La société civile du Burundi se prépare à l’année internationale de l’agriculture “2014”, ainsi décidée par les Nations Unis – ONU – …
M. Déogratias Niyonkuru, secrétaire général de l’Adisco (Appui au développement intégral et à la solidarité sur les collines), accorde beaucoup d’importance à cet évènement, car le Burundi est un pays majoritairement d’agriculteurs (à plus de 90%). La particularité de l’agriculture burundaise est qu’elle assise sur une politique basée sur la pratique de l’émiettement des terres. Ainsi, la production agricole reste minime …
Selon M. Niyonkuru, il faudrait pouvoir mettre en place des conseils techniques et mettre à disposition plus de terres cultivables pour augmenter la production agricole au Burundi.
M. Niyonkuru d’ADISCO propose à l’Etat de mettre en place un cadre national permettant – un dialogue national – rassemblant divers partenaires avec les agriculteurs Barundi . Ainsi des propositions concrètes, sorties de ce cadre, permettront d’accroitre la productivité agricole du pays. De plus, l’Etat devra garantir des subventions dans le secteur agricole pour aider les agriculteurs à s’adapter.
Finalement, l’année culture 2014 amène au Burundi un vrai débat de fond pour l’avenir de l’agriculture du pays afin de gagner la bataille contre l’insécurité alimentaire chronique.
DAM, NY, AGNEWS, le 4 octobre 2013