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PARTI & MOUVEMENT D'EXTREME DROITE BURUNDAISE

 

A) Partis ou mouvements d'extrême droite TUTSI au Burundi:

(1) PA-Amasekanya ou Puissance d’Autodéfense «Amasekanya »

(2) AC-GENOCIDE Cirimoso + (Ramifications)

(3) Les Gardiens de la paix

(4) Sans échecs & sans défaites

(5) J.R.R. OR Rwagasore Revolutionary Youth

(6) UPRONA (MUKASI)

(7) Coalition contre la dictature OR Coalition against Dictatorship

(8) U.F.B. (Union des femmes Burundaises. OR Burundian Women's Union)

(9)Réseau International des Associations qui luttent contre l’idéologie du génocide au Burundi (NKUBANYI Mélence)

(10) SOJEDEM (Solidarite de la jeunesse pour la defense des minorites)

(11) RADECO (Rassemblement pour la Démocratie des Communautés au Burundi)

(12) NETPRESS (AGENCE DE PRESSE - TRIBALISTE) (Association Burundaise des Défenseurs de la Liberté d'expression basée au Danemark )

(13) ABASA

(14) ANADDE

(15) MSP-INKINZO

(16) PIT

(17) PRP

(18) RADDES

(19) HAVILA

 

B) Partis ou mouvements d'extrême droite HUTU au Burundi:

(1) Palipehutu

 


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  Partis ou mouvements d'extrême droite TUTSI au Burundi.

Sur le thème des partis ou mouvements d'extrême droite TUTSI Burundais, nous allons commencer par présenter un article provenant d'un rapport d'Amnesty International qui permet d'y voir une peu plus clair.

Certaines personalités burundaises ( tels le colonel Bikomagu, reconvertit Sénateur de Bururi) jouissent d'une impunité qui date et qui dure encore. C'est ce terroir qui permet à certains de tromper les citoyens Burundais et notamment parmi les jeunes.

AGnews a décidé d'essayer d'autopsier "ce mal" qu'est le RACISME et le TRIBALISME burundais.

C'est le cas de M. Diodème RUTAMUCERO, qui en 1995, va créer une organisation d'extrème droite TUTSI: Le -PA-Amasekanya ou Puissance d’Autodéfense «Amasekanya »- financée par des anciens dignitaires des périodes les plus sombres de l'Histoire du Burundi. Comme M.RUTAMUCERO disait lui-même lors de la création de son association, elle était destinée aux "jeunes". Alors les " jeunes " c'est aussi une autre expression que le gouvernement utilise pour désigner ses milices: "abajeune". Ces derniers se sont distingués dans leurs maccabres affaires notamment lors de la purification ethnique des quartiers de Bujumbura en 1994, 1995 et 1996.

L'idéologie est très simple. D'abord, on commence avec l'Histoire du Burundi; c'est très simple partout où le Hutu dit avoir été génocidé, c'est le Tutsi qui l' a été ou c'était par auto-défense; C'est -à-dire l'armée a du répliquer à une agression HUTU. On apprend aux jeunes TUTSI que tout ce qui est HUTU est GENOCIDAIRE (depuis le Génocide Rwandais en 1994), TERRORISTE (depuis le 11 septembre 2001) ou encore TERRORISTE -GENOCIDAIRE. Souvent, les membres sont de jeunes citoyens d'éthnie Tutsi qui ne supportent pas d'avoir perdu (ainsi que leurs parents) les privilèges qu'étaient ceux de la période du parti-unique (1966 - 1993). La frustration du partage du pouvoir est fortement insupportable à leurs yeux. Les citoyens Hutu représentent 85% de la population Burundaise; ainsi, pour les jeunes tribalistes TUTSI, cela devient simple; Il s'agit d'un conflit d'intérêt et de survie. Dès lors, ils disent avec conviction que:
- "Il faut laisser l'armée faire son boulot"
- "Il ne faut pas que l'armée négocie avec les GENOCIDAIRES".
- "La démocratie est un mauvais système, cela ne convient pas au Burundi. Nous l'avons déjà essayer".

Des crimes civiles, racistes et surtout tribalistes, ont été commis entre autres par des membres de -PA-Amasekanya (devenu un mouvement paramilitaire). C'est cela qui a été déclencheur de certains mouvements anti-racistes et antitribalistes internationaux.

Voyons ce qu'en dit l'organisation des droits de l'homme -Amnesty International - :

Le vrai danger est surtout celui des leaders de ces mouvements racistes et tribalistes; ce sont pour la plus part des intellectuels. Nous le verrons lorsque nous découvrirons ensemble "AC Génocides", une association contre "le Génocide", qui ne finit pas d'essayer d'amalgamer le cas Burundais avec le GENOCIDE RWANDAIS.

D'ailleurs, une des dernières caractéristiques de ces mouvements; ce sont les noms qu'ils portent. On y voit une certaine intelligence pour justement tromper notre vigilence.

A suivre (BL, AGNews, 2002)

 


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PA-Amasekanya ou Puissance d’Autodéfense «Amasekanya »

Amnesty International Report 2001

This Amnesty International Report documents human rights violation during 2000 in 149 countries and territories.

"Possible reform of the Tutsi-dominated army generated political tension. Some Tutsi-dominated political organizations insisted that an army reformed on ethnic lines could not protect them from the threat of genocide, and they sought to undermine the peace process. PA Amasekanya , a Tutsi ''self-defence'' movement, and other groups with similar political views, incited violent disturbances in Bujumbura around the signature of the agreement. Members of PA Amasekanya were also reported to have been behind an ambush in May near Gatumba, Rural Bujumbura, in which at least three members of the opposition political party Front pour la Démocratie au Burundi (FRODEBU), Front for Democracy in Burundi, all Hutu, were killed."


Une organisation extrémiste rejette l'assemblée de transition
Hirondelle News Agency (Lausanne)

18 Janvier 2002

Publié sur le web le 22 Janvier 2002

Bujumbura

Puissance d'autodéfense (PA) Amasekanya, une organisation extrémiste tutsie, a déclaré rejeter l'Assemblée nationale de transition burundaise, affirmant qu'elle est dominée par des "responsables du génocide des Tutsis". Dans une pétition publiée jeudi, 1327 membres de PA-Amasekanya écrivent :"Nous Burundais, membres de PA-Amasekanya et nous, qui soutenons le combat de ce mouvement qui résiste contre le génocide des Tutsis soutenu par FRODEBU-CNDD-FDD, le PALIPEHUTU/FNL et leurs alliés, portons à la connaissance de la communauté nationale et internationale que nous rejetons la soit-disante assemblée".

L'organisation fait spécifiquement référence au président de l'Assemblée nationale, Jean Minani, issu du principal parti à dominante hutue, le FRODEBU, et à son deuxième vice-président, Schadrack Niyonkuru, du Parti du peuple (PP), rentré fraîchement du Danemark où il s'était exilé.

En 1993, Jean Minani et Schadrack Niyonkuru avaient appelé les Burundais à la résistance contre les auteurs du coup d'Etat perpétré contre le premier président démocratiquement élu, Melchior Ndadaye (Hutu). Melchior Ndadaye avait été assassiné par des militaires tutsis, sa mort déclenchant des violences à caractère ethnique, et une guerre civile qui se poursuit jusqu'à aujourd'hui.

Cette pétition constitue une première contestation d'envergure de la nouvelle Assemblée nationale de transition, qui comprend des parlementaires issus de l'ensemble des parties signataires de l'accord de paix inter-burundais du 28 août 2000, à l'exception du Parena, le parti de l'ex-président Jean-Baptiste Bagaza, qui n'a pas souscrit à l'engagement d'application de cet accord.

Selon PA-Amasekanya, "les membres de l'Assemblée nationale ne peuvent pas être nommés par le président, fût-il de la République. Ils doivent être désignés par le peuple." Les membres de l'Assemblée nationale ont été désignés par les présidents des partis politiques, et ils ont été approuvés par le ministère de l'Intérieur.

Les signataires de la pétition affirment qu'ils vont combattre la nouvelle assemblée de transition jusqu'à ce que soit installée "une vraie Assemblée nationale". Le responsable de PA-Amasekanya, Diomède Rutamucero, a par ailleurs déposé en Belgique une plainte pour génocide contre certaines personnalités hutues, dont Jean Minani.

L'accord de paix inter-burundais prévoit une enquête sur les allégations de génocide et de crimes contre l'humanité au Burundi depuis l'indépendance en 1962. Les communautés hutues et tutsies s'accusent mutuellement de génocide.


REPUBLIQUE DU BURUNDI

PA - PUISSANCE D'AUTODEFENSE - AMASEKANYA

A Monieur le Président de la

République du Burundi

à Bujumbura



Objet : Projets de loi portant immunité provisoire

de poursuites judiciaires en faveur des

terroristes génocidaires.



Monsieur le Président,

Le Mouvement PA-Amasekanya vient d'apprendre l'existence de deux projets de loi que vous avez transmis à l'assemblée nationale pour adoption. La session en cours à Kigobe devrait analyser entre autres deux projets de loi. Le premier est le projet de loi déterminant les missions et l'organisation de la commission nationale de réhabilitation des sinistrés. Le deuxième est le projet de loi portant "immunité provisoire de poursuites judiciaires en faveur des leaders politiques rentrant d'exil". En envoyant ces deux projets de loi pour adoption à une assemblée dominée et dirigée par les terroristes génocidaires pour qu'ils s'auto-amnistient, vous venez de commettre une grande erreur politique que le peuple burundais épris de paix doit décrier.

Il y a un bon bout de temps que le Mouvement PA-Amasekanya s'est juré de ne plus jamais vous adresser quelque doléance que ce soit. Et pour cause ! Aux yeux de notre Mouvement, vous avez littéralement entamé tout votre capital de légitimité le jour où, pactisant et entrant en partenariat avec les forces du mal - nous avons nommé le Frodebu génocidaire et ses alliés - , vous avez, du coup, banalisé, occulté et nié le génocide des Tutsi commis par le Frodebu depuis octobre 1993.

Quand vous avez initié votre projet d'amnistier les terroristes génocidaires du Frodebu et ses alliés, que des cris étouffés, que des pleurs catalysés, que des plaies remuées, que des missives restées lettres mortes ou jetées à la poubelle comme des chiffons de papiers !! Les veuves, les orphelins, tout ce monde de rescapés du génocide ont eu l'occasion de vous adresser leurs doléances pour essayer d'atteindre votre sensibilité. Pour toute réponse, ils n'ont eu que les matraques, la prison, les amendes, la mise en quarantaine, l'exclusion et la calomnie!

A pareil homme, que pouvait-on encore demander sans encourir le risque de tomber dans le ridicule ? Seulement nous tenons à vous rappeler que nous sommes toujours là, en forme et déterminés à refuser l'amnistie des terroristes génocidaires. Les textes illégaux votés par des institutions illégitimes et génocidaires ne nous concernent pas.

La présente ne vaut nullement doléance. Loin de là. Car, estimons-nous, nous n'avons plus rien à demander à quelqu'un qui a tissé l'amitié avec les bourreaux de nos pères, de nos mères, de nos frères, de nos soeurs et de nos enfants. Il faut plutôt envisager cette correspondance comme une opposition à vos actes, destinée à vous mettre devant vos responsabilités, en prenant à témoin la communauté nationale et internationale.

Si dans les faits, vous avez déjà achevé d'amnistier le génocide et les génocidaires des Tutsi, aujourd'hui vous passez à l'étape ultime et décisive d'en chercher une consécration légale. Les deux projets de loi que vous venez de transmettre à l'assemblée pour adoption poursuivent ce but. Mais le but le plus sournois et peut-être le plus diabolique est de chercher comment associer l'ensemble du peuple burundais dans cette entreprise macabre pour diluer votre responsabilité personnelle. Car, estimez-vous, par l'approbation de ces lois par la soit-disante assemblée nationale, vous aurez engagé tout le peuple burundais.

A ce sujet, permettez-nous de vous faire observer que ce rassemblement de terroristes génocidaires et d'autres individus sous votre dévotion, appelé pudiquement assemblée nationale, ne nous représente pas et ne saurait nous engager en aucune manière. Au niveau de PA-Amasekanya, nous refusons et refuserons toujours d'avaler la couleuvre. Les textes qui seront adoptés par cette assemblée ne seront que des affronts envers le peuple burundais épris de paix et n'auront jamais le mérite d'être appelés lois. Vous connaissez mieux que nous les fameux "leaders politiques" dont l'immunité est tant recherchée dans les projets de loi en cause. Vous connaissez également mieux que nous le rôle qu'ils ont joué et qu'ils continuent à jouer dans le génocide des Tutsi. Vous savez aussi à qui profite le crime d'amnistier les terroristes génocidaires.

Un de vos bras-droits, M. Ngenzebuhoro Frédéric qui, par vos soins, est actuellement placé à la vice-présidence de l'assemblée de Kigobe, les avait bien identifiés à l'époque où l'on pouvait encore parler du génocide des Tutsi et accuser le Frodebu sans s'attirer les foudres du régime en place.

Le document signé par Frédéric Ngenzebuhoro et intitulé "L'assemblée nationale du Burundi pour la guerre ou pour la paix ?" que vous connaissez bien en dit plus long. Parlant du génocide politico-ethnique d'octobre 1993, Frédéric Ngenzebuhoro dit ceci : " ... tout le monde sait que ces tueurs ont exécuté un plan préétabli, sous un encadrement des dirigeants administratifs et politiques du Frodebu, y compris des parlementaires du même parti". A ce niveau déjà, une question se pose. Le Président de la République ne ferait-il pas partie de ce "tout le monde" dont l'auteur du document fait mention ?

F. Ngenzebuhoro y évoque ensuite "des messages écrits et enregistrés adressés aux militants de ce parti (le Frodebu). Signés par le vice-président de l'assemblée, M. Christian Sendegeya et le président du groupe parlementaire Frodebu, M. Ndikumana Nephtalie, ces messages marquent clairement une option : la division du peuple burundais en deux tribus antagonistes et qui ne peuvent, ni ne doivent pas se retrouver". Plus loin, l'auteur dit : "Enfin, au mois de décembre 1994, le groupe parlementaire Frodebu devait consacrer son intolérance et son fanatisme ethnique en portant à la présidence de l'assemblée nationale, le symbole même du génocide, en la personne de Minani Jean. Celui-ci aurait mêlé sa voix à celles d'autres dirigeants du Frodebu qui appelaient à la destruction de la minorité ethnique et des opposants". L'auteur termine son propos en précisant : "M. Minani n'a pas eu honte de recourir à cet instrument de la mort (la RTLM par laquelle il attisait les massacres). Au Rwanda comme au Burundi, les résultats ont été les mêmes. La seule différence est dans l'ampleur de l'horreur !"

Ici également, nous sommes en droit de penser que depuis, le Président de la République n'a pas oublié toutes ces accusations pour faire du Frodebu son partenaire privilégié dans ce qu'il appelle scandaleusement "processus de paix", pour partager avec Minani Jean la haute direction des affaires de l'Etat, pour assurer l'impunité aux vulgaires génocidaires du Frodebu et ses alliés et qui portent les noms de : Minani J., Ngendakumana L., Niyonkuru Sch., Ntibantunganya S., Mbonerane A., Ntanyungu F., Ndayizeye D. et autres, transformés à l'occasion en "leaders politiques" au moment où les génocidaires rwandais de la même école et qui ont commis le même crime, sont traqués de part le monde entier et jugés au Tribunal Pénal International d'Arusha !

Nous ne vous apprenons rien en vous disant que l'impunité du crime a gangrené la société burundaise. Mais, jusque là, aucun pouvoir, aucun régime, aucun Président n'avait osé y souscrire officiellement. Vous venez de franchir le Rubicon en lui apportant un "support légal", battant ainsi en brèche toute l'armature juridique nationale et internationale. Du jamais vu ! Mais au fait, que signifie l'impunité ou l'amnistie du crime dans un pays comme le Burundi, où l'idéologie du génocide a pris racine ? C'est en clair, donner du tonus aux terroristes génocidaires; c'est l'arrêt de mort contre la communauté tutsi visée par le génocide. Tant pis si les rescapés du génocide continuent à se reposer sur leurs lauriers.

Voilà la signification profonde de votre entreprise d'amnistier les génocidaires, enveloppée par les projets de loi portant "immunité provisoire de poursuites judiciaires" en faveur des terroristes génocidaires. A vous, M. le Président, de prendre toute la mesure de votre responsabilité entièrement personnelle, car cette manière de procéder ne peut en aucune manière ramener la paix au Burundi. Le contournement de la justice et de la morale universelle amène à l'anéantissement de la Nation. Quant à ces terroristes génocidaires déguisés en politiques, qui réclament à cor et à cri cette amnistie, qu'ils sachent que les Burundais épris de paix et de justice considéreront cette amnistie comme une preuve de plus de leur culpabilité et incluront sur la liste des bourreaux et de leurs complices tous ceux qui auront participé à l'adoption de cette loi injuste.

Notre Mouvement PA-Amasekanya appelle la communauté nationale et internationale, les personnes, les associations et les organisations non gouvernementales qui militent pour le respect des droits de l'homme, à dénoncer votre politique qui met en avant l'impunité du crime de génocide. Nous n'acceptons pas que la justice soit suspendue, même pour une minute, pour qui que ce soit.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'expression de nos sentiments hautement distingués.

Tous contre le génocide des Tutsi, nous vaincrons.

Fait à Bujumbura, le 3 avril 2002

PA - PUISSANCE D'AUTODEFENSE - AMASEKANYA

Ir. RUTAMUCERO Diomède

Président.-

Copie pour information à :

- Mission diplomatique (Toutes)

- Ligue des droits de l'homme (Toutes)


PA-Puissance d'Autodéfense-Amasekanya: Communiqué

Au moment où le système en place à Bujumbura met sur pied un gouvernement constitué de terroristes-génocidaires et leurs complices, le Mouvement PA-Amasekanya communique ce qui suit:

1. Il ne reconnaît pas ce gouvernement et demande au peuple burundais éprisn de paix de ne pas coopérer avec lui.

2. Il n'accorde aucune amnistie ou immunité provisoire aux responsables qui dirigent les organisations terroristes-génocidaires qui sont le Frodebu-Cndd-Fdd, Palipehutu-Fnl, Frolina et autres.

3. Il considère que toute personne qui accepte d'entrer au gouvernement ou siéger dans le parlement dominé par les terroristes-génocidaires aura prouvé son alliance et sa complicité dans le crime avec ces derniers.

4. Il considère qu'il n'y a pas de parlement au Burundi, mais un groupe de terroristes-génocidaires et leurs complices qui occupent le palais de
Kigobe.

5. Il exige aux forces d'occupation sud-africaines de quitter le sol burundais et de cesser toute protection des terroristes-génocidaires du Frodebu-Cndd-Fdd, Palipehutu-Fnl, Frolina et leurs complices.

6. Il demande au Royaume de Belgique et à la communauté Européenne de ne pas continuer à soutenir ces terroristes-génocidaires en finançant l'occupation du Burundi par les sud-africains.

7. Il appelle tout burundais épris de paix partout où il se trouve et quelle que soit son occupation de redoubler de courage et de détermination pour combattre avec tous les moyens ces terroristes-génocidaires et leurs soutiens qui contrôlent les institutions de l'État.

8. Il proclame que tout ou tard les burundais qui luttent contre l'impunité du crime, le génocide et la recolonisation gagneront.



Fait à Bruxelles, le 1/11/2001

PA-Puissance d'Autodéfense-Amasekanya

Ir Rutamucero Diomède

Président


Trois membres de PA-Amasekanya arrêtés par la gendarmerie


Itek@ 21 janvier 2002- Trois membres de PA-Amasekanya dont une dame ont été appréhendés et arrêtés ce dimanche 20 janvier 2002 par la gendarmerie nationale sur la route qui mène à Gatumba entre le Lac Tanganyika et l'Aéroport International de Bujumbura. Ces trois personnes participaient à « une manifestation non autorisée ».

Selon les personnes qui ont assisté à la scène, les personnes arrêtées se sont chamaillées avec ces gendarmes et une aurait même battu un gendarme à coups de bâtons. En revanche, la personne a été conduite à la position de ces militaires où elle a été violemment battue. Les autres ayant pu s'échapper.

Ajoutons que ce mouvement d'autodéfense civile vient de rendre publique une pétition signée par environ 1500 signataires membres et sympathisants dans laquelle ils rejettent l'Assemblée Nationale de transition dernièrement mise en place.

Pour P.A- Amasekanya en effet, la mise en place de cette institution n'a pas respecté les intérêts publics mais plutôt les intérêts propres aux chefs de partis politiques. Elle demande que « l'Assemblée Nationale du Burundi soit composée de Burundais propres, de bons patriotes qui sont préoccupés par les intérêts du pays, des Hutu, Tutsi, Twa et les autres citoyens propres, non responsables d'aucun crime » a indiqué à la presse, le président de PA-Amasekanya Diomède Rutamucero.

Notons la police arrête et emprisonnent souvent les membres et les sympathisants PA Amasekanya pendant leur cross dominical arguant qu'ils participent à une manifestation non-autorisée à travers leurs chansons anti-négociations d’Arusha.


Lettre de soutien par la diaspora burundaise à Ir. Diomède Rutamucero suite à sa plainte pour génocide commis par le Frodebu.




A Monsieur Ir. Diomède Rutamucero

Président de PA-AMASEKANYA



Cher Diomède,



Nous voulons nous joindre aux jeunes de Bujumbura qui vous ont réservé un accueil triomphal au retour de votre périple européen pour vous exprimer notre soutien et encouragements dans vos efforts inlassables pour faire entendre la voix étouffée des victimes du génocide des Tutsis burundais planifié, organisé et exécuté par le parti raciste, terroriste et génocidaire FRODEBU et ses acolytes depuis le 21 octobre 1993 à nos jours.

Nous saluons votre courage hors de commun qui doit inspirer tous les militants de la cause au pays et dans la diaspora. Ni les persécutions du pouvoir en place, ni les privations, ni les embastillements récurrents, ni le froid, les punaises, les moustiques des geôles infectes et nauséabondes de Buyoya ne vous ont fait fléchir. Les nombreux encerclements à l’aube de votre domicile familial par les forces de répression armées jusqu’aux dents mettant en danger vos enfants n’ont jamais ébranlé votre détermination. Votre solitude au cachot et face à la lâcheté des victimes ne vous a jamais fait choir.

Votre inébranlable engagement donne exemple et espoir à toute une jeunesse sans famille car décimée par le parti raciste, terroriste et génocidaire FRODEBU, sans travail car détruit par un pouvoir sans imagination, et sans éducation du fait de ce même pouvoir préoccupé à conforter les forces du mal.

Vous venez de porter haut et loin la voix des sans voix qui n’ont d’autres porte-parole face à la conspiration internationale contre les Tutsis burundais. Les lobbies panhutistes sont à l’œuvre pour nous priver justice. Les dirigeants du parti raciste, terroriste et génocidaire échapperont peut être à la justice pour leurs victimes burundaises mais point à celle du Rwanda puisqu’après avoir massacré les Tutsis rwandais réfugiés au Burundi en 1993, ils ont commis les mêmes forfaits au Rwanda en 1994 avant de revenir s’allier aux interahamwe au Burundi à partir de 1995.

En conclusion, nous tenons à réitérer nos remerciements, nos encouragements et notre disponibilité à apporter notre concours dans cette noble cause.

Komera k’umuheto turi kumwe.

Fait le 19 novembre 2001



Pour les membres :

Jean-Bosco Kazirukanyo, Président de AC-Génocide Benelux

Gabriel Hakizimana, Président de AC-Génocide Canada

Juvénal Nduwimfura, Président AC-Génocide Suisse

Tharcisse Ntakibirora, Secrétaire aux relations extérieures, AIPG (Association

internationale pour la prévention du génocide au Burundi)


PA - Puissance d'Autodéfense - AMASEKANYA



Pierre Buyoya nie le génocide des Tutsi déclenché en 1993 !

1. En 1993 au mois de juin, des élections furent organisées. Les deux principaux candidats à la présidence étaient Ndadaye Melchior (candidat du Frodebu) et Pierre Buyoya (candidat de l'Uprona). Ce dernier ne récolta que mois de la moitié des voix du candidat du Frodebu.

2. Au cour de la campagne électorale, les leaders du parti Frodebu prêchaient haut et fort que ceux qui ne voteront pas pour le candidat du Frodebu seront emportés par le "déluge" ( isegenya).Tous les documents de la campagne éléctorale du Frodebu montrent que cette campagne n'était autre chose que la sensibilisation pour le génocide des Tutsi et le massacre des Hutu non-acquis à ce génocide. Pierre Buyoya était au courant de ce danger.

