Depuis le mois de septembre, des pluies torrentiels dévastatrices balayent le Burundi du nord au sud. Alors qu’à Doha, on continue à se poser des questions sur les conséquences de l’économique sur l’environnemental. En bref qui doit payer les dégats causés par le déreglèment climatique mondiale ?
Le centre de convention de Doha au Qatar reçoit la 18ème conférence des Nations unies sur les changements climatiques. Au même moment, des pluies torrentielles frappent la capitale burundaise.
Hier, des vents violents et des fortes pluies ont causé des dégâts en mairie de Bujumbura. Des arbres ont été arrachés en bloquant la circulation routière. De nombreuses maisons ont été détruites. En commune Buyenzi, on parle de 67 maisons détruites.
Fin novembre, une violente pluie torrentielle avait frappé la commune de Buganda en province de Cibitoke.
92 maisons avaient été détruites et 6 citoyens avaient été blessées. Les champs de cultures des collines de Gasenyi rural et central avaient été endommagés.
Quelques jours auparavant, en province de Ruyigi, c’était des pluies torrentielles mêlées de grêles qui dévastaient la Commune de Nyabitsinda. Les dégats étaient : 4 habitations et l’ église à Ruyigi.
Fin septembre, en commune Songa, dans la province de Bururi, un (1) citoyen burundais était mort foudroyée et une (1) écolier avait été blessé. Beaucoup de salles de classes avaient été endommagées à GASANDA et MUNINI.
En commune de MUGAMBA, dans la même province, des champs de culture domestique et de théiers avaient été touchés.
Des pluies inquiétantes étaient déjà tombées dans différentes parties du Burundi au cours du mois d’août 2012 et les premiers jours du mois de septembre 2012 …
Le vice président du Burundi, S.E. Gervais RUFYIKIRI vient de lancer un processus d’élaboration d’une stratégie nationale sur les changements climatiques dans son pays. Le Burundi est un des pays qui souffrent, de manière récurente, des conséquences des changements climatiques, ce qui entraîne annuellement d’énormes pertes dans tous les domaines de la vie du pays. 90% des Barundi vivent de l’agriculture et de l’élevage. La production nationale dépend énormement du climat.
Ainsi à Doha, le Gouvernement Nkurunziza ( nom du très populaire président africain du Burundi ) attend beaucoup de réponses ou de suggestions concernant les politiques d’adaptation aux changements climatiques qui menacent les systèmes de production agricoles au Burundi et dans de nombreux pays, mais aussi des compensations financières venant des pays les plus pollueurs de la planète. Car il faut défrayer les victimes de ce dérèglement climatique mondiale dû essentiellement aux activités économiques humaines.
Selon M. Jean Marie NIBIRANTYIJE , Ministre de l’Environnement au Burundi,la lutte contre les effets négatifs du changement climatique est une des priorités nationales.
DAM, NY, AGNEWS, le 6 décembre 2012