[RD Congo : Kabila proclamé vainqueur.]
BURUNDI :
Burundi: Deux nouvelles variétés de riz (IRRI).
Les agriculteurs Barundi vont bientôt semer des graines de deux nouvelles sortes de riz. Deux nouvelles variétés de riz viennent de voir le jour. Elles vont stimuler la production de riz au Burundi où la demande demeure excessivement croissante.
Les agriculteurs du Burundi, avec les chercheurs et les autorités travaillant dans le secteur agricole ont choisi deux variétés de riz sélectionnées par l’International Rice Research Institute (IRRI). Il s’agit de l’IR77713 et l’IR79511. Actuellement, le Burundi cultive localement les variétés comme V14 ; V18; Watt; et Rukaramu parce qu’ils produisent plus de riz et ont un meilleur goût.
Pendant 3 ans, les variétés IR77713 et IR79511 ont été testées et évaluées dans différentes régions du Burundi par les agriculteurs barundi. Ces nouvelles variétés, elles ont le goût mais en plus elles ont un rendement pouvant aller jusqu’à 7 tonnes par Hectare contre 5.5 tonne pour les variétés cultivées localement en ce moment. En plus, elles arrivent à maturité deux à trois semaines plus tôt , permettant ainsi pour les agriculteurs de cultiver une deuxième récolte destinée à nourriture leurs familles ou à la vente.
Dr Joseph Bigirimana, scientifique de liaison de l’IRRI au Burundi est très heureux d’avoir publié ces deux nouvelles variétés de riz au Burundi. L’équipe de l’IRRI et le Burundi (notamment le directeur général de l’Agriculture M. Sébastien Ndikumagenge du Ministère de l’Agriculture et du Bétail) ont travaillé avec le soutien de toute la famille l’IRRI à l’échelle régionale et internationale et des partenaires au Burundi. Ces nouvelles variétés sont plantées dans les zones de plaine au Burundi entre 800 et 900 m d’altitude. Elles vont censés stimuler la production alimentaire au Burundi. M.Joseph Rickman, coordinateur de l’IRRI en Afrique orientale et australe parle d’un début de collaboration entre l’IRRI au Burundi, l’Université du Burundi, et le gouvernement du Burundi en vue de développer l’industrie du riz.
Maintenant, il revient aux parlementaires barundi de rassurer les citoyens car il s’agit d’OGM (organismes génétiquement modifiés) . Il faudra qu’ils expliquent quels sont les bénéfices des organismes génétiquement modifiés ? Sont-ils dangereux pour la santé ? ( Cancers, risques d’allergie, modification de la flore intestinale etc.). Les parlementaires devront informer les consommateurs sur toutes ces questions que suscitent les OGM. En occident, comme par exemple dans l’EU, les parlementaires ont légiféré la dessus. Depuis le 10 avril 2000, deux règlements de la Commission européenne imposent aux fabricants de signaler les “aliments et ingrédients alimentaires” contenant plus de 1 % d’OGM ainsi que les “additifs et arômes génétiquement modifiés” sans précision de seuil. Alors le 2 juillet 2003, le seuil est passé à 0,9 % pour les OGM autorisés dans l’Union Européenne et 0,5 % pour les autres, dont la mise sur le marché sera totalement interdite en 2006. La Maison Blanche (USA) a renforcé la législation américaine sur les OGM. Bref c’est un très bon outil de développement mais il faut y aller à petits pas rassurés.
DAM, NY, AGnews, le 16 décembre 2011.
RWANDA :
LA HAYE — Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont jugé insuffisantes vendredi les charges pesant contre le haut dirigeant des rebelles hutu rwandais Callixte Mbarushimana, soupçonné de crimes contre l’humanité et crimes de guerre dans les Kivus (RDC) en 2009, et ordonné sa remise en liberté.
“La majorité de la Chambre a conclu qu’il n’y avait pas suffisamment d’éléments de preuve donnant des motifs substantiels de croire que Callixte Mbarushimana pouvait être tenu pénalement responsable de huit chefs de crimes de guerre et de cinq chefs de crimes contre l’humanité portés contre lui par le procureur”, ont estimé les juges dans leur ordonnance.
Le procureur de la CPI Luis Moreno-Ocampo a immédiatement demandé la suspension de l’ordonnance de remise en liberté, avançant le risque que M. Mbarushimana entrave l’enquête et prenne la fuite, et annoncé son intention d’interjeter appel.
Callixte Mbarushimana, 48 ans, secrétaire exécutif des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), avait été arrêté le 11 octobre 2010 à Paris où il vivait depuis 2002, en vertu d’un mandat d’arrêt de la CPI. Transféré à La Haye le 25 janvier, il clamait son innocence.
“C’est un jour fantastique pour M. Mbarushimana mais aussi pour la CPI, parce que nous commencions à penser que cette Cour avait un parti pris pour l’accusation”, a réagi Nick Kaufman, l’ancien avocat du Rwandais. Celui-ci a appris la nouvelle lors d’un cours de yoga à la prison de la CPI, a dit l’avocat à l’AFP.