3. A partir du 21 octobre 1993, des centaines de milliers d'innocents Tutsi (hommes et femmes, vieux et vielles, jeunes, enfants et bébés) furent sauvagement massacrés. Les candidats à la mort étaient tous, les membres des familles tutsi et hutu qui avaient choisi d'élire P. Buyoya à la place du candidat du Frodebu. Pendant cette période, P. Buyoya était sur terre et au Burundi. Il sait que d'innocents Burundais qui, pour la plupart avaient voté pour lui, ont été massacrés parce qu'ils étaient Tutsi ou Hutu du parti Uprona et que la majorité des survivants croupissent dans les camps de déplacés où ils sont toujours pourchassés par le Frodebu et ses alliés.

4. Tous les rescapés du génocide des Tutsi et le collectif des partis d'opposition ont reconnu la participation des responsables du Frodebu dans le génocide des Tutsi. P. Buyoya ne disait pas le contraire avant le 25 juillet 1996.

5. En date du 18/08/1995, le Président de la République du Burundi de l'époque, S. Ntibantunganya ( du Frodebu) et son premier ministre, A. Nduwayo ont adressé une requête au secrétaire général des Nations-Unies, pour la constitution d'une commission internationale d'enquête judiciaire au Burundi. Cette commission avait pour mission notamment : " fixer les partenaires politiques si les crimes commis peuvent être qualifiés de génocide ou pas".

6. Cette commission dûment mandatée par les Nations-Unies a effectué cette enquête. Dans son rapport n° S/1996/682, cette commission atteste que des "actes de génocide ont été commis contre la minorité Tutsi" et a clairement montré la responsabilité du parti Frodebu et ses dirigeants dans ce génocide (§ 477)

7. P. Buyoya connaît parfaitement ce rapport parce qu'en date du 19 mai 1997, par l'intermédiaire de son ministre des relations extérieures et de la coopération, L. Rukingama, il a adressé une lettre au Secrétaire Général des l'ONU pour lui dire que : " Le Gouvernement du Burundi m' a chargé de rappeler à Votre Excellence sa requête de constitution du Tribunal Pénal International pour le Burundi tel que recommandé par le rapport de la commission Internationale d'enquête (§ 496,498) et le rapporteur spécial des droits de l'homme au Burundi dans son rapport d'octobre 1996 au conseil de sécurité, afin d'assister le Burundi dans sa détermination de rompre avec l'impunité qui couvre des crimes abominables tel le crime de génocide".

Dans cette lettre, le Gouvernement de P. Buyoya mentionnait que : " Le Gouvernement du Burundi vient d'engager des procès contre les présumés auteurs de l'assassinant du Président du Burundi le 21 octobre 1993 et les présumés auteurs des actes de génocide et autres massacres qu'a connus le Burundi depuis 1993". Pourquoi alors P. Buyoya refuse-t-il de reconnaître ce génocide, actuellement ?

8. Les Burundais opposés au génocide des Tutsi ne peuvent pas accepter le discours que P. Buyoya a tenu sur la question du génocide des Tutsi au Burundi pendant son récent voyage en Europe. Il a dit que : " les exactions seront punies par les autorités internationales, après examen de la situation afin de déterminer s'il y a eu ou non un génocide au Burundi". Ses discours remettent en cause tout ce qui a été fait par les Nations-Unies et prouvent sa grande volonté d'occulter le génocide de Tutsi et protéger encore une fois ses partenaires responsables de ce crime des crimes qui dominent le gouvernement qu'il dirige.

9. Les Burundais opposés au génocide des Tutsi refusent ce montage concocté pour sauver les responsables du crime de génocide. Ils exigent la mise en application du rapport des Nations-Unies n° S/1996/682 et le respect de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide à laquelle notre pays a adhéré en date du 22/07/1996. Nous tenons à ce que soit appliqué l'article IV de cette Convention qui stipule : "les personnes ayant commis le génocide ou l'un quelconque des autres actes énumérés à l'aticle III seront punies, qu'elles soient des gouvernants, des fonctionnaires ou des particuliers".

10. Les Burundais opposés au génocide des Tutsi désapprouvent une fois de plus les institutions terroristes génocidaires issues de l'Accord ethniste d'Arusha qui met en avant l'impunité du crime de génocide des Tutsi. Ils ne reconnaissent pas P. Buyoya imposé comme Président, pour représenter la communauté Tutsi. Ils exigent qu'ils soient consultés pour la nomination de la personne qui doit diriger le pays. Leur exclusion ne fait que confirmer la volonté de certains de parachever le génocide des Tutsi au Burundi. Le régime actuel n'a aucun mandat de négocier quoi que ce soit à leur place.

11. Le Mouvement PA-Amasekanya porte encore une fois, à la connaissance de la communauté nationale et internationale que le génocide commis envers les Tutsi au Burundi n'est pas un mal ordinaire. Nous devons connaître ses moyens et savoir les combattre avec toutes nos forces, sans fausses pudeurs. Et les pouvoirs politiques, quels qu'ils soient, devront toujours comprendre que les choix ne sont pas multiples. Parce que cette lutte va au delà des régimes et des hommes. Le génocide des Tutsi au Burundi est une réalité depuis le 21 octobre 1993. Ce ne sont pas ses planificateurs, ses concepteurs, ses organisateurs et leurs complices qui vont le dénoncer. C'est un miracle qui ne se produira jamais.

Tous contre le génocide des Tutsi, nous vaincrons.



Fait à Bujumbura, le 17/12/2001

Pour PA-Puissance d'Autodéfense-Amasekanya,

Ir Diomède RUTAMUCERO

Président.


Les escadrons de la mort font la loi à Gitega

Burundi-Bureau

Brève Nouvelle n°412

Bujumbura / Bonn

01.10.99

Le 1/10/99 à 3 heures du matin, les escadrons de la mort "Sans échecs" ont failli échanger des coups de feu avec des militaires. Les 2 troupes se sont rencontrées par hasard à Nyamugari, un quartier populaire de la ville de Gitega sans que leurs centres de commandement respectifs se soient préalablement consultés. La présence des "Sans échecs" à Gitega est très inquiétante. Ils attendent l'ordre et le matériel nécessaire pour commencer à tuer dans la ville et ses environs, voire dans les provinces frontalières de Gitega, telles que Ruyigi, Karusi et Rutana. Les escadrons de la mort "Sans échecs" encadrés surtout par l'association P.A Amasekanya (Puissance d'Autodéfense Amasekanya) effectuent actuellement des descentes punitives contre la population en ville ou en province. Ces milices Tutsi sèment la terreur et font la loi là où elles arrivent. A Gitega, les "sans-échec" ont ordonné au gouverneur de la province, l'arrestation des chauffeurs de taxi automobile et taxi vélo sous prétexte que ce sont eux qui conduisent les combattants de la résistance armée. Ils le font pour trouver le mobile de tuer des Hutu ou des Tutsi dits mous, qu'ils accusent de servir de relais aux combattants de la résistance armée en guerre contre l'armée gouvernementale. La nuit, ces "sans-échec" effectuent des patrouilles en tenue militaire et le constat est tel que les escadrons de la mort et quelques militaires échappent au haut commandement de l'armée et n'obéissent pas toujours à l'hiérarchie militaire et administrative connue. Cette situation est d'autant plus inquiétante, car l'opinion extrémiste Tutsi soutient que ces milices sont là pour protéger la population et traquer l'ennemi, alors qu'ils tuent et malmènent sélectivement une partie de la population. Les actes de génocide sont commis au grand jour, et si rien n'est fait pour arrêter ces pratiques, le Burundi risque de vivre une catastrophe à l'instar de celle du Rwanda en 1994.


PA AMASEKANYA


REPUBLIQUE DU BURUNDI

PA-PUISSANCE D’AUTODEFENSE-AMASEKANYA

Condamnation de la fermeture illégale de l’Agence Net Press.


Le Mouvement PA-Amasekanya condamne avec toutes ses énergies la fermeture illégale de l’Agence Net Press qui est la seule agence quotidienne du Burundi digne de son nom.

Notre Mouvement s’indigne de constater que le seul média qui dénonce sans tergiverser le terrorisme et le génocide envers les Tutsi et le massacre de Hutu non-acquis à ce génocide par le Frodebu-Cndd-Fdd, Palipehutu-Fnl, Interahamwe et leurs alliées soit fermé pour une durée indéterminée par un des chef du Frodebu-Cndd-Fdd. Cela prouve encore une fois que les institutions du 1er Novembre 2001 dominées par les chefs des groupes des terroristes génocidaires sont déterminées à user de tous les moyens pour faire taire ceux qui osent encore élever la voix pour refuser « la solution finale » de la question Tutsi.

Le comportement de Monsieur Albert Mbonerane ( membre du Frodebu-Cndd-Fdd, candidat de ce groupe à la présidence de la République et ancien animateur du médium de la haine ethnique Burundi Bureau) prouve que notre Mouvement a raison de condamner haut et fort « l’arrangement d’Arusha » qui a mis à la tête de l’Etat des gens responsables du crime de génocide des Tutsi et le massacre des Hutu non-acquis à ce génocide.

L’action de Monsieur Albert Mbonerane vient de montrer une fois de plus que les chefs des groupes terroristes sont pressés à gagner du terrain sur tous les fronts : politique, médiatique, diplomatique, militaire etc… Cette action doit réveiller les Burundais opposés au génocide des Tutsi, les pousser à serrer les rangs et combattre les plans machiavéliques des criminels.

Les communautés nationale et internationale doivent se mobiliser pour condamner cette action unique au monde où une agence comme Net Press qui fait très bien la mission lui confiée soit fermée par une personne comme Albert Mbonerane.

PA-Amasekanya exige la réouverture immédiate et sans condition de Net Press

Tous contre le génocide des Tutsi, nous vaincrons.



Fait à Bujumbura, le 16/01/200

PA-PUISSANCE D’AUTODEFENSE-AMASEKAN

Ir. Diomède RUTAMUCERO

Président


BURUNDI - EGLISE CATHOLIQUE.: LA PA-PUISSANCE D’AUTODEFENSE AMASEKANYA S’INSURGE CONTRE LE SILENCE DE L’EGLISE CATHOLIQUE...

BUJUMBURA, LE 26 NOVEMBRE 1998 (NET PRESS). DANS UNE LETTRE DATEE DU 21 NOVEMBRE 1998 ET ADRESSEE A MONSEIGNEUR LUSTIGER, ARCHEVEQUE DE PARIS, LA PA (PUISSANCE D’AUTO-DEFENSE) AMASEKANYA S’INQUIETE DU SILENCE COMPLICE DE L’EGLISE CATHOLIQUE A L’ENDROIT DU GENOCIDE DES TUTSI AU BURUNDI EN OCTOBRE 1993, AU RWANDA EN 1994 ET EN RDC EN 1997


BURUNDI-EXTREME DROITE: M. Diodème RUTAMUCERO , sa place est la prison...

ON EN REVIENT AU COMBAT DE STEVE BIKO: "LES LOUPS SONT" A BUJUMBURA... RESTONS VIGILANT, VIGILANCE.

(AGNews, 13-05-2002) Une des caractéristiques de l'extrême droite burundaise est d'appeler les HUTU soit terroristes génocidaires ou encore tribalo-terroristes-génocidaires etc. Rappelons que les HUTU sont majoritaires au BURUNDI (85% de la population) et que depuis l'INDEPENDANCE jusqu'aujourd'hui ils sont" hors circuit des rênes du pouvoir". Les TUTSI, seuls, règnent depuis lors. C'est réellement du vrai tribalisme. Souvent les spécialistes du Burundi comparent ce pays à l'Afrique du Sud époque APARTHEID où le régime Blanc(minoritaire) traitait les noirs (majoritaires)de tous les noms. Ils étaient aux yeux du Blanc des sous-hommes.
Au Burundi, le changement arrive c'est inéluctable. C'est dommage que ce soit par la force. L' article de "In-Burundi.net" assez tendancieuse d'ailleurs
"Des partis politiques s' opposent contre les projets de lois "qui consacrent l' impunité" et exigent la libération de l'Ingénieur Diomède RUTAMUCERO. "permet de comprendre le lien directe entre certains partis politiques TUTSI et les mouvements d'extrême droite burundaise. M. Diomède RUTAMUCERO excusait nous du peu, mais c'est bien un tribaliste de première heure. Il affiche une haine vicérale des HUTU, un peu comme dans le film CRY FREEDOM où l'on sent la haine des blancs d'AFRIQUE DU SUD époque APARTHEID vis à vis des noirs. Oui, M. Diodème, sa place est la prison mais avant, il doit pouvoir se défendre. Il doit pouvoir être juger pour atteinte à la citoyenneté Burundaise. M. Diomède harangue certains jeunes TUTSI à la haine ethnique ! Ce tribalisme- là est totalement similaire au racisme.Il pousse à des actes de Génocide. L'extrême droite Burundaise voudrait que l'on juge les leaders HUTU, et seulement eux, pour GENOCIDE. Il faudrait se mettre d'accord sur ce qu'il appelle "GENOCIDE DES TUTSI". Regardez ce qu'en dit René Lemarchand (Spécialiste du Burundi ) dans "Aux sources de la crise des Grands Lacs" et surtout lisez "Scandale d'une enquête de l'ONU au BURUNDI".
Oui, nous devons être pour une Justice mais pas une justice taillée sur mesure par un régime militaire TUTSI tribaliste qui a mis fin à l''instauration d'un état de droit sans s'en être expliqué. Pour mieux comprendre la justice que recherche ce régime et ces mouvements d'extrême droite lisez ceci
DECLARATION A L'OCCASION DE LA VISITE D'UNE MISSION DU CONSEIL DE SECURITE DE L'ONU AU BURUNDI."Ne mettons pas la charrue avant les boeufs". Bref, on en revient au combat de Steve Biko. Souvenons-nous aussi de la FRANCE il y a si peu !
Le Burundi est déjà mal en point que pour avoir des extrémistes de cette nature.

(@AGnews)


A suivre (BL, AGNews, 2002)


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AGnews

©AG news 2002

A.C. - GENOCIDE

  Partis ou mouvements d'extrême droite au Burundi.(2ème)

AGnews in his Campaign Against Tribalism in Burundi presents:

Dans le cycle de présentation des partis d'extrèmes droites burundaises, AGnews nous fait découvrir A.C. GENOCIDE. Le nom pourrait sembler noble mais détrompez vous! En effet, c'est l'oeuvre de gens intelligents. Par exemple, ici , pour AC Génocide, M Venant BAMBONEYEHO son président est professeur, se cache sous la couverture d'une ligue des droits de l'homme Burundaise.(SONERA).

Ses idées :

- a) Ce qu'elle pense :

- b) Ce qu'elle dit et ecrit: (Incohérence)

Son site internet:

Ce qui est vraiement dangeureux sur cette organisation, c'est son président.

Lire aussi:

- Le PA-Amasekanya ou Puissance d’Autodéfense «Amasekanya »

- La nature du conflit burundais (COPEP); Commentaire sur le Rapport S/1996/682 de la commission d'enquête internationale des Nations-Unies.

- La Cour pénale internationale, qui siégera à La Haye, devient réalité

(A suivre, AGnews 2002)


Son site : http://www.acgenocide.net/

AC Génocide Cirimoso was formed following the 1993 massacres of Tutsi civilians. Cirimoso, a Kirundi word means "never again" in English. It is accompanied by a gesture which indicates something bad which needs to be vomited (which you want no more of). AC is an abbreviation of Action Contre la Génocide (AC), Action Against Genocide.

Il s'agit d'une organisation d'extrême droite,tout comme PA AMASEKANYA. Elle collabore ensemble. La référence reste toujours le génocide de Tutsi au Rwanda.

M Venant Bamboneyeho, président de l'association, il ne faut pas lui parler d'Unité National,pas de multipartisme (Démocratie) et pas de négociation ...

- Elle est contre la Démocratie.

- Elle est contre les pourparlés de paix et est pour le fin de ce qu'il appelle le Génocide Tutsi. (C'est-à-dire que l'armée doit continuer à sévir sur le population Hutu.)

Lorsque l'on parle de la socièté civile au Burundi, souvent ce sont ces seules organisations qui apparaissent. Elles sont un bon ambasadeur pour le pouvoir en place.

Elle a aussi des ramifications en Europe et au Canada (AC Génocide, Section Canada ,Gabriel Hakizimana )


Pro-Tutsi MOVEMENTS in Burundi:

SMO [Service Militaire Obligatoire]: Obligatory military service for secondary school pupils in Burundi. It acts as a pool for future army recruits.

AC GENOCIDE [Action contre le genocide]: Organises meetings on the 21st of every month in memory of the massacres of October 1993 following the assassination of President Ndadaye. It is led by Venant Bamboneyeho.

PUISSANCE d'AUTODEFENSE 'AMASEKANYA': A self-defence organisation for Tutsi youth, created in 1995 and led by Diomede Tutamucero.

SOJEDEM [Solidarite de la jeunesse pour la defense des minorites]: A youth organisation for the defence of minorities formed in 1993 and led by the Kampala based Deo Niyonzima.

JEUNESSE REVOLUTIONNAIRE RWAGASORE: A youth group claiming to stand for the ideals of the first Burundian prime minister Louis Rwagasore and is led by Bonaventure Gasutwa.

[ENDS] [IRIN-CEA: Tel: +254 2 622147 Fax: +254 2 622129 e-mail: irin-cea@ocha.unon.org ]


Site : http://www.geocities.com/burundinet/news/lamarmitedecembre2001.htm

Il a dit...

  • A propos de la paix d'Arusha: "La guerre s'installe comme un élément nécessaire de cette paix" (Pr. Venant BAMBONEYEHO, Président de l'Association pour la lutte contre le génocide)

  • A propos de l'amnistie des terroristes et génocidaires burundais appelés prisonniers politiques par leur propre pouvoir: "On parle de l'amnistie comme si les meilleurs citoyens burundais se trouvaient en prison" (Pr. Venant BAMBONEYEHO Président de l'Association pour la lutte contre le génocide)


« SI VOUS N’ETES PAS D’ACCORD : VOUS N’AVEZ RIEN COMPRIS »
par Venant Bamboneyeho

Le Burundi contemporain n’a vraiment pas de chance. Il est mal en point depuis trop longtemps déjà, et les apprentis-sorciers n’en finissent pas de rivaliser de pédantisme à son chevet.

Premier médicament : L’Unité Nationale

Un merveilleux bouquet d’évidences dont les plus lointains ancêtres de Mwezi Gisabo avaient déjà le secret. Une sorte de réécriture des Commandements de la Nature ou de Dieu, si l’on veut, mais dans un contexte typiquement burundais : une excellente chose, en somme ! Et à la nouvelle base de tout, un serment sacré : La Charte de l’Unité Nationale.

- « Mais, Monsieur le Président, en plus de belles professions incantatoires de foi et d’espérance, on pourrait prévoir quelques sanctions pour dissuader les divisionnistes impénitents et les barbares génocidaires ! »
- « Non, mes enfants ! Ni enfer, ni purgatoire ! Seulement la clémence !!! C’est cela !! NTEGA, MARANGARA et autres malheureux antécédents, c’est du passé : il faut résolument regarder vers l’avenir ».

Les trémolos et les superlatifs ont littéralement couvert la période qui va du 24/10/1988 au 5/02/1991, jour inaugural pour l’unité multiséculaire des Barundi, avec des nouveautés édifiantes :

- le gouvernement de l’Unité Nationale (19/10/1988)
- les « Masezerano » (Charte de l’Unité Nationale)
- l’Hymne
- le Drapeau et le fameux Monument surplombant la capitale, un impressionnant fagot en béton armé de 40.000 tonnes : « Dusenyere ku mugozi umwe ».

Nostalgie des origines oblige : le Burundi réinventé forçait enfin l’admiration de tous ! Les apôtres de la Charte ont eu la tâche vraiment facile, et l’on se souvient qu’ils ne se sont pas privés de voyages.

A l’époque, c’était l’unique réalisation intelligente et patriotique possible et imaginable : C’est bien cela. Si vous n’êtes pas d’accord, c’est que vous n’avez rien compris. Mais consolez-vous tout de même, car l’essentiel est de suivre le chemin tracé. Plus tard, vous comprendrez…

Deuxième médicament : Le Multipartisme

Rappelez-vous: La Baule. Et cette belle métaphore d’un vent qui soufflait sur l’Europe de l’Est et l’Afrique….Rappelez-vous la chasse aux dinosaures, avec leurs partis uniques…. Le Burundi avait pris de l’avance avec le « mouvement » du 03/09/1987 ! Le Burundi forçait l’allure et n’hésitait pas à brûler les étapes. Ô Burundi-Modèle, quand tu nous tiens !!!

- « Mais, Monsieur le Président, Vous devez faire attention, parce que les Barundi n’ont pas oublié les malheurs charriés par le multipartisme importé en 1961 et en 1965… De grâce, méfiez-vous : les démons du génocide ne sont pas loin ».
- « Mais non, mes amis ! Ne paniquez pas ! Il suffit d’expliquer, d’expliquer encore et toujours. Et puis, nous sommes tous génocidaires. Si quelqu’un n’est pas d’accord, c’est qu’il n’a rien compris ! Et surtout ne vous en faites pas : avec le temps, il finira par comprendre….

Troisième médicament : La Négociation

Négociez, négocier, il en restera toujours quelque chose ! Electrochoc ! Voilà mieux que le faux plagiat pour nommer la cure ! Est-ce vrai que le Burundi en redemande ? En réalité, il semble plutôt qu’il en a soupé, et plusieurs fois. Mais chaque fois pour moins que rien.

Après les cauchemars de NTEGA et MARANGARA, trop vite camouflés ; après les frayeurs de novembre 1991, trop vite éclipsées par les joies du multipartisme imminent, après le déclenchement du génocide d’octobre 1993, trop vite noyé dans les frasques du groupe de soldats mutins et assassins ; l’on nous avait toujours montré le chemin de la négociation nécessaire et suffisante pour retrouver définitivement la paix.

Or, debout comme une potence, lançant « avec méthode et résolution » ses hordes de génocidaires sur des populations Tutsi éberluées, le FRODEBU s’est définitivement disqualifié au moment même où était lâchement assassiné son pauvre « Premier Hutu Elu Président » du non moins pauvre « Premier Burundi Nouveau ». Complètement effondré et à la recherche d’un nouveau chef, le Burundi s’est vu condamné par le monde entier à des « négociations » ordonnées à REMETTRE coûte que coûte les rennes du pouvoir au FRODEBU.

Le très Docile Burundi-Modèle n’a fait qu’obtempérer jusqu’aujourd’hui, et le FRODEBU nous a donné coup sur coup pas moins de deux chefs d’Etat « négociés », dont le bilan est catastrophique en matière de retour à la paix. Le pouvoir actuel est malheureusement logé à la même enseigne. La cure a beau décevoir à tous les coups, le Burundi semble toujours condamné à en être gavé jusqu’à ce que mort s’en suive. Il n’y a pas d’alternative, nous dit-on, pour autant, continuer à faire semblant d’être d’accord ?…Jusque quand ?

Il nous est demandé ces jours-ci d’être fiers de toutes les négociations avouables et inavouables. Et les causeries morales qui couvrent tout le pays ont fini par créer une véritable psychose à force d’agiter comme un épouvantail la signature imminente d’Accords mystérieux…

Et pourtant, nous ne perdons pas de vue les fameux accords de San Egidio (10/03/1997), que personne n’a encore dénoncés jusqu’aujourd’hui, ni le Gouvernement en place, ni le CNDD. L’agenda que se sont imposés et que suivent scrupuleusement les deux vrais négociateurs comporte rigoureusement sept points, dont les trois premiers visent d’abord la remise de tout le pouvoir au FRODEBU, chose faite depuis le partenariat, ensuite la question brûlante à l’ordre du jour, qui n’est autre que le démantèlement des Forces Armées Burundaises, en attendant, non pas le cessez-le-feu, avant-dernier point du fameux agenda, mais tout simplement une suspension des hostilités.

« Quand la hache pénétra dans la forêt, dit un proverbe turc, les arbres dirent : le manche est des nôtres »… Nous devons à AC Génocide-Cirimoso élargir chaque jour le cercle de ceux qui refusent de se laisser naïvement abattre comme les arbres de la forêt.


Burundi: Between hope and fear : Amnesty International 22 March 2001 AI Index: AFR 16/007/2001 AI Index: AFR 16/007/2001 Amnesty International 22 March 2001

Other threats to the right to life

    • ''On va se battre par tous les moyens, politiques et diplomatiques..., nous prendrons même les armes, préparez-vous à vous en munir et vous en servir s'ils viennent nous tuer...''(''We will use all means to fight, political means, diplomatic means..., we will even take up arms. Get ready to arm yourselves and to use your weapons if they come to kill us...'') Diomède Rutamucero, PA Amasekanya, April 2000
    • ''La signature des Accords d'Arusha sera une déclaration de guerre au peuple burundais. Nous la prendrons comme tel et le peuple burundais se défendra...'' (''The signing of the Arusha Agreement will be a declaration of war to the Burundian people. We will take it as such, and the Burundian people will defend itself...'') Charles Mukasi, UPRONA, April 2000


The conflict and the perceived failure of the Government of Burundi and its forces to protect Tutsi civilians has increased opposition to Pierre Buyoya amongst a number of Tutsi-dominated political parties and movements, some of whom have opposed the negotiations in Arusha from the outset on the grounds that the Government is negotiating with what those they regard as responsible for the killings of Tutsi, which they consider to have been acts of genocide, in 1993.

