[The UN Security Council has unanimously voted to bring to an end the authorised international military action in Libya on October 31 following the death of Muammar Gaddafi that brought an end to the bloody conflict in the country. The resolution passed on Thursday said that the liberation of the North African country after Gaddafi’s death offers better prospects for a “democratic, peaceful and prosperous future”.]
BURUNDI :
Burundi : les Etats-Unis financent le programme de la transmission maternelle du sida
Vendredi 28 octobre 2011/Xinhua
BUJUMBURA (Xinhua) – Par le biais de son “Plan d’ Urgence du président pour la réduction du sida” (PEPFAR), le gouvernement américain a annoncé jeudi à travers son ambassade de à Bujumbura l’octroi au Burundi de 10 millions de dollars pour prévenir la transmission du VIH/SIDA des mères à leurs nouveau-nés.
“Nous joignons nos forces pour un objectif ambitieux mais réalisable. Cette noble initiative nous permettra de mettre fin à la propagation de la maladie chez les nouveau-nés et d’améliorer le bien-être de leurs mères”, a indiqué l’ambassadeur américain Pamela Slutz dans un communiqué remis aux médias.
Ce même communiqué indique que cette contribution financera les besoins initiaux du programme de la prévention de la transmission du VIH/SIDA des mères à leurs nouveau-nés et nécessitera une coordination étroite avec les autres partenaires techniques et financiers du Burundi tels que le Fonds mondial et les autres organisations intéressées par ce programme.
Le programme a pour objectif de réduire de 90% le nombre d’infections chez les nouveau-nés et de 50% les décès maternels dus au VIH/SIDA d’ici 2015.
Burundi: le n°2 d’un parti d’oppostion arrêté par les services secrets
(AFP) / 28102011
BUJUMBURA — Le numéro deux d’un petit parti d’opposition burundais a été arrêté par le Service national de renseignement (SNR) et accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat, a-t-on appris auprès du parti et des services de sécurité.
“Des agents du SNR se sont présentés chez le secrétaire général de notre parti, William Munyembabazi, dans la nuit de mercredi à jeudi, et ont perquisitionné son domicile, avant de l’arrêter et de l’enfermer dans leurs cachots à Bujumbura”, a déclaré à l’AFP le porte-parole du Conseil national pour la défense de la démocratie (Cndd), François Bizimana.
“Nous condamnons cette arrestation qui s’est déroulée dans des conditions qui violent la loi”, a-t-il poursuivi, dénonçant “une arrestation de nuit, et une détention au secret”. “Nous sommes très, très inquiets, car tout le monde ici sait ce qui se passe dans les cachots du SNR”, a-t-il ajouté.
Interrogé par l’AFP, un membre des services de sécurité burundais a confirmé l’arrestation et ses motifs, sous couvert d’anonymat.
Le SNR a été mis en cause dans des dizaines de cas d’éxecutions extrajudiciaires au Burundi, dont certains ont été confirmées par le Bureau intégré de l’Onu au Burundi (Bnub).
Le président du Cndd, Léonard Nyangoma, un des leaders historiques de la rébellion hutu du Burundi, a repris le chemin de l’exil après les élections générales de 2010 contestées par l’opposition, et la résurgence de nouvelles violences.
Il est aujourd’hui considéré comme l’un des responsables de ces violences par le pouvoir burundais.
La multiplication d’attaques meurtrières, d’arrestations arbitraires et autres exécutions sommaires font craindre à de nombreux observateurs une reprise d’hostilités à plus grande échelle dans ce pays marqué par une longue guerre civile qui a fait près de 300.000 morts entre 1993 et 2006.
RWANDA :
Penn president details Rwanda visit
By ANDY GOODELL The Oskaloosa Herald The Zope Gazette//journalexpress.net/ Thu Oct 27, 2011
OSKALOOSA — She’s seen a changing economy in Africa first hand.
Dr. Ann Fields, president of William Penn University, talked about her experiences in the African nation of Rwanda this past March during a Lunch & Learn session at the Oskaloosa Public Library Wednesday.
Penn is partnered with the Institute of Agriculture Technology and Education, or Initech, in Rwanda. Fields spent much of her time there at the college of 3,500 students.
