EDUCATION, SOCIETE CIVILE – Le Syndicat des Enseignants Professionnels de l’EduCation (SEPEDUC) dénonce le non respect, par l’Etat, de l’article 42 du statut général des fonctionnaires, dans la politique de redéploiement des enseignants en cours à travers le Burundi.
A Bujumbura, mardi 3 octobre 2017, M. Niyongabo Gérard, président du SEPEDUC, a dénoncé, à travers un communiqué de presse, le non respect du gouvernement burundais de l’article 42 du statut général des fonctionnaires, concernant le redéploiement en cours des enseignants à travers le pays, permettant aux 119 communes du Burundi de fournir à tous les citoyens une égalité dans la qualité de l’enseignement donnée à leurs enfants.
Au Burundi, autrefois les enseignants c’étaient les initiés issus des 4 corporations du pays ( HUTU, TUTSI, TWA, MWAMI ) … Le SEPEDUC demande à l’Etat d’assurer les dépenses occasionnées par le redéploiement des enseignants, en leur construisant des maisonnettes près de leurs lieux de travail. Un enseignant au Burundi ne gagne pas beaucoup en terme financier. Bien que noble le projet de redéploiement, l’Etat doit aussi penser aux enseignants qu’il déploie souvent très loin des siens et surtout des frais que cela occasionne pour les enseignants.
DAM, NY, AGNEWS, https://burundi-agnews.org, le jeudi 12 octobre 2017