[With the African Union (AU) having been a fierce critic of outgoing International Criminal Court chief prosecutor Luis Moreno-Ocampo, it will be hoping for a better relationship with his successor, Fatou Bensouda – the first African to hold a top post at the ICC.]
BURUNDI :
Burundi: prise de position remarquée de la conférence des évêques catholiques
lundi 12 décembre 2011 /www.rfi.fr
La conférence des évêques catholiques a profité hier dimanche de la tribune la plus écoutée, l’heure de la messe dans la cathédrale de Bujumbura, retransmise par la radio nationale. Elle a appelé les Burundais à s’affranchir de la peur et à dénoncer énergiquement tous ceux au sein du pouvoir et de l’opposition qui sont en train de ramener le pays dans la guerre. La conférence des évêques catholiques a également appelé le pouvoir à mettre fin aux exécutions extrajudiciaires et aux arrestations arbitraires.
« Nous dénonçons de toutes nos forces ceux qui ont décidé de garder le pouvoir, ou de l’arracher par la violence et la guerre », a martelé Monseigneur Gervais Banshimiyubusa, une allusion très claire au pouvoir et à l’opposition.
« La guerre détruit, la guerre tue. C’est pourquoi un politicien qui aime réellement son pays, ne peut pas faire le choix de replonger le Burundi dans la guerre civile », a-t-il poursuivi.
Ce prélat de la puissante église catholique du Burundi, qui représente environ 70 % de la population, a également dénoncé dans des termes extrêmement forts, les arrestations arbitraires, mais surtout les nombreux cas d’exécutions extrajudiciaires, qui touchent les rangs de l’opposition, et dont se rendent coupables les corps de défense et de sécurité. Dénonciation, également, des violences que l’on impute à une nouvelle rébellion, instrumentalisée par l’opposition politique, selon ce prélat.
Enfin, les évêques catholiques du Burundi ont eu des mots très durs également pour une classe politique qui prétend défendre la démocratie, mais qui en réalité dans les deux cas, se bat pour de sordides intérêts personnels.
« Nous appelons le pouvoir à organiser, tout de suite, de véritables négociations dans un cadre acceptable par tous », a lancé finalement Monseigneur Gervais Banshimiyubusa, au nom de tous les Burundais.
Burundi : les évêques catholiques appellent à un vrai dialogue
lundi 12 décembre 2011/ Xinhua
BUJUMBURA, 11 décembre (Xinhua) — La Conférence des évêques catholiques du Burundi (CECAB) a appelé dimanche les politiciens burundais à renoncer à la voie de la guerre et à organiser un vrai dialogue inclusif.
“Ceux qui préconisent la guerre, que ce soient ceux veulent la provoquer ou ceux qui l’attendent de pied ferme, qu’ils renoncent à cette voie. Pour le bien de la nation et des citoyens, il faut plutôt que tous s’engagent à éloigner de tout ce qui pourrait provoquer une autre guerre parce que si la guerre éclate, ce sont les citoyens qui en paient les conséquences fâcheuses”, selon un message lu dimanche par Gervais Banshimiyubusa, président de la CECAB.
“Pour ce faire, il faut organiser sans tarder un vrai dialogue qui accorde la parole à tous les politiciens en y incluant ceux de l’opposition, au sein d’une structure de consensus, mais dans le respect des acquis des Accords d’Arusha et de la Constitution de la République”, a-t-il déclaré.
Pour réussir ce pari, il faut que le gouvernement reconnaisse l’existence et la nécessité de l’opposition dans le pays, a souligné la CECAB.
Burundi : arrestation d’un magistrat accusé d’actes de terrorisme
Dimanche 11 décembre 2011/ Xinhua
BUJUMBURA, 10 décembre (Xinhua) — Un magistrat accusé d’actes de terrorisme a été arrêté par la police samedi dans la province de Kirundo (nord du Burundi), a rapporté dimanche la radio nationale burundaise.
Il s’agit de Jean Bosco Ntahimpera, juge au tribunal de grande instance de Kirundo. Sur le mandat de son arrestation est écrit ” complicité d’actes de terrorisme”.
