[As tension rose with a day to go before negotiators at the Durban Climate Change Conference reach agreement on critical issues, violence broke out here Thursday when peaceful civil society demonstrators were attacked during a meeting with South African President Jacob Zuma. The attack took place at a meeting designed to engage President Zuma, communities and the civil society.]
BURUNDI :
Burundi : plus de 4.700 hectares de jeunes boisements entretenus en2011
Xinhua/Vendredi 9 décembre 2011
BUJUMBURA (Xinhua) – Au Burundi, les activités forestières qui a dominé l’an 2011, déclarée par l’Assemblée générale des Nations Unies “année internationale des forêts”, ont permis l’entretien de plus de 4.740 hectares de boisements, réalisés en 2010 à travers tout le pays, a affirmé à Xinhua la directrice générale burundaise des Forêts et de l’Environnement, Mme Antoinette Macumi.
L’entretien de ces plantations forestières a consisté notamment à l’aménagement des pare-feux, le sarclage et l’élagage en vue de garantir la protection et la croissance de ces jeunes plants forestiers, agro-forestiers et fruitiers.
En guise de pérennisation de l’approvisionnement en semences de qualité, a indiqué Mme Macumi, en partenariat avec certains ONG intervenant dans le secteur forestier, le département burundais des forêts a entrepris l’aménagement des peuplements semenciers dans certaines provinces du pays sur une superficie de 23,12 hectares.
De plus, la même institution ayant en charge les forêts vient également de terminer le travail d’identification de sites à reboiser et les carrières à réhabiliter à travers tout le pays et va entamer bientôt les travaux de leur délimitation en vue d’ éviter les spéculations des populations riveraines.
Depuis 2005 à ce jour, a rappelé la directrice générale des Forêts et de l’Environnement, près de 215 millions de plants forestiers et agro forestiers et 7 millions de plants fruitiers sont déjà installés dans le pays, soit une superficie totale de 170 milles hectares.
Malgré les efforts du gouvernement burundais, qui, depuis quelques années, réserve une part importante de son budget au programme national de reboisement, nombreux défis restent à relever, a-t-elle fait remarquer.
Elle déplore notamment les feux de brousse, la divagation du bétail, la surexploitation des terres, les inondations, l’ envasement des lacs et marais, la sécheresse, la gestion des déchets, la mise en oeuvre des projets sans étude d’impact environnemental.
En outre, cette dégradation de l’environnement, combinée avec les effets néfastes des changements climatiques met en péril le potentiel de croissance économique et de développement durable, a- t-elle encore noté.
Aux yeux de Mme Macumi, le capital naturel, constituant une base essentielle de création de richesse, subit une pression grandissante au moment où le pays doit répondre à la demande croissante d’eau, d’énergie, de nourriture, de soins de santé ; ainsi que la nécessité de réduire la pauvreté et stimuler l’ activité économique pour créer des emplois verts et revaloriser les niveaux de revenus.
La directrice générale des Forêts et de l’Environnement estime en conséquence que des activités de grande envergure doivent être menées au Burundi pour garantir la protection et la gestion rationnelle des forêts, étant donné que la consommation locale du bois représente plus de 95% des énergies utilisées.
Elle a également annoncé que cette année internationale des forêts sera clôturée par la célébration de la journée nationale de l’arbre, prévue le 17 décembre.
Burundi : Développer les Secteurs Socio-économiques
Philippe Omotundo/www.afrique7.com / 08/12/2011
Le partenariat de coopération entre l’Allemagne et le Burundi n’arrête pas de multiplier les bonnes actions en faveur du pays de l’Afrique Centrale. En effet cette semaine le ministre fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement, Dirk Niebel, a annoncé que son gouvernement ferait don au Burundi d’un montant global de 38,8 millions de dollars sur les deux prochaines années. Cette donation sera consacrée au développement de plusieurs secteurs socio-économiques burundais, et permettra ainsi au pays de soutenir sa croissance économique et de développer d’autres activités économiques porteuses. La République fédérale d’Allemagne, rappelons-le, finance depuis des années au Burundi de nombreux secteurs d’ activités afin de stimuler le dynamisme économique mais aussi aider le pays par de tels financements à accéder au développement et au statut de pays émergent. Ainsi le ministre Niebel a rappelé que son gouvernement intervient dans les secteurs comme la santé, l’éducation, l’énergie, les droits de l’homme, l’eau potable, les infrastructures, le sport ou encore la culture. Les deux dernières années, l’aide financière apportée par l’Allemagne avait été de 29,5 millions de dollars. Or pour les deux prochaines années à venir l’aide germanique sera portée à 38,8 millions de dollars, soit une hausse de 20%, ce qui reflète toute l’implication et l’assistance allemande dans le développement burundais.