The Tutsi self-defence association, PA (Puissance d'Autodéfense) Amasekanya(11) and allied movements such as AC Génocide, the Jeunesse révolutionnaire Rwagasore (JRR), Rwagasore Revolutionary Youth, the Coalition contre la Dictature, Coalition against Dictatorship, insist that an ethnically reformed army could not protect the Tutsi ethnic group from the threat of genocide. To counter this they have sought to undermine the peace process, incited violence and are accused of a number of human rights abuses, including killings.

Demonstrations against the Arusha negotiations were organized throughout the year in Bujumbura, often accompanied by pamphlets warning of an impending genocide of Tutsi and stating that failure to comply with the order to demonstrate would be perceived as treason. In March for example, an anti-Arusha demonstration was called for by PA Amasekanya, the Mukasi wing of UPRONA, AC Génocide Cirimoso(12), the JRR and Union des Femmes Burundaises (UFB), Burundian Women's Union, a women's movement affiliated to UPRONA, and the Coalition contre la Dictature. The call for a demonstration was accompanied by the statement that ''absence will be considered as a sign of support for genocidal organizations and their supporters''. The demonstrators also denounced the idea of an amnesty for those involved in genocide and integration of members of Hutu-dominated armed opposition groups into the armed forces. In early April, the same five organizations threatened to take up arms in a press conference if the interests of the survivors of genocide [Tutsi] were not safeguarded. Diomède Rutamucero, the president of PA Amasekanya has also strongly opposed demobilisation of the current army (post integration of other combatants) and in October 2000 was briefly detained with the Secretary General of JRR and Pierre Claver Hajayandji, President of the Confédération de Syndicats du Burundi (COSYBU), Confederation of Burundian Unions, after publicly criticising plans for demobilisation. The document issued by PA Amasekanya included a warning to soldiers that by demobilising they risked the murder of themselves and their families by genocidal terrorists, calling on them ''not to sell themselves and go like lambs to the slaughter''.

Members of PA Amasekanya are reported to have been behind an ambush on 21 May 2000 near Gatumba, in which at least three Hutu members of FRODEBU were killed, including Liboire Karikurubu. Following the killing on 6 August of up to 42 trainee army officers in an ambush in Rural Bujumbura, attributed to the FNL, members of PA Amasekanya reportedly attempted to launch a reprisal attack on Gatumba, a predominantly Hutu village near the Congolese border. The group was turned back close to Gatumba by members of the security forces who certainly prevented serious human rights abuses.

PA Amasekanya, AC Génocide and other parties or movements which hold similar political views also called for city-wide strikes or ''villes mortes'' and incited disturbances in the capital around the signature of the accord provoking a climate of intense fear and mistrust in the capital. On 18 August a three-day general strike organized by COSYBU started. Barricades were erected on several main roads and there were violent demonstrations during which three people were reportedly killed. The central market was closed following rumours that Tutsi youths were to attack the market, and Jabe market in Bwiza district was burned to the ground on 21 August. A grenade was thrown in another Bujumbura market in Buyenzi killing at least three people on 23 August. In response to the ''villes mortes'' a number of students and Pierre Claver Hajayandji, Diomède Rutamucero were arrested and briefly detained incommunicado. Raphaël Horumpende, Deputy Secretary General of the JRR was also arrested and was detained before being released uncharged.

The government response to the activities of movements such as PA Amasekanya has been somewhat ambiguous. Diomède Rutamucero, a very public critic of President Buyoya, has been arrested and briefly detained on numerous occasions and has accused the government of intimidation. Some sources claim that senior political figures within the government support, and even finance, PA Amasekanya, and despite the frequent arrests, no real measures appear to have been taken to prevent the arming of the movement or to end its calls for violence. The organization has been legally recognized. The International Crisis Group has argued that President Buyoya has allowed PA Amasekanya and other extreme organizations to operate so as to appear as a more moderate, and attractive, alternative.(13)

Another clear potential threat to the right to life is posed by the gardiens de la paix, guardians of peace, a force made up mainly of former armed opposition combatants who have changed allegiances and now work with government security forces, particularly in the south of the country. They are armed but not paid, and receive little training or supervision. There is no formal structure and no uniform. Although in theory they are answerable to the local administration, senior government figures have acknowledged privately that they can be difficult to control, especially during moments of high tension. There also appears to be a potentially explosive mistrust between them and the paid security forces. Amnesty International has received numerous reports of harassment of the population - often to get money or food. In November, a teacher in Rukingka, Rumonge commune who intervened to prevent the ill-treatment of a man by the gardiens de la paix, escaped serious injury when one of the gardiens attempted to shoot him. The teacher lodged a complaint with the Police de sécurité publique (PSP), Public Security Police, who said it was not their responsibility but that of the administration to ensure discipline. The teacher was briefly detained by the administration when he alerted them to the problem. Other independent observers report that people are regularly detained in the Rumonge area by the gardiens de la paix in connivance with the local administration for short periods of time, and are only released after payment of bribes.


BURUNDI: Group calls for condemnation of genocide The president of the Burundi anti-genocide association, Action against Genocide (AC-Genocide), Venant Bamboneyeho, last week called on the anti-genocide forces in Burundi, Rwanda and the DRC to form a coalition by "denouncing genocidal groups and supporting the work of justice". The Rwanda News Agency (RNA) quoted Bamboneyeho as saying that as far his group was concerned, "the struggle must strictly remain in the framework of non-profit making associations which strictly exclude any form of violence such as the formation of militia groups". He was speaking on the eve of the launch of a week-long seminar to "reflect on genocide and gather information about it" which began on Saturday and will run until 27 October in Bujumbura. He said that the issue of genocide must be clearly presented and must avoid any ambiguity, as is the case in Burundi, "where some circles spread the idea of a double genocide". He stressed that genocide in the Great Lakes region "targets" the Tutsi as had happened in Burundi, Rwanda and the DRC.


II - Evolution des droits civils et politiques

-         Le 4 janvier 2000, le président de l'association pour la lutte contre le génocide AC GENOCIDE, Monsieur Venant Bamboneyeho a été interpellé par les services de police de la Documentation Nationale. Le motif avancé de sa détention était : "propos subversifs des membres de son association", tenus lors de sa réunion du 21 décembre 1999. Il a été libéré le 5 janvier 2000 dans l’après-midi.

-         Le 5 février 2000, une réunion de la même association qui était prévue au Palais des Arts et de la Culture n’a pas pu se tenir parce que  la demande d’autorisation adressée au Maire de la ville avait reçu une réponse négative. Il s’agissait d’une assemblée des membres et sympathisants de l’association. A l’arrivée de ces derniers à l'endroit de la rencontre, ils ont trouvé la salle de réunion fermée et surveillée par les forces de l’ordre qui se trouvaient à la porte et leur en ont interdit l'accès. 


La présence sud africaine alimente rumeurs et frustrations

PANA
Bujumbura, le 22 novembre 2001

La présence controversée d'un bataillon sud africain en charge de la sécurité des nouvelles institutions étatiques de transition a considérablement alimenté la frustration et les rumeurs déjà florissantes au Burundi, où la dernière en date fait état de l'arrivée d'une meute de chiens policiers sévèrement dressés.

Le premier à faire état publiquement de cette présence massive et ''dérangeante'' de chiens policiers sud africains se trouve être le très respectueux professeur d'université Venant Bamboneyeho, également membre influent de la société civile Burundaise, en sa qualité de président de l'association de lutte contre le génocide.

Il s'est même montré précis sur le nombre de 20 chiens, venus en renfort au contingent sud africain, actuellement cantonné dans la seule ville de Bujumbura.

Déjà fortement opposé à la présence militaire de l'Afrique du sud au Burundi, Bamboneyeho a vu dans le renforcement supposé du dispositif policier sud africain, un acte d'exacerbation de la peur des soldats étrangers chez une partie de l'opinion nationale.

Les vérifications faites auprès de l'Etat major de l'armée burundaise ne confirment cependant qu'un projet d'accord entre les deux parties, de faire venir au Burundi le moment venu, juste trois chiens dressés à la détection des mines.

Les mêmes sources sont également sceptiques sur l'arrivée annoncée, avant la fin de l'année, d'un millier de militaires, nigérians pour la même mission de sécurisation des institutions de la transition burundaise.

Même si les dispositions préalables font état de la présence supplémentaire de ces soldats nigérians, mais aussi sénégalais et ghanéens, des burundais rendus sceptiques par un fort sentiment national estiment qu'il faudrait au préalable "trouver du travail aux sud africains qui s'ennuient déjà sur place".

En effet, sur 26 ministres du nouveau gouvernement burundais de transition, moins d'une dizaine se sont à ce jour servis sur le contingent sud africain de 750 hommes.


NAISSANCE DE L'ASSOCIATION DE LUTTE CONTRE LE GENOCIDE.

BUJUMBURA, LE 3 AOUT 1997 (NET PRESS).  L'ASSEMBLEE CONSTITUANTE DE LADITE ASSOCIATION A EU LIEU CE MATIN DANS LES LOCAUX DE L'AMPHITHEATRE JEAN BAPTISTE NTAHOKAJA SOUS LA PRESIDENCE DU PROFESSEUR VENANT BAMBONEYEHO.

DANS SON MOT D'INTRODUCTION, M. VENANT BAMBONEYEHO A INDIQUE QUE DEPUIS UNE ANNEE, DES ASSOCIATIONS DE LA SOCIETE CIVILE MENENT DES ACTIVITES DE LUTTE CONTRE LE GENOCIDE QUI ETAIT DEVENU UN SUJET TABOU APRES OCTOBRE 1993. TOUS LES 21 DU MOIS CE GENOCIDE EST COMMEMORE A TRAVERS DES ACTIVITES COMME DES CONFERENCES ET DES SECOURS AUX VICTIMES DU GENOCIDE MAIS JUSQUE-LA, A-T-IL SOULIGNE, IL N'Y AVAIT PAS DE CADRE FORMEL, C'EST -A -DIRE UNE ASBL POUR MIEUX CANALISER CETTE LUTTE.

L'ASSOCIATION SE PROPOSE DE LUTTER POUR L'ERADICATION DE L'IDEOLOGIE DU GENOCIDE, ASSURER L'ASSISTANCE AUX VICTIMES ET RESCAPES DU GENOCIDE, LA DEFENSE EN JUSTICE DES INTERETS  DES VICTIMES ET DE LEURS AYANT DROITS.

A LA FIN DES TRAVAUX, UN COMITE EXECUTIF A ETE ELU. IL EST COMPOSE DE  VENANT BAMBONEYEHO, PRESIDENT,  DE MAITRE ETIENNE NTIYANKUNDIYE, VICE-PRESIDENT, DE CHRISOSTOME HARAHAGAZWE, SECRETAIRE  ET DE SERGES KANANIYE, TRESORIER.


Littératures francophones d'Afrique centrale : anthologie / sous la dir. de Jean-Louis Joubert ; avec la participation de: Venant Bamboneyeho... [et al.]. – Paris : Agence de la Francophonie : Nathan, 1998. – 255 p. : ill. ; 26 cm. – ISBN 2–09–882403–3. R003061035 
BLE Références * cote: BLE D-1431


A.C GENOCIDE CONDAMNE TOUTES LES FORMES DE VIOLENCE.

BUJUMBURA, 22 JUIL (ABP) – LE REPRESENTANT LEGAL DE L’ASSOCIATION CONTRE LE GENOCIDE, M. VENANT BAMBONEYEHO, A TENU CE 21 JUILLET, UNE CONFERENCE-DEBAT AU COURS DE LAQUELLE IL A PRESENTE LA POSITION DE SON ASSOCIATION EN RAPPORT AVEC LE DERNIER SEMINAIRE DE REFLEXION SUR LE GENOCIDE ORGANISE AU C.P.F DU 15 AU 17 JUILLET. M.BAMBONEYEHO PROPOSE DES MECANISMES DE REPRESSION DU GENOCIDE DE 1993 ET DE SA PREVENTION. IL S’AGIT NOTAMMENT DE LA PROMULGATION D’UNE LOI PORTANT PROCEDURE DE POURSUITE ET DE MISE EN JUGEMENT DES PERSONNES COUPABLES DE GENOCIDE, L’ERADICATION DE L’IDEOLOGIE DU GENOCIDE EN TRAQUANT ET EN NEUTRALISANT LES ORGANISATIONS GENOCIDAIRES, LA PROTECTION DES RESCAPES ET LA MISE A L’ECART, SANS COMPLAISANCE, DE LA GESTION DES AFFFAIRES PUBLIQUES DE TOUS LES GENOCIDAIRES. PENDANT LES DEBATS, UN NOMBRE D’INTERVENANTS ONT DEMANDE AUX HOMMES POLITIQUES D’ETUDIER SERIEUSEMENT LA QUESTION DU GENOCIDE ET A LA JUSTICE BURUNDAISE DE FAIRE PLEINEMENT SON TRAVAIL.


Rapport intérimaire du Rapporteur spécial de la Commission des droits de l’homme sur la situation des droits de l’homme au Burundi

Quelques membres de la société civile du Burundi se sont réunis à Pretoria du 29 au 31 mai pour réfléchir au processus de paix, notamment P. A. Amasekanya, des représentants de la presse, des jeunes, l’évêque Simon Ntamwana ainsi qu’une délégation de 10 femmes observateurs à Arusha. Mais le Président d’AC-GÉNOCIDE-CIRIMOSO, Venant Bamboneyeho, et Charles Mukasi de l’Union pour le progrès national (UPRONA), qui s’opposent au processus de paix, ont refusé de prendre part à cette réunion.


Les réactions sur la détention de M. Rutamucero continuent à tomber à la rédaction.

Bujumbura, le 18 septembre 2001 (Net Press). Trois communiqués condamnant l'arrestation du président du mouvement PA-Amasekanya viennent de tomber à la rédaction. Il s'agit de celui de M. Venant Bamboneyeho, président de l'association pour la lutte contre le génocide, AC-Génocide Cirimoso, de celui des voix féminines pour la survie du peuple burundais et des rescapés du génocide vivant dans la zone Musaga.

AC-Génocide Cirimoso estime qu'il est actuellement difficile de faire entendre sa voix étouffée par le courant négationniste et révisionniste animé par les hautes instances de l'Etat. L'hostilité des pouvoirs publics est actuellement plus déterminée et ce courant se traduit de plus en plus par des actes de persécution, de harcèlement et d'intimidation vis-à-vis des organisations en lutte contre le génocide. AC-Génocide affirme son indignation devant tant d'animosité contre un honnête citoyen de la part du gouvernement, au moment où les terroristes-génocidaires sont "littéralement courtisés par le même gouvernement..." AC-Génocide Cirimoso exige la libération immédiate et inconditionnelle de l'ingénieur Rutamucero.

De leur côté, 82 femmes des associations féminines sur les droits du genre, le Sida, etc. qui se sont concertées, trouvent qu'elles ne sont pas sensibles à la priorité des priorités qu'est le droit à la survie. Pour elles, la problématique de cette guerre a été mal formulée; les politiciens burundais refusent de la définir comme un génocide. Elles poursuivent en indiquant que les négociations d'Arusha auxquelles la communauté internationale a alloué un maximum d'efforts ont abouti à une impasse. Les mêmes femmes regrettent le fait de voir que les rares personnes qui ont vu clair, comme le président du mouvement anti-génocidaire PA-Amasekanya, "qui ont encore le courage de défendre et de parler pour ceux visés par le génocide, sont régulèrement arrêtés, malmenés, humiliés et torturés dans les prisons de Bujumbura. Elles demandent à tous ceux qui n'ont pas choisi le chemin de la trahison de prévenir le peuple sur les échéances de tous ces complots dangereux... (voir les deux textes sur www.netpress.bi, rubrique "Agora".

Par ailleurs, 125 rescapés du génocide des Tutsi vivant dans la zone Musaga viennent de rendre publique une déclaration dans laquelle ils dénoncent l'arrestation et l'incarcération du président de PA-Amasekanya, M. Diomède Rutamucero. Car, selon eux, il ne lui est reproché que de s'être associé à d'autres chrétiens pour une messe en la mémoire de feu Mgr. Joachim Ruhuna, "nième victime du génocide anti-tutsi perpétré par le Frodebu et ses milices depuis octobre 1993". Pour les signataires de la pétition, l'heure est venue de s'associer à la croisade de M. Rutamucero, car "si on n'y tient pas garde, nous risquons tous d'être emportés par ce génocide".


AC Génocide CIRIMOSO commémore le 21 juillet 2001

Itek@, 22 juillet 2001- L’association « AC Génocide » a commémoré ce 21 juillet  2001, le génocide d’octobre 1993 comme tous les 21 de chaque mois.Cette fois-ci, le représentant de cette Association a Lusaka, M Chrysostome Harahagazwe qui participait à cette assembléea été l’orateur du jour. Après l’introduction du président de l’association, M Venant Bamboneyeho, Chrysostome Harahagazwe a pris la parole pour faire remarquer que 8 ans viennent de s’écouler sans que rien n’ait été fait pour les rescapés du génocide qui continuent à mourir dans la misère comme des mouches. « Pleurer nos morts sans se préoccuper des rescapés est vain » a martelé Harahagazwe. bonne éducation En vu d’aider les rescapés du génocide, il propose entre autres une en apprennant  des métiers et inculquer chez les jeunes l’amour du travail et en  leur des technologies de pointes ainsi que la une banque des rescapés réation dont les fonds proviendraient des contributions des membres et sympathisants

Les participants ont clôturé la réunion en se convenant d’adresser une lettre aux chefs d’Etat de la sous-région impliqués dans les accords d’Arusha et de Prétoria  afin de les mettre en garde contre l’amnistie des crimes contre l’humanité et des crimes de génocide car la libération de certains criminels semble imminente sous le couvert des accords d’Arusha.

Signalons qu’au même moment à Gitega, les natifs de la province Gitega commémoraient le 5ème anniversaire de l’assassinat de plus de 300 déplacés de Bugendana en province Gitega perpétrait par des rebelles du  CNDD. Un monument en la mémoire des disparus sera érigé.


BURUNDI - GENOCIDE.: AC GENOCIDE CIRIMOSO LANCE UN APPEL ANGOISSE A MGR LUSTIGER.

BUJUMBURA, LE 26 NOVEMBRE 1998 (NET PRESS). L’ASSOCIATION AC GENOCIDE-CIRIMOSO A ADRESSE UNE CORRESPONDANCE CE 23 NOVEMBRE 1998 AU CARDINAL JEAN MARIE LUSTIGER POUR LANCER UN CRI DE DETRESSE AU VU DES PROPORTIONS QUE PRENNENT DE JOUR EN JOUR L’ARSENAL IDEOLOGIQUE ET MEDIATIQUE POUR APPUYER ET COUVRIR UNE ENTREPRISE GIGANTESQUE D’EXTERMINATION . POUR AC GENOCIDE - CIRIMOSO, « CE SERA TARD POUR BATTRE SA COULPE OU RELATIVISER LES PRETEXTES D’IDEAL DEMOCRATIQUE OU MÊME DE THEORIE OBSOLETE DE LA LIBERATION ».

AC GENOCIDE RAPPELLE QU’UN GENOCIDE DES BATUTSI PAR LE FRODEBU A ETE CONSTATE PAR UNE COMMISSION INTERNATIONALE D’ENQUETE DES NATIONS UNIES MAIS QU’ON ASSISTE AUJOURD’HUI « A LA VICTOIRE DES NEGATIONNISTES AVEC LES PUISSANTS DE CE MONDE, Y COMPRIS...L’EGLISE CATHOLIQUE EN VUE DE PROMOUVOIR LE FRODEBU ET SES SATELLITES.
AC GENOCIDE RECOMMANDE QUE « LES GESTIONNAIRES DES AFFAIRES DU MONDE D’AUJOURD’HUI CESSENT D’IMPOSER LE BLACK OUT TOTAL SUR LE GENOCIDE DES BATUTSI DU BURUNDI EN PARTICULIER ET S’INTERDISENT LES TENTATIVES CRUELLES D’AMNISTIE OU DE JUSTIFICATION OCCULTE DE GENOCIDE, AU MOMENT OU SA GENERALISATION EST UNE TENDANCE EVIDENTE DANS LA SOUS-REGION ».

L’ASSOCIATION AC-GENOCIDE CIRIMOSO AVAIT EXPRIME LES MEMES PREOCCUPATIONS DANS UNE CORRESPONDANCE QU’ELLE A ADRESSEE LE 19 NOVEMBRE 1998 A MADAME L’AMBASSADEUR OLIVER KAYE, ENVOYE SPECIAL DU GOUVERNEMENT BRITANNIQUE AUX NEGOCIATIONS D’ARUSHA.


ARUSHA N'EST QU'UN SURSIS...

Bujumbura 22 novembre 2001 (burundinet).  Mercredi 21 novembre 2001, c'était la journée commémorative du génocide que commet l'organisation terroriste et génocidaire Frodebu depuis le 21 octobre 1993 à nos jours. En souvenir de cette barbarie génocidaire, les militants de l'organisation anti-génocide AC GENOCIDE CIRIMOSO se retrouvent formellement les 21 de chaque mois en une assemblée générale du souvenir.

Ce mercredi, la même assemblée s'est réunie sous la prestigieuse direction de son Président, le Professeur Venant BAMBONEYEHO. La résolution qui en est sortie est sans équivoque: tout sera fait pour amener le monde entier à dire le droit contre le génocide et les génocidaires, malgré le régime Buyoya-Frodebu, malgré les troupes de soldats et les meutes de chiens sud-africains venus garantir l'impunité des leaders du terrorisme et du génocide au Burundi.

Ils seront tous traduits devant les tribunaux étrangers s'il le faut, car, au Burundi comme ailleurs, il faut combattre à tout prix le génocide et ôter toute légitimité à ceux qui le pratiquent. "Ils", ce sont les leaders génocidaires frodebu et leurs complices... Après la plainte introduite, auprès de la justice belge, par des rescapées du génocide, dont le Président de PA AMASEKANYA, Diomède Rutamucero, AC Génocide CIRIMOSO ne ménagera rien pour faire triompher le droit...; elle va également recourir à la justice belge notamment...

Le recours à une justice étrangère est motivée par le fait qu'au Burundi le pouvoir a pris l'option d'absoudre et d'amnistier l'inamnistiable... Quant à la culpabilité du Frodebu, celle de ses leaders et des complices n'est plus à établir; elle relève du flagrant délit; et les intéressés sont même déjà passés aux aveux.

En effet, dans un message diffusé en 1993 sur Radio-Rwanda et diffusé sur cassettes audio au Burundi, le Vice-Président de l'Assemblée Nationale, Christian Sendegeya lançait la mise en garde suivante: "Kukaba nkako, n'ejo bakica umutegetsi wa Frodebu, bamenye ko bizogenda nka mbere"...

Appelé à s'expliquer sur ce message dont les objectifs sont sans équivoque, le Vice-Président du parlement a écrit ceci au Procureur Général de la République le 15 juillet 1994: "Quant à la cassette qui fait objet de mon interpellation et à l'écrit de l'Honorable Nephtali, je peux vous réaffirmer que nous ne retirerons rien de ce que nous avons dit. Nous avons fait notre devoir en tant que parlementaires, et moi en particulier en tant que Président a.i. de l'Assemblée... il est de notre devoir et de notre droit d'appeler ce peuple à se défendre même par la voie des armes tant que le pouvoir ne le protège pas. C'est de la légitime défense".

Une semaine plus tôt, à la suite d'une plainte introduite contre lui par le Président de l'Uprona, le parlementaire Nephtali, président du groupe parlementaire Frodebu écrivait au même Procureur Général de la République: "Le Bureau du Groupe Parlementaire n'a pas le droit de se prononcer ou prendre position au nom du groupe; c'est le groupe qui se réunit, prend position et délègue son Président et en cas d'empêchement de celui-ci, son adjoint, pour publier et diffuser la décision du groupe. Le message en question n'est pas mon oeuvre mais il est l'acte de tout le groupe... Bref c'est le Groupe parlementaire Frodebu qui s'est exprimé au cours de ses habituelles réunions aux cours desquelles il fait des déclarations et prend des positions".

Lorsque l'association AC GENOCIDE CIRIMOSO a porté plainte contre les dirigeants du Frodebu, Madame Godeberthe a préféré démissionner du comité directeur national, en écrivant une lettre au Procureur Général pour lui dire qu'en entrant au Frodebu, elle n'avait pas su que le Frodebu c'était cela...

Plus récemment, la direction du Frodebu a prévenu ses militants pour que dans leurs déplacements ils évitent désormais de fouler le sol Rwandais; c'était après la publication du journal International Afrique Media qui révélait que le président rwandais Kagame accusait le Frodebu d'avoir trempé dans le génocide rwandais commis six mois après celui du Frodebu...