Jean Bosco Ntahimpera a été conduit à Ngozi, siège de la Cour d’ appel qui couvre les juridictions de Ngozi, Kayanza, Kirundo et Muyinga.
Quoique les magistrats sont supposés apolitiques, à Kirundo, certains pensent qu’il serait sympathisant d’Agathon Rwasa, leader du Front national de libération (FNL), ex-rébellion burundaise. Ce dernier est en exil depuis juin 2010, avant l’élection présidentielle.
Ntahimpera est le second magistrat à être mis sous les verrous après l’arrestation d’un autre du tribunal de grande instance de Ngozi, accusé d’avoir retiré certaines pièces d’un dossier dans l’ affaire des assassins de deux humanitaires européens qui travaillaient à l’hôpital de Kiremba de la province de Ngozi.
RWANDA :
Rwanda: Kagame Receives Lifetime Achievement Award
12 December 2011/The New Times
President Paul Kagame, yesterday, arrived in Kampala for a two-day visit, and was received by his Ugandan counterpart, Yoweri Museveni at State House, Entebbe.
Presidents Kagame and Museveni later in the evening attended the Young Achievers’ Awards ceremony at Speke Resort in Munyonyo, where President Kagame was presented with the Lifetime Achievement Award for inspiring the young generation in Africa to desire for change and a better life.
In his Keynote address, President Kagame told the award recipients and guests that achievements do not come by accident or miracle but by investment of time, talent and resources.
“To your peers, you have demonstrated that when you are ambitious and proactive, anything is possible even in the face of seemingly overwhelming challenges. It is this way of doing things that creates the brand of Africans that will restore our dignity, advance the cause of self reliance and end Africa’s perpetual problem of poverty and underdevelopment,” Kagame said.
Citing the steady growth of African economies despite global economic turbulence, President Kagame urged the African youth to take advantage of opportunities offered by the phenomenon using dynamism of ideas, products and services to build further growth.
“Taking on the new leadership role and exercising their creative potential, young people have to effectively participate in the political and economic processes in our countries. It means changing the mentality that has crippled us into thinking that we cannot do things by ourselves, which has had a negative effect on Africa,” the President added.
Calling on the youth to strive for dignity, President Kagame said: “In the new Rwanda, one of our priorities is to instill in our youth, a strong sense of self worth and character – what we call in Kinyarwanda AGACIRO. This is in addition to providing skills and knowledge so that they develop themselves, participate in modernizing our economy, and confidently compete globally.”
President Museveni said that the youth have the option of taking the path of leisure and self destruction or of doing things that are beneficial to them.
He said President Kagame is the right person to deliver a message of inspiration to the youth because as young person he and other Rwandans were able to liberate Uganda and later on Rwanda.
“Being young is not enough, you need the right ideas. In Rwanda, liberation was brought about by young people with right ideas. This event is sending the right signal to the youth who are diverting from doing the right thing. To those who have been doing the right thing and have been awarded today, I congratulate you; but the question is; what percentage are the youth who are doing the right thing?” Museveni asked.
A number of Ugandan youth were recognized for their outstanding achievements in various fields including fashion, art and culture, music and entertainment. Other awards included film and television, media and society, ICT, business and trade, among others.
The ceremony was attended by high ranking Ugandan and Rwanda officials.
RDC CONGO:
Le Centre Carter estime “pas crédible” la compilation des résultats de la présidentielle
12/12/2011 /Par Dépêche (texte) /www.france24.com
Les observateurs de l’ONG de l’ex-président américain Jimmy Carter (photo) ont constaté des “irrégularités graves” dans le processus de compilation des résultats électoraux de la présidentielle en RD Congo, remportée par Joseph Kabila.
AFP – La situation restait tendue samedi en République démocratique du Congo, surtout à Kinshasa, où des violences ont fait au moins quatre morts après la réélection contestée de Joseph Kabila, et où le pouvoir menace l’opposant Etienne Tshisekedi pour s’être autoproclamé président.