About 3,000 of these students are what could be called working adult students who take classes mainly on the weekends, noted Fields.
“Some of the people that come for their evening program come from a distance of 100 miles away,” Fields said.
Fields said while she was in Rwanda for three weeks she worked every day. She presented lessons at Initech and conducted strategic planning, social research and grant writing with those who operate Initech.
One of the biggest challenges facing Rwanda is the fact that they have a “hand to mouth” economy, Fields said.
“They’ve never had to have cash,” she said. “Trying to get from the old economy to the new market economy is something new for these people.”
Currently, there are four Penn students who come from Rwanda. Fields noted that one of these students had recently saved up money while working for Penn to purchase a cow for their mother, who lives in Rwanda.
Fields said that there will be another trip to Rwanda in March 2012. She said Penn students and community members alike are invited to participate on the study-abroad trip.
RDC CONGO:
Elections en RDC : Le régime « Kabila » envisage un plan B
27/10/2011/KongoTimes!
Attention danger ! La dernière carte de « Joseph Kabila » ? Avec Kigali et Kampala, Kinshasa veut-il embraser de nouveau l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) ?
Beaucoup des gens redoutent l’issu des prochaines élections en RDC. Même les tenants du pouvoir à Kinshasa n’en sont pas rassurés. Eux aussi envisagent, en leur manière, leur plan B. C’est-à-dire comment résister en cas d’une éventuelle insurrection.
L’Est, ce ventre mou de la RDC, serait encore visé. Une milice serait déjà en préparation et Kinshasa voudrait mettre à contribution deux pays voisins : l’Ouganda et le Rwanda. Les mêmes qui avaient soutenu la « révolution » de l’AFDL et les dernières rebellions congolaises. L’histoire voudrait-elle se répéter ?
Les récents passages, à Kampala, des personnalités politiques proches du pouvoir congolais fait penser à des tractations allant dans le sens d’alimenter, en armes, une autre rébellion à l’Est de la RDC.
Nos limiers ont aperçus, à Kampala trois hautes personnalités congolaises. Il s’agit de monsieur Didier Kazadi Nyembwe, conseiller privée de Joseph Kabila, de monsieur Bizima Karaha et du chef d’Etat major Général de la Police congolaise, le général Bisengimana. Au cours de ce seul mois d’octobre 2011, ces trois personnalités congolaises se sont, tour à tour, succédées en Ouganda.
Didier Kazadi a séjournée dans la capitale ougandaise du 03 au 06 octobre 2011. Nos sources renseignent qu’il aurait pris langue avec des hauts responsables des services de sécurités tant militaires que civils de l’Ouganda et rencontré le général ougandais Salim Saleh( frère du président ougandais Yoweri Kaguta Museveni). C’est la rencontre avec le président Museveni qui n’aurait pas eu lieu.
Du 7 au 9 octobre 2011, monsieur Bizima Karaha a été aussi aperçu à Kampala (Hôtel Serena) et aurait aussi pris des contacts avec quelques officiels ougandais. Sans véritable fonction officielle en RDC, Bizima Karaha est connu pour ses entrées faciles tant dans la cour du président rwandais Paul Kagame que dans celle du chef de l’Etat congolais Joseph Kabila.
C’est depuis le 21 octobre que le général Bisengimana de fouler aussi le sol ougandais et y séjourne au moment où nous mettons cet article en ligne. Ce numéro un de la police congolaise a aussi, dans son agenda, la rencontre avec des officiels ougandais même si certaines sources ont affirmé qu’il était en route pour Bunia dans le district de l’Ituri.
C’est l’Ambassadeur Jean Charles Okoto qui devrait l’introduire auprès des officiels ougandais avant de s’envoler pour aller battre campagne en RDC où il s’est présenté comme candidat à la députation nationale dans son Sankuru natal. Nos sources soutiennent que Charles Okoto met tout en œuvre pour bien vendre l’image de Joseph Kabila auprès des officiels ougandais. Dans ses bons rapports avec les officiels ougandais, il ne cesse de les convaincre à apporter le soutien qu’il faut au président congolais Joseph Kabila.