Par ailleurs, le ministre Niebel a eu des entretiens avec les responsables politiques ainsi que ceux de la société civile. Toutefois il a tenu à souligner que « des pas importants ont déjà été franchis au Burundi depuis la fin de la guerre civile, mais des défis existent encore pour asseoir une société démocratique solide ».
Burundi, le retour de la rébellion: un reportage qui continue à faire couler l’encre
8. déc /www.jambonews.net/ Par Olivier Ngaboyamahina
Le reportage de Pauline Simonet diffusé le jeudi 1er décembre sur France 24 continue à susciter plusieurs interrogations au sein des communautés burundaise et rwandaise.
En effet, une semaine après la diffusion du reportage portant sur une « rébellion burundaise » installée en RDC, cinq questions restent toujours sans réponse, les voici en vrac :
Le Général Moïse s’exprime en Kinyarwanda et non en Kirundi (Les burundais disent plutôt dufiSe et pas dufiTe). Beaucoup de burundais ont été surpris par cet accent d’autant plus que le « Général » Moïse affirme dans le reportage avoir appartenu à l’armée Burundaise. On a attendu en vain que le « Général » s’exprime en français avec son hôte, chose très surprenante puisque tous les officiers burundais passent par l’ISCAM (Institut Supérieur des Cadres Militaires) et ont donc un niveau BAC +4 au moins.
Le choix de la base arrière de cette rébellion: Les hauts plateaux de Minembwe chez les Banyamulenge. Ce choix paraît très surprenant, car pour ceux qui connaissent la région, il est tactiquement très difficile de mener des opérations de guérilla au Burundi à partir de ces hauts plateaux. Dans la moitié des années 90, la rébellion burundaise du CNDD avait plutôt choisi la plaine de Rusizi avant d’être délogée par l’AFDL de Kabila, puis la Tanzanie par la suite.
Les effectifs du Général Moïse: Nous avons comptabilisé en tout et pour tout 10 à 12 hommes autour de lui, or il affirme avoir des Brigades. Pourquoi aurait-il raté l’occasion rêvée de faire une démonstration de force devant une chaîne internationale, sachant que les barundis allaient voir ce reportage d’une façon ou d’une autre? (Pour information, le pouvoir de Bujumbura a brouillé les signaux des chaînes qui ont retransmis ce reportage),
La composition des troupes du Général Moïse: Elles sont composées des ex-FAB ( Forces armées burundaises avant les accords d’Arusha), des soldats qui ont combattus auprès du FPR (1990-1994), des déçus du CNDD-FDD, des combattants du FNL (ex-Palipehutu). Retrouver les ex-FAB, les déçus du CNDD-FDD et les combattants du FNL réunis au sein de cette rébellion n’est pas surprenant dans le contexte actuel, mais on peut s’interroger sur la présence des ex-soldats du FPR dans cette rébellion, quels sont leurs mobiles?
Par rapport à ces observations, on peut douter légitimement sur l’origine du »Général » Moïse, tout laisse a croire qu’il est plutôt Rwandais même si certains Burundais comme Gratien Rukindikiza de Burundi News affirment le contraire, un séjour même prolongé d’un Burundais parmi les Rwandais ne peut pas dénaturer complètement son accent, nous prenons à témoin les milliers d’anciens réfugiés Burundais au Rwanda qui ont gardé quasiment intact leur accent malgré plus de deux décennies d’asile.