Lors de l’audience de confirmation des charges, du 16 au 21 septembre, l’accusation avait affirmé que Callixte Mbarushimana avait contribué à la commission des crimes commis par les FDLR sur les habitants des Kivus, à l’est de la RDC, en menant notamment une campagne médiatique internationale.
Il était soupçonné de cinq crimes contre l’humanité (meurtre, torture, viols, actes inhumains et persécutions) et de huit crimes de guerre (meurtres, tortures, viols, mutilations, traitements inhumains, destruction de biens, attaques contre la population civile et pillages).
Lors de l’audience de confirmation des charges, destinée à permettre aux juges d’évaluer les éléments de preuve présentés par l’accusation, le procureur adjoint Fatou Bensouda avait affirmé que M. Mbarushimana “représentait la face publique respectable des FDLR”.
Selon l’accusation, Callixte Mbarushimana avait contribué à élaborer un “plan commun” d’attaques généralisées contre la population civile des Kivus avec le président des FDLR Ignace Murwanashyaka.
Celui-ci avait été arrêté en novembre 2009 en Allemagne avec son adjoint Straton Musoni. Les deux hommes sont jugés pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre depuis le 4 mai à Stuttgart (Allemagne).
Les FDLR sont considérées comme l’un des principaux fauteurs de troubles dans la région des Grands Lacs africains. Plus de 15.000 cas de violences sexuelles ont ainsi été recensés en RDC en 2009, selon le procureur de la CPI.
Callixte Mbarushimana est par ailleurs mis en examen en France depuis le 21 décembre 2010 pour crimes contre l’humanité pour son rôle dans le génocide au Rwanda en 1994 au cours duquel environ 800.000 Tutsi et Hutu modérés ont été tués, selon l’ONU.
C’est la deuxième fois depuis l’entrée en fonction de la CPI en 2002 que des charges sont abandonnées contre un suspect. Le 8 février 2010, les juges de la CPI avaient en effet refusé de poursuivre Bahar Idriss Abu Garda, un chef rebelle du Darfour, pour crimes de guerre.
L’accusation le soupçonnait d’avoir dirigé une attaque où 12 soldats des forces de maintien de la paix de l’Union africaine (UA) avaient été tués à Haskanita, dans le nord du Darfour, le 29 septembre 2007. L’appel du procureur avait été rejeté le 26 avril 2010.
RDC CONGO:
RD Congo : Kabila proclamé vainqueur, l’opposition va manifester
Le président élu prêtera serment mardi : au même moment, l’opposition organisera des manifestations pour dénoncer cette élection.
Le président sortant de la RD Congo, Joseph Kabila, 40 ans, a été proclamé vainqueur de la présidentielle à un tour du 28 novembre, vendredi par la Cour suprême de justice (CSJ) malgré des semaines de contestation du scrutin au plan national et international. La CSJ a confirmé la totalité des résultats provisoires annoncés le 9 décembre par la Commission électorale (Céni) et rejetés par l’opposition, qui attribuaient la victoire à M. Kabila, avec 48,95% des suffrages, devant dix autres candidats, dont l’opposant de 78 ans Etienne Tshisekedi (32,33%), arrivé second. Ce dernier avait rejeté ces résultats et s’était autoproclamé “président élu” de la RDC.
Vendredi soir, son parti, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), a annoncé l’organisation de manifestations “lundi ou mardi” en RD Congo pour “faire échec à ce hold-up électoral”, a déclaré Jacquemin Shabani, secrétaire général du parti. Des rapports d’observateurs nationaux et internationaux, notamment de l’Union européenne, du Centre Carter et ses Etats-Unis, ont aussi déploré le “manque de transparence” ou de “crédibilité” du processus électoral et dénoncé aussi de nombreuses “irrégularités”. Etienne Tshisekedi avait d’emblée écarté toute idée de contester les résultats devant la Cour suprême, en la qualifiant “d’institution privée de Kabila”. Le chef de l’Etat, qui ne s’est pas encore adressé à la nation depuis le 9 décembre, a reconnu des “erreurs” lors de la présidentielle tout en estimant qu’elles n’invalidaient pas les résultats, lors d’une conférence de presse en anglais lundi pour des médias anglophones principalement. Il doit prêter serment mardi.
Des élections jusqu’en 2013
Héritier du pouvoir à 30 ans après l’assassinat en 2001 de son père Laurent-Désiré Kabila – le tombeur de Mobutu -, élu une première fois en 2006 en promettant le retour à la paix et la reconstruction d’un pays ruiné par deux guerres (1996-1997, 1998-2003), Joseph Kabila s’était déclaré “sûr” de ne pas perdre lors de sa campagne, après avoir opportunément fait réviser la Constitution en janvier pour faire passer la présidentielle de deux à un seul tour. En 2006, il avait largement devancé (58,05%) au second tour le vice-président Jean-Pierre Bemba, devenant alors le premier président de RDC élu ausuffrage universel direct. La fin de campagne électorale et le scrutin du 28 novembre dernier avaient été émaillés de violences dans le pays, où au moins 18 civils ont été tués par les forces de sécurité, selon l’ONG Human Rights Watch.
