[The LRA is accused of rape, mutilation, murder and the recruitment of child soldiers. A Ugandan army colonel told the BBC they had captured a member of the LRA who was wearing a Sudanese uniform, and carried its weapons and ammunition. The United States has sent special forces to help in the hunt for Kony..]
BURUNDI :
Le Burundi fait des progrès dans la protection des droits humains, dit un haut responsable onusien
2012-05-02 xinhua
Le secrétaire général adjoint aux droits de l’homme de l’ONU, Ivan Simonovic, en visite au Burundi depuis lundi, estime que le Burundi marque des progrès au palmarès de la protection des droits humains.
M. Simonovic, qui a eu lundi un entretien avec le ministre burundais des Relations extérieures et de la Coopération internationale Laurent Kavakure, a précisé que les progrès enregistrés au Burundi au 1er trimestre 2012 en matière de sécurité, ont permis de consolider la paix et la stabilité à travers le pays.
Il a indiqué que les mécanismes de justice transitionnelle (MJT) au Burundi “constituent un élément complémentaire au processus de consolidation de la paix durable au Burundi”.
Les mécanismes de justice transitionnelle sont une des voies de réconciliation des burundais conçues dans le cadre des Accords d’ Arusha pour la Paix et la Réconciliation au Burundi de 2000.
M. Simonovic a déclaré apprécier le pas franchi par le Burundi en ce qui concerne la façon inclusive de mettre en place ces mécanismes et le respect des droits de l’homme avec notamment la mise en place de la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme conformément aux principes de Paris qui garantissent l’ indépendance de celle-ci vis-à-vis du pouvoir et celle de l’ institution de l’Ombudsman qui joue la médiation entre les burundais et le pouvoir.
Dans le cadre des MJT, une commission vérité et réconciliation devrait être mise en place vers la fin de l’année. Selon M. Simonovic, cette commission pourrait donner un coup d’ accélérateur au processus de réconciliation et de reconstruction nationales au Burundi.
A l’issue de sa visite au Burundi qui prendra fin mercredi, M. Simonovic se rendra en RDC.
RWANDA :
RD Congo – Environ 3.000 Congolais ont trouvé refuge au Rwanda en fuyant les combats
02 Mai 2012 – AFP
Près de 3.000 personnes ont fui depuis vendredi vers le Rwanda les combats ayant éclaté dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) entre l’armée et d’ex-rebelles, a annoncé mardi un responsable du ministère rwandais de la Gestion des catastrophes et des Réfugiés.
Plus de 2.800 personnes ont traversé la frontière et sont hébergées dans un centre près de Gisenyi, dans l’ouest du Rwanda, non loin de la frontière avec la RDC, sur la rive nord du Lac Kivu, a indiqué à l’AFP le directeur chargé des Réfugiés, Jean-Claude Rwahama.
“Il s’agit d’une situation d’urgence et nous fournissons une aide d’urgence”, a-t-il déclaré.
Les premiers réfugiés, une cinquantaine de personnes, ont franchi la frontière le 27 avril. Un pic a été enregistré dimanche.
“Selon nos informations, ces gens fuient les combats entre les FARDC (Forces armées de RDC) et des forces loyales à Bosco Ntaganda”, ex-chef d’un groupe rebelle initialement rallié à Kinshasa, a expliqué Anouck Bronee, une responsable du Haut Commissariat pour les réfugiés de l’ONU (HCR).
“Nous nous préparons à de nouvelles arrivées, mais nous n’avons pas beaucoup d’informations sur la situation de l’autre côté” de la frontière, a-t-elle expliqué.
Les autorités de RDC attribué mercredi la responsabilité des combats au général Ntaganda, qui fut le chef d’état-major de la rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP).
Le général Ntaganda, recherché par la Cour pénale internationale (CPI), a été intégré avec ses troupes dans l’armée congolaise, à la faveur d’un accord de paix signé en 2009 avec Kinshasa. Certains de ces ex-rebelles ont déserté en avril dans l’est de la RDC.
Bosco Ntaganda a indiqué mardi ne pas être impliqué dans ces combats.
Le Rwanda accueille déjà sur son sol environ 55.000 réfugiés congolais, en majorité tutsi, qui fuient la violence des milices hutus opérant dans l’est de la RDC.
