POLITIQUE – L’ISTEEBU (Institut de statistiques et d’Etudes Economiques du Burundi ) a organisé un atelier de validation de la cartographie des indicateurs de suivi des Objectifs de développement durable (ODD) priorisés au Burundi et de protocole d’enquête modulaire intégrée pour l’harmonisation de la collecte des données statistiques.
A Bujumbura, ce mercredi 18 octobre 2017, M. Ndayiragije Serges, Ministre burundais à la Présidence chargé de la Bonne Gouvernance, associé avec l’ISTEEBU (Institut de statistiques et d’Etudes Economiques du Burundi ) ont organisé un atelier, destiné aux hauts cadres de l’Etat, les gouverneurs des provinces et les représentants des sociétés civiles, pour valider la cartographie des indicateurs de suivi des Objectifs de Développement Durable (ODD) priorisés au Burundi et le protocole d’enquête modulaire intégrée permettant l’harmonisation de la collecte des données statistiques.
Au Burundi, le Ministre Ndayiragije a rappelé qu’il s’agissait de se mettre au même diapason que l’agenda international de développement 2030 appelé ODD structurant les activités des Nations-Unies, et l’agenda 2063 de développement de l’Afrique.
L’Esclavage et la Colonisation, ce dernier particulièrement pour le Burundi, ont brisé la Pyramide sociale traditionnelle des pays africains.
Voici les 4 groupes sociaux qui composaient cette Pyramide sociale au Burundi :
1/ la corporation HUTU, regroupant tous les métiers DE PRODUCTION de l’ETAT ( agriculteurs, éleveurs, chasseurs, commerçants, entrepreneurs, pécheurs, et artisans [ forgerons, tisserands, potiers, orfèvres etc.] ) ;
2/ la corporation TUTSI : regroupant les professions de CONFIANCE [5] liées à l’ETAT, une CORPORATION essentiellement DE GESTION ( guerriers, prêtres, médecins, savants, notables [ – comptable, conseiller du ROI, etc ] , grosso-modo la classe des FONCTIONNAIRES DE L’ETAT actuel ;
3/ la corporation TWA : regroupant les spécialistes de la FORÊT, de la NATURE, de L’ENVIRONNEMENT et du TEMPS ( une branche des scientifiques ), une CORPORATION de SCIENCE ( la Nature, l’Univers ) ;
et 4/ la corporation INGOMA ou l’ETAT ( chez les BARUNDI, du MWAMI – le Roi ), elle était particulière. Dans cette corporation on s’occupait de l’éducation de la famille Royale dont les BAGANWA, les princes et les enfants des ROIS. On y codifiait les règles royales ( Code ésotérique ou la fameuse alliance, comparable à la Constitution d’aujourd’hui ) et on veillait à ce qu’elles soient respectées. Par exemple, pour la DYNASTIE DES BAGANWA, avec le Cycle royal en 4 temps : NTARE, MWEZI, MUTAGA, MWAMBUTSA, à la fin du CYCLE, les membres BAGANWA de ce cycle terminé entraient dans la CORPORATION TUTSI.
Concernant cet atelier, en réfléchissant avec le paradigme des Barundi d’autrefois, on voit que le Ministre Ndayiragije, représentant la corporation INGOMA ( ou de l’ETAT -LE BURUNDI-, ici en l’occurrence la PRESIDENCE ), a fait appel, pour des questions d’ordre sécuritaire et de gestion de l’ETAT, à la corporation TUTSI essentiellement, et, pour des questions liées à l’économie, à des représentants de la corporation HUTU. La thématique concernait des calendriers 2030 et 2063, c’est à dire dépendant du TEMPS. Ainsi ce sont les savants de la corporation TWA ( les représentants de l’ISTEEBU ) qui ont organisé l’atelier car la question posée était surtout : Où sera ou comment sera le Burundi en 2030 et 2063 ? Mais, la seule critique que l’on peut faire sur ce casting, c’est qu’il privilégie la connaissance PURE des mathématiques ( les statistiques ) pour voir l’avenir, alors que les savants – astronomes ( physiciens ) – de la corporation TWA aurait pu y apporter quelques choses aussi de plus empirique dans ce regard TRANSCENDANTAL posé sur notre futur.
DAM, NY, AGNEWS, https://burundi-agnews.org, le vendredi 20 octobre 2017