Il était difficile d’établir un bilan sûr des incidents qui se sont produits dans la nuit de vendredi à samedi après la proclamation des résultats de la présidentielle par la Commission électorale (Céni), qui ont donné Joseph Kabila vainqueur avec 48,95% des voix face à Etienne Tshisekedi (32,33%).
Trois “pillards” ont été tués et une femme a été mortellement blessée par une balle perdue lors d’un pillage, entre vendredi soir et samedi midi, selon un bilan provisoire donné à la presse par le chef de la police congolaise, le général Charles Bisengimana.
Selon Radio Okapi, la radio parrainée par la mission de l’ONU, six personnes ont été tuées dans la capitale.
“Globalement les gens auxquels nous avons eu à faire face étaient des pillards et des voleurs. On n’a pas eu affaire à des manifestations politiques”, a affirmé le général, qui a évoqué des “arrestations” sans toutefois en préciser le nombre.
“La situation est totalement sous contrôle, la tension a baissé”, selon lui.
Depuis vendredi, “Kin” est quadrillée par la police, des militaires et des éléments de la garde républicaine, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Quasiment aucun taxi ou véhicules n’a circulé samedi, les stations-service sont restées fermées comme de nombreux magasins. Quelques détonations sporadiques ont été entendues à la mi-journée.
Vendredi soir, l’opposant Etienne Tshisekedi, 78 ans, s’est autoproclamé “président élu” de la RDC. En rejetant “en bloc” le résultat de la Céni, il a donné son propre score: 54% des voix contre 26% à Joseph Kabila.
Les observateurs internationaux du Centre Carter ont estimé samedi soir que les résultats de la présidentielle “manquent de crédibilité”.
“A plusieurs endroits (…) il a été rapporté des taux de participation élevés allant de 99 à 100%, ce qui est impossible, avec toutes ou presque toutes les voix allant” à Kabila, comme au Katanga (sud-est), relève le Centre Carter.
En revanche, dans d’autres régions, “de hauts pourcentages (de voix) similaires pour Etienne Tshisekedi ne révèlent pas la même coïncidence de recueil parfait des résultats des bureaux de vote et une participation extrêmement élevée”, ajoute l’ONG.
A Kinshasa, fief de Tshisekedi, le Centre carter a relevé la perte de quelque 2.000 résultats de bureaux de vote.
Ces constatations ne signifient pas “que l’ordre final des candidats est forcément différent” de celui annoncé par la Céni, mais “uniquement que le processus de traitement des résultats n’est pas crédible”, conclut l’ONG.
Lors de son autoproclamation, M. Tshisekedia exhorté les Congolais “à rester soudés” derrière lui “pour faire face aux évènements qui vont suivre”, mais a toutefois appelé la population à “rester calme et sereine”.
Dans une première réaction, le porte-parole du gouvernement Lambert Mende a qualifié samedi cette proclamation d'”infraction à la loi” et d'”atteinte à la Constitution”.
“Nous devons dénoncer fermement l’autoproclamation (comme président élu) de M. Etienne Tshisekedi (…) Il s’agit d’un acte irresponsable qui viole les lois de la République”, a-t-il déclaré à la presse.
Inquiète des violences, la communauté internationale, de Washington, à Londres, Bruxelles et Paris, a appelé au dialogue et à l’apaisement, invitant les acteurs politiques à utiliser “les moyens légaux” s’ils veulent contester le résultats. Les 11 candidats en lice ont jusqu’à mardi pour le faire.
Appelant au calme, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a demandé “que tous les différends concernant les résultats provisoires des élections soient résolus pacifiquement par l’intermédiaire des mécanismes légaux et de médiation existants”.
Depuis vendredi, la Cour suprême de justice (CSJ) a pris le relais de la Céni et proclamera officiellement le vainqueur le 17 décembre.
Etienne Tshisekedi a exclu d’emblée tout recours devant la CSJ, en la qualifiant d'”institution privée de M. Kabila”.
Le Royaume-Uni s’est dit “préoccupé” par des soupçons d'”irrégularités” et a appelé la CSJ à examiner les recours “rapidement et de façon transparente”.
