[South African president Jacob Zuma, who turned 70 last week, will marry for the sixth time next weekend when he takes his long-time fiancee , Bongi Ngema, as his fourth current wife, his spokesman said on Sunday]
BURUNDI :
Code de sécurité routière au Burundi
Pana /15/04/2012
Vélos-taxis et motos-taxis astreints au code de sécurité routière au Burundi – Les Burundais devront observer un nouveau code de sécurité routière, dès que l’assemblée nationale en aura adopté les textes plus contraignants que l’actuel, dans le souci d’assurer une meilleure sécurité aux usagers des routes burundaises sur lesquelles se côtoient voitures, vélos et motos taxis. a annoncé le ministre de la sécurité publique, Gabriel Nizigama.
Mais les accidents de la circulation, sur les chaussées étroites et mal balisées du Burundi, impliquent de plus en plus les engins à deux roues dont les conducteurs, soit 1.451 conducteurs de vélos et 3.401 autres de motos, à usage de taxi, ont été soumis à une formation au code de la route au cours de ces trois derniers mois.
Les vélos et motos à usage de taxi, très recherchés par les bourses moyennes au Burundi où les autres moyens de transports sont jugés peu abordables, n’échappent plus au spectacle quotidien que créent leurs conducteurs, généralement des jeunes gens des milieux défavorisés et sans formation préalable au code de la route, qui causent de graves accidents de la circulation et des préjudices à leurs passagers, à force de zigzaguer entre les véhicules ou de vouloir aller trop vite.
Limiter les occasions d’accident est devenu une obsession au ministère de la Sécurité publique burundaise qui a rendu obligatoire le contrôle technique annuel des véhicules et autres engins roulants et introduit récemment l’utilisation des alcootests pour débusquer les conducteurs en état d’ivresse.
RWANDA :
Rwanda leader promotes 23 to general
Posted Sunday, April 15 2012 / Xinhua
KIGALI, Sunday
Rwandan President Paul Kagame has promoted 23 senior officers to the rank of general, the Rwanda Defence Forces (RDF) revealed yesterday in Kigali.
The new generals are mainly former commanders in the ex-rebel group of the Rwandan Patriotic Front (RPF, current ruling party) which took power in July 1994, after defeating the Hutu led government that carried out the Genocide against Tutsis in the tiny Central African nation.
A statement from the office of Rwandan Defence spokesperson said that President Kagame has named one new Lieutenant General, six new Major-Generals and 16 Brigadier-Generals among 30 senior officers promoted at the weekend.
The promotion also involved the elevation of seven Lieutenant-Colonels to Colonel, all of them are long-serving officers in the General Headquarters of the Rwandan army.
The sole senior officer promoted to the rank of Lieutenant General is Major General Karenzi Karake, who is currently assuming the position of head of Rwanda National Intelligence and Security Services (NISS), according to the same source.
The former Rwandan Chief of Defence Staff, Bridagier General Sam Kanyemera nicknamed “Kaka”, who was later retired from military activities before joining the Rwandan Parliament under the ticket of the ruling party, has been promoted to Major General which implies that he is supposed to rejoin the army. (Xinhua)
RDC CONGO:
RDC : L’entreprise Suisse GLENCORE achete du minerai extrait par des enfants
15/04/2012/KongoTimes!
Le géant minier suisse Glencore lié au travail des enfants en République Démocratique du Congo (RDC). La plus grande entreprise de Suisse a acheté du minerai de cuivre extrait par des enfants dans une de ses concessions en RDC. C’est ce que révèle une enquête exclusive menée par la RTS et la BBC.
Un enfant de dix ans dans une mine. L’idée est choquante. C’est pourtant un fait avéré dans la mine de Tilwezembe, située à 30 kilomètres de Kolwezi dans la province du Katanga. Une équipe conjointe de la RTS et de la BBC l’a constaté en février dernier.
La concession de Tilwezembe appartient depuis 2008 à Kamoto Copper Company (KCC), une entreprise elle-même détenue par Glencore via sa filiale Katanga Mining Limited (KML). En novembre 2008, la crise financière internationale et la chute du prix des matières premières entraînent une suspension de l’exploitation industrielle du site. Fin 2010, des centaines de mineurs artisanaux envahissent la mine.
Aujourd’hui, ils sont près de 1600 à y extraire du cuivre et du cobalt avec des moyens rudimentaires. Parmi eux, de nombreux adolescents, et même des enfants. L’absence de mesures de sécurité fait de Tilwezembe l’une des mines les plus dangereuses au monde, avec une trentaine de décès par an liés à des éboulements dans des galeries de fortune descendant jusqu’à 40 mètres sous terre.
