Les partis
politiques
d' Extrême Droite
au Burundi:
RADECO
RASSEMBLEMENT POUR LA DEMOCRATIE
DES COMMUNAUTES AU BURUNDI(RADECO)
REPUBLIQUE DU BURUNDI
AGNews 2002
I) Introduction/ RADECO :
Je vous présente deux documents
du RADECO où me semble t'il vous permettront de comprendre ce que veut
promouvoir cet organisation dangereuse.
Pour mieux comprendre ce qu'est
l'Extrême Droite Burundaise : L' E.D.B.
1/ L'idéologie
du génocide: Au Burundi contrairement au Rwanda, depuis
l'indépendance, c'est l'ethnie "TUTSI" ,représentant 14% de la
population, qui tient tout le pouvoir en main.
Depuis 1994, date du Génocide Rwandais, certains courants malsains essayent de
semer la confusion entre le Burundi et le Rwanda. Ainsi, pour les observateurs
internationaux peu informés sur l'Histoire de ces deux petits pays voisins, ces
courants expliquent qu'au Burundi, comme au Rwanda, les "Hutu" ont
"génocidé" les Tutsi et les Hutu "modéré".
RADECO fait parti de ces courants. Elle est une organisation qui a une
ramification en Belgique. Pour elle, tout Hutu est génocidaire ou terroriste
génocidaire ou ...
Les seuls "Hutu" qu'elle accepte sont morts. Ce sont les Hutu
"modérés" ou "non acquis à l'idéologie
génocidaire". Elle est fortement liée aux
organisations "AC-Génocide-CIRIMOSO"
et "PA-AMASEKANYA" qui sont des associations ou milices de l' E.D.B.
2/ Révisionnisme:
"le génocide répétitif et chaque fois impuni des Tutsi au cours des années
1965, 1972, 1988, 1991, et de 1993 à nos jours;" Ce
mouvement politique est révisionniste. Pour RADECO, ce sont le HUTU qui
génocide. Ce
qui contredit les propos des journalistes et des enquêteurs internationaux qui
ont couvert ces divers massacres.
3/ Démocratie:
Malgré le mot "démocratie" en son nom "RADECO",
elle condamne aucunement l'assassinat "des institutions
démocratiques" en 1993.
Elle souhaiterait "une démocratie des communautés". Elle est
sectaire. "Chacun dans son coin, tout comme en Afrique du Sud à l'époque
de l'Apartheid. Elle prône l'esprit ghetto". Ce qui l'intéresse
c'est l'ethnie TUTSI. Disons que RADECO a son pendant Hutu qui est le
PALIPEHUTU . Mais comme vous le remarquez la différence se trouve en son nom.
II) Documents :
DOCUMENT (1)
DECLARATION DE CINEY DU 07 /04
/2002
RADECO, Rue des Capucins 195590 CINEY - Belgique,
Tél.& Fax : 32(0)83 21 13 80 RADECO
Déclaration de CINEY Page 2 23/07/2002
En dates des 06 et 07 Avril 2002, des membres de la communauté tutsi du
Burundi, venus de plusieurs pays, se sont réunis à CINEY en Belgique .
Après avoir constaté, entre autres:
- le génocide répétitif et chaque fois impuni des Tutsi au cours des années
1965, 1972, 1988, 1991, et de 1993 à nos jours;
- que le pouvoir Buyoya a refusé de donner une suite appropriée au Rapport
d'Enquête de l'ONU n° S/1996/682 qui a confirmé que le génocide des Tutsi a
été conçu, planifié, organisé et exécuté par le Parti FRODEBU au pouvoir;
- que lors des négociations d'Arusha, seules les propositions des génocidaires
et de leurs complices ont été prises en compte; les doléances des Tutsi ayant
été passées sous silence.
