A Oslo, en Norvège, ce vendredi 11 novembre 2016, Mgr Justin Nzoyisaba, président de la Commission Nationale de Dialogue Interburundais (CNDI) ont été reçu par M. Pascal Ruhomvyumworo, ambassadeur du Burundi en Norvège, dans le cadre d’une journée du dialogue interburundais à l’intention des citoyens de cette localité.
M. Pascal Ruhomvyumworo avait rassemblé près des dizaines de citoyens Barundi venus échanger sur l’évolution du Burundi ces 56 dernières années.
Puis, pour débuter, la CNDI, a planté le décor : “… Le constat est que de 1961 à 2015, les élections ont été caractérisées par l’insécurité et des perturbations notoires. La plupart des leaders comme le prince Louis Rwagasore, Pierre Ngendandumwe, Melchior Ndadaye ( qui était originaire de cette localité ) et d’autres ont été assassinés. La grande question qui se pose ici est de savoir s’il se produira toujours de l’insécurité chaque fois qu’il y aura des élections au Burundi … “. Ainsi la CNDI a ouvert le dialogue interburundais à Oslo.
Voici les grandes lignes de ce qui en ressort, c’est à dire ce que veulent les citoyens Barundi vivant en Norvège :
– Amender ou modifier la Constitution du Burundi ;
– Réécrire l’Histoire du Burundi ;
– Lutte contre corruption ;
– Rendre indépendant la magistrature burundaise ;
– Limiter les naissances ( Démographie) ;
– Conscientiser la population burundaise à developper un sentiment d’autonomie et initier des petits projets de développement;
– Eduquer les enfants à l’Amour et non à la Haine ( divisions ethniques ) ;
– Ouvrir le dialogue interburundais Museveni-Mkapa focalisé sur 2015, aussi sur la période depuis l’indépendance en 1962 pour éviter d’amnystier des criminels ;
– Rapatrier le dialogue Museveni-Mkapa, au Burundi, ceux qui veulent dialoguer sont des Burundais ;
– Donner pour fonction premier aux Ambassadeurs d’amener les investisseurs et les touristes vers le Burundi;
– Proner un Burundi sans aide au développement « Cela fait 50 ans que le Burundi reçoit des aides de l’étranger, surtout de l’Occident. Mais il est le pays le plus pauvre de la planète : à quoi bon continuer à recevoir des aides qui nous appauvrissent davantage? » ;
– Accepter, sans discrimination, les Barundi de la diaspora qui ont la Double nationalité dans les institutions burundaises car il y a peu de Burundais de l’étranger qui n’ont pas la double nationalité. Fermer la porte à la diaspora n’est pas une bonne solution pour le Burundi ;
– etc.
Au Burundi, après avoir parcouru tout le pays, le dialogue interburundais rencontre actuellement la diaspora burundaise …
DAM, NY, AGNEWS, le samedi 12 novembre 2016