Le rapport S/1996/682 de la commission internationale d'enquête de l'ONU a également conclu aux actes de génocide commis contre la minorité Tutsi le 21 et les jours qui ont suivi, sur instigations des leaders du Frodebu jusqu'au niveau des communes...

Les exemples d'aveux sont innombrables pour illustrer la culpabilité des leaders du Frodebu et G7. Le 27 septembre2001, le journal Azania publiait dans son numéro 008 un article incriminant le Vice-Président du gouvernement fantoche dans les crimes de sang qui ont marqué le Burundi récemment (lire www.geocities.com/burundinet/ rubrique La marmite). Aucun démenti n'est venu infirmer ces accusations pour le moins graves contre une personnalité de ce rang...

Des nombreuses plaintes ont déjà été introduites devant les juridictions nationales. Des condamnations ont déjà été prononcées, dont 635 à la peine capitale et 479 a la détention à perpétuité...

Arusha est une tentative d'arrêter l'hémorragie, car le Frodebu et les cercles génocidaires vivent la peur dans le ventre.  Arusha ne serait qu'un mauvais sursis...

En effet, le Burundi continue d'être gouverné, contre la logique, contre le droit et la morale universels, par l'organisation raciste, terroriste et génocidaire Frodebu. Cette organisation qui contrôle toutes les institutions du pays commet le génocide depuis octobre 1993 à nos jours...


Les professeurs Venant Bamboneyeho et Pascal-Firmin Ndimira pressentis pour figurer parmi les "citoyens de paix" cette année.

Bujumbura, le 18 septembre 2001 (Net Press). La jeunesse de la capitale, en collaboration avec beaucoup d'autres institutions nationales et internationales oeuvrant au Burundi, vient de lancer des descentes sur terrain, à l'intérieur du pays (Ngozi, Gitega et Bururi notamment) pour recueillir auprès de la population ses opinions et appréciations sur les hommes ou femmes, burundais ou étrangers vivant au Burundi, qui devraient être sacrés "grands citoyens de paix" cette année.

Rappelons que l'année dernière, cette cérémonie s'était déroulée à l'hôtel Novotel en date du 28 octobre 2000 et avait abouti à l'élection d'hommes ou de femmes comme Pie Ndadaye, Christine Ntahe (du studio "Ijambo" et spécialisée dans les émissions pour les enfants), feu Mgr. Joachim Ruhuna, Feu Luis Zuniga, Feu Canjo Amissi, Vénuste Niyongabo, etc, comme étant les meilleurs dans leurs domaines respectifs.

Selon les premiers sondages effectués auprès de la population, les professeurs Venant Bamboneyeho et Pascal-Firmin Ndimira devraient être sacrés comme les meilleurs dans le domaine de la cohabitation sociale et de l'économie. Dans les domaines de la culture, c'est le chanteur Jean-Pierre Nimbona, alias Kidumu qui devrait être élu artiste du Burundi.

D'après l'un des organisateurs, M. Bruce Juliano Nkezimana, les enquêtes en cours devraient aboutir à des cérémonies hautes en couleur comme l'année passée, en date du 28 octobre 2001 à l'hôtel Novotel. Il s'agira, a-t-il précisé, de boucler en beauté ce mois au cours duquel beaucoup de tragédies ont frappé le Burundi depuis l'année 1961.


Le travail de mémoire au Burundi. Intervenant : Venant Bamboneyeho, président de l'association AC génocide.


ACCORD CADRE POUR LA RESTAURATION D'UN ETAT DE DROIT AU BURUNDI

          I. CLARIFICATIONS PREALABLES

  1. Le conflit burundais est fondamentalement un conflit de génocide.
  2. Le racisme et le génocide ne sont pas des opinions mais des crimes contre l'humanité.
  3. Le Frodebu est une organisation raciste et génocidaire responsable, avec les autres forces de même idéologie, du génocide perpétré contre les Tutsi d'octobre 1993 à nos jours. A ce titre il a perdu toute légitimité électorale ou autre, et il doit être impérativement dissout.

    II.SUR LE PLAN NATIONAL:

  4. Mise sur pied d'institutions anti-génocides.
  5. Promulgation des lois d'application de la Charte de l'Unité Nationale.
  1. Promulgation des lois de procédure sur la prévention et la répression du génocide, des crimes contre l'humanité et de la complicité avec ces crimes.
  2. Promulgation de la loi sur la répression du négationnisme et du révisionnisme.
  3. L'identification, la condamnation et le démantèlement des organisations racistes et génocidaires ainsi que des idéologies qui les inspirent.
  4. L'organisation d'un débat national profond sur les principaux sujets de discorde et les dysfonctionnements majeurs de la société burundaise.
  5. L'élaboration d'une charte de la démocratie dépouillée des idées qui tuent.
  6. Adoption et exécution d'une politique de promotion du "Plus Jamais ça".
  7. Réforme de la classe politique.
  8. Mobilisation de la solidarité nationale, régionale et internationale pour lutter contre le génocide, l'immoralité et tous les autres crimes contre l'humanité.

    III. SUR LE PLAN REGIONAL:

  9. Adhésion aux accords de LUSAKA et KAMPALA sur la RDC dont l'esprit et la lettre doivent être étendus au BURUNDI. Le moment venu, le BURUNDI y apposera sa signature.
  10. Adhésion par principe à toute initiative, accord ou engagement dont l'objectif sera de tracer le cercle de l'inacceptable dans notre région.

       

    IV. SUR LE PLAN INTERNATIONAL:

  11. Adhésion aux principes de gestion des Etats démocratiques modernes, à savoir: "la seule légitimité d'un Etat démocratique est d'empêcher le retour des génocides. Il s'agit d'un contrat moral entre le citoyen et l'Etat".
  12. Adhésion à tous les pactes et conventions internationaux en rapport avec la lutte contre le génocide en vue de la promotion du "PLUS JAMAIS CA".
  13. Prise en compte des conclusions pertinentes et des recommandations du rapport n°S/1996/682 de la Commission Internationale d'Enquête de l'ONU, notamment sur le génocide et les divers assassinats commis au Burundi.
  14. Création d'un tribunal pénal international doté d'un parquet chargé d'instruire les dossiers et d'établir les responsabilités individuelles et/ou collectives. A ce propos, il est clair que lorsque l'ONU a déjà qualifié de génocide les crimes commis dans un pays donné, il n'est plus de mise de mettre en place de fallacieuses commissions dites "vérité réconciliation" ou d'autres commissions d'enquête sur "des actes déjà qualifiés de génocide". Ces comportements négationnistes et révisionnistes sont inacceptables.
  15. Dénonciation des pratiques négationnistes. En cela les rapports d'Amnesty International (AI:AFR/16/01OOF)de janvier 2000, et celui de Human Rights Watch (février 2000) qui dénoncent l'amnistie des auteurs du génocide et d'autres crimes contre l'humanité commis au BURUNDI sont un témoignage précieux de la part de la Communauté internationale.
  16. Les autres crimes contre l'humanité seront traités en conformité avec les engagements ci-haut évoqués.
  17. Face à la coalition des forces racistes et génocidaires qui ont fait du Burundi leur sanctuaire, telle que dénoncée depuis longtemps par les forces de paix et récemment par le rapport de la commission internationale d'enquête de l'ONU n°S/1998/777, par le rapport de Human Rights Watch de février 2000, et par celui du Rapporteur Spécial des Droits de l'Homme au Burundi pour la 56ème commission de l'ONU, initiation d'une politique nationale, régionale et internationale visant à créer un observatoire chargé de démanteler les réseaux des organisations génocidaires et éradiquer les idées qui tuent.

Fait à Bujumbura, le 5 février 2000

LES SIGNATAIRES

  • Pr. Venant BAMBONEYEHO: Président de AC GENOCIDE CIRIMOSO
  • Dr. André BIRABUZA:Président de la Coalition Contre la Dictature
  • Bonaventure GASUTWA:Secrétaire Général de la JRR
  • Ir. Diomede RUTAMUCERO: Président de PA-AMASEKANYA
  • Mme Concilie NIBIGIRA:Secrétaire Générale de l'UFB
  • Charles MUKASI:Président de l'UPRONA

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AGnews

©AG news 2002

GARDIENS DE LA PAIX

    Partis ou mouvements d'extrême droite au Burundi.(3ème)

AGnews in his Campaign Against Tribalism in Burundi presents:

Dans le cycle de présentation des partis d'extrèmes droites burundaises, AGnews nous fait découvrir les Gardiens de la paix :

Ce groupe paramilitaire est intéressant car il permet de comprendre le lien qui se situe entre les autorités politiques (Tutsi) , l'armée national (Tutsi) et les groupes d'extrème droite (Tutsi) confondus au sein d'une société civile douteuse. Lisez ce qu'en dit Human Right Watch :

- En cherchant à masquer la nature officielle de ces programmes, les autorités burundaises ont prêché l'idéologie de "l'autodéfense". Prétendant que l'état n'avait pas les moyens de protéger ses citoyens, les autorités ont invité les gens (Tutsi) à assurer leur propre défense. Une telle invitation ne peut qu'accroître les peurs déjà existantes dans une situation de graves tensions ethniques, conduisant chaque groupe à croire qu'il a le droit - peut-être même le devoir - de protéger ses propres intérêts. Des hommes politiques ou des officiers de l'armée cherchant à mettre en avant leurs propres objectifs personnels ou ethniques pourraient tenter d'exploiter l'impulsion de "l'autodéfense".

C'est une milice para-militaire armée, entraînée par l'armée qui se livre à de nombreuses tueries, viols et pillages. Ils font parti du programme d'auto défense sponsorisé par le gouvernement Burundais: "Protéger les Burundais". Ils sont responsables de nombreuses violations du droit humanitaire international. L'armée, dont les effectifs sont insuffisants pour maintenir la sécurité dans tous les villages et les hameaux isolés, a recruté des civils qu'elle a armés et entraînés pour la suppléer. Ces Gardiens de la paix, qui évoluent par petits groupes, encadrés à chaque fois par un militaire, sont essentiellement des Hutus. Certains sont d'anciens rebelles , prisonniers de guerres ou prisonniers politiques, que l'armée oblige sous peine diverses à devenir des gardiens de la paix. Par la suite, ils sont envoyés dans les provinces encadrées par des responsables militaires et administratifs. Ces paramilitaires sans uniformes ont confessé tuer leurs victimes à l'arme à feu, à la machette, à la baïonnette ou même à la serpette. Les soldats de l'armée qui les encadrent assistent aux meurtres commises par ces derniers. Human Rights Watch (HRW) a appelé le gouvernement burundais à "démobiliser cette force paramilitaire responsable de nombreuses violations du droit humanitaire international".

Bref, c'est une organisation dangeureuse comme l'atteste le rapport de Human Rights Watch : PROTEGER LE PEUPLE : Programme gouvermental d'autodefense au Burundi.(2001).

- Pour mieux comprendre:

1) l'origine de la création de milice paramilitaire :

Formation au maniement des armes pour les Tutsi

(Human Rights Watch) En réponse à des demandes d'actions supplémentaires de la part de politiciens tutsi radicaux, les autorités militaires ont lancé une autre composante du programme d'autodéfense.(8) Elles ont invité des Tutsi à des sessions de formation au maniement des armes à feu. Un observateur perspicace a décrit cette partie du programme d'autodéfense civile comme "un désordre organisé" destiné à limiter la formation aux seuls Tutsi. L'information sur les sessions se faisait par le bouche à oreille plutôt que par annonce publique. Lors de l'une des rares occasions où un Hutu a appris l'existence d'une session et essayé de s'y rendre, l'entrée lui a été refusée. Les femmes comme les hommes participaient à ces cours qui avaient lieu l'après midi ou le samedi matin.(9) Le programme opérait principalement en zones urbaines. Après avoir débuté à Bujumbura en 1997, il gagna un peu plus tard d'autres zones urbaines comme Gitega. Des Tutsi auraient aussi été formés dans plusieurs communes rurales à Bururi.(10)

Lors d'entretiens avec les enquêteurs de Human Rights Watch, les autorités militaires ont reconnu que les sessions avaient commencé dès le début de l'année 2000 mais ont aussi cherché à minimiser leur importance. Ces autorités ont également rejeté l'accusation selon laquelle l'armée aurait distribué des armes à feu aux Tutsi qui participaient à ces sessions. Elles ont affirmé que la plupart des participants possédaient déjà leurs propres armes avant de participer à ces cours. Elles ont également déclaré que le gouvernement agissait fort à propos en formant les détenteurs d'armes à une utilisation raisonnable de leurs armes à feu, réduisant ainsi la probabilité de blessures ou morts par accident.(11) Les Tutsi qui avaient reçu la formation pouvaient la mettre en pratique en patrouillant dans leurs propres quartiers s'ils le jugeaient nécessaire mais ils n'étaient pas apparemment contraints à le faire.

Bien que la loi exigeât l'enregistrement des armes, de nombreux Tutsi n'ont pas obtenu les autorisations nécessaires pour les armes qu'ils possédaient et gardaient chez eux. La plupart ont supposé que les autorités ne prêteraient pas attention à de telles négligences, ce qui fut effectivement le cas. Ceux qui ont reconnu, lors des sessions de formation, posséder des armes non enregistrées, n'ont apparemment subi aucune sanction.(12) Beaucoup moins d'Hutu ont osé prendre le risque de ne pas déclarer les armes à feu en leur possession, craignant que la découverte de telles armes ne les conduise à être accusés d'être en réalité des rebelles.(13)

Les formations à l'usage des armes conduites par des soldats burundais pour des Tutsi sélectionnés, la tolérance à l'égard des armes détenues par les Tutsi et les patrouilles par des Tutsi armés de leurs propres quartiers - seuls ou en compagnie de soldats - ont conduit les hommes politiques hutu à avancer que l'armée mobilisait des civils tutsi pour la défense exclusive de leur propre groupe ethnique.(14)

Note :

(8) Human Rights Watch, Les civils pris pour cible, p. 115.

(9) Entretien conduit par Human Rights Watch, Bujumbura, 12 décembre 1999.

(10) Entretiens conduits par Human Rights Watch, Bujumbura, 12 décembre 1999 et Gitega, 7-8 juin 2000 ; Human Rights Watch, Les civils pris pour cible, p. 114.

(11) Entretiens conduits par Human Rights Watch, Bujumbura, 12 décembre 2000 et 14 juin 2001 ; Human Rights Watch, Les civils pris pour cible, p. 115.

(12) Entretien conduit par Human Rights Watch, Bujumbura, 15 juin 2001.

(13) Entretien conduit par Human Rights Watch, Bujumbura, 15 février 2000.

(14) Entretien conduit par Human Rights Watch, Bujumbura, 15 juin 2001.

2) Qui sont ils ?

Voici ce qu'en dit Human Right Watch :

Les autorités burundaises maintiennent que les Gardiens de la Paix sont des civils et qu'ils demeurent soumis aux lois civiles. Il n'y a pas de régulation spécifique à ces groupes paramilitaires sauf pour le fonctionnement des unités mises occasionnellement en place par des administrateurs, pour leurs propres districts. Dans un cas, par exemple, un administrateur communal a déclaré que tout gardien quittant son unité sans autorisation devrait payer une amende de 5 000 francs burundais et serait emprisonné pendant quinze jours dans le centre communal de détention.

Formés par des officiers militaires, les Gardiens de la Paix opéraient aussi généralement sous les ordres directs des militaires et souvent dans leur compagnie. Ils recevaient des armes, des grenades et des munitions des soldats de l'armée burundaise, y compris un lot comprenant habituellement trente balles. A la fin de leur période de service quotidien, ils devaient normalement remettre leurs armes aux soldats qui s'occupaient de leur unité et leur rendaient compte du nombre de balles ou grenades utilisées.(34) Ils encouraient des sanctions de la part des soldats s'ils désobéissaient aux ordres ou ne parvenaient pas à les exécuter de façon satisfaisante mais de telles sanctions étaient infligées arbitrairement plutôt qu'en fonction d'un ensemble de régulations. Un gardien s'est plaint que les soldats se moquaient des participants de son groupe et les battaient, les traitant de rebelles s'ils ne réussissaient pas à remplir leurs tâches comme prévu. "On fait ce travail", commenta l'un d'eux, "mais on est humilié et on n'est pas payé. On voudrait partir mais on a peur d'être mis en prison."(35)

Les gardiens n'ont pas reçu d'uniforme ni d'autres marques distinctives. Certains, cependant, ont reçu en cadeaux des chemises et pantalons militaires usagés donnés par des soldats. Certains portaient des uniformes ou des parties d'uniformes pris à des rebelles tués au combat. L'un des participants faisait fièrement étalage d'un béret bleu et a affirmé qu'il l'avait pris sur le cadavre d'un combattant FDD qu'il avait tué. Afin de promouvoir un sens de la solidarité, certains gardiens ont donné un nom à leur groupe, emprunté à l'histoire du Burundi, comme Rugemansazi ou choisi en référence à des éléments modernes, comme les Métalliques. Cette pratique rappelle l'utilisation de noms par des milices antérieures.(36)

Les gardiens n'ont pas de salaire régulier mais un petit nombre d'entre eux vivant dans des postes militaires plutôt que chez eux ont reçu des parts de rations militaires.(37) Les autorités reconnaissent de temps en temps le travail des gardiens lors de célébrations où bière et parfois viande sont fournies. Mais comme le faisait remarquer un gardien, sa part d'une vache partagée avec 500 autres personnes lui semblait une bien petite récompense pour avoir risqué sa vie pendant un an.(38) En 2001, les autorités dans la commune de Rumonge ont distribué 40 morceaux de tôle métallique pour toit à chacun des 180 gardiens. La tôle métallique est un bien précieux dans des communautés où de nombreuses maisons ont été détruites et où les habitants cherchent à réparer leurs toits. D'autres ont reçu en cadeaux des survêtements neufs.(39)

Les autorités ont fourni à certains gardiens au moins, des cartes d'assurance médicale, leur garantissant des soins médicaux pour eux et leurs familles, dans des hôpitaux locaux ou des centres de santé. Certains parmi ceux blessés au combat ont été soignés dans des sites médicaux de l'armée, à Bururi et Bujumbura. Mais le gouvernement n'a versé aucune indemnité de décès aux familles dont les fils furent tués lorsqu'ils étaient Gardiens de la Paix.(40) Un père s'est ainsi plaint :

Aucun officier militaire ni aucune autorité administrative ne sont venus m'expliquer pourquoi mon fils était mort. Ils nous ont pas donné d'argent ni aidé pour son enterrement et personne du gouvernement n'était présent à ses funérailles. Maintenant je suis sans fils et sans personne pour m'aider à faire vivre ma famille.(41)

Note :

(34) Entretiens conduits par Human Rights Watch, Bururi, 18 août 2000 et Bujumbura, 28 août, 28 septembre et 4 octobre 2000.

(35) Entretien conduit par Human Rights Watch, Bururi, 18 août 2000.

(36) Entretiens conduits par Human Rights Watch, Bururi, 18 août 2000 ; Mutambu, 16 juin 2000 ; Bujumbura, 26 juin, 4 et 17 octobre 2000 et juillet 2001.

(37 )Entretiens conduits par Human Rights Watch, Bujumbura, 10 et 26 juin, 28 août et 4 octobre 2000 ; Kayanza, 24 août 2000 ; Mutambu, 16 juin 2000 ; Bururi, 18 août 2000.

(38) Entretien conduit par Human Rights Watch, Bururi, 18 août 2000.

(39) Entretiens conduits par Human Rights Watch, juillet 2001.

(40) Entretiens conduits par Human Rights Watch, Bururi, 18 août 2001 et Bujumbura, 17 octobre 2000, juillet 2001.

(41) Entretien conduit par Human Rights Watch, Bururi, 18 août 2000.

3) Idéologie tribaliste ?

Human Right Watch parle d'une idéologie inquiétante

Bien que les autorités burundaises aient essayé de présenter les Gardiens de la Paix et le programme urbain d'autodéfense comme des initiatives spontanées et locales, il est clair que ces deux programmes sont le résultat d'une volonté de l'état et sont dirigés par ce dernier. L'armée nationale et des responsables civils ont le contrôle de ces programmes même s'ils délèguent leur autorité à des officiers ou des responsables administratifs locaux, via une sorte de structure décentralisée.

En cherchant à masquer la nature officielle de ces programmes, les autorités burundaises ont prêché l'idéologie de "l'autodéfense". Prétendant que l'état n'avait pas les moyens de protéger ses citoyens, les autorités ont invité les gens à assurer leur propre défense. Une telle invitation ne peut qu'accroître les peurs déjà existantes dans une situation de graves tensions ethniques, conduisant chaque groupe à croire qu'il a le droit - peut-être même le devoir - de protéger ses propres intérêts. Des hommes politiques ou des officiers de l'armée cherchant à mettre en avant leurs propres objectifs personnels ou ethniques pourraient tenter d'exploiter l'impulsion de "l'autodéfense". S'ils le font, ils trouveront des milliers de Burundais déjà formés au tir et possédant des armes à feu chez eux ou au moins au courant des lieux où elles sont stockées, dans leurs quartiers.

Un Burundais inquiet des risques inhérents aux programmes d'autodéfense a déclaré :

Seules les autorités et les forces de l'ordre reconnues comme telles devraient protéger les gens... S'ils ont besoin de plus d'hommes, alors ceux qui font les patrouilles doivent être incorporés dans les forces armées, être responsables devant la loi et obéir à une chaîne de commandement claire. Sans cela, ils pourraient être manipulés et utilisés pour des buts autres que ceux initialement visés.(116)

Note:

(116) Entretien conduit par Human Rights Watch, Bujumbura, 6 septembre 2000


Les milices soutenues par l'armée accusées de massacrer et violer (HRW)

   NAIROBI, 14 déc (AFP) - L'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW), basée à New York, a accusé vendredi les Gardiens de la paix au Burundi, une milice para-militaire armée et entraînée par l'armée, de se livrer à de nombreuses tueries, viols et pillages.

Dans un rapport de 18 pages intitulé "Protéger les Burundais: le programme d'+autodéfense+ sponsorisé par le gouvernement", HRW demande au gouvernement de transition, mis en place le 1er novembre dernier, de dissoudre les Gardiens de la paix, "qui sont responsables de nombreuses violations du droit humanitaire international".

La guerre civile oppose, depuis 1993, le pouvoir et l'armée, dominés par la minorité tutsie (15% de la population), à des mouvements rebelles de l'ethnie hutue (85%). En huit ans, plus de 250.000 Burundais ont été tués, des civils en majorité.

L'armée, dont les effectifs sont insuffisants pour maintenir la sécurité dans tous les villages et les hameaux isolés, a recruté des civils qu'elle a armés et entraînés pour la suppléer. Ces Gardiens de la paix, qui évoluent par petits groupes, encadrés à chaque fois par un militaire, sont essentiellement des Hutus.

A Rumonge, dans le sud-ouest du pays, le correspondant de l'AFP a même constaté que plus de la moitié d'entre eux étaient d'anciens rebelles recrutés par l'armée.

Le rapport cite des témoignages de ces paramilitaires sans uniformes qui confessent tuer leurs victimes à l'arme à feu, à la machette, à la baïonnette ou même à la serpette.