RDC CONGO:
RD Congo – 2 millions de déplacés, surtout dans l’est instable (ONU)
03 Mai 2012 – AFP / Plus de 240.000 Congolais ont été déplacés en République démocratique du Congo (RDC) entre décembre 2011 et mars 2012, portant le nombre de déplacés, recensés depuis les années 2000, à plus de deux millions, principalement dans l’est du pays, selon un bilan national donné mercredi par l’ONU.
Le nombre de déplacés “a connu une augmentation de 241.000 personnes au cours du premier trimestre de cette année, passant de 1,7 million au 31 décembre 2011 à plus de 2 millions au 31 mars de l’année en cours”, indique un bilan du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) à Kinshasa.
Fin mars, la province instable du Sud-Kivu comptait le plus grand nombre de déplacés, avec 856.162 cas. Cette province et sa voisine du Nord-Kivu, instable elle aussi, “abritent plus de 1,4 million de personnes déplacées, représentant 70% de toute la population déplacée”, indique OCHA.
A ces chiffres s’ajoutent les milliers de personnes déplacées depuis dimanche au Nord-Kivu par de violents combats entre l’armée et des mutins, qui ont par ailleurs poussé 3.000 Congolais à fuir au Rwanda voisin, selon les autorités rwandaises.
Dans la province Orientale (nord-est), le nombre de déplacés “connaît une légère baisse” (466.000 cas fin mars) malgré la présence des soldats de l’Armée de résistance du seigneur (LRA), une rébellion ougandaise qui compte parmi les plus brutales au monde.
OCHA indique que l’augmentation des déplacés est “essentiellement due à la poursuite des opérations militaires en cours dans les deux provinces du Kivu ainsi qu’à l’activisme de différents groupes armés” locaux et étrangers qui commettent des exactions.
Dans l’est du pays sont basés la majorité des 17.000 casques bleus de la Mission de l’ONU (Monusco), l’une des plus importantes au monde. Mais l’insécurité reste forte, freine les mouvements de retour et “ne permet pas toujours” aux personnels humanitaires d’assister les populations vulnérables, d’après OCHA.
Au 30 juin 2011, le nombre de déplacés était de 1,54 million.
UGANDA :
Ugandan army says Sudan is backing Joseph Kony’s LRA
The Ugandan army says the Lord’s Resistance Army (LRA) led by Joseph Kony is being supported and supplied by the Sudanese government.
The LRA is accused of rape, mutilation, murder and the recruitment of child soldiers. A Ugandan army colonel told the BBC they had captured a member of the LRA who was wearing a Sudanese uniform, and carried its weapons and ammunition. The United States has sent special forces to help in the hunt for Kony.
The 100-strong mission is working in four bases across Central Africa, where the LRA is moving in small groups, raiding and abducting villagers to become fighters, sex slaves or porters. An online video produced by the US pressure group Invisible Children, earlier this year helped raise international awareness of the LRA’s activities.
Last month the African Union set up a 5,000-strong force to track down the fugitive warlord. Kony and his close aides have been wanted for war crimes by the International Criminal Court since 2005. Joseph Kony wants to install a government in Uganda based on the Biblical 10 Commandments
Ugandan army spokesman, Colonel, Felix Kulayigye told the BBC it had information that the LRA was now moving into Sudan, including areas of Darfur controlled by the pro-government Janjaweed militia. “Kony knows we can’t enter that region, so when the pressure is high in Central Africa he crosses into the Sudanese border [areas],” he said. During Sudan’s two-decade civil war, Uganda backed rebels, who last year led South Sudan to independence, while Sudan’s government was widely believed to have supported the LRA in order to weaken the Ugandan military capability.
A senior Ugandan military commander recently said his country might intervene if war breaks out between the two Sudans, implying it would be on the side of the South. Kony, whose army first emerged in northern Uganda, has evaded capture for more than 20 years as his forces terrorised large areas of Central Africa.He claims he has been fighting to install a government in Uganda based on the Biblical 10 Commandments. Kony was due to sign a peace deal with the Ugandan government in 2008, but peace talks fell apart because the LRA leader wanted assurances that he and his allies would not be prosecuted.
