[A Ugandan official says six heads of state and government from the Great Lakes region will hold talks today (Friday) on establishing a joint intelligence-sharing center for the region.]
BURUNDI :
Burundi : arrestation de l’ex dirigeant de l’UPROMA
jeudi 15 décembre 2011 / www.afrik.com
La police burundaise a arrêté mercredi soir à Bujumbura l’ancien président de l’Union pour le progrès national (UPROMA, ex-parti unique), Jean-Baptiste Manwangari. Il est accusé d’être à l’origine d’une échauffourée, qui a causé la mort d’une personne, entre deux ailes de ce parti dimanche dernier, rapporte Xinhua.
Burundi : arrestation de l’ancien président du parti UPRONA
Jeudi 15 décembre 2011/Xinhua
BUJUMBURA (Xinhua) – La police burundaise a arrêté mercredi soir à Bujumbura l’ancien président de l’Union pour le progrès national (UPRONA, ex-parti unique), Jean-Baptiste Manwangari, au motif qu’il aurait des responsabilités dans une échauffourée entre deux ailes de ce parti dimanche dernier.
Une personne a été tuée et une autre blessée lors de ce conflit entre les partisans de la direction officielle du parti pilotée par le député Bonaventure Niyoyankana et ceux du “Courant de réhabilitation de l’UPRONA” auquel appartient M. Manwangari, a rapporté jeudi la presse burundaise.
M. Manwangari a été arrêté après avoir été auditionné durant plusieurs heures en rapport avec l’incident de dimanche dernier à la permanence nationale de l’ex-parti unique (1966-1992).
Burundi – Trois questions à Eric Manirakiza, directeur de la Radio Publique Africaine
Jeudi 15 Décembre 2011/www.categorynet.com
Alors que la situation pour les journalistes burundais s’est fortement dégradée en 2011 et que les pressions du pouvoir sur les médias continuent d’augmenter, Reporters sans frontières a reçu, le 6 décembre 2011, à Paris, le directeur de la station privée Radio Publique Africaine (RPA). L’organisation a posé trois questions à Eric Manirakiza. Ecoutez ses réponses. Reporters sans frontières : Des médias privés harcelés, des journalistes convoqués, un autre arrêté, quel est votre regard sur la situation (…)
Alors que la situation pour les journalistes burundais s’est fortement dégradée en 2011 et que les pressions du pouvoir sur les médias continuent d’augmenter, Reporters sans frontières a reçu, le 6 décembre 2011, à Paris, le directeur de la station privée Radio Publique Africaine (RPA). L’organisation a posé trois questions à Eric Manirakiza. Ecoutez ses réponses.
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Reporters sans frontières : Des médias privés harcelés, des journalistes convoqués, un autre arrêté, quel est votre regard sur la situation de la liberté de la presse au Burundi ?
[…] Le Burundi est un pays qui avait atteint un niveau satisfaisant de liberté d’expression et d’opinion. Malheureusement, cette liberté est en train d’être remise en cause par les dirigeants actuels. […]
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Reporters sans frontières : Votre média, la Radio Publique Africaine (RPA), arrive-t-il à travailler normalement ?
[…] RPA a fait l’objet, dernièrement, de plusieurs convocations intempestives […]
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Reporters sans frontières : Que peut-on faire pour défendre la liberté de la presse au Burundi et quel est votre message aux autorités et à la communauté internationale pour enrayer cette spirale négative ?
[…]Il faut aider notre gouvernement à comprendre qu’il y a des droits qu’on ne peut plus remettre en cause. […]
RWANDA :
UN’s Rwanda tribunal cuts jail terms for two ex-officials convicted of genocide
15 December 2011/www.un.org
The United Nations tribunal trying suspects connected to the 1994 genocide in Rwanda today reduced the sentences of two former senior officials found guilty in 2008 after a number of their convictions were overturned on appeal.
The appeals chamber of the International Criminal Tribunal for Rwanda (ICTR) reduced jail terms handed down in December 2008 to Théoneste Bagosora and Anatole Nsengiyumva from life in prison to 35 years and 15 years, respectively. Mr. Nsengiyumva was immediately set free following today’s ruling after receiving credit for time already served.
