Il devient de plus en plus pénible de voir que la majorité des condamnés à la Cour pénale internationale (CPI) sont des Africains. Les Parlementaires de l'East African Legislative Assembly (EALA) souhaient dans un élan panafricain que les choses changent …. L'EALA souhaite désormais que les cas qui le concerne soient à l' East Africa Cour of Justice ( EACJ).
Il y a de cela quelques jours au Palais des Congrès de Kigobe, les parlementaires barundi ont renouvelé le mandat de neuf élus pour siéger dans l’East African Legislative Assembly (EALA).
Il s’agit des Honorables: Jérémie Ngendakumana; Hafsa Mossi; Léonce Ndarubagiye; Emérence Bucumi; Isabelle Nahayo; Fréderic Ngenzebuhoro; Martin Nduwimana; Yves Nsabimana, et d' Emmanuel Nengo.
Mais que font ces parlementaires barundi aux côtés des autres à l'EALA ? Par exemple, EALA demande un transfert des enquêtes de la CPI à l'EACJ pour les affaires qui concernent l'EAC…
L'EALA vient de réaliser une résolution invitant le Conseil des Ministres East African Community (EAC) à interpeler la Cour pénale internationale (CPI) pour qu' elle transfére le cas des 4 Kenyans accusés à l' East Africa Cour of Justice ( EACJ). Ces derniers devraient être jugés à La Haye pour leur rôle occassioné lors des violences électorales de 2008 . L'EALA souhaite, dans un élan panafricain, qu'ils puissent être jugé à l' East Africa Cour of Justice ( EACJ).
Le parlementaire ougandais, l'Hon. Wandera Ogalo, trouve qu'il est regrettable que cinq ans après les élections contestées au Kénya, ce cas à la CPI n'est pas encore été traité. L'utilité de l'EACJ consistera à aussi accéléré le processus judiciaire.
Le parlementaire burundais, l'Hon. Léonce Ndarubagiye note qu'il était important de juger les affaires qui concerne l'EAC à la maison, c'est à dire dans un contexte local. Il exhorte que dans le futur les Etats partenaires à se méfier du contenu des futurs accords internationaux avant leur signature.
Pour le député Hon. Christopher Nakuleu, ce transfert demandé entre CPI à la EACJ permettra de tester l'efficacité des instruments locaux de l'EAC.
L'EALA exhorte le Conseil des Ministres de l'EAC à adopter une législation sur des questions d'intérêt commun dans la région EAC. Une telle législation si elle est adoptée permettra à l' EAC de prendre et traiter les questions qui la touchent à l'avenir d'une manière plus réfléchit et surtout plus durable.
Le Conseil des Ministres de l'EAC semble avoir appuyer la motion. Selon lui : «Nous ne devons jamais nous permettre de revenir au néo-colonialisme".
DAM, NY, AGnews, le 8 mai 2012.