Ce 10 octobre 2013, à Bujumbura, le Sénat du Burundi, après l’Assemblée Nationale en début de cette semaine, a adopté à l’unanimité un nouveau projet de loi portant sur le code minier.
Les sénateurs Burundais ont voté – Oui ! – au nouveau code minier après une longue séance d’explication du Ministre des Mines Burundais, M. Côme MANIRAKIZA.
Ce nouveau code vient rassurer les différents investisseurs intéressés… Une dizaine de sociétés sont déjà sur le terrain de l’exploitation des Mines du Burundi. Par exemple, Flemish Investment Burundi ( pour la recherche l’or et des éléments associés sur les périmètres de Muhwazi, Gakere et Tora-Ruzibazi ) , Rainbow ( la recherche des terres rares à Gakara) , African Mining Metallurgical – AMMG ( la recherche sur la cassitérite, la wolframite et le coltan sur le périmètre de Runyankenzi), Jean J belli ( la recherche d’or et de minerais associés dans le périmètre dénommé Mabayi situé dans la province de Cibitoke) , le Consortium International d’Affaires de l’Alliance Mondiale des sports -CIAAMS (la recherche de nickel et ses éléments associés de waga et Nyabikere) ; Burundi Mining Metallurgy (pour l’exploitation du nickel de Musongati); Danyland ; AZ (la recherche sur les hydrocarbures sur le Bloc A dans la plaine de la Rusizi), Surestream ( la recherche des hydrocarbures sur les Blocs B et D dans le lac tanganyika), et Signet Pétroleum ( la recherche de pétrole sur le Bloc C dans le lac Tanganyika) etc.
Le code minier actuel datait de 1976, sous la période dictatoriale du Président Bagaza. Depuis la Dictature militaire des Bahima Burundais (Micombero, Bagaza, Buyoya), les mines étaient devenues une chasse gardée des hauts dignitaires dont de nombreux hauts officiers parmi les militaires burundais. Désormais, l’exploitation des minerais au Burundi passera par des organisations reconnues par la loi.
La nouvelle loi vient mettre de l’ordre dans l’exploitation des minerais dans les différents sites du pays, et, d’une certaine façon, va permettre à ce que une partie de l’ – usufruit – perçu dans ce secteur revienne à l’Etat, d’où à la population Burundaise. Cette loi a pour ambition de faire du secteur minier un moteur pour le développement du pays.
DAM, NY, AGNEWS, le 12 octobre 2013