HRW accuse même les soldats de l'armée qui les encadrent d'assister à ces meurtres. Parfois, les Gardiens de la paix laissent la vie sauve en échange d'une rançon, assure le rapport qui cite le cas de la commune de Buyengero (sud-ouest), où ils ont massacré des centaines de civils, selon HRW qui ne donne pas de date. HRW cite un Gardien de la paix assurant qu'il a vu nombre de ses collègues violer des femmes et tuer des enfants. vm/afm/gir/cca


Burundi - Sécurité: La définition de certains concepts sera difficile

  BUJUMBURA, 7 mars (ABP) - La définition de certains concepts ne sera pas aisée durant la campagne d'explication de l'Accord d'Arusha pour la paix et la réconciliation. Avant la fin du séminaire consacré à ce sujet, les participants ont mené des discussions sur les réponses à donner à la population en abordant les sujets controversés tels que la définition des "gardiens de la paix", la manière dont il faudra identifier ceux-là que l'accord qualifie de "combattants des partis et mouvements politiques qui seraient reconnus coupables "d'actes de génocide, de coups d'Etat, de violations des droits de l'homme et des crimes de guerre" et qui seraient exclus de la nouvelle force de défense nationale, la façon dont il faudra expliquer le concept "organisations terroristes et génocidaires" à la population, le traitement de la question des "déséquilibres au sein des forces de défense et de sécurité". Sur la question controversée des "gardiens de la paix", le colonel Nzabampema a déclaré qu'ils ne sont ni des miliciens ni des organisations paramilitaires comme certaines sensibilités politico-ethniques s'évertuent à le faire croire, mais que c'est uniquement une formule initiée pour faire contribuer la population burundaise à sa propre sécurité. Ce ne sont ni des militaires ni des miliciens, a-t-il insisté, avant d'affirmer que "si les milices font partie des problèmes, les gardiens de la paix font partie de la solution". Le député François Ngeze a enfoncé le clou en soulignant que les gardiens de la paix constituent une "police de proximité qui travaille sur des contrats locaux". A la question de l'identification des "combattants des partis et mouvements politiques armés" qui seraient exclus de la future force de défense nationale à cause des graves crimes commis, le député Kadege a répondu que si l'on peut les identifier au sein des forces régulières, l'accord de paix reste muet au sujet des groupes armés sur cette matière et qu'il faudra attendre des lumières à provenir des futures négociations sur le cessez-le-feu. A propos de la manière dont il faudra définir "les organisations terroristes et génocidaires" à l'intention de la population, M. Kadege a conseillé d'indiquer que certaines sensibilités politico-ethniques qualifient les groupes armés de "terroristes génocidaires" au moment où d'autres les appellent des "combattants de la libération". Ce sera à la justice de mettre fin à cette polémique notamment par le canal des commissions internationales d'enquête judiciaire et vérité-réconciliation prévues dans l'accord. De telles prudence auront l'avantage d'éviter de se rentrer dedans devant la population, a-t-il insisté. abp dd/dn MARS 02


Le rapport intérimaire de la Rapporteuse spéciale à l'Assemblée générale (A/56/479, 17 octobre 2001)

... le recrutement s'est intensifié par le recours à des soldats de plus en plus jeunes et par la formation de gardiens de la paix, dont l'âge paraît souvent inférieur à 18 ans; dans certaines localités provinciales, les civils armés, généralement choisis parmi les jeunes dont l'âge varie entre 14 et 25 ans, sont quasiment organisés en milices sous les ordres de l'administration territoriale et même militaire; il a été fait mention de nombreux abus et exactions de la part de ces milices;


II. 1.2. Violations attribuées aux « Gardiens de la paix »

La violation du droit à la vie est aussi attribuée à des jeunes dits «gardiens de la paix » formant une force paramilitaire organisée par le gouvernement dans un programme d’ « auto-défense civile » pour combattre la rébellion armée (voir en annexe III des cas d’illustration rapportés à la Ligue ITEKA au cours de l’an 2001). Les « gardiens de la paix » qui sont censés protéger les citoyens contre des attaques de la rébellion se rendent souvent coupables des actes d'assassinats et de pillage. Ces violations des droits de l’homme sont dues essentiellement au manque d’organisation et d'encadrement de ces jeunes par les responsables administratifs et militaires qui laissent parfois impunis certains de leurs crimes.


UNE EMBUSCADE DE REBELLES A RUMONGE N'A PAS FAIT DE VICTIMES.

Bujumbura, le 15 Avril 2002 (RTNB)-Les rebelles burundais ont tendu ce dimanche matin, 14/4/02 une embuscade contre un véhicule du transport en commun, à quelques huit kilomètres du centre de Rumonge sur la route Bujumbura-Bururi. Les personnes à bord ont survécu de cette attaque grâce à une intervention rapide des forces de l'ordre et des jeunes gardiens de la paix. Le correspondant de la presse locale à Rumonge qui a livré cette information a indiqué qu'après leur échec, les rebelles se sont repliés à Muhanda dans la zone de Buruhukiro d'où ils étaient probablement venus. Les autorités administratives et militaires de Rumonge se disent très satisfaites de l'action des jeunes gardiens de la paix qui ont beaucoup aidé dans le combat contre les rebelles et les voleurs qui sévissent de temps en temps dans la commune de Rumonge; a indiqué la même source.


Amnesty International calls on the current Government of Burundi to:

ensure that members of the security forces who carry out human rights violations are held accountable for their actions, both now and during the transition;

organize and encourage debate on key human rights issues around the conflict and transitional arrangements, including on the question of impunity and justice, with a view to promoting a central role for human rights in the transitional process and preventing human rights violations;

ensure that freedom of expression and of the media are respected during this period;

cease arming the population and take urgent measures to prevent abuses by the Gardiens de la Paix, a government militia;

take prompt action against any incitement to political or ethnic violence or human rights abuses by political or community leaders.

  


Burundi - Sécurité : Des gardiens de la paix qui se déguisent en terroristes-génocidaires en province de Ruyigi.

Ruyigi, le 6 août 2001 (Net Press). Le phénomène de "gardiens de la paix" qui a pris naissance au sud du pays semble gagner de plus en plus d'autres régions. A l'est pourtant, même si certains jeunes répondent volontiers à l'appel leur lancé par les autorités administratives, ils y vont avec un objectif autre que celui de lutter contre les fauteurs de trouble. En effet, selon des sources sur place à Ruyigi, certains "gardiens de la paix" profitent de la formation pour acquérir les techniques de combats afin de prendre des options à leur guise. En effet, certains rejoignent purement et simplement les rangs des terroristes-génocidaires et d'autres opèrent négativement sur place. Ces derniers attendent la tombée de la nuit pour se livrer à des actes de pillage des ménages. Selon les mêmes sources, ce phénomène est beaucoup plus répandu dans les communes de Gisuru et Nyabitsinda. Une bande de gardiens de la paix ont récemment attaqué la localité de Mugondo (commune Mpinga-Kayove, province Rutana), deux d'entre eux ont été appréhendés et le reste a pris le large. Ces gardiens de la paix sont, pour le moment, détenus à la brigade de Rutana, selon les mêmes sources.


Burundi: Les milices gouvernementales dites "Gardiens de la paix" dans le collimateur de Human Rights Watch pour "meurtres et viols".

New York, le 16 décembre 2001, (Burundi-Regards). -Dans un communiqué diffusé le 14 décembre 2001 par l'observatoire New-Yorkais des droits de la personne, Human Rights Watch (HRW), cette dernière a appelé le gouvernement burundais à "démobiliser cette force paramilitaire responsable de nombreuses violations du droit humanitaire international". Dans un rapport accablant de vingt-et-un pages intitulé " Protéger le peuple: Programme gouvernemental d'autodéfense au Burundi", Human Rights Watch accuse le gouvernement burundais de continuer à armer et maintenir cette milice qui est responsable "de nombreux meurtres et viols ainsi que d'autres crimes". La milice dite "Gardiens de la Paix" a été initiée par le gouvernement du major Pierre Buyoya longtemps avant la mise en place du nouveau gouvernement de transition issu de l'accord d'Arusha, qui a reconduit Buyoya à la présidence du nouveau gouvernement de transition le 1er novembre 2001. Malheureusement, "le nouveau gouvernement de transition continue à armer et encadrer cette milice qui tue et viole des civils innocents, sous prétexte qu'ils collaborent avec la rébellion hutue", selon un expatrié occidental travaillant pour une ONG basée à Bujumbura, la capitale du pays. Cette milice relève de l'armée et du ministre de l'intérieur, un Hutu membre du parti FRODEBU. Dans le nouveau gouvernement de transition, le ministère de l'intérieur a été confié au groupe dit G7 sous la houlette du FRODEBU, parti vainqueur des élections de juin 1993. En revanche, tous les postes en rapport avec l'armée, les finances et la diplomatie sont restés entre les mains de la minorité Tutsi, regroupés au sein des partis dits du G10. Dans une telle situation, il va de soi que le ministre de "l'intérieur et de la sécurité publique" n'a aucune marge de manoeuvre dans la mesure où l'armée reste manifestement le seul détenteur du pouvoir réelle, une opinion largement partagée par la diaspora burundaise, Hutu et Tutsi confondus. Les autorités burundaises se défendent en disant que les " gardiens de la paix sont des civils comme tant d'autres", une allégation rejetée d'emblée par Alison Des Forges, conseillère à la Division Afrique de Human Rights Watch. "Appeler les Gardiens, "civils" ne change rien aux faits: ils sont recrutés, entraînés et armés par les autorités. Ils agissent sous ordres militaires et comme les soldats, doivent répondre de tous les abus qu'ils commettent", s'indigne Madame Des Forges. Dans un pays déchiré par des conflits à caractère ethnique, prêcher et encourager à l'auto-défense par un gouvernement au pouvoir est équivalent à "un appel aux massacres qui pourraient dégénérer en un véritable génocide ", affirme un diplomate occidental à Nairobi. "Un gouvernement qui se respecte ne peut pas se permettre d'appeler ses citoyens à prendre les armes contre leurs concitoyens, comme s'il s'agissait d'une invasion étrangère", a-t-il poursuivi. Alison Des Forges reconnaît que, "le gouvernement a le devoir de protéger ses citoyens, mais il a également l'obligation d'assurer que toutes ses forces armées respectent les lois qui régissent la guerre". Comment une milice entraînée et équipée à la vite-vite peut-elle "respecter les loi de la guerre alors que même l'armée et les forces de l'ordre pataugent dans l'incompétence totale depuis plus de huit ans", s'interroge à son tour un militant burundais des droits de la personne. Le Burundi est un petit pays de l'Afrique des Grands-Lacs peuplé de trois ethnies: les Hutu (85%), les Tutsi (14%) et les Twa (1%). Les Tutsi ont toujours eu le monopole du pouvoir politique et administratif, et contrôlent une armée composée presque exclusivement de tutsis. La guerre au Burundi oppose l'armée burundaise à des groupes de rebellions hutu qui ont pris d'ampleur après l'assassinat en octobre 1993 du premier président démocratiquement élu, Melchior Ndadaye, un Hutu, au cours d'un coup d'état orchestré par des officiers militaires et des civils proches du parti UPRONA défait lors des élections démocratiques de juin 1993. Cette guerre a déjà emporté plus de 300 milles morts, des civils pour la plupart, Hutus et Tutsis confondus. Les combats entre l'armée gouvernementale et les deux mouvements rebelles, les Forces de défense de la démocratie (FDD) et les Forces nationales de libération (FNL), se sont intensifiés depuis la mise en place d'un gouvernement "paritaire" entre la minorité tutsi et la majorité hutu, le 1er novembre 2001, un gouvernement dont la mission prioritaire est la négociation d'un cessez-le feu entre l'armée et la rébellion.


 

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AGnews

©AG news 2002

Les Sans Echecs & sans défaites.

Sur le thème des partis ou mouvements d'extrême droite TUTSI Burundais, nous allons présenter

"Du début 1994 à juillet 1996, plusieurs gouvernements bi-ethniques et multipartites ont successivement essayé de résoudre les différences fondamentales concernant la gestion du pays. Ils ont échoué. Durant cette période, la plupart des groupes d'autodéfense ont cessé leurs activités mais quelques-uns se sont organisés en milices à base ethnique qui ont sporadiquement entretenu la violence de la fin 1993. Les milices tutsi basées dans la capitale et dans d'autres zones urbaines (par exemple, les Sans Echecs ou les Sans Défaites) ont bloqué les initiatives gouvernementales en réduisant la vie urbaine au point mort à travers des opérations dites villes mortes. Tout au long de 1995 et 1996, ces milices ont chassé un grand nombre de civils hutu de Bujumbura et d'autres zones urbaines et ont également vaincu des groupes armés de jeunes Hutu, parfois avec l'aide de l'armée. Certains membres des forces armées burundaises ont formé des milices tutsi ou leur ont fourni des armes à feu, des munitions et des grenades. En échange, ils comptaient sur ces milices pour avancer leurs propres intérêts politiques et personnels ainsi que leur programme ethnique.

Le commandant Pierre Buyoya prit le pouvoir lors d'un coup militaire en juillet 1996, promettant de restaurer l'ordre.
Il prit le contrôle des milices tutsi, en partie en incorporant nombre de leurs membres dans l'armée. Les Tutsi les plus radicaux protestèrent contre la signature de l'Accord d'Arusha et tentèrent de faire renaître la milice Puissance Autodéfense Amasekanya, mi-2000 mais les autorités emprisonnèrent rapidement certains des organisateurs et la tentative tourna court."

C'est cela que rapportait HUMAN RIGHTS WATCH. Cette milice est intéressante car elle montre les liens soutenue avec les politiciens de l'UPRONA (ainsi que de Buyoya) et les militaires de l'armées nationales Burundaise. On pourrait même penser que l'on est entrain de parler des GARDIENS DE LA PAIX que nous avons présenté la semaine dernière. Elle permet aussi de comprendre ce qu' est réellement Puissance Autodéfense Amasekanya.

A suivre (BL, AGNews, 2002)


Weekly Roundup of Main Events in the Great Lakes region 23 - 30 June 1996

...Although the Prime Minister, Antoine Nduwayo, a member of UPRONA, has stressed that the government was not seeking a military operation, the outcome of the Arusha summit has caused deep division within the UPRONA party. The President of UPRONA, Charles Mukasi has denounced both Burundi's President, Sylvestre Ntibantunganya and the Prime Minister for an act of "high treason". Jean-Baptiste Bagaza, who ruled Burundi from 1976-1987 and is now head of PARENA, has openly called for the overthrow of the President and Prime Minister. During a rally organised by PARENA in Bujumbura on Saturday, Bagaza called for demonstrations, work stoppages, strikes and for the training of boys and girls to challenge what he called "foreign military intervention". PARENA has been accused of being behind a number of Tutsi militias operating in Burundi, including the Sans Echecs and Sans Defaites. ...


AUTODÉFENSE AU BURUNDI

Human Rights Watch

" Du début 1994 à juillet 1996, plusieurs gouvernements bi-ethniques et multipartites ont successivement essayé de résoudre les différences fondamentales concernant la gestion du pays. Ils ont échoué. Durant cette période, la plupart des groupes d'autodéfense ont cessé leurs activités mais quelques-uns se sont organisés en milices à base ethnique qui ont sporadiquement entretenu la violence de la fin 1993. Les milices tutsi basées dans la capitale et dans d'autres zones urbaines (par exemple, les Sans Echecs ou les Sans Défaites) ont bloqué les initiatives gouvernementales en réduisant la vie urbaine au point mort à travers des opérations dites villes mortes. Tout au long de 1995 et 1996, ces milices ont chassé un grand nombre de civils hutu de Bujumbura et d'autres zones urbaines et ont également vaincu des groupes armés de jeunes Hutu, parfois avec l'aide de l'armée. Certains membres des forces armées burundaises ont formé des milices tutsi ou leur ont fourni des armes à feu, des munitions et des grenades. En échange, ils comptaient sur ces milices pour avancer leurs propres intérêts politiques et personnels ainsi que leur programme ethnique.

Le commandant Pierre Buyoya prit le pouvoir lors d'un coup militaire en juillet 1996, promettant de restaurer l'ordre. Il prit le contrôle des milices tutsi, en partie en incorporant nombre de leurs membres dans l'armée. Les Tutsi les plus radicaux protestèrent contre la signature de l'Accord d'Arusha et tentèrent de faire renaître la milice Puissance Autodéfense Amasekanya, mi-2000 mais les autorités emprisonnèrent rapidement certains des organisateurs et la tentative tourna court. "


BURUNDI-MEDIAS DE LA HAINE: PA-AMASEKANYA TROUVE QUE BRIGITTE ERLER EST UNE COMBATTANTE DU FRODEBU-CNDD.

BUJUMBURA, LE 6 FEVRIER 1998 (NET PRESS). DANS SON COMMUNIQUE RENDU PUBLIC LE 4 FEVRIER 1998, SIGNE PAR SON PRESIDENT, RUTAMUCERO DIOMEDE, PA-AMASEKANYA S’ATTAQUE A ‘LA SPECIALISTE DE LA DESINFORMATION’ DE BRIGITTE ERLER, RESPONSABLE DE BURUNDI-BUREAU, BASE A BONN. ELLE PRETEND QUE BURUNDI-BUREAU EST UN CENTRE D’INFORMATION D’ONGS, PARLEMENTAIRES, RELIGIEUX ET SCIENTIFIQUES.

PA-AMASEKANYA TROUVE QUE LE MONDE EST A L’ENVERS SI UNE PARTISANE DU GENOCIDE DES TUTSI ET DES HUTU (QUI SONT EN DESACCORD AVEC L’IDEOLOGIE D’EXTERIMINATION) ETAIT SOUTENUE PAR DES PERSONNEES REPRESENTANTS D’ONGS, DES PARLEMENTAIRES, DES RELIGIEUX ET DES SCIENTIFIQUES. PA-AMASEKANYA LANCE UN APPEL A TOUS LES RESCAPES DU GENOCIDE ET A TOUS CEUX QUI SONT CONTRE LE GENOCIDE SOUS TOUTES SES FORMES DE SERRER LES COUDES EN VUE DE LUTTER CONTRE LA CAMPAGNE GENOCIDAIRE ORCHESTREE PAR BRIGITTE ERLER. LE COMMUNIQUE SOULIGNE QUE BRIGITTE ERLER DESINFORME L’OPINION NATIONALE ET INTERNATIONALE SUR L’EXISTENCE D’UNE MILICE TUTSI APPELEE AMASEKANYA. PA-PUISSANCE D’AUTODEFENSE-AMASEKANYA N’EST PAS UNE MILICE, SELON LE COMMUNIQUE. ‘C’EST UNE ORGANISATION D’AUTO-DEFENSE, QUI SE COMPOSE DE BARUNDI (HUTU, TUTSI, TWA). SA CREATION EST LE RESULTAT DU GENOCIDE QUE LE FRODEBU-CNDD ET CONSORT IMPOSENT AUX BARUNDI’, POURSUIT LE COMMUNIQUE. IL SOULIGNE QUE L’OBJECTIF DE PA-AMASEKANYA ‘EST DE RESISTER A TOUTES LES ATTAQUES DES GENOCIDAIRES DU FRODEBU-CNDD ET CONSORT’ ET QUE ‘L’ORGANISATION EXISTE DEPUIS UN BOUT DE TEMPS MAIS ELLE NE S’EST JAMAIS ATTAQUEE AUX HUTU’. ‘NOTRE ENNEMI N’EST PAS LE HUTU MAIS TOUTE PERSONNE QUI CONCOIT, EXECUTE ET SOUTIENT CES GENOCIDAIRES QUI NOUS TUENT ET QUI SONT RESPONSABLES DE TOUS NOS MALHEURS’, PRECISE PA-AMASEKANYA. CETTE ORGANISATION DEMANDE A TOUS SES MEMBRES ET A TOUS CEUX QUI COMBATTENT LE GENOCIDE DE COMBATTRE CETTE ‘ FASCISTE-GENOCIDAIRE DE BRIGITTE ERLER’ ET SES ALLIES LE FRODEBU-CNDD.

IL EST A REPPELER QUE DANS CE QU’ELLE A INTITULE, LE 23 JANVIER 1998, ‘LES ESCADRONS DE LA MORT REPRENNENT LEUR SALE BESOGNE’, BRIGITTE ERLER AVAIT INDIQUE QUE ‘LES ESCADRONS DE LA MORT, MILICES ‘SANS-ECHECS’, ‘AMASEKANYA’, ETC. ENCADRES PAR L’ARMEE ET LE GOUVERNEMENT, REAPPARAISSENT A BUJUMBURA DEPUIS LE 18 JANVIER 1998’. ELLE AVAIT AJOUTE QUE CES MILICES RECOMMENCENT A ASSASSINER DES INTELLECTUELS HUTU.

IL EST A SOULIGNER EGALEMENT QUE C’EST EN DATE DU 18 JANVIER 1998 QU’UNE CINQUANTAINE DE MEMBRES DE PA-AMASEKANYA FURENT ARRETES ET PASSERENT PRES D’UNE SEMAINE EN DETENTION AU BSR. ILS NE SERONT ELARGIS QU’APRES AVOIR PAYE UNE AMENDE.

L’AGENCE NET PRESS INFORME SON AIMABLE CLIENTELE QU’ELLE ENVOIE ACTUELLEMENT SES DEPECHES SUR E-MAIL. CEUX QUI DESIRENT AVOIR LES INFORMATIONS PAR CE MOYEN SONT PRIES DE LE COMMUNIQUER, ILS SERONT SERVIS PLUS RAPIDEMENT QUE PAR FAX. ABONNEZ-VOUS DONC SUR INTERNET POUR AVOIR UN SERVICE RAPIDE.


 


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AGnews

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  J.R.R ou Jeunesse Révolutionnaire Rwagosore /Rwagasore Revolutionary Youth

 

 

Le Sigle de Jeunesse Révolutionnaire Rwagasore est mouvement de jeunesse créé en 1967 et affilié au parti unique Uprona. Depuis septembre 2001 (Signature d'Arusha), la JRR s'est tournée vers l'UPRONA de MUKASI.  Elles ont participé activement avec l'aide de l'ARMEE à la purge des HUTU en 1972 lors du Génocide de 1972. La JRR ,tout comme les autres mouvements d'extrême droite, multiplie dans ces communiqués les termes évoquant les HUTU tels "terroristes génocidaires". Pour cette jeunesse, les Hutu sont des génocidaires et ne comprennent pas comment certains TUTSI ont pu signer les accords d'ARUSHA ou négocient avec des HUTU. Son côté nationaliste on la retrouvre dans cette phrase : "LA JRR ESTIME QUE SANS UN SURSAUT PATRIOTIQUE NATIONAL, LE PAYS EST ENGAGE SUR LA VOIE DE LA DECHEANCE NATIONALE." Pour cela il faut conscientiser les jeunes TUTSI. Voilà ce que la JRR  dit: "LE DEVENIR DE LA NATION PAR LA MOBILISATION DE TOUTE LA JEUNESSE EN VUE DE BARRER LA ROUTE AUX IDEOLOGIES GENOCIDAIRES EN VOGUE AU BURUNDI ET CONSACREES A ARUSHA". Pour la JRR, il faut comprendre par GENOCIDAIRE les HUTU du BURUNDI.   Ce sont ces codes qui permettent de comprendre le langage que l'extrême droite Burundaise  utilise pour ne pas  se faire surprendre ou démasquer.

 

 

 


QUI PEUT ENCORE DIRE QU'IL N'Y A PAS D'ALTERNATIVE A L'IMPASSE D'ARUSHA ???

L'initiative s'est avérée salutaire
Les Sacrifices n'ont pas été vains
Mais la lutte doit continuer.

Il y a dix ans, c'était le 5 février 1991, le Peuple Burundais adoptait par référendum populaire la Charte de l'Unité Nationale et la décrétait irrévocable. L'événement ne sera pas célébré aujourd'hui dans la mesure où, sitôt adoptées, Pierre BUYOYA et le Frodebu ont systématiquement violé toutes les dispositions de la Charte.

Mais nous célébrons un autre anniversaire: il y a une année, le 5 février 2000, était signé "L'Accord Cadre pour la Restauration de l'Etat de Droit au Burundi". Les initiateurs et Parties prenantes à cet accord sont les organisations suivantes:

· L'Union des Femmes Burundaises: UFB
· L'Association pour la Lutte Contre le Génocide: AC Génocide CIRIMOSO
· La Coalition Contre la Dictature: CCD
· La Jeunesse Révolutionnaire RWAGASORE: JRR
· Puissance d'Auto-Défense: PA AMASEKANYA
· Le Parti de l'Unité pour le Progrès National: UPRONA

Ces deux événements révèlent que le Peuple Burundais disposait d'atouts historiques pour son retour à la paix et à l'Etat de droit n'eût été l'entrave constituée par le pouvoir BUYOYA - Frodebu.

En effet, le véritable conflit qui mine notre société a pour nom génocide. Mais le peuple burundais doit également affronter le pouvoir BUYOYA-Frodebu, qui constitue l'entrave majeure à la restauration de l'Etat de droit au Burundi.

Ce régime crée en permanence la diversion pour empêcher le Peuple Burundais de penser juste, de nommer les choses par leurs noms et de leur appliquer le droit. Ainsi, à cause de son incapacité notoire à garantir la promotion de la lutte contre le génocide et les valeurs du droit et de la morale, ce pouvoir a notamment semé la diversion en déclarant que le conflit burundais est un conflit ethnique.

Ce faisant, il fait la promotion de ce qu'il appelle négociation pour le partage du pouvoir politique entre les communautés ethniques, et qui n'est, en réalité, qu'une manœuvre destinée à institutionnaliser le racisme ethnique et le génocide, et à faire perdurer un régime condamné par le droit, la morale et l'Histoire.

Dans la réalité, deux courants s'opposent dans la gestion des affaires publiques au regard des enjeux du moment. D'un côté se trouve une infime minorité qui a renoncé aux valeurs du droit et de la morale: les génocidaires, les divers criminels, menteurs et corrompus. Ils font la promotion de l'immoralité, et prétendent l'imposer comme étant incontournable.

Quand l'unité est menacée, ils la déclarent inutile et impossible; quand le génocide et le racisme s'installent, ils les déclarent incontournables et en font des paramètres ambigus de compétition et d'animation des institutions politiques.

Ce courant est aujourd'hui représenté par la minorité BUYOYA-Frodebu. Ce courant vit du mensonge et de l'errance à travers le monde pour tenter de sauver un système en déperdition.

