AGnews

                                       

  "LE RADDES"

 

Ralliement pour la démocratie et 

le développement économique et social /

 Rally for Democracy and Economic 

and Social Development

 

 

  (B.L., AGNews, 9-09-2002 )


  Le RADDES fait parti de l' E.D.B.   Il a été légalisé en 1992. A l'époque, c'est un certain  Cyrille Sigejeje qui en était le responsable. Cyrille SIGEJEJE était dans le staffing de  la RADIO CCIB FM + créé en 1995 à BUJUMBURA. Actuellement, il est secrétaire Générale à la Chambre de commerce.   Le RADDES  a organisé les "Villes mortes"  de  1994 à 1996.  Son président actuel est M. Joseph Nzeyimana.

Voici une description en Anglais :

"RADDES were present at the start of the peace negotiations but refused to sign a document on participation. It subsequently made a series of highly critical declarations accusing the late Nyerere of bias in his management of the talks. When RADDES joined the negotiations in February 2000 it became a member of the G8 subsequently re-named the G10 grouping of parties after UPRONA joined later in the year. RADDES are one of three political parties that declined to sign the peace agreement on 28 August 2000 but did so the following month. The party was openly involved in the villes mortes and associated violence during the 1994-1996 period"

 

 

IDEOLOGIE DE CE PARTI :

 

1)  Le RADDES est contre la démocratie au BURUNDI. Malgré son nom, c'est une ruse pour tromper l'observateur extérieur. Nous l'avons vu avec AC GENOCIDE par exemple. Cette attitude est courante au sein de l'extrême-droite.

 => En 1993, après le Putch Militaire qui suit l'assassinat du président NDADAYE, le RADDES se range du côté des anti-démocrates. Le RADDES s'oppposera même à l'envoi d'une force onusienne pour stopper les tueries(ce qu'ils appellent le GENOCIDE TUTSI de 1993). Ce parti a une lourde responsabilité. C'est paradoxale comme comportement. Le RADDES est soupçonné de cacher certains membres influents de l' E.D.B. 

Découvrez vous même ou rappelez-vous:

"In November 1993, following repeated requests by the government for an international contribution to  the protection of government ministers in Burundi, the OAU agreed to the deployment of a 200-strong protection force (MIPROBU), to be composed of civilian and military personnel, for a period of six months. In December opposition parties, including UPRONA and the RADDES, organized demonstrations in protest at the arrival of the military contingent of 180, scheduled for late January 1994, claiming that Burundi's sovereignty and territorial integrity were being compromised. Although a degree of commitment to establishing political stability was demonstrated by the representation of the main opposition parties in the new government (ministerial posts were occupied by members of UPRONA, RADDES, Inkinzo and the Parti indépendant des travailleurs-parties which had also secured a guaranteed percentage of future diplomatic, security and civil service posts), the impunity of those responsible for the failed October coup and for reprisal attacks against Tutsis, perpetuated the volatile security situation. On 11 February 1994 an international commission of inquiry, established by a number of human rights organizations, concluded that a majority of members of the armed forces had been directly or indirectly involved in the October coup attempt. It was estimated that 25,000-50,000 Burundians had died as a result of the violence arising from the insurrection. During February 1994 ethnic tension mounted as extremist factions of both Hutu and Tutsi groups attempted to establish territorial strongholds within the country. Reports that both sides had amassed"

 

 

2) Joseph Nyezimana, leader of the Tutsi hardline RADDES party, said he had information that the mutineers had occupied some military camps.  "They are still fighting and they have taken some officers as hostages," Nyezimana said while attending the summit in Arusha. "The coup (attempt) was carried out to show that there is no military support for Buyoya ...it means that Buyoya should (step down)." "The RADDES party opposes Buyoya, but Nyezimana said it does not support the coup attempt. A spokesman for Buyoya, travelling with him in Arusha, said the summit would continue as planned." "We do not know the details of what is happening, what we know is there was a coup attempt and it is being controlled, there is no more fighting," Apollinaire Gahungu, Buyoya's spokesman said.

 

3)  Le RADDES se repose aussi sur le thème du génocide.

Face à l'ampleur, à l'aggravation et à la persistance du génocide et de la guerre au Burundi imputables en partie au comportement du Major Pierre Buyoya ;  =>  Le thème du genocide

M.Joseph NZEYIMANA, dans cet interview réalisé par nos confrères d'ARIB , avoue la participation de son parti RADDES,  dans les opérations"villes mortes" dont il précise qu'elles étaient organisées par l'UPRONA (concepteur)... 

