Le gouvernement du Burundi dénonce les aides ou autres financements, réalisés dans des cadres multilatéraux, soit disant pour émanciper la démocratie, octroyer à des organisations -renforcées- de la société civile qui poussent à des actes terroristes.
Mardi dernier, dans une conférence animée par ,M. Philippe Nzobonariba, secrétaire général et porte parole du Gouvernement, ce dernier a accusé les partis d’opposition, la société civile et certains médias de se substituer à la justice et de brouiller les enquêtes chaque fois qu’il y a un citoyen tué.
Pour le porte parole du gouvernement, ce comportement de la société civile et de certains médias, prend source pendant la période post- électorale en 2010 « la coalition ADC Ikibiri bénéfice toujours d’une assistance active de la société civile et de certains médias qui relayent sans cesse l’idée d’une existence d’une rébellion en gestation pour demander au gouvernement d’accepter de négocier le partage du pouvoir issu des élections que ces mêmes partis ont boycottées ».
M. Philippe Nzobonariba interpelle la Communauté internationale de suivre de près pour s’assurer que ces financements qu’elle octroie à certaines organisations de la société civile et à certains médias ne soient détournés pour d’autres ambitions qui sont contraire à la paix, à la démocratie et à la promotion des droits de l’homme auxquels ils étaient initialement Prévus.
Fin de cette semaine, des médias burundais, profitant de l’écoute du Weekend au niveau international, ont accordé la parole à une soit disant – nouvelle rébellion au Burundi – … Le Conseil national de la communication (CNC) du Burundi a immédiatement réagi à l’information donnée par les médias en ce qui concerne la nouvelle rébellion. Dans un communiqué, le CNC a indiqué qu’il est “interdit de diffuser, de publier ou de commenter de telles informations pouvant porter préjudice à la sécurité de la population”.
DAM, NY, AGnews, le 27 novembre 2011.