The trial chamber had found Mr. Bagosora and Mr. Nsengiyumva guilty of genocide, crimes against humanity and serious violations of the Geneva Conventions as well as for other crimes committed in April and June 1994 in Rwanda’s capital, Kigali, and in the western prefectures of Gisenyi and Kibuye.
The appeals chamber affirmed Mr. Bagosora’s convictions for genocide, crimes against humanity and serious violations of some aspects of the Geneva Conventions. However, it reversed his convictions for the killing of Augustin Maharangari and Alphonse Kabiligi and the murder of international peacekeepers. He was also absolved of the killings in Gisenyi town, at Mudende University, and at Nyundo Parish.
The appeals chamber also set aside the trial court’s contention that Mr. Bagosora was responsible for ordering crimes committed at Kigali area roadblocks, but found him liable as a superior instead. It also reversed a number of Mr. Bagosora’s convictions for murder as a crime against humanity and for other inhumane acts as a crime against humanity for the defilement of the body of then Prime Minister Agathe Uwilingiyimana after she was murdered.
Judges in the appeals chamber reversed Mr. Nsengiyumva’s convictions for the killing of Alphonse Kabiligi, as well as for the murders at Mudende University, Nyundo Parish, and Bisesero. It also overturned his convictions for murder as a crime against humanity.
The appeal judges affirmed Mr. Nsengiyumva’s convictions for genocide and crimes against humanity in relation to the killings in Gisenyi town on 7 April 1994.
Mr. Bagosora was head of department in the Rwandan defence ministry at the time of the genocide. He was arrested in Cameroon on 9 March 1996 and will remain in the UN Detention Facility in Arusha, Tanzania, where the ICTR is based, pending transfer to another country to serve the rest of his term.
Mr. Nsengiyumva served as commander of the Gisenyi operational sector of the Rwandan army at the time. He was also arrested in Cameroon on 27 March 1996.
The appeals chamber today also heard oral testimony in the appeal of Ildephonse Hategekimana, a former lieutenant in the Rwanda army who was last year convicted of genocide for the killing of civilians and sentenced to life in prison.
Mr. Hategekimana, who was arrested in the Republic of Congo in 2003, contends that the trial chamber violated his fair trial rights and committed a number of other errors of fact and law in considering his case.
He has requested the appeals chamber to set aside or overturn his convictions and order his immediate release, or redress the alleged violations of his fair trial rights through a reduction of his sentence to time already served and order that he receive financial compensation.
RDC CONGO:
RD Congo: L’UDPS persiste et signe Tshisekedi a gagné
Le Phare/15/12/2011
Afrique centrale – RD Congo .Présidentielle 2011 Congo-Kinshasa – Réconfortée par les rapports des missions nationales et internationales d’observation électorale tels que celles du Centre Carter, l’ASADHO, la CENCO, l’archidiocèse de Kinshasa et de l’Union européenne qui ont relevé le manque de transparence dans les résultats publiés par le président de la CENI, le pasteur Ngoyi Mulunda, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) vient de saisir la balle au bond pour réaffirmer la victoire de son candidat, Etienne Tshisekedi, à la présidentielle du 28 novembre 2011. C’était au cours d’un point de presse animé hier mercredi après midi dans la salle paroissiale de Fatima par le secrétaire général de ce parti, Jacquemin Shabani .
D’entrée de jeu, l’orateur a demandé une minute de silence en mémoire des victimes de la démocratie tombées à Goma et Boma suite à la répression brutale des forces de l’ordre contre les combattants de l’UDPS qui manifestaient pacifiquement leur désaveu face aux résultats publiés par la CENI. A cet effet, il a appelé le peuple à vaincre la peur en participant à des manifestations pacifiques conformément aux articles 26 et 64 de la constitution.
Face aux violations de droits de l’homme dont sont victimes les Congolais avant, pendant et après les élections, Jacquemin a demandé aux forces de l’ordre et à la Monusco de protéger les manifestants.