L’annonce de la réélection de Kabila par la Céni le 9 décembre avait aussi déclenché des violences, principalement à Kinshasa où au moins cinq personnes sont mortes, d’après les autorités. Le résultat provisoire des législatives, qui se sont déroulées avec la présidentielle, est attendu mi-janvier. Le double scrutin a débuté un cycle d’élections (provinciales, sénatoriales, locales) qui doit se poursuivre jusqu’à l’été 2013.
UGANDA :
Chishimba Kambwili and Uganda’s Okello are liars
December 17, 2011
We do not expect Foreign Affairs minister Chishimba Kambwili to admit that his paymaster Michael Sata was involved in some folly in Uganda.
But what we can say is that president Sata caused drama in Uganda during the Great Lakes Region Summit by disregarding officials who were on hand to direct him where he was supposed to sit with other presidents.
Sata decided to go and greet people he thought were Zambians. This happened before the summit opened and not during a break as Kabwili and that chap from Uganda were trying to say. It is clear the two do not know what they are talking about.
But our writing this is not really to argue about this particular behaviour of Sata but to comment on Kambwili’s threats and demands.
In his zeal to deny the story involving Sata’s misconduct in Uganda, Kabwili said MUVI TV knew his mobile phone number and should have verified the story with him before airing it. He said it was the policy of the PF administration to liberalise the airwaves, but warned that inaccurate reporting shall not be condoned. He also demanded a retraction and apology.
We do not what Muvi TV makes of this but we hereby tell Kambwili to hang.
Press Freedom is a not a gift that Kambwili and his PF can give to the media in Zambia. Media freedom, the right of journalist to gather and publish news without interference, is not something that the PF government can grant and withdraw as they wish. In short, it is not theirs. They found it and they will leave. Like other barbarians, they will use all sort of tricks and threats but long after they have gone, media freedom or the quest for media freedom will continue.
In this veiled threat, what Kambwili is saying is that if, Muvi TV or any other media writes something, which he, Kambwili considers to be untrue, government can take away the freedom of the media.
Kambwili, as an interested party in this matter cannot act the victim, policeman, judge and prison warder.
It is the habit of PF leaders to open their mouths and proclaim how much freedom they have given the media to operate. But their behaviour is no different from those of others who have been before them. They always say you will have press freedom as long as…
What makes Kambwili and other government officials think they have the right to define what constitutes media freedom? Who is Kambwili to tell us what to write and what not to? What makes Kambwili think that the media is obliged to get his opinion on any news item they want to publish?
Even that action by minister of information Given Lubinda to demand an explanation from ZNBC on what transpired during the born and bred event is uncalled for. It is one clear sign of interference by the government in the operations of ZNBC.
ZNBC should be left to run independently. The directors at ZNBC can handle that issue on their own. But then, maybe they cannot. With people like Kenneth Maduma, who, instead of doing administrative work as number two at ZNBC, he is competing with little girls on who should read news at 13 or show their face on TV at 19 hours.
This low quality of leadership at ZNBC can be squarely blamed on government interference. ZNBC top leadership should have been selected through a competitive process not political association.
And what the heck is Lubinda talking about when he says immorality at the born and bred? Who is he to tell us that this is immoral? Which standard is he using? What about his personal behaviour? Is he not the same person who was dancing with half-naked women when Mutukuzi visited Zambia a few weeks ago? Just because his behaviour was not captured on TV, does it make it more saintly than that of the young people who were enjoying themselves at Mulungushi?
But then, we are talking about Kambwili because his talk is much more dangerous. Kambwili should refrain from trying to intimidate the media. He will not succeed. We have come along a long way in fighting for media freedom. He can succeed to take away the licence of Muvi Tv or even have some journalists arrested.
But that will just be a phase. It will pass. The media will flourish again. Kambwili may not be minister the next day. But the information on whoever will be president of Zambia will continue coming in. This does not matter whether ministers say that information is true or not.
And that Ugandan Foreign Affairs Minister Henry Okello should have some manners. It is stupid of him to suggest that the revelation that Sata was misconducting himself can lead to tension.
The man should be a serious moron. Which is more serious, the behaviour of Sata or the report about his behaviour?
How can he without shame lie that he was with Sata all the time? Why was he concentrating on our president? Didn’t he have other guests to attend to?
If Okello is used to live under tension, that is his problem to sort out. In Zambia we are free and as journalists, we reserve the right to write about our elected leaders.
So what if Museven received Sata in person? Does that change Sata’s conduct?
We know Kambwili and his colleagues yawn for a media that will be writing their CVs and their statements. They want a media that refers to them as honourable. They are happy when the media publishes what they said in Uganda. To them, this is professional journalism.
But Kambwili must know that journalists are not personal secretaries.
Journalists are there to monitor how government operates. And since government has the human element, the behaviour of these human beings in government cannot be separated from the operation of government.
That is why their personal behaviour and conduct, in private and public is very important and should be monitored.
Thank God there is Internet now and most people read news on the Internet.
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