Au vu de ces différents éléments d’interrogations, plusieurs hypothèses au sujet de cette prétendue rébellion sont plausibles:
Soit c’est un instrument de Kigali et Bujumbura qui servira bientôt comme prétexte pour mener une nouvelle offensive conjointe au Congo (après la proclamation des résultats des élections par exemple). Ce ne serait pas étonnant car les Présidents Nkurunziza et Kagame entretiennent, du moins visiblement, de très bonnes relations., Certaines sources à Bujumbura affirment même qu’une antenne des Renseignements Rwandais y a pris quartier, ce qui expliquerait en grande partie l’arrestation des opposants Rwandais à Bujumbura, la plus célèbre étant celle de Déo Mushayidi, opposant rwandais capturé au Burundi en 2010, avant d’être transféré en toute illégalité au Rwanda, ou il est actuellement emprisonné.
Soit c’est un ballon d’essai de l’ancien général Kayumba et cie qui veulent se servir du Burundi pour attaquer le Rwanda par le sud, ceci expliquerait peut être la présence des ex-soldats du FPR dans les troupes du Général Moïse. L’hypothèse d’attaquer le Rwanda par le sud n’est pas totalement infondée car le Burundi est un des rares pays qui a un casus belli contre le Rwanda ( La mort du Président burundais Ntaryamira sur le sol rwandais ) et donc ou des alliances peuvent être trouvées.
Soit les partisans de l’ancien parti unique du Burundi (UPRONA) préparent leur retour à l’aide du pouvoir Rwandais, ce qui expliquerait la présence conjointe des ex-FAB et des ex-RPA dans cette rébellion.
Soit il s’agit d’une alliance anti-Nkurunziza qui essaierait de ratisser très large dans la région.
Il est très difficile de pencher pour telle ou telle hypothèse, car au Burundi les choses ont évolué et le conflit qui s’annonce ne sera pas ethnique. En effet, plusieurs hutus sont mécontents du régime et plusieurs leaders hutus de l’opposition font l’objet d’exécutions extrajudiciaires de la part du pouvoir hutu de Nkurunziza, seuls ils n’arriveront pas à renverser le pouvoir de Nkurunziza. D’autre part, le pouvoir actuel gère mal le Burundi, la corruption est très répandue (D’après les rapports régionaux, le Burundi est le pays le plus corrompu de la région) et comme on peut notamment l’apercevoir dans le reportage, de très belles villas poussent comme des champignons alors que les indicateurs économiques sont au rouge (au classement 2011 de l’Indice de développement humain, le Burundi était classé 185ème pays sur 187). Enfin, plusieurs Tutsis burundais caressent l’idée de revenir en force aux affaires car leur influence a fortement diminué, mais pour cela ils savent qu’ils ont très peu de chance s’ils s’aventurent seuls.
L’hypothèse d’une alliance entre hutu et tutsi déçus est donc très plausible, elle existe déjà au niveau politique, et si le pouvoir ne corrige pas le tir, une alliance armée du même type pourrait effectivement voir le jour.
Olivier Ngaboyamahina
JamboNews.net
L’ICRAF préoccupé par la promotion de l’agroforesterie en Afrique de l’est
2011-12-09 /cri
Le Conseil international de recherche en Agroforesterie (ICRAF) et d’autres acteurs clés de développement sont préoccupés par la promotion de l’agroforesterie dans les pays de l’Afrique de l’est, a indiqué jeudi Serge Ngendakumana, chercheur à l’ICRAF, lors d’un forum sur les perspectives de l’agroforesterie au Burundi, tenu jeudi à Bujumbura.
Selon lui, le Burundi, le Rwanda, le Kenya et l’Ouganda font face à des problèmes environnementaux similaires tels que l’ érosion, la perte de la fertilité du sol, le déficit en bois, en fourrage, le problème de renforcement des capacités des intervenants et de sécurité alimentaire qui devaient être résolus par la promotion de l’agroforesterie.