The BBC’s Dan Damon is one of a few journalists who have visited the US forces based in Obo, Central African Republic. He says fear of the LRA is tangible and real to people in Central Africa, especially in remote areas along the heavily forested and often unmarked borders between Uganda, the Democratic Republic of Congo, South Sudan and Central African Republic.The US forces told the BBC that they were not hunting for Kony themselves, but assisting local armies and coordinating intelligence and communications.
Maria Wangechi from the medical charity Merlin says the LRA staged its most recent attack two weeks ago, but the presence of the US and AU forces has helped reassure civilians in the region. The LRA has now split into small groups. The BBC’s Dan Damon says they do not use any form of electronic communications, but instead use runners and rendezvous points to keep in touch. He says that means the US electronic surveillance technology may not be so useful as the hunt for Joseph Kony continues. (BBC)
TANZANIE :
KENYA:
Kenya risks oil conflict if wealth not shared: minister
2012-05-03 REUTERS
LODWAR: The Kenyan government must share revenues from its newfound oil reserves with the communities in its impoverished north to avoid armed insurrections, the minister for the region said.
In March, Kenya announced its first oil discovery by British-based explorer Tullow Oil in remote Turkana County, which borders South Sudan, Ethiopia and Uganda.
“My nightmare is to have a Kony-type group say: ‘You marginalised us all these years and this is our wealth and therefore we want to break away’, and basically just start an insurgency that’s endless,” Mohamed Elmi, Minister for Northern Kenya and Other Arid Lands, told AlertNet in an interview.
He was referring to Joseph Kony, an internationally wanted war crimes suspect whose Lord’s Resistance Army has trapped much of north Uganda in a nightmare of bloodshed, hunger and fear.
East Africa has become a hot spot for oil and gas exploration. Neighbouring South Sudan is an oil producer, while commercial oil deposits were found in Uganda, and there are vast natural gas deposits in Tanzania and Mozambique.
In Kenya’s Turkana County, 60 percent of the population are pastoralists who depend upon their livestock for survival. Successive droughts have hit them hard, leaving millions dependent on food aid.
The sun-baked, scrubby beige flatlands are awash with small arms, often smuggled over the border from neighbours such as Somalia.
Cattle rustling and clashes over grazing land and water are common among pastoralists, with well-armed raiders often crossing over from Ethiopia and Uganda to steal cattle.
“There are high levels of poverty. There are excessive illegal arms. In Upper Rift Valley alone in around 1997, it was estimated that they had over 200,000 guns,” said Elmi, interviewed during a trip to the Turkana district capital Lodwar.
The Ngamia-1 well, where oil was discovered, is in the Lokichar basin that is part of the East African Rift System.
“I don’t see how any legislation will pass without saying a certain amount will go to the county for its development, purely for the security side, to avoid problems,” the minister said.
OIL LAND ROW BREWING
Many African oil producers have fallen prey to the “oil curse” with their economies becoming totally dependent upon the black gold. Oil has fuelled massive corruption and conflict as different players fight for a share of the spoils.
To avoid this trap, experts advise that oil revenues should be channelled into sectors like infrastructure and education to build a sustainable base for future development.
Elmi stressed the need for oil revenues to trickle down to local people in the Turkana region.
In Nigeria’s Niger Delta, billions of dollars of oil revenues have gone to the federal government while local residents complain of poverty, unemployment and environmental pollution, which has resulted in years of armed insurrection.
“Will the drilling of that whole place create any employment? Will Turkanas have enough technical staff that will work there? Or will it just be extracted and move and go and develop the rest of the country?” said Elmi.
Some fear that given the endemic corruption in Kenya, the new-found oil wealth will just be siphoned off by the elite.
A row is also brewing over the ownership of the land on which oil was discovered. Turkana County Council claims it was acquired illegally as the local authority was not involved.
Traditionally, Turkana community land is managed by 27 clans, each with their own territory. The community wants an upcoming Community Land Bill to give each clan a title deed and clarify how shareholding agreements between the community, government and private investors should be drawn up.
“We are concerned that some people have already grabbed the oil land,” said Turkana Central MP Ekwee Ethuro.
“It’s community land. It is trust land. On the current legal regime, where we have trust land, there is a process of appropriation which, to the best of my knowledge, was never undertaken,” he said.
Turkana leaders have written to the energy and lands ministries to find out how exploration licences were acquired.
“We want the documentation,” said Ethuro. “Who were these fellows? Did money actually exchange hands? What is the status of that land if it is sold?”
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