La CSJ a déjà fait l’objet de critiques. Fin novembre les missions de l’Union Européenne et du Centre Carter ont dénoncé son “manque de transparence” en matière de contentieux électoraux. Jusqu’au 28 octobre, la Cour suprême comptait sept magistrats, mais le président Kabila en a nommé de nouveaux pour arriver à un total de 27.
Berne : occupation de l’ambassade de RDC
Par Europe1.fr avec AFP/Publié le 11 décembre 2011
L’ambassade de la République démocratique du Congo (RDC) à Berne a été occupée pendant quelques heures samedi par des activistes, selon un communiqué publié dimanche par la police cantonale bernoise.
Selon ce communiqué, les 36 protestataires impliqués dans l’action provenaient du Congo, de Suisse et d’Angola. Au moment de l’évacuation par les forces de l’ordre, la police a dû faire usage de “substances irritantes”, mais l’opération s’est “majoritairement” déroulée dans le calme. Les protestataires vont faire l’objet de poursuites judiciaires.
RDC : Kinshasa pleure ses morts
Par Europe1.fr avec agences /Mis à jour le 11 décembre 2011
Au moins six personnes sont mortes depuis l’annonce de la réélection de Kabila vendredi.
L’ambiance est électrique. Au lendemain de l’annonce de la réélection du président Joseph Kabila,au moins six personnes ont été abattues par les forces de l’ordre déployées à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. La Commission électorale a proclamé vainqueur le chef d’Etat sortant avec 48,95% des voix face à Etienne Tshisekedi, crédité de 32,33% des suffrages.
Les incidents ont éclaté dans la nuit de vendredi à samedi dans plusieurs villes du pays mais les plus violents ont été répertoriés dans la capitale congolaise. Impossible cependant de dresser un bilan précis du nombre de victimes. Radio Okapi, la radio parrainée par la mission de l’ONU, a fait état de six morts dans la capitale. Le chef de la police, le général Charles Bisengimana, a lui évoqué quatre personnes tuées par balles.
Il s’agit de “trois pillards” et d’une femme qui a été mortellement atteinte par “une balle perdue”, a précisé le général.
Samedi les forces de sécurité ont été déployées pour éviter tout débordement. Dans le centre de la ville, à Bumbu, des civils armés de battes de base-ball ont été vus prêter main forte à des policiers qui ont procédé à des interpellations musclées. La police n’a pas hésité à tirer en l’air pour disperser des regroupements.
Les partisans de Tshisekedi armés
A Limete, dans l’est de la capitale, fief d’Etienne Tshisekedi , un témoin a affirmé que des “combattants” (militants) du parti de ce dernier, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), étaient armés de kalachnikov.
C’est depuis ce quartier populaire que le vieil opposant de 78 ans s’est autoproclamé “président élu” de la RDC vendredi soir. En rejetant “en bloc” le résultat de la Céni, il a donné son propre score : 54% des voix contre 26% à Joseph Kabila. Etienne Tshisekedi a exclu d’emblée tout recours devant la Cour suprême de justice, en la qualifiant d'”institution privée de M. Kabila”.
L’opposant a exhorté les Congolais “à rester soudés” derrière lui “pour faire face aux évènements qui vont suivre”, mais a toutefois appelé la population à “rester calme et sereine”.
Le porte-parole du gouvernement de Joseph Kabila, Lambert Mende, a qualifié samedi cette proclamation d'”infraction à la loi” et d'”atteinte à la Constitution”.
La communauté internationale appelle au calme
Inquiète des violences, la communauté internationale a appelé au dialogue et à l’apaisement, invitant les acteurs politiques à utiliser “les moyens légaux” s’ils veulent contester le résultats. Les 11 candidats en lice ont 48 heures pour le faire à partir de l’annonce de la Céni.
Appelant au calme, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a demandé “que tous les différends concernant les résultats provisoires des élections soient résolus pacifiquement par l’intermédiaire des mécanismes légaux et de médiation existants”.
La Cour suprême de justice proclamera officiellement le vainqueur le 17 décembre.
La victoire contestée de Kabila met la RD-Congo sous tension
11/12/11/ www.la-croix.com
La victoire de Joseph Kabila à l’élection présidentielle, contestée par son opposant Étienne Tshisekedi, a provoqué des violences dans Kinshasa.