L’ICRAF, qui intervient dans les programmes de promotion de l’ agroforesterie en Afrique, en Asie et en Amérique latine, apporte des appuis aux institutions de recherche des différentes pays en vue de développer l’agroforesterie, qui n’est pas encore avancée dans les pays de cette sous-région africaine, a-t-il fait remarquer.
Epimaque Murengerantwari, secrétaire permanent au ministère burundais en charge de l’environnement, a souligné que l’ agriculture à grande échelle dans les régions forestières et la surexploitation des ressources forestières, ont considérablement réduit les écosystèmes naturels et leurs richesses en biodiversité au Burundi.
De plus, le système d’habitat dispersé et le morcellement de la terre en milieu rural ont conduit à la dégradation sévère des sols, a-t-il déploré.
Mme Laurence Arnoux, chargée de la coopération à l’ambassade de France au Burundi, a indiqué que la France encourage une politique de conservation au Burundi dont la couverture forestière est estimée de 5% à 6% du territoire national, et donne des appuis aux différentes associations locales intervenants dans la protection de l’environnement.
Adoption par l’Assemblée nationale d’un accord de prêt de l’OPEP
Xinhua/Jeudi 8 décembre 2011
BUJUMBURA (Xinhua) – L’Assemblée nationale burundaise a adopté jeudi un accord de prêt du Fonds de l’Organisation des Pays Exportateurs du Pétrole pour le Développement International (OFID) de 11.920.000 dollars au gouvernement du Burundi relatif au cofinancement du Programme de Développement des Filières (PRODEFI) au ministère de l’Agriculture et de l’élevage.
« Ce prêt de 11.920.000 dollars sera remboursé sur une période de 30 ans avec un délai de grâce de 5 ans. Le Burundi paiera un taux d’intérêt d’1% et une taxe annuelle de service de 1%. Ces conditions ont été jugées satisfaisantes par le FMI surtout que ce financement représente 16% d’un cofinancement du PRODEFI dont les 70% autres ne sont que des dons », a expliqué Odette Kayitesi, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage qui était allée convaincre les députés burundais pour l’adoption de ce prêt.
Ce financement couvrira la réalisation des ouvrages d’aménagement des marais et des bassins versants ainsi que la construction des infrastructures rurales d’appui aux filières prioritaires ciblées. Ces filières concernent le riz, le lait, le haricot, le soja, l’arachide, le maïs, le manioc et la pomme de terre.
Ces filières seront valorisées et renforcées à hauteur de 4.395.000 dollars avec la construction et l’équipement de bâtiments pour 40 centres de collecte de lait d’une capacité de 1.500 à 3.000 litres de lait chacun ; la construction de 10.495 m² de hangars de stockage et de 10.491 m² d’aires de séchage des récoltes pour les associations de producteurs ; l’appui à l’aménagement de 1.000 ha de rizière dans le périmètre de la Société Régionale de Développement de l’Imbo et le financement de l’étude sur la stratégie de développement de la filière nationale Riz.
Le reste de ce financement sera utilisé pour renforcer le capital productif avec la mise en place des ouvrages de réhabilitation de 1.750 ha de marais ; la mise en place des ouvrages d’aménagement de 3.105 ha de nouveaux marais et la réhabilitation de 465 km de pistes d’accès aux marais et bassins versants à aménager. Le PRODEFI est cofinancé pour un budget global de 73,8 millions de dollars par le FIDA, l’OPEP/OFID dont il est question ici, le PAM, le gouvernement du Burundi et les bénéficiaires ; il est prévu pour une durée de 9 ans à partir de son lancement officiel le 4 février 2011. Il est exécuté sous la tutelle du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage
RWANDA :
Rwanda conflict not so simple
By Michael O’Sullivan/www.washingtonpost.com/Friday, Dec 09, 2011
For many, the 2004 movie “Hotel Rwanda” is all they know of the 1994 genocide in that country. The film took a complicated situation and laid it out in stark – or at least relatively easy to understand – terms. It was the story of a heroic hotel manager offering shelter to ethnic Tutsis who were being slaughtered by their Hutu countrymen.
“Kinyarwanda” takes that same situation and keeps it complicated. That’s not necessarily a bad thing.