- que les négociations d'Arusha n'ont pas fourni de réponse à la question
vitale de la communauté tutsi, en l'occurrence la sécurité physique des Tutsi
et des Hutu non acquis à l'idéologie du génocide;
- que la mise en place à Bujumbura le 01 Novembre 2001 des institutions dites
de transition, importées d'Arusha et de Pretoria, consacre l'impunité du génocide
des Tutsi et des autres crimes contre l'humanité perpétrés au Burundi;
- que les terroristes génocidaires du FRODEBU-CNDD-FDD-PALIPEHUTU-FNL-FROLINA
dominent les institutions politico-administratives actuelles du Burundi et
continuent d'exterminer les Tutsi et de massacrer les Hutu non acquis à l'idéologie
génocidaire;
- que le pouvoir en place à Bujumbura malmène sans relâche les organisations
qui luttent contre le génocide, en l'occurrence Accord- Cadre dont AC-Génocide-CIRIMOSO
et PA-AMASEKANYA;
- que les Tutsi, tous rescapés du génocide en cours au Burundi se trouvent
dans un désarroi total;
- que les déplacés Tutsi subissent une clochardisation, des maltraitances et
des abus de toutes natures de la part de leurs bourreaux;
- que certains Tutsi collaborent malheureusement dans cette logique qui vise à
leur propre extermination;
- que les institutions qui devraient contrecarrer le génocide, à savoir l'armée
nationale et la justice, sont en train d'être démantelées par le pouvoir en
place à Bujumbura;
- que, par-dessus tout, les criminels sont parvenus à imposer injustement dans
l'opinion internationale une culpabilisation des Tutsi;
- que beaucoup de leaders Tutsi ont déçu leur communauté par leur
comportement irresponsable et la recherche de leur seul intérêt personnel;
Déclaration de CINEY Page 3 23/07/2002
- que les Tutsi ont dès lors besoin d'un cadre d'expression et de lutte, qui
leur inspire de la confiance;
- que les Tutsi ont besoin d'une autonomie politique dans un système de démocratie
des communautés;
ONT DECIDE DE CRÉER:
Le Rassemblement pour la Démocratie des Communautés au Burundi, en sigle le
RADECO, mouvement politique qui a pour but de défendre les intérêts légitimes
de la Communauté Tutsi et promouvoir la sécurité, l'autonomie politique, l'égalité
et la complémentarité des communautés hutu et tutsi au Burundi.
LE RADECO S'ENGAGE EN PARTICULIER:
- à combattre le génocide et à lutter pour la sécurité des Tutsi et des
Hutu non acquis à l'idéologie du génocide;
- à combattre le système politico-administratif mis en place à Bujumbura sur
base des Accords d'Arusha;
- à promouvoir la solidarité et l'épanouissement des Tutsi, tous rescapés du
génocide;
- à lutter contre l'exclusion, en cours au Burundi, des Tutsi dans les postes
de responsabilité;
- à ramener dans le droit chemin les « brebis égarées » de leur communauté;
- à porter secours aux rescapés Tutsi, en particulier ceux parqués dans des
mourroirs appelés pudiquement camps de déplacés;
- à informer l'opinion internationale de la vraie situation dans laquelle se
trouve le Burundi sous la direction du FRODEBU;
- à lutter pour l'autonomie politique de la Communauté Tutsi et à promouvoir
la démocratie des communautés adaptée dans le contexte du Burundi actuel.
Le RADECO est doté des commissions techniques suivantes:
1. La Commission pour la Sécurité;
2. La Commission pour la Mobilisation et la Sensibilisation;
3. La Commission pour les Relations publiques et diplomatiques;
4. La Commission pour les Affaires sociales et économiques;
5. La Commission pour les Affaires juridiques et les Réformes
institutionnelles.
Déclaration de CINEY Page 4 23/07/2002
Le RADECO se réjouit déjà du soutien dont lui ont témoigné certaines
organisations de lutte contre le Génocide, dont AC-Génocide-CIRIMOSO et
PA-AMASEKANYA.
Le RADECO s'engage à collaborer avec les autres organisations et individus qui
luttent contre le génocide au Burundi et partout ailleurs dans le monde. Il
invite tous les burundais, quelle que soit leur origine ethnique, qui sont opposés
à l'idéologie du génocide, à adhérer à ce mouvement.