Entre la présence discrète des personnalités congolaises à Kampala, le général ougandais Salim Saleh avait eu le temps d’effectuer une visite éclair à Kigali au Rwanda (du 7 au 9 octobre) pour s’entretenir avec les autorités rwandaises sur l’attitude à prendre au cas où les élections congolaises débouchaient à des troubles. Signalons que jusqu’il y a peu, Kampala croyait encore en la victoire de Joseph Kabila aux prochaines élections congolaises. Mais, aux dernières nouvelles, les autorités ougandaises se seraient rendues compte que le maître de Kinshasa ne bénéficierait plus de la même confiance qu’il avait en 2006 tant de l’intérieur que de l’extérieur de la RDC ( USA, Belgique et même France ). D’où la nécessité de prendre des dispositions nécessaires pour pouvoir gérer les éventuelles crises politiques en RDC. L’avis de Kigali, considéré comme garant au plus près la situation de la RDC, serait de grande importance pour le pays de Yoweri Kaguta Museveni. Pour toute réponse, les hommes de Kigali aurait demandé à Salim Saleh de leur laisser le temps de gérer la situation de la RDC et que la réponse appropriée viendrait au moment opportun.
Notons que les rapports entre le Rwanda et l’Ouganda se sont sensiblement améliorés ces derniers temps. Ces deux pays semblent déterminés à jouer un rôle essentiel dans l’évolution de la situation politique en RDC. Si Kigali veille sur la bonne marche des institutions politiques à Kinshasa, Kampala se préoccupe plus de la situation sécuritaire et économique à l’Est de la RDC. Tout à fait logique qu’ils soient très regardant sur tout ce qui se passe en RDC.
Il nous revient que pour s’assurer de la maitrise de la situation de l’Est en cas de troubles après les élections, les tenants du pouvoir de Kinshasa envisageraient avoir une force acquise à leur cause dans cette région pour contrer toute insurrection d’autant plus que les Fardc peuvent ne pas réagir favorablement aux ordres du président Kabila. Le noyau composé par Kakolele et quelques éléments ex-CNDP ne pourrait que venir en appui à cette « milice » qui pourrait être constituée de certains éléments mayi-mayi du milieu. Cependant, Kinshasa serait buté à l’épineuse question de l’approvisionnement de cette milice en armes, avec une Monusco qui veille au grain en RDC.
Les visites de ces personnalités congolaises auraient eu pour objectif, estiment des sources dignes de foi, de convaincre l’Ouganda à faciliter la tâche à Kinshasa en approvisionnant, directement, l’Est du Congo en armes loin de tout soupçon de la Monusco. Une manière de demander à ce pays voisin de la RDC de se constituer en une base arrière pour cette force comme ce fut le cas avec les dernières rébellions congolaises.
Selon toute vraisemblance, l’Ouganda hésiterait encore à adhérer à une telle logique et aurait posé des conditions parmi lesquelles celle de voir la société Tullow Oil exploiter le pétrole de deux côtés du lac Albert (Ouganda et RDC). Du côté de la RDC l’on serait prêt à accorder à l’Ouganda des faveurs voulues si jamais cette demande était acceptée.
Conscient du fait que Kinshasa n’a pas la main mise totale sur la région orientale de la RDC, Kampala craindrait que des armes fournies par lui ne puissent tomber entre les mains des ses ennemis qui peuplent l’Est de la RDC. Ce n’est pas l’Ouganda qui peut ignorer le caractère très versatile d’un homme comme Kakolele pour lui confier des armes sans risque de les voir se retourner un jour contre le régime de Kampala. Il y a aussi la présence des marines américains en Ouganda, avec toute la technologie appropriée qui surveillent les mouvements d’armes dans la région susceptibles d’alimenter les Islamistes, qui inquiète Kampala.
En fait le deal entre Kinshasa et Kampala concerne l’exploitation du pétrole dans le lac Albert que les Ougandais voudraient voir exploiter par une même société en l’occurrence Tullow Oil sur les deux rives. Le président Museveni, dont l’actuel mandat repose essentiellement sur l’exploitation du pétrole, tient à ce que son homologue congolais donne le feu vert à la société Tullow Oil et en échange il pourrait accepter toute demande de Kinshasa surtout en cette période des élections en RDC. Malheureusement, la présence de ces marines américains risque de tout gâcher.
