La problématique de l’assainissement des eaux usées industrielles déversées dans le lac Tanganyika ( le plus vieux lac d’Afrique et le 2ème lac le plus profond au monde -1470 m).
A Bujumbura, ce vendredi 14 avril 2017, Mme Nkunzimana Jeanne Francine, Directrice de l’Assainissement et du Contrôle de la qualité de l’eau au Ministère burundais en charge de l’Eau et de l’Environnement, s’est inquiété de l’activité industrielle croissante à Bujumbura ( très bonne chose pour l’économie burundaise ) et de ses rejets des huiles usées, diverse peinture, hydrocarbures et réactifs variés dans les canaux d’évacuation des eaux pluviales ou dans les cours d’eau se déversant dans le lac Tanganyika.
Pour elle, il en va de la santé publique et de l’environnement, que de se pencher d’urgence sur la question de l’assainissement de ces eaux usées industrielles, contenant des matières organiques, des composés azotés ou phosphorés, de produits toxiques, et des micro-polluants minéraux et/ou organiques.
Mme Nkunzimana propose que l’on se penche sur une réflexion permettant de mettre sur pied des projets consistant à renforcer des initiatives étatiques comme les Services Techniques Municipaux (SETEMU), avec lesquels ces dernières années, la situation s’est légèrement améliorée au Burundi, et à Bujumbura particulièrement, grâce aux traitements des eaux usées avant leur retour dans le milieu naturel.
Au Burundi, comme l’explique Mme Nkunzimana Jeanne Francine, c’est une question urgente de modernisation de la gestion du territoire nationale. Car suite à l’urbanisation rapide; la croissance démographique ; et l’augmentation de l’activité humaine, le volume des déchets solides, des eaux usées domestiques, des effluents industriels et des eaux de ruissellement ne cesseront d’augmenter …
DAM, NY, AGNEWS, https://burundi-agnews.org, le lundi 17 avril 2017