Au Burundi, ce mercredi 15 janvier 2014, la famille de l’ancien 1er ministre burundais, Feu Ngendandumwe Pierre, ses proches, et des Collectifs de victimes du Génocide-Régicide des Bahutu Barundi, ont eu une pensée particulière en ce 49ème anniversaire de son assassinat. Le 15 janvier 1965, le premier ministre du Royaume du Burundi -Ingoma Y’Uburundi- Feu Pierre Ngendandumwe est assassiné par un jeune réfugié Rwandais résidant au Burundi, qui avaient été payé par un groupe de burundais Bahima qui envisageaient de faire un Coup d’État visant à instaurer une République au Burundi
Aujourd’hui les assassins qui ont commandité ce meurtre d’État sont connus (souvent même font parti du Conseil des -sages Bashingatahe-) et ont échappé à la justice sous les 40 ans de Dictature militaire des Bahima burundais (Micombero, Bagaza,Buyoya). Contrairement à ce que certains historiens (Melchior Mukuri, Mworoha Emile etc. ) ont voulu faire croire autrefois en évoquant une lugubre affaire -compliquée, sombre – géopolitique mélangeant des intérêts américains et chinois, il ne s’agissait que d’une banale affaire ethnico-politique interne aux Burundais (le Conflit Hima contre Barundi ou Hutu), comme à l’époque, le vice président de l’Assemblée Nationale le répétait.
Derrière ce meurtre ou ce complot des Bahima burundais (Ntiruhwama Jean, Micombero Michel en tête) où se retrouvait aussi quelques personnalités issues d’autres clans assimilés aux Bahima comme les Basafu (Simbananiye Arthémon, Niyongabo Prime ),et les Benegwe (Albin Nyamoya). Sans oublier, l’unique muganwa (André Muhirwa) ! . La particularité qui rassemblait tout ce beau monde étaient qu’elles avaient un os à peler avec cette Monarchie millénaire des Bahutu Barundi dont la dernière dynastie celle des Baganwa ( issue d’une entente plus particulièrement entre les clans Bahanza, Bajiji, et Bashubi – catégorisés ethniquement par les Colons Allemands et Belges du terme -géostratégique- “Bahutu”, terme péjoratif en Kirundi. C’est un peu comme on dirait aujourd’hui dans le conflit opposant le monde occidental à celui des Arabes ” -Al-Qaïda-” pour désigner l’ennemi géopolitique ). Fin 1965, ce même groupe, aidé par des officiers Bahima burundais formés à Saint-Cyr (France), décapitait la monarchie burundaise. Puis en 1966, les Bahima burundais proclamaient la République du Burundi,avec comme un drapeau modifié par la suite mettant en avant les 3 étoiles du dictateur militaire, le Colonel Michel Micombero .
Avec le retour d’un régime démocratique en 2005 au Burundi, les Collectifs des victimes du Génocide-Régicide du Burundi, perpétré par les régimes Bahima burundais successifs, réclament à la justice burundaise un devoir d’enquête sur l’assassinat de cette haute personnalité de l’Etat feu Ngendadumwe Pierre ( https://burundi-agnews.org/sports-and-games/?p=6087 ).
DAM, AGNEWS, le 17 janvier 2014