Le Burundi ne pourra plus vendre ses minerais à l’étranger sans certification. Le gouvernement est entrain de mettre en place un système de certification des minerais du Burundi.
Les minerais du Burundi ne pourront plus être vendus à l’étranger sans certification … Certains minerais du pays étaient déjà frappés par cette mesure. Une pratique opaque était derrière certains trafiques. Il devenait urgent d’agir …. Selon M. Damien MBONICUYE, directeur des mines et des carrières au Ministère de l’énergie et Mines, le problème pour étendre cette mesure pour tous les mineraies était le fait du manque de personnel pour se consacrer à cette certification. Un atelier média sur la lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles dans la région des Grands Lacs était organisé Mardi par la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) . Désormais il est très important que toute le monde soit sensibilisé. Les médias ont un rôle primordial dans la mise en œuvre de la déclaration de LUSAKA sur la lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles dans la région des Grands Lacs. Le mécanisme national de coordination de la CIRGL se dit satisfait de la rencontre. Car à partir d’aujoud’hui personne ne pourra dire :” je ne suis pas au courant”.
Pendant la Dictature des Bahima Burundais (Micombero, Bagaza, Buyoya), ce sont certaines familles Bahima du sud du pays qui s’étaient partagés ou appropriés “en silence” ces biens minéraux du Burundi ( Nickel, Or, Uranium, Coltan etc.). Certains ont fait leurs fortunes “en silence” avec ce commerce frauduleux. Par ailleurs, l’Etat burundais, sous la dictature, continuait à faire croire que le Burundi ne produisait que du thé et du Café … Ces derniers (familles très riches) sont aujourd’hui encore très silencieux. Ils ont su poursuivre ce commerce en l’ officialisant.
La Brigade anti-corruption a fort à faire avec tous ces anciens apparatchiks qui , pour la plupart devenus vieux, ont laissé leur commerce à leurs enfants. Leurs comptes en Suisses ou dans les paradis fiscaux ne démantiront pas ! Le gouvernement du Burundi actuel, avec la pression du CNDD-FDD,le formation politique du très populaire Président S.E. Nkurunziza Pierre, souhaiteraient que les comptes de ces familles qui ont dilapidé ou volé -sans permission- les biens du pays soient bloqués. De nombreux Bagumyanbanga (nom des militants du CNDD-FDD) désirent qu’une loi, allant dans ce sens, soit voté au Parlement. Selon ces derniers, il faut que cette argent mal acquis revienne au Pays. Un peu comme l’argent de Feu Mobutu en RD Congo est entrain d’être rapatrié. Le gouvernement du Burundi a décrété la tolérance zéro sur tous ces sujets de corruption. Ces anciens pratiques doivent être condamnés car elles ont mené le pays à la criminalisation socio-économiques.
DAM, NY, AGnews, le 12 avril 2012.