A Bujumbura, ce jeudi 20 février 2014, M. Emmanuel Ntakarutimana, président de la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (CNIDH), a sorti un communiqué où son organisation déplore la ré-instauration d’un climat de forte méfiance entretenue par des médias burundais, alors que l’Etat du Burundi joue la carte du dialogue et de l’apaisement avec l’opposition jusqu’à présent, en mettant en œuvre une feuille de route et en respectant les libertés publiques existantes. Au Burundi, les partis politiques de l’opposition et la société civile burundaise s’expriment à volonté. Ce qui est rare en Afrique.
La CNIDH dénonce ce travail de sape des médias ( nationaux et internationaux AFP-RFI-Reuter) entretenant un climat de forte méfiance entre les pouvoirs publics et certains partis de l’opposition, risquant de compromettre les efforts de dialogue amorcés. Le CNIDH demande à la société civile et aux médias de combattre la manipulation et la désinformation, fréquentes dans les contextes électoraux, par le professionnalisme, l’indépendance et la promotion des valeurs de paix, de liberté et de bonne gouvernance.
A 1 ans, des échéances électoraux de 2015, l’opposition et la société civile ( dont les média) dominée par l’élite de la Dictature des Bahima burundais (Micombero, Bagaza, et Buyoya) mettent actuellement tous les moyens financiers nécessaires pour tenter de discréditer l’Etat du Burundi … L’idée étant de mettre en place dès 2015, une équipe au pouvoir leur permettant de réapparaître politiquement à l’avant scène au Burundi.
DAM,NY,AGNEWS, le 22 février 2014