De l'autre, se trouve le courant du droit et de la morale, qui exprime la volonté du Peuple Burundais. Pour ce courant, quand l'unité nationale est menacée, quand le droit et la morale sont violés, quand le génocide et le racisme dominent les institutions, quand l'immoralité s'installe dans les institutions et structures de l'Etat, le devoir de citoyen honnête et responsable ordonne de mobiliser l'opinion et toutes les ressources nationales et internationales pour le retour aux valeurs du droit et de la morale, piliers irremplaçables de toutes les sociétés modernes.

Ce courant est incarné par l'ACCORD CADRE POUR LA RESTAURATION DE L'ETAT DE DROIT. Il représente la véritable majorité du Peuple Burundais, toutes catégories confondues.

Voilà pourquoi il faut recentrer le débat et acter que c'est le régime en place qui a porté atteinte aux intérêts souverains du peuple burundais.Un régime pareil ne peut plus animer les institutions de l'Etat burundais. Aux termes de la Charte de l'Unité Nationale, il est stipulé ceci:

"Aucun régime, aucune loi, aucune disposition contraire à l'Unité Nationale ne sera tolérée au BURUNDI. Aucun parti politique, aucune association, aucune religion, aucune institution de quelque nature que ce soit ne peut être admis au BURUNDI s'il n'est pas conforme à notre idéal d'unité…

La présente Charte engage tout le Peuple Burundais. Nous l'adoptons en toute connaissance de cause. Nous l'adoptons librement et souverainement, forts de notre détermination à édifier un BURUNDI digne et prospère, un pays de paix, d'unité et de progrès, un Etat de droit, un pays sûr pour tous et pour chacun, et respecté dans le concert des nations.

Nous arrêtons que la présente Charte est un pacte irrévocable. Aucun régime, aucune institution, aucune loi, aucune disposition de quelque nature que ce soit n'est habilitée à l'abroger ni à s'y soustraire.

La présente Charte est un pacte inviolable. Nous scellons à jamais cette alliance pour consolider notre unité. Nous prenons l'engagement solennel de la respecter et de la faire respecter scrupuleusement.

Tout Murundi, présent ou à venir qui ira à l'encontre de la présente Charte, outre qu'il sera poursuivi conformément à la loi, il se sera rendu coupable d'un acte de trahison à l'endroit de la Nation et du Peuple Burundais."

La signature de l'ACCORD CADRE POUR LA RESTAURATION DE L'ETAT DE DROIT traduit la volonté de se conformer, dans la gestion du Burundi, au droit et à la morale universelle. Il s'agit d'une grande victoire pour le Peuple Burundais. Ce message est aujourd'hui compris de tout le monde, au Burundi comme à l'extérieur.

Malheureusement, cet anniversaire sera marqué par le souvenir des persécutions incessantes du pouvoir en place, dominé par le Frodebu, organisation raciste et génocidaire. En effet, dès le début, ce pouvoir a tout fait pour étouffer l'initiative et bloquer tous les mouvements.Les sacrifices auront été nombreux, mais c'est précisément parce que c'est difficile que la victoire s'annonce digne et qu'il faut continuer la lutte, avec un dynamisme renouvelé.

Aujourd'hui encore, notre compagnon de lutte, le Président de l'organisation anti-génocide PA AMASEKANYA a été obligé de se réfugier dans les bureaux du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Droits de l'Homme, où il exige que lui soit reconnu ainsi qu'à tous les militants anti-génocide le droit de combattre le génocide et tous les crimes contre l'humanité, sans que les polices du régime Frodebu lui courent après.

Les initiateurs de l'ACCORD CADRE et tous les observateurs honnêtes rendent hommage à son courage et lui témoignent toute leur solidarité. Ils se joignent à lui pour lancer un appel à toute opinion influente pour qu'elle soit positivement attentive à cette situation dramatique et absurde. Face à un pouvoir dominé par des organisations génocidaires, toute dénonciation du génocide sera réprimée comme le plus grave des délits d'opinion.

La lutte est encore longue. Le pays a de nouveau perdu sa souveraineté, il est gouverné par Monsieur Berhanu DINKA avec la complicité du régime dominé par les organisations racistes et génocidaires, à la tête desquelles se trouve le Frodebu. Par ailleurs, ce régime appelle de tous ses vœux l'arrivée de troupes étrangères, qui viendraient consolider cette recolonisation du Burundi. En même temps, ce pouvoir est occupé à échafauder des dispositifs ad hoc pour assurer l'impunité de véritables crimes contre l'humanité, y compris le plus grave d'entre eux: le génocide.

Le Peuple Burundais est invité à ne pas se laisser distraire par les manœuvres et tartufferies du pouvoir en place. Ce régime doit tomber pour laisser la place à des institutions capables de promouvoir un vaste mouvement anti-génocide. Le pays ne peut revenir à la paix que dans un contexte de retour résolu au droit et à la morale, ainsi que le définit le Plan de paix initié par l'ACCORD CADRE POUR LA RESTAURATION D'UN ETAT DE DROIT AU BURUNDI.

Fait à Bujumbura, le 5 février 2001

DECLARATION A L'OCCASION DU 1er ANNIVERSAIRE DE LA SIGNATURE DE L'ACCORD CADRE POUR LA RESTAURATION D'UN ETAT DE DROIT AU BURUNDI

AC-GENOCIDE - CIRIMOSO
COALITION CONTRE LA DICTATURE (CCD)
JEUNESSE REVOLUTIONNAIRE RWAGASORE
PA-AMASEKANYA
PARTI UPRONA
UNION DES FEMMES BURUNDAISES (UFB)


 

Monsieur le Vice-Premier Ministre,

Nous profitons de votre passage dans notre pays pour vous adresser cette lettre en votre double qualité de représentant d'un gouvernement de l'ancienne puissance tutélaire au Burundi et qui, à ce titre, est censé connaître les réalités du Burundi, et en tant que Chef de la délégation de l'Union Européenne que vous conduisez.

Il est plus que surprenant de constater que la Belgique, connue et respectée pour sa législation avant-gardiste pour la répression du génocide et des crimes contre l'Humanité, se compromette dans le soutien d'un processus qui institutionnalise le terrorisme, le génocide ainsi que les organisations et les régimes qui s'en inspirent. Le soutien au processus d'Arusha n'est rien d'autre qu'un appui aux organisations terroristes-génocidaires, à l'immoralité et au régime en place qu'elles inspirent.

Nous sommes en droit de nous demander pourquoi une chose considérée comme inimaginable et intolérable en Europe devient normale quand il s'agit du Burundi. Le peuple burundais est pris en otage par l'alliance entre les assassins du Président Ndadaye et les génocidaires, qui, des accords de Kajaga en 1994 à Arusha, en passant par la Convention de Gouvernement et les divers partenariats, cherche à s'éterniser au pouvoir après s'être auto-amnistiés.

Nous sommes surpris de constater, qu'à l'heure où le monde entier se mobilise pour lutter contre le terrorisme, la Belgique et l'Union Européenne mobilisent, avec une rapidité étonnante des millions de dollars pour financer l'occupation du Burundi par des troupes étrangères dépêchées pour garantir l'impunité des leaders des organisations terroristes et génocidaires. Depuis que ces troupes sont au Burundi, le terrorisme et le génocide s'intensifient, du fait du soutien moral, diplomatique et militaire apporté aux organisations terroristes et génocidaires avec le concours de l'Union Européenne.

Votre pays et l'Union Européenne endossent une responsabilité historique devant les catastrophes qui découlent déjà de cette initiative de tourner le dos à la voie du droit et de la morale pour promouvoir le racisme ethnique, le terrorisme et le génocide. En plus des pogroms dont se rendent coupables quotidiennement le Frodebu et ses alliés dans le génocide et appelés  pudiquement G7, nous vous transmettons un tableau comparé de la situation qui prévalait au Rwanda en 1994 à la veille du génocide. Elle est trop semblable à celle que connaît le Burundi en ce moment pour ne pas mériter toute votre attention personnelle et celle de toute l'opinion mondiale.

Ceci est d'autant plus préoccupant que le Président de la République du Burundi, son Vice-Président, leur Ministre de la Défense Nationale, le Président de l'Assemblée Nationale, des diplomates occidentaux ne se gênent plus pour dire que les Tutsi et tous les opposants au régime immoral en place seront définitivement exterminés si le pouvoir Buyoya-Frodebu venait à être menacé. Ce discours rappelle celui du régime Frodebu à la veille du génocide de 1993 au Burundi. Le même discours a prévalu au Rwanda en 1994 à la veille du génocide de 1994 et au lendemain des accords d'Arusha sur le Rwanda.

Nous saisissons la même occasion pour vous transmettre le plan de paix initié par nos associations sous le nom de l'ACCORD CADRE POUR LA RESTAURATION D'UN ETAT DE DROIT AU BURUNDI. Il s'agit de la seule voie pour remettre le Burundi sur la voie du droit et de la morale.

Il ne saurait y avoir, en effet, de la place pour le terrorisme et le génocide dans l'espace de droit que nous sommes entrain de construire. L'Union Européenne qui vient d'adopter la Charte des Droits Fondamentaux ne saurait apporter un soutien utile au Burundi en tournant délibérément le dos à la voie du droit et de la morale.

La nomination d'un Gouvernement dominé par les génocidaires par un Président et un Vice-Président eux-mêmes nommés par Nelson Mandela, en violation des principes élémentaires de souveraineté, l'impunité des cerveaux du génocide des Tutsi d'octobre 1993 à nos jours, la répartition des postes ministériels selon des quotas ethniques, la consécration du racisme ethnique en une expression politique normale, constitueraient-ils un saut qualitatif qui mérite le soutien financier de la Belgique et de l'Union Européenne ? Comment comprendre que la protection des criminels contre l'Humanité soit prioritaire, alors que la survie des centaines de milliers de sinistrés burundais qui se meurent dans les camps et les marais ne suscite pas autant de générosité de la Belgique et de l'Union Européenne ?

Nous considérons que le soutien à un processus d'institutionnalisation du terrorisme, du génocide et des organisations qui s'en réclament au Burundi alors que ces mêmes organisations sont condamnées au démantèlement par le processus de Lusaka est un acte d'hostilité et de mépris envers le peuple burundais et attirons de nouveau votre attention sur l'énorme responsabilité prise, ce faisant, par la Belgique et l'Union Européenne face aux conséquences déjà incalculables de cette initiative.

En vous demandant de transmettre nos vives protestations aux Chefs d'Etat et aux Chefs de gouvernement de l'Union Européenne, nous vous prions d'agréer, Excellence Monsieur le Premier Ministre, l'assurance de notre haute considération.

Les Parties Prenantes à l'ACCORD-CADRE POUR LA RESTAURATION D'UN ETAT DE DROIT AU BURUNDI :

-L'Association pour la Lutte Contre le Génocide " A-c Genocide CIRIMOSO " :

-La Coalition Contre la Dictature (CCD) :

-La Jeunesse Révolutionnaire Rwagasore (JRR) :

-Puissance d'Auto-Défense " P.A.AMASEKANYA " :

-L'Union des Femmes Burundaises (UFB) :

-Le Parti de l'Unité pour le Progrès National (UPRONA) :


BURUNDI - POLITIQUE.

LE COMITE CENTRAL DE LA JRR PLAIDE POUR LE CHANGEMENT DE L'IMAGE DU PAYS PAR LE REMPLACEMENT DE LA CLASSE POLITIQUE ACTUELLE.

BUJUMBURA, LE 26 JUIN 1999 (NET PRESS). LE COMITE CENTRAL DE LA JRR (JEUNESSE REVOLUTIONNAIRE RWAGASORE) ELARGI AUX AUTRES MEMBRES DES COMITES A ORGANISE UNE REUNION CE DIMANCHE 25 JUILLET 1999 AU COURS DE LAQUELLE IL A FAIT LE CONSTAT DE LA SITUATION ACTUELLE DE SON MOUVEMENT ET DU PAYS. IL A FAIT LE CONSTAT SELON LEQUEL LE PAYS "CONNAIT UNE DESCENTE EFFREINEE AUX ENFERS" DEPUIS DIX ANS. IL MET EN CAUSE LA CLASSE POLITIQUE QU'IL QUALIFIE DE "SCLEROSEE" ET SOULIGNE QU'IL FAUT DONC UN CHANGEMENT, SELON UNE DECLARATION QUI A SANCTIONNE LA REUNION ET QUI EST SIGNEE PAR L'ANCIEN MINISTRE BONAVENTURE GASUTWA, SECRETAIRE GENERAL DE LA JRR.

FACE A CELA, LA JRR ESTIME QUE SANS UN SURSAUT PATRIOTIQUE NATIONAL, LE PAYS EST ENGAGE SUR LA VOIE DE LA DECHEANCE NATIONALE. ELLE A ALORS PRIS DES ENGAGEMENTS FERMES POUR ARRETER CETTE SITUATION ET PRENDRE EN MAIN "LE DEVENIR DE LA NATION PAR LA MOBILISATION DE TOUTE LA JEUNESSE EN VUE DE BARRER LA ROUTE AUX IDEOLOGIES GENOCIDAIRES EN VOGUE AU BURUNDI ET CONSACREES A ARUSHA". LA JRR A AUSSI LANCE UN APPEL AUX BARUNDI AFIN QU'ILS SE LEVENT POUR "SAUVER LA PATRIE EN DANGER" ET "RENONCER A TOUT CE QUI DIVISE POUR PENSER D'ABORD A LA NATION BURUNDAISE".

LA REUNION DU COMITE CENTRAL ELARGI DE LA JRR A MIS EN CAUSE LE REGIME ACTUEL, SPECIALEMENT EN CE QUI CONCERNE LA QUESTION DE GENOCIDE. LA REUNION A COINCIDE AVEC LE 3E ANNIVERSAIRE DU REGIME BUYOYA II. CELUI-CI CELEBRAIT SON TROISIEME ANNIVERSAIRE HIER A MUSAGA (MAIRIE DE BUJUMBURA). DANS SON DISCOURS, IL N'A PAS MENAGE "SES OPPOSANTS" QUI VONT A L'ENCONTRE DU PROCESSUS DE PAIX D'ARUSHA. IL N'A PAS MANQUE DE DRESSER UN BILAN POSITIF EN MATIERE DE SECURITE.

RAPPELONS QUE LE REGIME BUYOYA II EST INTERVENU LE 25 JUILLET 1996 APRES AVOIR CHASSE LE REGIME DE LA CONVENTION QUE DIRIGEAIT M. NTIBANTUNGANYA. L'INSECURITE ETAIT ARRIVE A SON POINT CULMINANT, SURTOUT AVEC LE GENOCIDE DES TUTSI DE BUGENDANA, LE 20 JUILLET 1996


Les dirigeants de la JRR persistent et signent : "le Carrefour de la JRR appartient bel et bien à la JRR, n'en déplaisent à ...".

Bujumbura, le 13 septembre 2001 (Net Press). Après la récente déclaration publiée dans "Net Press" par "la nouvelle direction du parti Uprona" démentant la "liquidation des biens de l'ancien parti unique" (comme annoncé dans une précédente livraison), la direction de la "jeunesse révolutionnaire Rwagasore" (JRR) vient à son tour de réagir. Selon le secrétaire général-adjoint de ce mouvement, M. Raphaël Horumpende, "s'il est vrai que la JRR a toujours entretenu de très bonnes relations avec le parti Uprona, dont le père-fondateur est le prince Louis Rwagasore, elle n'a jamais été confondue avec ce parti et a toujours géré de façon séparée ses biens". Et d'ajouter que "depuis sa construction, le Carrefour de la JRR n'a jamais appartenu à l'Uprona". D'après, M. Horumpende, "si dans le cadre du pillage généralisé et systématique qui a commencé depuis la signature des accords impies d'Arusha, les Upro-frodebistes de Kumugumya veulent piller tous les biens de l'Uprona, il faut qu'ils sachent distinguer les biens de ce parti de ceux des associations qui lui étaient intégrées avant la Constitution de 1990". Car, entretemps, ces associations ont acquis une personnalité civile distincte du parti Uprona et "disposent en propriété de tous les biens acquis antérieurement ou leur donnés pour pouvoir continuer à fonctionner".

Rappelons que la direction de l'Uprona négociateur indiquait dans sa déclaration susmentionnée que le Carrefour de la JRR est une propriété du parti Uprona dont ce mouvement de jeunesse "n'est que gestionnnaire".


Bibliothèque

J.R.R., JRR [Zi‰R‰R]. n. f. (1967). Sigle de Jeunesse Révolutionnaire Rwagasore. Acrol., polit. Mouvement de jeunesse créé en 1967 et affilié au parti unique Uprona*. V. Mouvement* intégré. "Dans son message, le Secrétaire Général de la J.R.R. a remercié les militants qui ont contribué à la lutte contre les terroristes." (S.N., Ren., 19-12-91, p. 3). "Les membres de la JRR résidant dans la partie Nord de la ville de Bujumbura se sont retrouvés à la zone Kinama pour débattre de la démocratie." (F.W., Ren. n° 3404, 29-1-91, p. 4). V. J.N.R., U.J.R.B.


Journée du souvenir du génocide des Hutu du Burundi commis par l’armée tutsi en avril 1972

Le 29 avril 1972 fut l’un des jours les plus sombres de l’histoire de l’humanité. Ce fut le début du génocide contre les Hutu par l’armée tutsi du Burundi consacrant l’aboutissement d’un plan dit "Plan Simbananiye" élaboré en 1967 sous le régime dictatorial du colonel Michel Micombero (1966-76). Ce plan diabolique visait à amener les deux ethnies (Hutu: 85% et Tutsi: 15%) à égalité numérique. Un plan tristement célèbre qui, malheureusement, continue son petit bout de chemin!

Les témoignages les plus accablants ont été rapportés par les média étrangers. Dans "Le Devoir" du Vendredi, 26 mai 1972, on pouvait lire ceci: " En fait, selon l’envoyé spécial de la radio flamande, un plan de liquidation systématique des Hutus a été appliqué. L’armée et la sûreté aidées par les jeunesses révolutionnaires Rwagasore (JRR) ont d’abord capturé des fonctionnaires de rang élevé, puis subalterne, des comptables d’entreprises, des universitaires, des étudiants d’écoles normales, a-t-il rapporté. Dans cette sinistre hiérarchie de la liquidation, ils en étaient la semaine dernière à venir enlever dans leurs écoles techniques des élèves de 14 à 17 ans, et commençaient à s’en prendre aux femmes et aux jeunes filles, a-t-il ajouté. Il y a une huitaine de jours les estimations les plus sérieuses du nombre de victimes du génocide allaient de cinquante à cent mille personnes, mais depuis, le massacre s’est poursuivi ". Le bilan de cette tragédie s’avéra très lourd: entre 200 000 et 300 000 civils hutu furent massacrés et 200 000 autres exilés dans les pays voisins, en l’espace de trois mois.

Les rescapés du génocide dispersés à travers le monde en sont toujours à se demander comment une telle tragédie ait pu se dérouler sans la moindre attention de la communauté internationale. Pourtant, les faits brillaient par leur limpidité et tous les media s’accordaient pour dire que ce fut l’un des génocides les plus soigneusement planifiés de notre temps. Sous le thème: afin que nul n’oublie, ce document reprend certains des témoignages recueillis par les média.


La Jeunesse Revolutionnaire Rwagasore est membre du World Federation of Democratic Youth(WFDY )


National Youth Policy

Within the government, the Ministry of Youth, Sport and Culture coordinates the national youth policy of Burundi, in cooperation with other youth-serving ministries and youth organizations, especially the Jeunesse Revolutionnaire Rwagasore (JRR: Rwagasore Union of Revolutionary Youth, the youth wing of the single political party that rules the country, National Party of Unity and Progress: UPRONA). Two branches of the government contribute to shaping youth policy: Executive (president, chief of state and head of government and cabinet) and Judiciary (Supreme and subsidiary courts). The 65 member National Assembly was dissolved after a 1987 coup d'Etat. All citizens aged 18 and over are eligible to vote Source: Data Base on Youth, Youth Unit, 1997.

 


 BURUNDI - JRR.

"LE BURUNDI : NOUVEAU SANCTUAIRE DES GENOCIDAIRES DE LA REGION DES GRANDS LACS", SELON LA JRR.

BUJUMBURA, LE 1 OCTOBRE 1999 (NET PRESS). PAR UNE DECLARATION LA JRR INDIQUE QU'ELLE OBSERVE AVEC INDIGNATION LA SITUATION SOCIO-POLITIQUE QUI PREVAUT AUJOURD'HUI DANS LE PAYS. ELLE EXPOSE EN 10 POINTS TOUTES SES INQUIETUDES OU ELLE ESTIME QUE LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES DU FRODEBU - CNDD - PALIPEHUTU - FROLINA - INTERAHAMWE - EX-FAR ET EX-FAZ SONT EN TRAIN D'ETRE CHASSES EN RDC AVEC LES ACCORDS DE LUSAKA ET VIENNENT AU BURUNDI. CES TERRORISTES-GENOCIDAIRES CONSTITUENT, POUR LE POUVOIR EN PLACE, LES SEULES FORCES QUI COMPTENT DANS LE PAYS, INDIQUE LA JRR. POURTANT, POURSUIT LA DECLARATION DU 1 OCTOBRE 1999, PARTOUT AILLEURS LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES SONT TRAQUES. C'EST LE CAS DU RWANDA ET UN PEU PARTOUT OU LE GENOCIDE A ETE CONSOMME.

LA JRR RESTE EGALEMENT CRITIQUE SUR LE PROCESSUS DE PAIX EN COURS AU BURUNDI. A PROPOS DE LA SIGNATURE D'UN ACCORD DE PAIX, LA JRR ESTIME QU'IL N'Y A RIEN DE COUPABLE A SIGNER LES ACCORFS MAIS QUE PAR CONTRE CE QUI EST INCONCEVABLE, C'EST QUE DANS LA LOGIQUE D'ARUSHA, CES ACCORDS VONT ETRE SIGNES PAR DES PARTENAIRES INDIGNES : CEUX-LA MEME QUI ONT ETE DISQUALIFIES ET CHASSES DU RWANDA ET DU CONGO DEMOCRATIQUE POUR CRIME DE GENOCIDE. LA JRR TROUVE EN OUTRE QUE LES BURUNDAIS DOIVENT REFUSER D'ETRE REDUITS AU SILENCE MORTEL AU BENEFICE DES CHAMPIONS DE L'ART DU MENSONGE ET DE LA TRAHISON. ENFIN, LE BURUNDI DOIT REFUSER D'ETRE LE LABORATOIRE DES ESSAIS DES SOLUTIONS EXPLOSIVES ET PORTEUSES DES GERMES DE LA MORT, SIGNALE LA JRR.


 

Fwd: DECLARATION DE LA JRR  Tony Ryumeko
 Nov 09, 1999 06:25 PST 
 
REPUBLIQUE DU BURUNDI
JEUNESSE REVOLUTIONNAIRE RWAGASORE "J .R.R."
CABINET DU SECRETAIRE GENERAL
BUJUMBURA

DECLARATION DE LA JRR BURUNDI: DU PARTENARIAT AVEC LES GENOCIDAIRES
AU TOTALITARISME DU FRODEBU ET DE SES ALLIES.

1. Après analyse de la situation politique au Burundi, la JRR
constate non sans indignation la constance d'une aberration
inadmissible dans la gestion d'un Etat moderne: l'absence
totale d'une cohérence dans les choix politiques
gouvernementaux. Le Burundi est, depuis une dizaine d'années
géré au jour le jour, au gré des humeurs et des évènements,
sur un fond de bricolage politique jamais égalé et conduisant
aux drames les plus graves de son Histoire.

2. Aujourd'hui, le pouvoir en débandade se débat et s'enfonce
irrémédiablement dans des voies sans issue. Un cartel de
jouisseurs visant à entretenir au pouvoir une classe soucieuse
de se garantir mutuellement une couverture pour les crimes
qu'elle a commis contre le peuple burundais, se fait, se
défait et se refait en dehors d'une quelconque logique
d'intérêt national. Ces coalitions sans lendemain opérées par
le pouvoir à travers un jeu de manipulations enferment tout le
peuple burundais dans un cachot, créent une situation
d'incertitude permanente et conduisent le pays dans une
descente inexorable aux enfers.

3. Dès la création en juin 1998 de ce qui a été appelé
partenariat intérieur, intervenu quelques temps après la
découverte impromptue des accords de San Egidio signés entre
le gouvernement et le Cndd, des citoyens burundais
clairvoyants n'ont jamais cessé de dénoncer cette alliance
immorale en stigmatisant son caractère destructeur au regard
de la qualité des partenaires et la nature véritable de leurs
motivations. Une année après la mise en place de ce
partenariat, le bilan est catastrophique. La sécurité des
citoyens et de leurs biens n'a cessé de se dégrader, la
situation économique du pays est au comble de la misère, le
génocide contre les Batutsi et les Bahutu non acquis à ce mal
n'a cessé de s'amplifier emportant chaque jour un nombre
incalculable de citoyens innocents, la vie politique est
caractérisée par un clientélisme malsain doublée d'immoralité.
Des scènes de ménage à peine voilées, des prises de position
contradictoires et scandaleuses, des atermoiements, des
occasions manquées, des emprisonnements arbitraires, des actes
de persécution de toute nature sont les principales
manifestations de cette politique qui débouche aujourd'hui sur l'impasse.