Une filière bien organisée
Glencore s’estime victime d’une occupation illégale et insiste sur le fait qu’elle n’achète aucun minerai de Tilwezembe. Pour le géant minier, une évacuation du site serait pour l’heure trop dangereuse car elle pourrait engendrer des heurts entre mineurs artisanaux et forces de l’ordre.
Pourtant, notre enquête révèle que, loin d’être un lieu d’extraction anarchique, la mine de Tilwezembe est très bien organisée. Les creuseurs ont l’obligation de vendre leur minerai à un Libanais nommé Ismaël qui possède l’entreprise Misa Mining.
Suivant la filière de ce minerais, notre enquête a établi que des camions se rendent à Likasi, une ville située à 150 kilomètres à l’est de Tilwezembe. Ils livrent leur marchandise à l’usine du Groupe Bazano, une importante entreprise minière elle aussi en mains libanaises. Ismaël, l’homme qui achète le cuivre et le cobalt à Tilwezembe, est d’ailleurs un ancien employé du Groupe Bazano.
Sur la base de plusieurs témoignages et documents, nous pouvons révéler que le Groupe Bazano a revendu du minerai de Tilwezembe à l’entreprise zambienne Mopani Copper Company, une autre filiale de Glencore.
A cette filière indirecte s’ajouterait un lien direct. Plusieurs chauffeurs de camion indiquent avoir effectué le trajet de Tilwezembe à Mopani sans passer par l’intermédiaire du Groupe Bazano.
Glencore conteste en bloc
Confronté à ces accusations, le PDG de Glencore, Ivan Glasenberg, a accordé une interview exclusive à la RTS et à la BBC. “Nous n’achetons ni cuivre, ni cobalt des mineurs artisanaux de Tilwezembe. Je suis certain que, sur la base de nos instructions, aucun de nos sites de production ne prend ce type de minerai”, explique-t-il. Il assure par ailleurs que son entreprise n’achète pas de cuivre auprès du Groupe Bazano.
Selon lui, l’usine de Mopani en Zambie n’utilise que du minerai extrait de manière industrielle par les filiales congolaises de Glencore. “Les sacs contenant le minerai sont scellés avant de quitter nos mines industrielles et chaque sac est répertorié dans notre système informatique”, ajoute Ivan Glasenberg. Le Groupe Bazano, quant à lui, réfute tout lien avec l’exploitation artisanale de Tilwezembe et nie que son usine de Likasi fournisse quelque minerai que ce soit à l’usine de Mopani.
Son entrée en bourse l’an dernier a obligé Glencore à faire preuve de plus transparence, notamment vis-à-vis de ses actionnaires. Première entreprise de Suisse en termes de chiffres d’affaires (170 milliards de francs suisses en 2011), la société zougoise a donc publié son premier rapport de durabilité en septembre dernier. Dans ce document de plus de cent pages, la problématique des mineurs artisanaux en RDC n’occupe qu’un seul paragraphe dans lequel la société ne se reconnaît aucune responsabilité.
POLLUTION À L’ACIDE
Les problèmes posés par ses activités en République démocratique du Congo ne se limitent pas à l’extraction artisanale. Le rejet d’acide sulfurique dans la rivière Luilu, à proximité de Kolwezi, en est un exemple. KCC, l’une des filiales de Glencore, y a repris il y a trois ans l’exploitation d’une usine hydrométallurgique dont les effluents ont contaminé le cours d’eau.
Lors de son entretien avec la RTS et la BBC enregistré le 4 avril dernier, Ivan Glasenberg a indiqué que cette pratique remontait à l’époque coloniale et qu’elle était sur le point de cesser. “Nous aurions aimé résoudre le problème dès le rachat de l’usine. Mais pour ce faire, nous aurions dû interrompre temporairement la production et mettre nos employés au chômage technique, ce que les autorités ne voulaient pas. Voilà pourquoi cela nous a pris trois ans avant de pouvoir traiter ces effluents correctement. Aurais-je aimé résoudre le problème plus vite? Bien sûr. Et aujourd’hui, je suis fier de dire que, si cela est sur le point de cesser après cinquante ans, c’est grâce à Glencore.” Dans un complément de réponse reçu par écrit le 11 avril, la société indique que les rejets d’acide ont définitivement cessé la veille.
[Marc Allgöwer/Rts.ch]
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