Venus officiellement pour traquer les rebelles LRA de Joseph Kony, ces marines veulent installer une grande base américaine au Sud Soudan pour non seulement contrôler le Nord Soudan et la Corne de l’Afrique, mais aussi pour avoir voix au chapitre sur le pétrole de la région. Ainsi le pétrole de Graben Albertine ne sera plus une affaire des anglais, français et chinois. Les USA se sont rendu compte (un peu en retard) que les gisements immenses dans une région aussi sensible que les Grands lacs, risquaient de leur échapper. Cette présence des marines donnerait déjà des frissons au président Museveni qui est actuellement en bras de fer avec son Parlement à cause des commissions qu’auraient encaissé certains proches à lui. Son entourage pense même que les Yankees seraient derrière ces parlementaires afin de bloquer les contrats déjà signés par le gouvernement ougandais avec les sociétés française et chinoise. C’est donc une affaire non seulement de gros sous mais surtout sécuritaire de la région et qui peut influencer grandement le maintien de certains régimes dans cette partie de l’Afrique que Washington voudrait tenir à l’œil. Les élections en RD Congo constituent donc une étape décisive dans la nouvelle géopolitique de la région et les décideurs du monde ne pourront pas tolérer que la gestion de l’espace congolais soit entre les mains des gens peu crédibles. Les choses risquent de surprendre car il ne faut pas voir l’actuelle situation en RDC sous l’aspect « course au pouvoir » en négligeant celui de la protection des intérêts occidentaux. Seul le candidat capable de lier les deux facettes d’un même problème saura tirer son épingle du jeu. Des Lobbies antagonistes sont en train de travailler en coulisses au moment où le pauvre congolais se demande qui, des candidats en lisse, pourra lui rassurer le pain quotidien.
La situation de l’Est du Congo demeure encore préoccupante. Il faut éviter que ce pays replonge encore dans des troubles du genre de ceux qui l’ont endeuillé pendant plus d’une décennie. La CENI a donc du pain sur la planche. Du sérieux avec lequel elle organisera les prochaines élections, dépendra la suite des événements politiques en RDC. Une très lourde responsabilité.
Joska Kaninda Nkole
UGANDA:
Why Uganda’s Anti-Gay Legislation Is the World’s Business: View
By the Editors/www.bloomberg.com/ Oct 28, 2011
Uganda’s anti-homosexuality bill just won’t go away.
Last spring, an egregious proposal by a member of the ruling party to impose harsh penalties, including death, for homosexual acts was shelved for a second time when Uganda’s parliament recessed without debating it. This week, parliament moved to revive the measure.
Homosexuality is already illegal in Uganda. The law would increase the maximum penalties, providing up to life imprisonment for homosexual acts and execution for so-called aggravated homosexuality — repeated homosexual behavior, homosexual acts with a minor or a disabled person, and homosexual acts by anyone who is HIV-positive.
The original bill also made it punishable by up to three years’ imprisonment to fail to report homosexual behavior to authorities within 24 hours. In the last parliamentary session, a committee recommended scratching that provision, which would compromise health workers involved in AIDS control efforts. It’s not clear this time around whether the bill will go through the committee process anew; in any case, committee views are not binding.
The bill enjoys considerable support in Uganda, where homosexuality is widely abhorred, and may well pass if it comes to a parliamentary vote. President Yoweri Museveni would probably veto it, knowing that passage would alienate Uganda’s Western allies, on whom the country relies for development assistance.
For now, the circus around the draft law suits Museveni, who has been in power for 25 years. Domestically, it whips up support for his party, the National Resistance Movement. Internationally, it attracts opprobrium but also distracts critics from other Ugandan scandals for which Museveni bears more direct responsibility: the arrest of opposition figures, police brutality, corruption.
Meanwhile, Uganda’s gay population lives in fear. In January, prominent activist David Kato was killed after a newspaper published his photo, along with those of others it said were homosexuals, under the banner “Hang Them.” In addition to encouraging such violence, the current climate undercuts efforts to combat AIDS, discouraging gay men from seeking HIV prevention information and testing, and encouraging them to escape detection by also seeking relationships with women.
Museveni could put a stop to the drama around the bill, if he wanted to. This weekend Australia is hosting a summit meeting of heads of government of the Commonwealth, the countries of the former British Empire, of which Uganda is part. It is an opportunity for other members such as the U.K. and Canada to lean on him to stop playing politics with human rights.