4. Les horizons du partenariat sont totalement bouchés à
l'heure actuelle. Il faut guérir le mal. Malheureusement il y
a lieu de craindre que le pouvoir ne cherche à se défaire du
mal en entreprenant le pire. En effet, des manœuvres de
renversement du partenariat sont en cours à Bujumbura au
bénéfice de ce qui vient d'être prosaïquement baptisé "convergence".
Ilimporte de constater que par cette nouvelle invention il va être imposé
au Burundi un monolithisme d'idées politiques sous-tendu par l'idéologie
raciste et génocidaire du Frodebu. En réalité, loin d'aboutir à la paix
etla réconciliation, cette fameuse convergence aura comme seul effet
politique le remplacement de certains hommes
du partenariat à travers un léger remaniement ministériel,
quelques transferts administratifs et un renouvellement des
organes dirigeants de l'Assemblée Nationale dans le but
d'injecter davantage et consolider les activistes du Frodebu
et ses alliés dans les structures de l'Etat.

5. Tout cela se fait au moment où le pays est à feu et à sang
suite au renforcement politique et militaire des organisations
racistes et génocidaires en tête desquelles se trouve le
Frodebu. Cela se fait également au moment où les organisations
politiques et civiles engagées dans la lutte contre le
génocide subissent quotidiennement des actes d'intimidation,
de persécution et des tracasseries de la part du pouvoir en place.
En outre ceux qui hier assuraient les burundais qu'ils
mettaient sur pied au sein de l'Assemblée Nationale un "groupe
parlementaire de lutte contre le génocide et l'exclusion"
viennent de faire un revirement spectaculaire par leur entrée
dans la "convergence" en proférant des menaces très graves
contre les burundais. Leur représentant a en effet révélé à la
presse que " le moment est venu où chacun doit choisir son
camp: ou on est pour la paix et on entre dans la convergence,
ou on est pour la guerre et on rejoint les bandes armées".
Cette radicalisation manichéenne étonne plus d'un surtout
lorsque ses chantres sont des mécréants spécialistes de l'art
du retournement de la veste politique au point d'accepter
d'étrenner des costumes et chausser des bottes qui n'ont pas
été coupés à leur taille. Voilà le genre de donneurs de leçons
qui caractérisent l'époque actuelle burundaise. Hélas nous
l'actons: UBURUNDI NI HO BUGEZE. On se serait plutôt attendu
qu'au lieu de nager dans le vague et le flou ces "patriotes
pacifistes", en lieu et place des prophéties apocalyptiques
montrent les douceurs et bonheurs que contient cette nouvelle
invention qu'est "la convergence". La paix recherchée par la
convergence réside-t-elle finalement dans le renvoi
systématique de tous les burundais qui ne sont pas partie
prenante de ce maléfique club politique du côté des bandes
armées et sous la tutelle du Frodebu?

6. En tout Etat de cause, cela traduit la gravité du drame
politique burundais où la médiocrité est devenu l'épée et le
bouclier dans la conduite des affaires de l'Etat. Le Burundi
est entré dans un totalitarisme sans précédent sous la
houlette du parti Frodebu responsable du génocide d'Octobre
1993 à ce jour. Un assemblage des résidus des ailes
dissidentes des partis politiques et de la société civile
vient d'être monté contre la loi et la morale et mis sous
l'autorité du Frodebu. L'objectif de cette manœuvre étant
d'installer au Burundi une dictature ethnique et génocidaire du Frodebu.

7. La JRR demande au peuple burundais de constater cette ligne>de fracture
entre lui et le pouvoir en place qui, longtemps
sourd aux appels et aux cris de ceux qui trébuchent et tombent
quotidiennement sous les roues du génocide institutionnalisé,
écrase la nation sans lui faire l'aumône d'aucune considération.

8. Quant à la classe politique aux commandes de l'Etat, point
n'est besoin de démontrer son impéritie qui l'a conduite à la
banqueroute, la JRR lui demande d'accepter les curateurs
chargés de sa liquidation. Il ne pourrait en être autrement,
car les complots, les compromis et les pseudo complicités
occultés ne peuvent conduire qu'aux compromissions à la base
de la déliquescence de l'Etat.

9. Concernant la jeunesse en général et les militants de la
JRR en particulier, il a été déjà noté que les temps sont
durs, la patrie est dans le gouffre, il faut l'en
désembourber. La JRR ne doit pas baisser la garde et doit
renouer avec la prestigieuse mission d'être dans le peloton de
tête pour empêcher au peuple burundais de sombrer.

10. La JRR presse la communauté internationale en général,
l'ONU et l'OUA en particulier, d'aider le peuple burundais à
régler valablement ce problème posé à la conscience de l'homme
par le génocide. Le Rapport S/1996/682 d'août 1996 commandé
par l'ONU est on ne peut plus explicite et a conclu au
génocide des Tutsis et à la responsabilité du Frodebu dans la
conception, l'organisation et l'exécution de ce crime des
crimes. Trois ans après, les Burundais sont en droit d'en
réclamer le suivi et pour sortir de l'abîme il nous faut un
NÜRENBERG et un MARSHALL burundais.

FAIT A BUJUMBURA LE 4 NOVEMBRE 1999

   LE SECRETAIRE GENERAL DE LA JRR

    BONAVENTURE GASUTWA

 

 

 

 

 

 

A suivre (BL, AGNews, 2002)

 

 


 


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AGnews

©AG news 2002

  L' UPRONA (De Charles MUKASI)

 

IRIN Emergency Update No. 252 on the Great Lakes (Friday, 19 September 97)

BURUNDI: UPRONA leader arrested

Burundi President Pierre Buyoya told Reuters today (Friday) that he was ready to negotiate with Hutu rebel leader Leonard Nyangoma's Conseil National pour la Defence de la democratie (CNDD). "Our wish is to talk to everybody, every group including Nyangoma's," he said. His comments follow the arrest yesterday of the head of the mainly Tutsi party Union pour le Progress National (UPRONA), Charles Mukasi, as he held a press conference condemning the negotiations policy. The government said Mukasi was detained because he flouted a ban on the briefing, news agencies reported. Mukasi was released later on Thursday.

A serious split has opened in UPRONA, formerly Burundi's sole party. One wing is in Buyoya's government and favours negotiations with the rebels in principle, while Mukasi's faction is hostile to any talks with those seen as "genocidal killers" opposed to any power-sharing with Tutsis, AFP said. The government has agreed to participate in all-party peace negotiations to be held in Arusha, Tanzania, under the mediation of Tanzanian elder statesman Julius Nyerere. A date has not yet been fixed. On Monday, Mukasi said he had begun legal action to block dialogue with CNDD.


 IRIN Update No. 519 Central and Eastern Africa (Wednesday 8 October 1998)

BURUNDI: UPRONA ousts leader, elects pro-Buyoya chairman

The main pro-Tutsi party, UPRONA, has elected a new chairman, ousting Charles Mukasi considered as a party hardliner. The new leader is Information Minister Luc Rukingama, a close supporter of President Pierre Buyoya. Speaking on Radio Umwizero in Bujumbura, Rukingama said he had been elected by more than 80 percent of UPRONA's central committee members. The decision meant an end to the "two-year paralysis" of the party, he added. However, Mukasi told the BBC's Kirundi service he had been prevented from attending the meeting and blamed "government pressure" for the changes. He said he and his supporters would continue to work "in accordance with ideals of UPRONA".

A regional analyst told IRIN the move was an attempt by President Buyoya, who is a member of UPRONA, to consolidate power ahead of the next round of Arusha talks on Monday. In this way Buyoya's position would be reinforced, and his ideas represented by both the party and the government. Mukasi has refused to take part in the Arusha process because he opposes negotiations with the mainly Hutu FRODEBU opposition party.


Burundi leader urges citizens to oppose apparent coup

U.S. provides haven for Ntibantunganya   July 24, 1996    Web posted at: 11:50 p.m. EDT (0350 GMT)

Accused of treason

Ntibantunganya, 40, was pelted with stones and cow dung Tuesday as he arrived for a funeral for 340 Tutsis, mostly women and children, massacred Saturday by Hutu rebels in Bugendena, in central Burundi.

Earlier Wednesday, the junior partner in the coalition government rejected both Ntibantunganya and the 1994 agreement setting up the current government, a weak coalition of the two ethnic groups.

"The presidency of Sylvestre Ntibantunganya is a total failure. Instead of being the president of the country, he is the head of the Hutu ethnic group," Charles Mukasi, the president of the Tutsi-dominated UPRONA party, said at a news conference in Bujumbura.

"He is guilty of high treason and must be toppled."

Mukasi, also a Hutu, said the party's decision to renounce the 1994 pact technically dissolves the government.

"We are speaking to others to build a new government and elect a new president," Mukasi said. "The process will start today in order to bring peace and security to Burundi so that violence can end."

The agree followed the October 1993 assassination of Burundi's first democratically elected Hutu president, Melchoir Ndadaye, which threatened to plunge the tiny nation into chaos. Widespread violence followed, and thousands of people, mainly Tutsis, were killed by Hutus.

Still, the convention kept a government in place.

Ntibantunganya has been president since April 12, 1994, six days after the death of Cyprien Ntaryamira in a mysterious plane crash with the Rwandan president. He knows the horrors of ethnic hatred firsthand. His wife was killed in 1993 by rebel troops who had come to arrest him.

UPRONA's rejection of Ntibantunganya as president Wednesday was the third time the party has tried to change the September 1994 agreement that it and 11 other parties agreed to.


Cette article montre comment l'UPRONA travaille avec ses réseaux d'influences. Ici, la connection avec l'extrême droite Tutsi est très claire. C'est sous le couverture de l'anti-génocide que l'on se présente.

 

SIX MILITANTS DE L'UPRONA INTERPELLES SAMEDI

BUJUMBURA, BURUNDI (PANA) --  LES TROIS FEMMES INTERPELLEE

PAR LA POLICE SAMEDI A BUJUMBURA, LORS D'UNE MANIFESTATION CONTRE LE GENOCIDE ET L'AMNISTIE DES GENOCIDAIRES ONT ETE LIBEREES DANS LA SOIREE, A-T-ON APPRIS DE SOURCE AUTORISEE.PAR CONTRE, LES SIX HOMMES ARRETES EN MEME TEMPS QU'ELLES ETAIENT TOUJOURS EN DETENTION LUNDI. PARMI EUX FIGURENT LE SECRETAIRE GENERAL DU PARTI UPRONA (AILE MUKASI), M. FREDERIC BISHOHUSHI, ET DEUX MEMBRES DU COMITE PROVINCIAL DE CE PARTI. LES ORGANISATEURS DE LA MANIFESTATION, NOTAMMENT L'AILE DURE DU PARTI UPRONA ET LES ASSOCIATIONS DE LUTTE CONTRE LE GENOCIDE, PROTESTAIENT CONTRE L'EVENTUALITE D'UNE AMNISTIE DES CRIMINELS ET DES GENOCIDAIRES QUE PRECONISENT LES NEGOCIATIONS INTERBURUNDAISES D'ARUSHA (NORD DE LA TANZANIE). CETTE QUESTION FIGURE EN EFFET A L'ORDRE DU JOUR DES NEGOCIATIONS INTERBURUNDAISES. "LE POUVOIR DEVRAIT ETRE CONTENT DE VOIR DES GENS QUI LUTTENT CONTRE LE GENOCIDE, IL DEPLOIE TANT D'EFFORTS POUR EMPECHER LES GENS DE DIRE QUE LE GENOCIDE EST MAUVAIS", A DECLARE, DIMANCHE A LA PANA, LE PRESIDENT DE L'AILE DURE DE L'UPRONA, M. CHARLES MUKASI. SELON M. CHARLES MUKASI, LE GOUVERNEMENT BURUNDAIS A MIS SUR PIED UN CADRE DE PERSECUTION DE TOUS CEUX QUI MANIFESTENT DES INQUIETUDES ENVERS "PARTENARIAT POUR LA PAIX DU GOUVERNEMENT", CONSIDERES COMME DES SUBVERSIFS. -0  PANA NF/AB/JSG 28FEV2000


Le lien entre le SOJEDEM et MUKASI :

Human Rights Watch World Report 1998

Conflict increased among Tutsi political factions. Former president Bagaza remained under house arrest for much of the year, and other Tutsi politicians who had publicly challenged Buyoya, such as leaders of the youth group SOJEDEM and Charles Mukasi, an UPRONA leader, were brought in for questioning or placed under house arrest at various times during the year. Following the revelation that the government was secretly engaging the FDD in talks, Bagaza's party, the Party for National Recovery (PARENA), as well as a disgruntled faction within Buyoya's party, UPRONA, organized demonstrations in the streets of Bujumbura. A series of mine blasts in Bujumbura in May and June were also attributed to these factions. A rift between Buyoya and other UPRONA leaders gradually expanded during the year.


Burundi:By Gregory Mthembu-Salter

hen headed by Rwagasore, the Union pour le progrès national (Uprona) was a national party with strong Hutu representation, but it later changed character and now champions Tutsi interests. Uprona was Burundi's only legal party from 1991-1996. The Uprona Party's president, Charles Mukasi, who opposed Buyoya negotiating with Hutu militias, was replaced by Luc Rukingama, a Buyoya loyalist, in 1998, and the party has since supported the president's position.


Un des privilèges de la dictature Tutsi au Burundi reste l'ARMEE MONOETHNIQUE TUTSI. Ainsi, l'extrême droite Burundaise s'est trouvé véritablement agressé lors de l'arrivée des troupes SUD AFRICAINE au BURUNDI.

SA troops draw mixed reaction 

BUJUMBURA -- There was mixed reaction yesterday to the South African troops in the Burundian capital to protect Hutu politicians returning from exile to participate in a three-year transitional government.

Charles Mukasi, a leader of the hardline minority Tutsi Uprona party, called for "a general mobilisation against the invasion of Burundi by SA military troops".

Some residents called the presence of the 241 South African troops, who arrived on Sunday, unbelievable.

Others said it was a shame for the country to accept the foreign troops, who are to form part of an all-African peacekeeping force to protect the three-year transitional government that takes office on Thursday.

Mukasi said his party opposed the SA presence, because the troops were going to protect "killers", a reference to some Hutu leaders involved with rebel movements.

At least 200000 people, most of them civilians, have been killed in Burundi's eight-year civil war that began in October 1993 after Tutsi paratroopers assassinated the country's first democratically elected president, who was a member of the majority Hutu community.

General Steven Kgobe, commander of the South African force, told Associated Press their mission came about as the result of an agreement between the governments of South Africa and Burundi.

"Our mission is solely to protect the political leaders returning from exile. We are not going to hide anything from the Burundian population," he said.

The Unity for National Progress (Uprona) party ruled Burundi from independence in 1962 to 1993, when it was beaten in the multiparty elections by another Hutu party, Frodebu.

Another SA contingent is expected today, two days before President Pierre Buyoya, a Tutsi military officer who took power in a bloodless July 1996 coup, will become the head of the transitional government for the first 18 months. A Hutu will take over for the final 18 months. By the weekend, there should be 701 SA troops in Burundi. -- Sapa-AP 


L'aile MUKASI se revendique le véritable UPRONA. (Août 1999)

Représentativité : l'Uprona

Le problème de l'Uprona reste aussi sans réponse. La Direction actuelle de l'Uprona est contestée par une aile de ce parti dirigée par Mukasi Charles. Cette aile, qui n'a jamais été partie prenante dans le processus d’Arusha, estime représenter le parti Uprona, et accuse la direction officielle dirigée par Luc RUKINGAMA; Ministre de l'information d’être à l’origine du coup d'Etat au sein du parti car ayant été élu irrégulièrement


L'UPRONA de MUKASI est plus soutenue à Bujumbura,au centre et au nord du Pays. Le sud étant l'apanache des partisans de BUYOYA.

BURUNDI - PARTI POLITIQUE.

LE DUO RUKINGAMA-RUBUKA TIENT SA PREMIERE REUNION DU COMITE CENTRAL DE L’UPRONA.

BUJUMBURA, LE 25 NOVEMBRE 1998 (NET PRESS). LE COMITE CENTRAL DE L’UPRONA, AILE DIRIGEE PAR LUC RUKINGAMA DEPUIS LE 7 OCTOBRE 1998 SE REUNIT CE JEUDI 26 NOVEMBRE 1998. CETTE REUNION EST LA PREMIERE DEPUIS CELLE TENUE LE 7 OCTOBRE 1998 DANS LES LOCAUX DE LA FONCTION PUBLIQUE AU CPF ET QUI AVAIT PROVOQUE DES HEURTS ENTRE LES MEMBRES DU COMITE CENTRAL DE L’UPRONA - PARTISANS DE CHARLES MUKASI ET CEUX DU GROUPE PRO-GOUVERNEMENTAL QUI DIRIGE ACTUELLEMENT LE PARTI..

LA TENUE DE CETTE REUNION EST EMBARRASSANTE ETANT DONNEE LA CASSURE OBSERVEE AUJOURD’HUI DANS LES RANGS DE L’UPRONA. CE PARTI DE L’INDEPENDANCE TRAVERSE UNE CRISE SANS PRECEDENT A LA SUITE DES DISSENSIONS ISSUES DE LA QUESTION DES NEGOCIATIONS ENTRE LE GOUVERNEMENT, LES PARTIS POLITIQUES ET LES GROUPES TERRORISTES ACCUSES DE GENOCIDE. AINSI, IL EST NE UN GROUPE PRO-GOUVERNEMENTAL FAVORABLE AUX NEGOCIATIONS ET UN AUTRE OPPOSE A CES NEGOCIATIONS ET DIRIGE PAR CHARLES MUKASI.

L’ECART SE CREUSE DE PLUS EN PLUS ENTRE LA DIRECTION DE L’UPRONA ET LA BASE. DES DECLARATIONS DE SOUTIEN A CHARLES MUKASI DANS TOUTES LES ZONES DE BUJUMBURA ET DANS QUELQUES PROVINCES NOTAMMENT A KIRUNDO (NORD DU PAYS) ET A GITEGA (2E VILLE DU PAYS AU CENTRE) ONT REJETE LA NOUVELLE DIRECTION.


U.S. AGENCY FOR INTERNATIONAL DEVELOPMENT BUREAU FOR HUMANITARIAN RESPONSE (BHR) OFFICE OF U.S. FOREIGN DISASTER ASSISTANCE (OFDA) BURUNDI - Complex Emergency

In late April, Charles Mukasi, the UPRONA chairman, requested that UNSYG Boutros Boutros- Ghali recall Marc Faguy, the UNSYG's Special Representative, from Burundi. Mr. Mukasi complained that Mr. Faguy was making "negative reports" about Burundi. The UNSYG responded that Mr. Faguy would stay as long as the GRB wished.


Lien entre MUKASI et les jeunes TUTSI du SOJEDEM :

Date: Fri, 11 Oct 1996 11:44:49 +0300 (GMT+0300) From: UN DHA IRIN - Great Lakes <irin@dha.unon.org> To: irinwire@dha.unon.org Subject: Burundi: UN Humanitarian Situation Report Oct 2 - 9 96.10.9

*Uprona chairman Charles Mukasi, whose withdrawal from the former government was one of the precursors of the July coup, has denounced calls by Wolpe and others for a cease fire followed by negotiations. "This can not be envisaged with people who don't fight face to face, and with the genocidal people who don't want to stop killing innocent civilians," he said, referring to Hutu rebels. The Tutsi youth faction Sodajem also warned Buyoya that negotiations with Hutu rebels would be tantamount to high treason. In the past, Buyoya has said that he is willing to negotiate with Hutu rebels if they were first willing to lay down their arms and renounce their "genocidal ideology".


Le  parti UPRONA (MUKASI) apparaît réellement comme le lien entre la soi disant société civile Burundaise et le pouvoir politique.

MANDELA MEDIATION BREATHES NEW LIFE INTO BURUNDIAN PEACE PROCESS

By JAN VAN ECK, senior consultant in conflict analysis and -resolution at `The Centre for Conflict Resolution', Cape Town.

 Those parties and groupings who oppose the negotiations process in its present form (due to the presence of parties and individuals who are `guilty of genocide'), include a number of smaller internal `resistance' (mainly Tutsi) parties, who believe that negotiations cannot take place until the issue of genocide has been addressed. These groupings, who have significant internal support for this position, fear that the present negotiations process will sweep the crimes committed in the past, especially the crime of genocide (e.g. the 1993 `genocide' of Tutsis, as defined by the 1996 UN Commission of Inquiry), under the carpet (i.e. amnesty), `opening the door for the those who are still committed to a genocide of Tutsis, to continue'. They include inter alia Mr. Mukasi's wing of UPRONA, AMASEKANYA (self-defence) and AC Genocide. Although relatively small, they are deeply committed and they strike a cord with the fears of the mainly minority Tutsi ethnic group. Their serious concerns on the issue of genocide (in view of the regional dimension of pro-genocide groups such as the Interahamwe and ex-FAR continuing their ethnic attacks from and in DRC, and the firm rejection by the Rwandese Government of `negotiating with the genocidaire'), should not be ignored.


 


A suivre (BL, AGNews, 2002)

 

 

 

 


 


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AGnews

©AG news 2002

  Réseau International des Associations qui luttent contre l’idéologie du génocide au Burundi (NKUBANYI Mélence)

 
Déclaration du réseau international des Burundais contre le génocide  AC Génocide Suisse
 Oct 26, 1999 16:20 PDT 
DÉCLARATION DU RÉSEAU INTERNATIONAL DES ASSOCIATIONS BURUNDAISES CONTRE LE
GÉNOCIDE À LA SUITE DU MASSACRE DES BURUNDAIS À MPEHE ET BUSIMBA AINSI QUE
L'ASSASSINAT DES FONCTIONNAIRES DE L’ONU ET D'AUTRES BURUNDAIS SUR LE SITE
DE MUZYE AU BURUNDI.


C’est avec une grande CONSTERNATION que nous, membres du réseau des
associations internationales de Burundais qui luttent contre le génocide,
avons appris le massacre de plusieurs dizaines de compatriotes à Mpehe et
Busimba en province Muramvya ainsi que l'assassinat des fonctionnaires de
l’ONU sur le site de protection de Muzye, en province Rutana, au Burundi.

Les fonctionnaires de l’ONU, dans un esprit humanitaire combien apprécié,
s’apprêtaient à organiser la distribution de vivres aux regroupés du site de
Muzye, à l’occasion de la journée mondiale de l’alimentation. Nous exprimons
nos condoléances les plus émues aux familles, amis et collègues des
victimes ainsi qu’aux pays et organismes éprouvés.

Les quarante paysans Tutsi massacrés dans leur sommeil à Mpehe et Busimba,
dont des femmes et des enfants, étaient des rescapés du génocide de 1993 qui
n’avaient d’autre crime que d’être nés tutsi.

Depuis 1993, des travailleurs humanitaires tant nationaux qu’étrangers ont
été tués au Burundi par les criminels génocidaires. Aujourd’hui encore, des
burundais sont quotidiennement victimes du terrorisme et d’un génocide qui
se perpétue et qui a fait plusieurs centaines de milliers de morts et causé
d’énormes dégâts matériels. Les massacres de Mpehe et Busimba de ce 21
octobre 1999, le jour du triste anniversaire du génocide, n’étant que le
dernier exemple macabre.

Face à ces drames répétés, la communauté internationale a toujours réagi par
le silence que ces terroristes génocidaires ont interprété et interprètent,
à tort ou à raison, comme une approbation de leurs actes criminels. Par
méprise, cette même communauté internationale a consacré ces criminels comme
d’ultimes initiateurs de la paix au Burundi en leur procurant une
respectabilité malheureuse aux négociations d’Arusha. C’est cette méprise
qui vient de coûter la vie aux cadres de l’ONU et qui continue à piéger
d’innombrables citoyens burundais massacrés quotidiennement par ces hors la
loi.

L’attentat de Muzye et les massacres de Mpehe et Busimba poussent aussi à
s’interroger sur la capacité réelle du régime actuel du partenariat à
protéger les populations et les étrangers. Nous constatons amèrement que le
partenariat politique à la burundaise se révèle inadéquat, une supercherie
responsable de la désorganisation du pays et annonciateur d’une paralysie
prochaine de nos institutions. Alors que le gouvernement dit du partenariat,
est sensé contrôler les sites de protection pour qu’ils ne se transforment
pas en unités terroristes, les « partenaires » excellent à se méfier les uns
des autres voire à se court-circuiter en dépit de la situation de guerre qui
prévaut dans le pays.

Les morts de Muzye, de Mpehe et de Busimba interpellent le gouvernement
burundais et la communauté internationale à s’élever contre les actes de
génocide qui continuent à se commettre contre des civils innocents.

