, NY,AGNEWS, le lundi 1 août 2016