Having successfully encouraged the U.N. High Commissioner for Human Rights to undertake a study of discrimination and violence against gay people worldwide, South Africa, another Commonwealth member, might want to add that gay rights is not just a Western cause. India, which decriminalized homosexual conduct in 2009, could second that.
The U.S., which not only provides close to $500 million in aid to Uganda annually but increasingly is cooperating with it militarily, can also press Museveni on the other human rights issues in its file.
Many East Africans argue that homosexuality is alien to their society — a Western import — and that it’s no one’s business how they deal with a cultural issue. It’s a spurious argument. Even if it weren’t, this isn’t just a matter of human rights. Uganda’s actions reinforce one of the main drivers of the AIDS pandemic, which knows no national boundaries in Africa or elsewhere. That is everyone’s business.
Uganda: Kadaga, Mbabazi Summoned
Richard Wanambwa & Mercy Nalugo/The Monitor/28 October 2011
President Museveni yesterday met Speaker Rebecca Kadaga at a “harmonisation meeting” with Prime Minister Amama Mbabazi – who has rejected a parliamentary resolution calling for him to step aside.
The meeting, at State Lodge, Nakasero happened shortly before the trio met with the ruling National Resistance Movement’s Central Executive Committee at State House Entebbe. CEC, the party’s highest decision-making body, was discussing internal party discipline which has threatened its cohesion. Details of the NRM CEC meeting were scanty by press time.
The Presidential Press Secretary, Mr Tamale Mirundi, confirmed the President met Mr Mbabazi and Ms Kadaga, but had no details to offer, since he was not in attendance, and had not been authorised to give any information.
While sources to the President told this newspaper Mr Museveni met the two to find a way to try to harmonise their positions before the NRM CEC meeting, the opposition yesterday criticised the timing of the meeting, which they say could compromise Parliament’s investigation of the Prime Minister.
“It is wrong for President Museveni to meet them,” said Leader of Opposition in Parliament Nathan Nandala Mafabi.
“The Prime Minister is under question and trying to bring the two together means trying to bribe the conscience of the Speaker. It is not the Speaker’s problem that the President should meet her but rather, a problem for the whole Parliament,” Mr Nandala told Daily Monitor by telephone.
Mr Mbabazi, who is also leader of government business in Parliament, has been asked to step down together with Sam Kutesa (Foreign Affairs) and Hilary Onek (Internal Affairs), after MPs resolved to institute an ad hoc committee to investigate bribery allegations on part of the ministers.
But Mr Mbabazi insists he will not step aside and the matter remains unresolved after the NRM parliamentary caucus’s recent meeting in Kyankwanzi, agreed that the ad hoc committee should investigate the bribery allegations without the ministers stepping aside.
He dismissed rumours that circulated on Wednesday that he had been suspended from leading government business in Parliament.
“I am still in charge of government business. It’s the reason I came to Parliament today,” the Prime Minister said yesterday.
Uganda: A4C Says Public Order Bill Is Unconstitutional
Mercy Nalugo/The Monitor/28 October 2011
The Activists for Change (A4C) pressure group yesterday reacted angrily to the proposed Public Order Management Bill 2011, saying it will stifle constitutional rights to freedom of expression and association for political and pressure groups in the country.
The group said the proposed law in its present form will infringe on civil liberties and criminalise activities such as protests against the high cost of living.
Outlining why the Bill should be of public concern, the activists also raised concerns that it gives excessive powers to the Inspector General of Police to direct the conduct of all public meetings.
“This Bill has been tabled to overturn the gains that activists achieved when the Constitutional Court ruled in Muwanga Kivumbi vs Attorney General, that police permission was not required before a demonstration as this was an infringement of our constitutional right of association,” a statement to Daily Monitor signed by Ms Anne Mugisha, one of the A4C organisers, said.
In Muwanga Kivumbi vs Attorney General (Constitutional Petition No. 9/05), the court ruled that Section 32 of the Police Act unjustifiably limited the rights to freedoms of assembly and association prescribed in the Constitution, and declared it null and void.
The section previously gave unilateral powers to the Inspector General of Police to prohibit any assembly or procession where he believes that it was likely to cause a breach of peace. Court, however, said these powers were “prohibitive” rather than “regulatory”.