Nous estimons aujourd’hui que le temps des mises en garde est révolu, qu’il
est grand temps de passer à l’action et traiter ces criminels comme ils le
méritent et selon le droit national et international. Il est devenu
inadmissible que les génocidaires voyagent au vu et au su de toute la
communauté internationale à travers le monde entier alors que l’ONU,   
finalement à son tour, réclame la punition des coupables.

En ce moment où la communauté internationale se rallie à nous pour exiger
que ces criminels soient jugés et punis pour l’ignoble attentat de Muzye,
nous saisissons cette occasion pour attirer l’attention de la communauté
internationale sur son attitude extrêmement décevante lorsqu’il s’agit du
Burundi. En effet, toutes les autres fois où des burundais ont été exécutés
dans leur sommeil comme c’est le cas à Mpehe et Busimba, au cours
d’embuscades sur les routes nationales ou dans les camps dits de déplacés,
la communauté internationale s’est empressée de pousser aux négociations
avec les criminels; ceux-là même qui viennent d’endeuiller lâchement les
familles burundaises, chiliennes et néerlandaise ainsi que la famille des
Nations Unies. La communauté internationale et le gouvernement burundais
doivent s’interroger sur la pertinence de poursuivre les négociations
d’Arusha de façon indiscriminée, avec des soi-disant représentants du peuple
qui combinent leurs fonctions de négociateurs avec leur qualité de
commanditaires d’actes de génocide et de crimes contre l’humanité.


FACE À CETTE SITUATION GRAVISSIME:

1. Nous regrettons la perte de vies innocentes, tant nationales
qu’internationales, dans ce qu’est devenu le marasme burundais;

2. Nous condamnons la barbarie des groupes génocidaires Hutu pour les
massacres des paysans de Mpehe et de Busimba ainsi que pour l’assassinat
ignoble des cadres de l’ONU et de la délégation burundaise qui les
accompagnait.

3. Nous appuyons la demande combien pertinente du Secrétaire Général des
Nations Unies et des syndicats des travailleurs de l’ONU pour traduire ces
criminels en justice. A cet effet, nous demandons au gouvernement burundais
d(e) :

- Établir de façon inéluctable les responsabilités coupables d’actes de
génocide et terroristes à Mpehe, Busimba et Muzye ainsi que pour tous les
autres massacres qui les ont précédés.

- Lancer un mandat d’arrêt international contre les dirigeants des groupes
génocidaires et terroristes responsables;

- Interpeller ouvertement la République Unie de Tanzanie et la mettre devant
ses responsabilités pour qu’elle cesse d’entraîner et de soutenir les bandes
génocidaires (FDD, FROLINA, INTERAHAMWE, EX-FAR) et de leur servir de base
arrière;


- Refuser de négocier avec toute personne ou avec toute organisation
compromise pour génocide par le rapport S/1996/682 des Nations Unies ou
ayant réclamé publiquement sa responsabilité dans des actes de génocide
ultérieurs;

- Suspendre les négociations inter-burundaises sur le territoire tanzanien
et refuser toute médiation sous le leadership tanzanien pour les motifs
cités plus haut;


- Déclarer ouvertement la guerre aux groupes génocidaires et terroristes et
demander la coopération régionale et internationale en la matière;

- DONNER L’EXEMPLE à la communauté internationale en procédant à
l’arrestation et au jugement des présumés génocidaires ainsi que leurs
complices.

4. Nous demandons au Secrétaire Général de l’ONU de se référer au rapport
S/1996/682 du Conseil de Sécurité des Nations Unies et d’en tirer les
conclusions qui s’imposent. Il s’agirait, entre autres, pour le Conseil de
Sécurité des Nations Unies de mettre sur pied, dans les meilleurs délais, le
Tribunal Pénal International pour le Burundi. Celui-ci aurait pour tâche de
juger les auteurs présumés des crimes de génocide et de crimes contre
l’humanité et de dissuader ainsi ceux qui seraient tentés d’en commettre.

5. Nous invitons les pays amis du Burundi, les voisins et autres membres de
la communauté internationale à aider les Burundais à écarter la menace d’un
nouveau génocide. Nous demandons en particulier à ceux qui abritent les
auteurs et propagandistes de l’idéologie ethniste et génocidaire d’interdire
leurs activités.

6. Nous demandons un arrêt immédiat des violences contre les civils.

7. Nous exigeons la conclusion d’un cessez-le-feu préalable à une éventuelle
reprise des négociations ainsi que la mise à l’écart des criminels dans les
fora des négociations.

8. Nous encourageons nos compatriotes à garder leur courage et sang-froid et
à rester vigilants et solidaires devant ces menaces et actes de génocide.


Fait le 26 octobre 1999

Les organisations membres du réseau international contre le génocide au
Burundi :

AC Génocide SUISSE
AC Génocide Section CANADA
AC Génocide BENELUX
Association Internationale pour la Prévention du Génocide au Burundi
Groupe de Réflexion des Burundais en Suisse
Association Culturelle Burundo-Canadienne de London
ASP-Burundi
Le Regroupement des Burundais de Montreal – INTAHE
L’Association des Etudiants et Stagiaires Burundais de Montreal


Copie pour information à:


- Mr. Koffi Annan
Secrétaire Général des Nations Unies

- Mr. Pierre Buyoya
Président de la République du Burundi

- Mr. Kaguta Museveni
Président de l'Ouganda

- Mr. Benjamin Mkapa
Président de la République Unie de Tanzanie

- Mr. Pasteur Bizimungu
Président du Rwanda

- Mr. Laurent Désiré Kabila
Président de la République Démocratique du Congo

- Mr. Bill Clinton
Président des Etats Unis d'Amérique

- Mr. Jacques Chirac
Président de la France

- Mr. Jiang Zemin
Président de la République Populaire de Chine

- Mr. Boris Eltsine
Président de la Russie

- Mr. Tonny Blair
Premier Ministre de Grande Bretagne

declaration  nkubanyi melence
 Feb 10, 2000 03:22 PST 



  From: nkubanyi melence <nkub-@hotmail.com>
Reply-To: Giram-@topica.com
To: Giram-@topica.com
Subject: declaration
Date: Wed, 09 Feb 2000 08:39:17 -0800

GIRAMAHORO!


ASP-Burundi
B.P. 69 A
1348 Louvain-la-Neuve

BURUNDI: LE DEBUT DE LA FIN!

Une atmosphere de fin de regne plane sur Bujumbura! Le regime burundais,base sur la compromission avec les genocidaires, tire a sa fin. En temoigne la multiplication de decisions insensees qu'il ne cesse de prendre.

L'incarceration ce 07 Fevrier 2000 des leaders de la COALITION
ANTI-GENOCIDE, par ailleurs signataires de l'accord-cadre pour la
restauration de l'Etat de droit, marque un tournant decisif dans l'histoire de notre pays.

Depuis le debut des negociations avec les genocidaires,
l'ASP-Burundi et toutes les autres forces eclairees du pays n'ont
cesse de denoncer cette voie sans issue que venait d'emprunter le
regime en place a Bujumbura. Le simple bon sens suffisait pour
comprendre que tot ou tard le blocage serait total. Au lieu
d'ecouter ces appels a la raison, les autorites du pays se sont
obstinees dans une fuite en avant suicidaire. Et elles ont voulu
entrainer tout le peuple burundais dans un naufrage collectif!
Heureusement que certaines filles et certains fils du pays
veillaient et qu'ils n'ont jamais baisse la garde! Aujourd'hui, ce
sont eux les martyrs de ce pouvoir tyrannique.

Nous appelons toutes les forces vives du pays -syndicats,
associations communales, ligues des droits de l'homme, mouvements de jeunesse, mouvements des femmes, etc.- a se mobiliser pour exiger la liberation de ces martyrs. Dans tous les cas, ces forces vives ne devraient plus craindre l'emprisonnement car rien n'est plus grave que le danger d'extermination. Par ailleurs, les prisons -deja surpeuplees- ne seront pas en mesure d'accueillir les
millions de burundais opposes a l'ideologie du genocide, qui ne
tarderont pas de se mobiliser. Le jour ou la prison ne sera plus
une arme de dissuasion des manifestations contre l'ideologie du
genocide, le regime impie tombera comme un fruit mur.

Nous lancons un appel aux forces de l'ordre, auxquelles le pouvoir
enjoint de maltraiter les militants anti-genocide, d'ecouter la
raison et de se souvenir que ces innocents qu'elles persecutent
sont ceux-la memes qui proposent au peuple burundais des solutions
viables permettant de mettre fin au chaos et au genocide, fleaux
dont sont quotidiennement victimes toutes les couches de la
population burundaise, y compris leurs propres familles.

Nous exigeons la liberation immediate et inconditionnelle de toutes
les personnes emprisonnees a l'issue de la marche pacifique du 07
Fevrier 2000. Nous appelons tous les burundais epris de paix a
soutenir cette coalition anti-genocide afin de marquer de leurs
empreintes, et d'accelerer, la fin de l'ere du non-droit et de
l'ignominie.

Fait a Louvain-la-Neuve, le 09 Fevrier 2000.

Pour l'ASP-Burundi,

NKUBANYI Melence

 

M. Mélénce est contre une démocratie "ONE MAN ONE VOTE". Pour lui, le suffrage Universel est à proscrire pour le Burundi ou le Rwanda.

RE: UNE IDEE POUR LE BURUNDI  nkubanyi melence
 Feb 10, 2000 04:03 PST 

Cher Luc,

Merci de relancer le debat sur cette question combien importante et
d'actualite. Je voudrais dire un mot sur deux points:

-La responsabilite de la classe politique burundaise dans l'exasperation de la haine ethnique:

Depuis la mort du Prince Louis RWAGASORE, le Burundi n'a pas eu d'hommes politiques capables d'empecher la contamination, par le Rwanda voisin, du virus ethnique. Certains se sont illustres par une repression aveugle des genocidaires et des innocents, d'autres ont refuse d'analyser la realite du probleme en faisant la politique de l'autruche, d'autres encore se sont illustres par un manque cruel de lucidite en amnistiant des criminels non repentis,... Tout cela a contribue a renforcer le climat de suspicion et de haine. Aujourd'hui, nous devons constater le phenomene et y faire face lucidement.

- L'impossibilite d'appliquer le systeme "one man, one vote" au suffrage
universel dans l'election du President de la Republique.

Cher Luc,

Aujourd'hui et pour beaucoup d'annees, la haine ethnique est une realite qui creve les yeux. Non pas que chaque hutu hait chaque tutsi -et vice-versa-
mais que politiquement les hutu et les tutsi dans l'ensemble resteront des adversaires implacables. Je connais beaucoup de hutu qui ont leurs meilleurs amis parmi les tutsi, et vice-versa. Mais si la politique y entre dedans et si le phenomene prend une ampleur nationale, il est impossible d'observer une confrontation hutu-tutsi.

Dans ces conditions, toutes les fois qu'un candidat tutsi sera oppose a un candidat hutu, et si les elections se font au suffrage universel avec ce que cela impliquent de manipulations des masses, il est certain que le tutsi n'aura aucune chance, quelles que soient sa personnalite et ses competences.

C'est pourquoi je reste convaincu que pour le Burundi (ou le Rwanda), le suffrage universel "un homme, une voix" aux elections presidentielles
restera pour longtemps inapplicable, si l'on veut donner a chaque candidat ses chances, independamment de son appartenance ethnique.

From: "nkubanyi melence" <nkub-@hotmail.com>
To: maco-@hotmail.com, nkub-@hotmail.com
CC: Buru-@topica.com
Subject: RE: UNE IDEE POUR LE BURUNDI
Date: Fri, 21 Jan 2000 06:48:47 PST

Cher Luc,

Je suis d'accord avec toi sur tous les points, sauf un. Et c'est le plus
important: l'election du President de la Republique par toute la
population au suffrage universel. C'est exactement ce qu'il ne faut plus
faire. Uti kuki?
- Ibuka les elections de 1993: Ndadaye contre Buyoya. L'un et l'autre
avaient un programme politique. Mais, qui pouvait reellement connaitre en details le programme politique de l'un ou de l'autre? Tres peu de gens, meme parmi les intellectuels. Sans compter qu'avec le mensonge, la dissimulation,... et je ne sais quoi encore, defauts presents chez
beaucoup de peuples et en particulier chez les burundais (je suis a peine tres severe envers mon peuple), il y a lieu de promettre beaucoup de belles choses et faire exactement le contraire de ce que l'on a promis.

Autrement dit, et ce n'est pas du tout une "infantilisation de la
population burundaise" comme beaucoup de frodebistes me disaient en 1993,
la grande majorite de la population burundaise est absolument incapable de distinguer les candidats sur base des programmes politiques, sauf lorsqu'il s'agit de choses tres simples comme en 1961 ou l'UPRONA de RWAGASORE s'opposait aux autres partis membres du FRONT COMMUN sur base d'une idee simple: l'independance immediate ou differee.

Je me souviens d'une phrase d'un certain NIKOBAMYE Gaetan (President du Parti Liberal) en 1993 lors d'un meeting pour soutenir Ndadaye. Il a dit a peu pres ceci:
"Jewe sinirirwa ndabagoza imigambi ndabasigurira ivyo mutumva: Ndadaye ni umuhutu, Buyoya ni umututsi. Umuhutu rero aratora umuhutu, umututsi atore umututsi".

Certains retorquent que SENDEGEYA etait hutu et n'a eu que 2% et que
Buyoya etant que tutsi n'aurait pas pu depasser le score de 15% si
reellement les elections avaient ete ethnisees.

Je repondrais ceci:

-Sendegeya n'etait qu'un "homme de paille" de Hitimana. Il n'etait pas
considere par les autres hutu comme leur representant...
-Si Buyoya a eu environ 32%, c'est qu'il existait encore quelques hutu
(mais une petite minorite) qui n'ont pas ete seduits par la campagne
tribaliste du Frodebu. Ce n'est qu'une exception. Et l'exception est la
pour confirmer la regle.

Je suis en tout cas convaincu d'une chose: au Burundi et au Rwanda
actuellement, si on met en concurrence deux candidats (un hutu et un
tutsi) aux elections presidentielles et au suffrge universel et que le
candidat hutu dispose des moyens pour axer librement sa campagne sur le terrain ethnique, le hutu remportera toujours les elections quels que soit son honnetete, son savoir, ...

Donc, les elections presidentielles au suffrage universel ne peuvent plus etre organisees au Burundi si on ne veut pas rallumer la flamme ethnique, avec les consequences que l'on sait.

Par contre, la democratie indirecte, l'election d'un candidat par des
electeurs qui connaissent bien le candidat dans son quotidien devraient
etonner positivement plus d'un. Car avec la proximite, la connaissance
personnellle du candidat, les manipulations ethniques ne trouvent plus de place. La haine ethnique n'est pas atavique, j'en suis profondement
convaincu; elle reste finallement le resultat des manipulations politiciennes.

J'ai appris par exemple que dans certains centres de deplaces, les hutu
restes dans leurs champs viennent appeler des bashingantahe tutsi pour venir regler certains litiges, et vice-versa. Je pourrais multiplier les
exemples contradictoires.

Et puis, le suffrage universel aux elections presidentielles n'est pas la
seule forme de democratie. Les USA, consideres comme la premiere
democratie au monde, n'utilisent pas cette voie. Il en est de meme au
Canada, au Royaume-Uni, en Suisse, en Belgique, en Italie, en Allemagne, a l'Ile Maurice, en Israel, ...

Donc, pour me resumer, nous avons besoin au Burundi d'une "democratie de proximite", ou les electeurs elisent des candidats qu'ils connaissent personnellement dans leurs qualites d'ubushinganthe, de la base au sommet.
Ce que j'appelle une "democratie pyramidale".

A bientot. Melence.

From: "nkubanyi melence" <nkub-@hotmail.com>
To: maco-@hotmail.com
Subject: RE: UNE IDEE POUR LE BURUNDI
Date: Thu, 20 Jan 2000 07:13:48 PST

Cher Luc,

Votre discussion (toi et Parfait) au sujet du systeme politique qui
conviendrait au Burundi m'a fort plu. Je te demanderais de partager mon point de vue (ci-dessous) avec les autres personnes avec qui vous
discutez de la question.

Beaucoup de systemes pourraient etre proposes. Ici, je vous proposerais de partir de 4 systemes:


1. le systeme de 1992 a la Buyoya I: "un homme, une voix"
2. le systeme a la "parite systematique"
3. le syteme d' "alternance systematique"
4. le systeme de la "democratie pyramidale"

1. LE SYSTEME DE 1992 A LA BUYOYA I: "UN HOMME-UNE VOIX" AU SUFFRAGE UNIVERSEL.

C'est le systeme qu'avait prevu la Constitution de 1992. C'est un
systeme "a la francaise", "a la sud-africaine". Il n'y a aucune garantie pour l'une ou l'autre minorite, region, communaute, ...

Nous avons vu la ou il nous a menes. Je pense qu'il n'y a plus de
personne serieuse, hutu ou tutsi, qui le defendrait encore. Donc, "forget it".

2. LE SYSTEME A LA PARITE SYSTEMATIQUE.

C'est le systeme que defend le PARENA: "deux peuples - une nation". Le systeme part du constat qu'il y a grosso modo "deux peuples" en conflit:
les hutu (d'un cote) et les tutsi (de l'autre cote). Il s'agit alors de
creer un systeme qui etablisse un rapport de forces equilibre entre les
deux "peuples".

Autrement dit, les tutsi votent leurs representants, separement, au sein du "peuple" tutsi, et les hutu font de meme de leur cote. Apres le vote, les representants des deux "peuples" se rencontrent au niveau de l'EXECUTIF, DU LEGISLATIF, DU COMMUNAL a parite toujours egale.

Questions non resolues:
-Comment identifier les hutu et les tutsi: Faut-il mentionner cela sur
l'identite au risque de "figer" chaque citoyen? Faut-il recourir a la
commune renommee? Faut-il laisser a chacun la liberte de choisir son
"peuple"?
-Question des proportions: les hutu qui representeraient 80% de la
population peuvent-il accepter de ne prendre que 50% des postes de
responsabilite?
-Ceux qui ne sont ni hutu, ni tutsi: les twa, les ganwa, les etrangers
naturalises, les "hutsi"(melange de hutu et de tutsi). Ou faut-il les
classer?
-Comment partager le poste de President de la Republique?

3. LE SYSTEME D'ALTERNANCE SYSTEMATIQUE.

Ce systeme adopte la meme strategie que le precedent. Il en differe sur un seul point: la non-separation "physique" des candidats aux elections (et des electeurs) en hutu et en tutsi.

Ce systeme suppose qu'a chaque liste electorale de chaque parti, il y
ait obligatoirement une alternance de hutu et de tutsi, afin de creer in
fine une parite absolue hutu-tutsi.

Questions non resolues:
- Presque les memes questions que le systeme precedent: comment
identifier les candidats, les proportions, la place des non hutu-tutsi, commentfaire pour la Presidence de la Republique,...

4. LE SYSTEME DE LA DEMOCRATIE PYRAMIDALE.

C'est le systeme que j'ai defendu dans ma these et que je defends
encore. C'est un systeme "sans partis", base sur l'institution d'UBUSHINGANTAHE et QUI PROSCRIT LE SUFFRAGE UNIVERSEL.

Je vous soumets ci-dessous un extrait de ma these:"Il est possible au
Burundi de construire une democratie tres forte sur base de
l'institution d'ubushingantahe. Cette democratie serait tres proche des citoyens et difficilement manipulable. Les bashingantahe investis dans les quartiers et sur les collines choisiraient entre eux le chef de quartier/colline.
Dans ces conditions, il serait tres difficile de se faire elire parce qu'on
est hutu ou tutsi; les gens auraient besoin de quelqu'un dont ils
connaissent bien les qualites d'organisation et de direction. Les chefs de quartier/colline nommeraient un conseil communal et l'administrateur communal. Il serait difficile a ce dernier de manipuler les electeurs et de se faire elire sur base de son ethnie. Les membres des conseils communaux nommeraient les membres du conseil provincial et le gouverneur de province.
Les membres de l'Assemblee Nationale seraient elus par les bashingantahe de tout le pays. Les parlementaires eliraient entre eux un Senat compose paritairement de hutu et de tutsi. Ce Senat devrait etre consulte sur toutes les "questions vitales" du pays et disposerait d'un droit d'opposition. Le President de la Republique serait elu par l'Assemblee Nationale.

Dans ces conditions, point de demagogies, plus besoin de recourir a la
violence pour acceder au pouvoir".

 

 

 

 

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  HAVILA

Symposium du 12 fevrier 2000  APBURUNDI APB
 Feb 09, 2000 07:57 PST 
AVEC LE SOUTIEN ET LA PARTICIPATION DE :
   IHO; GUIHON; AFFLENET; ICFB; ARPAC; MNB

   COORDINATION MEDIATIQUE :
   AGENCE DES PATRIOTES :http://hometown.aol.com/apburundi

   QUAND L'EXTREME DROITE S'INSTALLE AU POUVOIR EN
   EUROPE, ET DE FACON SPECTACULAIRE EN AUTRICHE

   QUAND LES HORDES GENOCIDAIRES NEGOCIENT LE CONTROLE
   DES STRUCTURES D'ETAT DANS LES GRANDS-LACS AFRICAINS,
   ET DE FACON FULGURANTE AU BURUNDI


   QUE FAUT-IL FAIRE ?

   <<CENTRE ELZENHOF>>
   AVENUE DE LA COURONNE,12
   1050 BRUXELLES

   SAMEDI 12 FEVRIER 2000. A PARTIR DE 16H



   RENSEIGNEMENTS ET RESERVATIONS : 010450148 (INSTITUT
   DE HAVILA) OU AU 02/5114569 (AFFLENET).


   I. PROGRAMME INTERNE
   VENDREDI 11 FEVRIER
   VEILLEE DES CONSEILS DE HAVILA
   (Sur invitation nominative)
   (Lieu pricisi sur linvitation)

   20 H : CONSEIL DES 12  (OU CONSEIL DE SABA)

   22 H : CONSEIL DES 70   (OU CONSEIL DE SACEGA)

   00 H : CONSEIL DES 300   (OU CONSEIL DE GEDEON)


   II. PROGRAMME SUR INVITATION

   SAMEDI 12 FEVRIER 2000
   10 H : SESSION DU <BET DIN / URURIMBI>
   12 H : CONFERENCE DE PRESSE
   15 H : CEREMONIE DU BATON DES ANCIENS
   PROCLAMATION DU <QIBBOUTS>
   INAUGURATION DU FONDS NATIONAL DE HAVILA

   III. PROGRAMME POUR TOUS
   (PAF : 200 F)
   SAMEDI 12 FEVRIER 2000
   16 H : GRANDE ASSEMBLEE
   CONFERENCE-DEBAT
   PAR Me MATTHIAS NIYONZIMA

   18 H : VEILLEE CULTURELLE DE SHEBA
   PROJECTIONS :   DOCUMENTS EXCEPTIONNELS

   18 H : <<KING SOLOMON'S MINES ; LES MINES DU ROI
   SALOMON>>, EXTRAITS DU LONG METRAGE DE ANDREW COMPTON
   & MARTON BENNETT

   19 H : <<SOLOMON AND SHEBA ; SALOMON ET LA REINE DE
   SABA>, LONG METRAGE DE KING VIDOR

   21 H : DOCUMENTAIRE DE MARTIN MEISSONNIER <<SUR LES
   TRACES DE LA REINE DE SABA>>, EN ETHIOPIE, AU YEMEN ET
   EN ISRAEL.

   22 H : HYMNE DU BATON <<INKONI YERA>> PAR <ABAGORE
   BAMAGAJO>

   22H30 : LE BALLET DES GUERRIERS PAR <INTASHIKIRWA>

   22H45 : HYMNE DU HALLEL OU HYMNE DES BAHEBERA

   23 H : CLOTURE DU SYMPOSIUM, PAR LE PRESIDENT DE
   HAVILA

   PENDANT LA VEILLEE, LE BAR DU CENTRE SERA MIS A LA
   DISPOSITION   DES CONGRESSISTES.

   LE PREMIER VERRE SERA GRACIEUSEMENT OFFERT PAR
   L'INSTITUT DE HAVILA


   INVITATION
   Excellence,
   Madame,
   Monsieur,

   L'INSTITUT DE HAVILA a le plaisir de vous inviter au
   programme (III) du symposium quil organise le Samedi,
   12 fivrier, ` partir de 16 heures, au Centre ELZENHOF
   (12, Av de la Couronne, 1050 BRUXELLES).

   Veuillez trouver, en annexe, le programme ditailli du
   symposium.


   SOYEZ DES NOTRES

   BRUXELLES, LE 5 février 2000   POUR LINSTITUT DE HAVILA

   JEAN BWEJERI
   PRESIDENT

AGENCE DES PATRIOTES BURUNDAIS A.P.B.APBUR-@netscape.net
BUJUMBURA-BURUNDI


 

 

 

 

 

 

 

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