Ce qui est intéressant pour l'observateur externe c'est ceci:  


L'EDBT (Extrême Droite Burundaise TUTSI) se plaint d'un génocide que fomenterait le HUTU à l'encontre du TUTSI  . Les opérations "villes mortes" étaient organisées pour montrer que la population burundaise était contre la venue d'une Force Internationale (MIPROBU) au Burundi . L' OUA, dans un soucis pacifique, s'était proposé d'envoyer une "Force"  au Burundi (MIPROBU) en vue de  stopper les massacres interethniques qui étaient en cours depuis octobre 1993.
M. Joseph NZEYIMANA et son parti politique RADDES  prenaient part à ces opérations "villes mortes".  Il ne voulait pas de cette Force MIPROBU (Force de l'OUA).
Cette Force avait pour but d'aider à "Stopper les massacres inter-ethniques".  M. Joseph NZEYIMANA  n'en voulait pas.  Or, il ne cesse de nous dire  qu'un génocide de Hutu envers les TUTSI est en cours. D'après son sentiment, un massacre interethnique existe encore au Burundi. 
Si la MIPROBU avaient pu venir à temps au Burundi, maintes vies  auraient peut-être été sauvées.  Depuis novembre-décembre 1993 (période des villes mortes) à nos jours, on est passé de la notion de massacres interethniques à celle de  Guerre Civile au Burundi. Près de 300 000 personnes  sont  mortes  depuis 1993. 

Aujourd'hui ( 2002 -2003), l'EDBT  qui protestait contre la venue de la MIPROBU en 1993  continue de dire qu'il y a un génocide de TUTSI en cours au Burundi.  Le paradoxe est là.   L' EDBT ne veut pas de solution pour arrêter les "massacres interethniques" telle une Force (MIPROBU)et en même temps,  l' EDBT se plaint que le "massacre a lieu et persiste". C'est cet esprit anarchiste qui est inquiétant.
Inquiétant parce que les citoyens Barundis  continuent  à mourir à comptes gouttes.

 

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Des partis politiques s' opposent contre les projets de lois "qui consacrent l' impunité" et exigent la libératon de l'Ingénieur Diomède RUTAMUCERO

Pour le RADDES, la rébellion Burundaise (sous entendu le HUTU) est considéré comme étant un "TERRORISTE GENOCIDAIRE"

=> "Les partis politiques ABASA, ANADDE, MSP-INKINZO, PIT, PRP, et RADDES écrivent : " il est inconvenable qu'au moment où le Gouvernement entame des négociations avec les terroristes génocidaires, il se permet aussi de maintenir des citoyens honnêtes dans une dictature sans nom en les privant de libérté d'expression et de liberté tout court et de façon arbitraire"

 

Le RADDES est lié idéologiquement au PA AMASEKANYA et aux jeunesses "PATRIOTE" (J.R.R.)

=> " Ces partis politiques dits "tutsi" remercient fortement à travers une déclaration les jeunes " patriotes " qui se sont mobilsés pour exprimer leur désapprobation farouche et leurs refus de mourir, d'être oubliés et demandent au gouvernement de procéder rapidement et sans condition à leur libération et à celle de l'Ingénieur Diomède RUTAMUCERO, Président de P.A AMASEKANYA."

4) Le RADDES est  un parti "ANTI-HUTU".

- In Burundi, leaders of six Tutsi-led parties say Mr Buyoya is soft and will hand too much power to Hutus who will abuse it. Yesterday, the chairman of the pro-Tutsi Raddes party, Joseph Nzeyimana, said: "We do not want a coup. We want to talk. But there is a problem in the Burundi army.''

5) Le RADDES soutient l' Armée Burundaise .   (NB: Les Rebelles (c'est-à-dire tous les Hutu) sont "Génocidaires".  Ceci est un des signes de reconnaissance de E.D.B. )

Bujumbura, le 07 Juin 2002 (RTNB)-Le groupe parlementaire contre le génocide et l'exclusion, et pour la réhabilitation du citoyen prend acte de la déclaration faite le 5 juin 2002 par le porte parole de l'armée nationale, faisant état de l'attitude de certains milieux parlementaires qui incriminent les forces armées Burundaises dans l'attaque de Bujumbura dans la nuit du 4 au 5 juin 2002. Sept obus avaient étè lancés sur Bujumbura à partir du lac TANGANYIKA. Le groupe parlementaire demande aux responsables militaires de ne jamais hésiter de pointer du doigt ce genre de parlementaires qui ne sont pas dignes d'appartenir à la représentation nationale. Le groupe profite de l'occasion pour réiterer son soutien à l'armée nationale pour ses efforts en vue de mettre les hordes génocidaires hors d'état de nuire. Le communiqué rendu public a été signé par 5 parlementaires appartenant à ce groupe, dont Cyrille SIGEJEJE est Président.