Le RADECO est doté d'un Bureau de coordination composé de cinq membres:
1. Le Président
2. La Vice-Présidence chargée du Burundi
3. La Vice-Présidence chargée de la Diaspora
4. Le Secrétaire et Porte-Parole du mouvement
5. Le Trésorier
Pour le RADECO,
KIROMBO Gaspard,
Président
DOCUMENT (2)
RASSEMBLEMENT POUR LA DEMOCRATIE
DES COMMUNAUTES AU BURUNDI(RADECO)
REPUBLIQUE DU BURUNDI
MESSAGE AUX COMPATRIOTES RADIODIFFUSÉ AU BURUNDI LES 1er ET 2 JUILLET 2002.
RADECO, Rue des Capucins 195590 CINEY - Belgique, Tél.& Fax : 32(0)83 21 13
80 RADECO
Chers compatriotes,
1. Ce premier juillet 2002, le Burundi célèbre le 40ème anniversaire de son
indépendance. Malheureusement, la situation politique, sécuritaire et socio-économique
de notre pays est actuellement catastrophique. Les Burundais s'habituent à ne
compter que sur eux seuls et semblent ne plus rien attendre de l'Etat.
2. La raison majeure de ce pourrissement est l'absence d'une bonne et rigoureuse
gestion du dossier de génocide des Tutsi et des autres nombreux crimes par les
différents gouvernements qui se succèdent ces quinze dernières années.
Cette situation ne fait que s'empirer depuis que les organisations génocidaires
dominent le système politique actuel qui va jusqu'à élaborer scandaleusement
une loi d'immunité de présumés coupables des crimes de génocide en lieu et
place d'une loi réprimant ce mal absolu.
3. Comme tous les Burundais, ceux de la diaspora ont longtemps observé en toute
naïveté l'évolution de la situation, croyant que leur pays avait des
gestionnaires responsables, lucides, éclairés et à même de faire face aux
tragiques défis qui menacent notre pays de déstructuration.
4. Avec le renforcement et la consolidation des organisations génocidaires au
pouvoir le 1er novembre 2001 et l'intensification des massacres et des crimes de
tous genres qui s'en est suivie, les Burundais de la diaspora ont fini par
comprendre qu'ils doivent s'impliquer davantage dans des actions de nature à
contribuer au retour de la paix et à l'avènement de la vraie démocratie au
Burundi.
5. Après s'être longuement concertés, plusieurs d'entre eux se sont rencontrés
en Belgique au cours du week-end du 6-7 avril 2002, en provenance du Burundi et
de plusieurs autres pays.
6. Au cours de leurs échanges, ces compatriotes se sont rendus compte que le génocide
des Tutsi du Burundi et le massacre des Hutu non acquis au génocide ont trop
duré et qu'ils continueront aussi longtemps
§ que le pouvoir en place à Bujumbura considérera les organisations
terroristes et génocidaires comme des partenaires politiques avec lesquels il
faut négocier l'entrée dans les institutions nationales qu'elles dominent par
ailleurs déjà par le truchement de leurs ailes politiques au pouvoir à
Bujumbura ;
§ que la Communauté tutsi, cible identifiée et visée pour extermination par
ces organisations génocidaires, ne sera pas suffisamment organisée pour
combattre efficacement ce génocide qui perdure avec la complicité évidente du
pouvoir en place, de quelques Tutsi opportunistes, de certains membres de la
Communauté hutu et des milieux désabusés de la Communauté internationale ;
§ que la Communauté hutu, sanctuaire malgré elle des organisations génocidaires,
ne sera pas clairement et définitivement désolidarisée de ces organisations
qui exterminent régulièrement tant de membres de la Communauté tutsi et, au
passage, tant de Hutu et autres personnes opposés à leur projet macabre.