Tout en dénonçant la complicité des représentants de l’opposition à la CENI dans la fraude électorale, trahissant ainsi le souverain primaire qui a exprimé dans les urnes sa volonté pour l’alternance, le secrétaire général de l’UDPS s’est dit affligé par la dernière sortie médiatique du président sortant qui a nié les violences perpétrées par ses services, lesquelles ont été confirmées par les organisations des droits de l’homme, nationales et internationales
Déclaration de l’UDPS
1. L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) en dépit de toutes les manoeuvres orchestrées par le pouvoir déchu, réaffirme la victoire de Mr Etienne Tshisekedi à l’élection présidentielle de novembre 2011, telle qu’en témoignent les résultats affichés par différents bureaux de vote à travers toute la République Démocratique du Congo et consignés dans les Procès Verbaux authentiques.
2. Dans cet ordre d’idées, l’UDPS salue le courage du peuple souverain qui a montré qu’il tient à sa victoire et entend la protéger quel qu’en soit le prix et prend acte des rapports des organisations de la société civile telle que le Centre Carter, l’Asadho, la Cenco, l’Archidiocèse de Kinshasa et la mission d’observation de l’Union Européenne pour avoir dénoncé la fausseté des résultats fantaisistes de la CENI et de son leadership nuisible et négatif.
L’UDPS et tout le peuple Congolais sont rejoints dans leur conviction sur la véracité de la victoire par des témoignages de partenaires de la communauté internationale, qui ont jugé non crédibles les résultats annoncés par la CENI.
L’UDPS condamne le comportement coupable des représentants de l’opposition au bureau de la CENI qui n’ont pas fait preuve de leur sens du devoir et de responsabilité pour sauvegarder la volonté du peuple clairement exprimée dans les urnes
3. L’UDPS dénonce, une fois de plus, les violations massives des droits humains dont sont victimes des citoyens Congolais depuis le 04 juillet 2011 qui se caractérisent par des enlèvements diurnes et nocturnes, disparitions sans traces, exécutions sommaires, déportations et épuration ethique (cas de Kamina et Kambove dans le Katanga, Masisi et Rutshuru dans le Nord-Kivu).
4. L’UDPS est par ailleurs sidérée par le cynisme affiché par le candidat malheureux Joseph Kabila, qui au cours de sa dernière conférence de presse, élude la réalité de ces violations et semble satisfait du professionnalisme de ses services dans la répression des manifestants alors que les observateurs impartiaux ont noté l’utilisation des armes létales et même lourdes dans la ville de Kinshasa.
Voici d’ailleurs le mode opératoire de cette « opération effacer le tableau » du 09 au 10 décembre à travers la ville de Kinshasa : un véhicule de la police larguant des bombes lacrymogènes suivi d’un véhicule à l’air négligé avec des tireurs d’élite en civil tirant sur les manifestants et d’un camion bâché dans lequel se trouve des ramasseurs des corps emmenés à une destination inconnue.
La même répression s’est intensifiée dans le Bas-Congo dans le territoire de Tshela à Nsioni où depuis hier la police s’est mise à violenter la population et à se livrer à des enlèvements pour punir la population qui a osé se réjouir de l’élection du Président Tshisekedi après avoir suivi tous les témoignages sur la fausseté des résultats proclamés par la Ceni.
Le cycle des violences commises par les forces de l’ordre a atteint le Kivu où les marches de protestation contre les résultats proclamés par la Ceni ont été sauvagement réprimées et des arrestations opérées à Bukavu et à Goma (cas du président fédéral de l’UDPS Goma). Il y a quelques heures, c’est le cas de Lubumbashi.
5. Voilà pourquoi en vertu de l’article 64 de la constitution, l’UDPS rappelle à tout citoyen congolais son devoir de faire échec à tout indivudu ou grpupe d’individu qui prend le pouvoir par la force contre la volonté de changement exprimé par le peuple. Par conséquent, se basant sur l’article 26 de la même constitution qui garantit la liberté de manifestation, l’UDPS demande au peuple de protéger sa victoire à travers des manifestations pacifiues et démocratiques. Elle demande aux forces de l’ordre et à la Monusco de veiller à la protection des manifestants.
Fait à Kinshasa le 14/12/2011
Me Shabani Lukoo
Eric Wembakungu
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Lire suite du document : bur16122011.doc