A Kayanza, ce mercredi 12 octobre 2016, le rapport provincial de l’enseignement indique que 122 jeunes filles burundaises ont abandonné l’école ces dernières années pour cause de grossesses précoces.

Les assistants des Centres de Développement Familial et Communautaires (CDFC) des communes de la province Kayanza  expliquent que les auteurs de ces grossesses ne sont pas traduits en justice parce que les parents des jeunes filles concernées et des auteurs,  préfèrent organiser, suite à une résolution à l’amiable, un mariage entre les 2 concernés.  Bref, cela se fait comme autrefois …

Au Burundi, toutefois le parquet de Kayanza met une limite à ce genre d’arrangement et souhaiterait être informé lorsqu’il s’agit de filles mineures… Car la loi burundaise en vertu de l’article 554 du code pénal burundais protège les filles mineures d’âge… Le parquet appelle les parents et les CDFC à changer de mentalité, et a aidé à traduire en justice tout auteur de grossesse précoce. Car, la  grossesse précoce met souvent un frein au développement et à la scolarité de la jeune fille mineure burundaise…

DAM, NY,AGNEWS, le vendredi 14 octobre 2016