7. A l'issue de cette rencontre historique du 6-7 avril 2002, ces compatriotes,
après avoir envisagé toutes les éventualités susceptibles d'enrayer cette
tragédie qui n'a que trop endeuillé le Burundi et qui vise l'extinction de la
Communauté tutsi, ont décidé de mettre sur pied un mouvement politique
national et international dénommé le Rassemblement pour la Démocratie des
Communautés au Burundi, en sigle, le RADECO.
8. Le RADECO s'est donné la mission de promouvoir l'autonomie institutionnelle
de chacune des communautés hutu et tutsi, dans un esprit d'égalité, de
respect mutuel et de complémentarité. En effet, beaucoup de membres fondateurs
du RADECO vivent au quotidien certains aspects de la démocratie des communautés
à la belge ou à la suisse et ont longuement réfléchi à cette question.
9. Le RADECO désapprouve tous les bricolages politiques qui laissent le champ
libre au génocide des Tutsi, à l'insécurité des populations et aux crimes de
toute nature perpétrés contre les membres des communautés hutu et tutsi au
Burundi.
10. Le RADECO s'oppose catégoriquement à tout système politique et
institutionnel ainsi qu'à tout mode électoral qui considère la population
burundaise comme une société homogène. L'idéologie et la pratique du génocide
promues par le système palipehutu qui s'active au Burundi depuis le début des
années 1960, a fini par annihiler le patrimoine séculaire d'homogénéité de
la population burundaise.
Cette dernière est tellement divisée que, pour mettre fin au conflit de génocide
en cours au Burundi, les Tutsi et les Hutu doivent dorénavant s'organiser en
communautés institutionnellement autonomes. Pour que les communautés hutu et
tutsi vivent dans la paix et la complémentarité, la communautarisation des
institutions du pays est devenue incontournable.
11. Le RADECO exhorte donc tout Tutsi et tout Hutu de se sentir concerné par
l'organisation de sa Communauté respective. Il invite tout Tutsi et tout Hutu
à désigner ses représentants à différents niveaux. De véritables négociations
pour une cohabitation pacifique entre Hutu et Tutsi devront confronter les représentants
dûment mandatés par leurs communautés respectives.
12. Le RADECO lance un appel aux Tutsi et aux Hutu non acquis à l'idéologie du
génocide de se manifester, d'organiser leur communauté respective et de se désolidariser
clairement, concrètement, en paroles comme en actes, des organisations
terroristes et génocidaires. Ces Communautés pourront ainsi participer
effectivement à la lutte contre le génocide des Tutsi et les autres crimes qui
sévissent dans notre pays.
Sans cet engagement, la paix et la prospérité au Burundi et dans la sous-région
des Grands Lacs africains seront toujours un leurre.
13. Le RADECO met en garde les responsables du pouvoir actuellement en place à
Bujumbura qui persécutent sélectivement et continuellement les personnes et
les organisations qui luttent contre le génocide des Tutsi et
l'institutionnalisation scandaleuse de l'impunité des auteurs du génocide des
Tutsi et des autres crimes contre l'humanité au Burundi. Le RADECO comprend
aussi les revendications des enseignants et il condamne l'incompréhension dont
ils font l'objet de la part de ceux-là même qui, sous d'autres cieux, sont
normalement considérés comme payés pour les écouter.
14. Le RADECO s'engage à informer correctement l'opinion internationale désabusée
par la désinformation des organisations génocidaires et le mutisme complice
des représentants diplomatiques et consulaires du pouvoir de Bujumbura dans le
monde malgré le Rapport N° S/1996/682 de l'Enquête de l'ONU qui a confirmé
que le parti FRODEBU au pouvoir a planifié et exécuté le génocide des Tutsi
en octobre 1993.
15. Le RADECO présente enfin ses douloureuses condoléances aux familles régulièrement
endeuillées par les forfaits des bandes génocidaires et exprime ses sympathies
à l'endroit des personnes et organisations régulièrement persécutées par le
pouvoir en place à Bujumbura pour leurs opinions, pour leur engagement
politique ou syndical.
Fait à Bruxelles, ce 29 juin 2002
Gaspard KIROMBO
Président du RADECO
@AGNews
2002
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