Whereas a public meeting is in the Bill defined as a gathering, assembly, concourse, procession or demonstration of three or more persons in or on any public road, the activists are concerned that the Bill is silent about a public meeting convened and held exclusively for a lawful purpose of any public body.
“The Bill excludes public meetings of corporations and meetings of a social, religious, charitable, educational, commercial or industrial purpose as well as meetings of organs of political organisations called to discuss political affairs of the organisation,” the group said, arguing that the law clearly targets anti-government protesters”.
Uganda: MPs Oppose Power Tariffs Rise
Yasiin Mugerwa/The Monitor/28 October 2011
Parliament has asked the Electricity Regulatory Authority to shelve proposals to increase power tariffs. The officials were on Wednesday appearing before a House ad hoc committee inquiring into suspicions of corruption in the power sector.
Committee members Ann Nankabirwa (Kyankwanzi, Woman) and Jack Wamai Wamanga (Mbale Municipality) argued that power consumers are already paying high tariffs and demanded that ERA explain why, given the expected launch of the 50MW Bujagali Dam next month, there is no relief for consumers.
“Why should power tariffs go up when we have rain? This is unacceptable and we cannot exploit our people. In any case, Bujagali is coming on board in November,” Mr Wamai said. “We export electricity to neighbouring countries yet our people are suffering with load-shedding.”
In his response, the acting ERA Executive Director, Mr Benon Mutambi, said the 50MW expected from Bujagali will ease pressure on the subsidy budget currently standing at Shs600 billion annually. He said government is currently subsididing power tariffs by up to 60 per cent of unit cost.
“The [electricity] subsidy budget constitutes about 26 per cent of the budget going to education, health and agriculture. This is why we need to reduce the subsidies and Bujagali will help us to de-commission some of the thermal generators which are costly,” Mr Mutambi said.
He proposed that the consumer shares the cost burden to improve efficiency in the power sector.
“If this is not done,” he said, “then the cost of load-shedding will be significant. By proposing the increase we are looking at the reliability of the supply. The rains have not significantly impacted on the hydrology patterns on River Nile. The hydrology of a river cannot improve in a year.”
The committee heard that when Bujagali comes on board, government will save about Shs30b currently spent on subsidising consumers.
Warning ERA officials against increasing power tariffs without parliamentary approval, the MPs said they were not satisfied with the regulator’s explanation that the rains have not improved hydrology of the Nile.
Somalia, Libya, Uganda
10/28/11 /www.portalangop.co.ao
US increases Africa focus
NAIROBI — While putting few U.S. troops at risk, the United States is playing a growing role in Africa’s military battles, using special forces advisers, drones and tens of millions of dollars in military aid to combat a growing and multifaceted security threat.
Once again, the focus is Somalia, the lawless nation that was the site of America’s last large-scale military intervention in Africa in the early 1990s. By the time U.S. forces departed, 44 Army soldiers, Marines and airmen had been killed and dozens more wounded.
This time the United States is playing a less visible role, providing intelligence and training to fight militants across the continent, from Mauritania in the west along the Atlantic coast, to Somalia in the east along the Indian Ocean.
The renewed focus on Africa follows a series of recent and dramatic attacks.
In August, a hard-line Islamist group in Nigeria known as Boko Haram bombed the U.N. headquarters in the capital, Abuja, killing 24 people. A year earlier, militants from the Somali group al-Shabab unleashed twin bombings in Kampala, Uganda, that killed 76. And a Nigerian man tried to blow up an airliner over Detroit on Christmas Day 2009 during a flight that originated from Lagos, Nigeria.
Most worrisome to the United States is al-Shabab, an al-Qaida-linked group in Somalia that has recruited dozens of Americans, most of Somali descent.
“If you ask me what keeps me awake at night, it is the thought of an American passport-holding person who transits through a training camp in Somalia and gets some skill and then finds their way back into the United States to attack Americans,” Gen. Carter Ham, the commander of the U.S. Africa Command, said in Washington this month. “That’s mission failure for us.”
U.S. and European officials also worry that AQIM an al-Qaida group that operates in the west and north of Africa is working to establish links with Boko Haram and al-Shabab, the Somali.
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