[Guinea-Bissau troops staged a coup attempt late Thursday, attacking the prime minister’s residence, arresting politicians and taking over the ruling party headquarters amid a media blackout.]
BURUNDI :
Burundi : appel à exploiter d’autres voies dans l’enquête sur l’assassinat d’Ernest Manirumva
vendredi 13 avril 2012/Xinhua
(Xinhua) — Plusieurs organisations de la société civile burundaise ont exigé le recours à d’autres voies dans le procès sur l’assassinat d’Ernest Manirunmva, ancien vice-président de l’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques (OLUCOME).
“Toutes les pistes doivent être explorées dans le procès sur l’ assassinat d’Ernest Manirumva”, ont indiqué jeudi à Bujumbura ces organisations engagées dans une campagne hebdomadaire dénommée ” Justice pour Ernest Manirumva”, assassiné dans la nuit du 8 au 9 avril 2009.
Les représentants des organisations, qui s’exprimaient en conférence de presse au lendemain de la réouverture du procès sur l’assassinat de l’ancien activiste des droits de l’homme par la chambre criminelle du tribunal de grande instance de la Mairie de Bujumbura, ont déploré que les compléments d’enquête, demandées notamment par la partie civile et qui avaient motivé la remise du dossier le 22 juin 2011 au ministère public burundais, n’ont pas été effectués.
Ils ont exprimé leur “forte préoccupation” face à la conduite actuelle du procès et demandé au juge saisi du dossier de privilégier toutes les pistes et de préciser les circonstances et les détails sur l’assassinat d’Ernest Manirumva.
Jusqu’à aujourd’hui, les circonstances de la mort d’Ernest Manirumva n’ont pas encore été élucidées. On ne connaît pas les auteurs et les commanditaires de son assassinat malgré l’appui du FBI.
Burundi : la police démantèle un réseau de trafiquants de jeunes
vendredi 13 avril 2012/Xinhua
(Xinhua) — Le ministère de la Sécurité publique vient de démanteler un réseau de trafiquants de jeunes gens et de jeunes filles leur permettant de se rendre en Australie et en Norvège moyennant 90 dollars par personne.
“Il y a eu identification et démantèlement d’un réseau de sept trafiquants de jeunes gens et surtout de jeunes filles, des escrocs à grande échelle faits d’hommes et de femmes qui font miroiter des promesses fallacieuses à ces jeunes pour leur permettre de se rendre en Australie et au Norvège en affirmant avoir des réseaux au HCR. Ils exigeant 90 dollars comme frais d’ inscription”, a indiqué le ministre Gabriel Nizigama.
Il a indiqué que ces escrocs utilisent des cartes SIM MTN du Rwanda pour mieux réussir leurs coups. Ainsi, l’appel reçu montre que le correspondant est au Rwanda alors qu’il est au Burundi pour attirer aisément les proies dans leurs filets.
Outre ces sept trafiquants de jeunes gens et de jeunes filles qui ont été appréhendés mardi soir, M. Nizigama a indiqué que sept autres faussaires ont été interpellés avec plus de 200 cachets de diverses administrations.
Pour réussir la mise en place effective d’une police de proximité, il a déclaré qu’on va passer de la phase réactive à la phase préventive avec l’information et la sensibilisation préventives sur certaines pratiques d’escroqueries qui revêtent des formes nouvelles et changeantes.
RWANDA :
US woman charged in Rwanda genocide case freed from prison
Fri Apr 13, 2012 / By Jason McLure/ Reuters
LITTLETON, New Hampshire (Reuters) – A New Hampshire woman accused of lying about her role in the 1994 Rwandan genocide was released from prison on Thursday, nearly a month after her immigration fraud trial ended in a mistrial.
Beatrice Munyenyezi, 41, walked out of federal prison in New Hampshire after spending 21 months behind bars following her arrest for allegedly failing to disclose on immigration forms she had participated in killings and other war crimes during the genocide that left 800,000 dead in the central African nation. She has denied any involvement in genocide.
A federal jury deadlocked in the case after defense lawyers argued Rwandan witnesses had manufactured testimony about Munyenyezi’s alleged crimes at the behest of Rwandan President Paul Kagame’s government.
“She’s very excited, she gets to stay at home with her daughters tonight,” said David Ruoff, a lawyer for Munyenyezi. “She’s still in a little bit of shock and I don’t think it will sink in for a day or so.”
Prosecutors have said they will bring Munyenyezi’s case to trial again in September, and declined to comment on her release.
Munyenyezi, who was freed without bail, was ordered confined to her home and must wear an electronic monitoring device.
Munyenyezi’s husband and mother-in-law were arrested more than a decade ago and put on trial by the International Criminal Tribunal for Rwanda in Tanzania, where they were sentenced to life in prison on genocide charges.
But the United States granted Munyenyezi asylum in 1998 after she swore that she had never been involved in genocide. Prosecutors said those statements amounted to immigration fraud.
Once settled in the United States, Munyenyezi moved to Manchester, New Hampshire, where she worked for the city’s housing authority and later as a nurse’s aide.
If convicted at her retrial this autumn, she faces up to 10 years in prison. She also could lose her U.S. citizenship and be deported to Rwanda, where she could face other charges.
RDC CONGO:
RDC: Aubin Minaku élu nouveau président de l’Assemblée nationale
Belga / 13 Avril 2012
Un dirigeant du parti du président congolais Joseph Kabila, Aubin Minaku Ndjala Ndjoko, a été élu jeudi nouveau président de l’Assemblée nationale lors d’un vote boycotté par l’opposition au Palais du Peuple de Kinshasa, a constaté l’AFP.
Seul candidat en lice pour le perchoir de la chambre basse du parlement, M. Minaku a obtenu 343 voix sur 349 votants pour une Assemblée comptant quelque 480 députés – sur un total théorique de 500, mais dont certains n’ont pas désignés lors des élections controversées du 28 novembre dernier, entachées de fraudes et d’irrégularités. M. Minaku, 46 ans, est le secrétaire général de la Majorité présidentielle (MP, la vaste plate-forme soutenant le président Kabila. Il est élu de la province du Bandundu (ouest) pour un mandat de cinq ans. L’opposition a boycotté ce vote, accusant la majorité d’avoir “déconsidéré” ses candidats aux postes de deuxième vice-président et de rapporteur adjoint qui lui sont réservés, en poussant la candidature d’autres députés qu’elle n’avait pas désignés. La nouvelle Assemblée issue des élections du 28 novembre 2011 est dominée par la Majorité présidentielle (MP), avec 340 députés venant d’une soixantaine de partis, dont le premier est le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD, la formation du chef de l’Etat, qui compte 61 députés). L’opposition a quelque 120 sièges. Le poste de deuxième vice-président de l’Assemblée est revenu à Thimothée Kombo Nkisi, un élu de l’Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS), mais qui en a été exclu après avoir accepté d’occuper le poste de président provisoire de l’Assemblée en tant que doyen d’âge. L’UDPS du vieil opposant Etienne Tshisekedi avait désigné un autre candidat. Idem pour le Mouvement de Libération du Congo (MLC) qui avait désigné son candidat au poste de rapporteur adjoint, qui est finalement revenu à un autre parti d’opposition. Le président Kabila devrait désigner prochainement un nouveau Premier ministre, issu des rangs de la MP. (GGD)
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