Les observateurs du Centre Carter dénoncent des « irrégularités graves » mais « qui ne remettent pas en cause l’ordre des résultats ».
Aussitôt annoncée, aussitôt contestée. La victoire de Joseph Kabila à l’élection présidentielle du 28 novembre en République démocratique du Congo (ex-Zaïre), annoncée vendredi dernier par la commission électorale du pays (Céni), a immédiatement été rejetée par Étienne Tshisekedi. Alors qu’il est crédité par la Céni de 32,33 % des voix, contre 48,95 %, l’opposant de 78 ans s’est autoproclamé le même jour « président élu » du pays. Il évalue son score à 54 %, contre 26 % pour Joseph Kabila.
Cette contestation politique s’est vite traduite par des violences meurtrières dans Kinshasa, acquise à l’opposant. Selon Radio Okapi – parrainée par la mission de l’ONU –, six personnes ont été tuées dans la capitale, où des détonations sporadiques ont été entendues. Le décompte précis des victimes de ces violences postélectorales s’avère difficile.
Signe de tension, « Kin » depuis vendredi est quadrillée par la police, des militaires et des éléments de la garde républicaine. Toutefois, après un samedi presque sans circulation et où de nombreux magasins et stations-service avaient fermé, la vie de la capitale commençait hier un retour à la normale. Étienne Tshisekedi lui-même a appelé la population à rester « calme et sereine ».
« Irrégularités graves »
Observateur extérieur, le Centre Carter, du nom de l’ancien président américain Jimmy Carter, a estimé que la compilation des résultats « n’était pas crédible », dans un communiqué publié samedi soir. Son équipe de 70 personnes a relevé des « irrégularités graves » dans le fonctionnement des centres chargés de rassembler les résultats des 64 000 bureaux de vote couvrant cet immense territoire. Ce processus de compilation pose en particulier problème à Kinshasa. Mais aussi à Lubumbashi, dans le Katanga (sud-est), région où Joseph Kabila enregistre des suffrages atteignant 100 %.
Malgré des bulletins par endroits « renversés sur le sol où ils étaient piétinés », des fiches de résultats « mises à sécher sur un étendoir » après une forte pluie, ces observations « ne remettent pas en cause l’ordre des résultats des (onze) candidats tels qu’annoncés par la Céni », conclut le Centre Carter.
Il revient désormais à la Cour suprême de justice de proclamer officiellement le vainqueur, le 17 décembre prochain. Les candidats et partis ont jusqu’à mardi pour y déposer des recours. Étienne Tshisekedi a exclu d’emblée de le faire, considérant cette cour comme une « institution privée de M. Kabila ».
SÉBASTIEN MAILLARD
Tensions en RD Congo: Bavures policières à Kinshasa
Radio Okapi/10/12/2011
Afrique centrale – RD Congo .Le général Bisengimana promet de sanctionner les coupables – Le commissaire général de la police nationale congolaise (PNC), le général Charles Bisengimana, a affirmé, samedi 10 décembre, que la situation était «totalement maîtrisée» à Kinshasa. Et face aux bavures attribuées à certains policiers, tels que des tirs à balles réelles et des vols, il a promis de sanctionner les fautifs.
«Parmi les éléments de la police, il y a des brebis galeuses (…) Nous avons une liste des gens qui ont commis des bévues et que nous devons sanctionner. D’autres passeront au conseil de guerre», a menacé le général Bisengimana au cours d’un point de presse.
Le commissaire général de la PNC a, par ailleurs, invité la population locale à vaquer librement à ses occupations et les conducteurs de transport en commun à opérer normalement.
Six personnes, dont deux femmes, ont été tuées par balle samedi 10 décembre à Kinshasa, au lendemain de l’annonce de la victoire de Joseph Kabila à la présidentielle 2011.
Plusieurs cas d’extorsion de biens par la police ont été signalés par la population kinoise. Les témoins ont parlé également d’enlèvements.
————————————————————————————————
Lire suite du document : bur12122011bis.doc