At times it’s hard to keep things straight in this fictionalized account based on the tales of actual survivors. Which side is the Rwandan Patriotic Front on? What does F.A.R. stand for? And who are the Interahamwe?
It’s hard enough to understand the difference between the Hutus and the Tutsis (differences that were, in fact, largely made up by their former Belgian colonists). But the film – by writer-director Alrick Brown, based on stories collected by Ishmael Ntihabose – makes even finer distinctions than that. Not just between Hutus and Tutsis, or between Christians and Muslims, but between good and bad Christians, and good and bad Muslims.
Ambiguity is everywhere.
Jumping back and forth in time and place, and telling its story through multiple, interconnected narratives, “Kinyarwanda” contains a wrenching scene in which a young woman (Hadidja Zaninka), who had lost her parents to a murderous Tutsi thug (Edouard Bamporiki) during the genocide, ultimately offers forgiveness to her parents’ killer.
It is that young woman, Jean, who as teenager in 1994 opens the movie with this voice-over, following the sound of a knock at the door: “The funny thing about genocide is you never know who’s knocking.” What a minute, is this movie a comedy?
Most emphatically not.
To the story of Jean, Brown adds the tales of a Roman Catholic Tutsi priest (Kennedy Mazimpaka), Muslim clerics, an R.P.F. lieutenant (Cassandra Freeman) and others. “Kinyarwanda” – whose title refers to the common language spoken by all Rwandans – isn’t hampered by complexity, but enhanced by it. Everything feels messy but poignantly real.
Listening to actors playing former Hutu killers talking about their horrific crimes at a reeducation camp in 2004 doesn’t come across like acting. It plays like a documentary. Filmmaker Brown knows how to milk a moment for all it’s worth.
Perhaps the movie’s most dramatic one comes when a little boy leads a group of Hutu militiamen, armed with machetes and spiked bats, to his parents’ house, where the boy has promised to reveal the cache of guns and Tutsi “cockroaches” hidden there. As the tension becomes almost unbearable, the boy admits that the guns he has been talking about are in an action-adventure flick on the VCR and the cockroaches that he’s thinking of are actual insects.
The absurdity of the scene – like that of the civil war itself – is heartbreaking.
Rwanda: Kagame Receives Outgoing Chief Justice
9 December 2011/The New Times
President Paul Kagame, yesterday at Village Urugwiro, received the outgoing Chief Justice, Aloysea Cyanzayire, whose eight-year term ends this month, and expressed his appreciation for her service to the judiciary and the country in the last eight years.
Justice Cyanzayire thanked the President and the government for their unwavering support and contribution towards the building of a strong judiciary.
She pointed out that government’s commitment is what helped the judiciary emerge from the situation in 1994, and transformed it into a high performing institution within the region, especially in the use of ICT to deliver justice.
The outgoing Chief Justice noted that the judiciary has made major advancements including, building capacity among the judicial staff, many of whom have acquired skills and experience that has resulted in improvement in service delivery.
Among other, things, she observed that judicial infrastructure had undergone an overhaul with the rehabilitation as well as construction of court premises all over the country, which had significantly strengthened the sector.
Cyanzayire noted that the remaining challenges include the high number of outstanding cases and lack of highly experienced staff, and said that measures were in place to correct the situation.
President Kagame pledged his and the government’s continued support to build a strong judiciary that will serve Rwandans better.
Cabinet this week nominated Deputy Chief Justice, Prof. Sam Rugege as Rwanda’s new Chief Justice. He will be deputised by Zainabo Sylvie Kayitesi, the Chairperson of Rwanda National Human Rights Commission.
RDC CONGO:
RDC: résultats de la présidentielle à nouveau reportés, tension à Kinshasa
AFP / 09. décembre 2011
L’annonce du résultat de la présidentielle en République démocratique du Congo (RDC), initialement prévue mardi et reportée à jeudi, a une nouvelle fois été repoussée, à vendredi, de quoi alimenter les soupçons envers la Commission électorale (Céni), déjà accusée de manquer de transparence.
L’annonce du résultat de la présidentielle en République démocratique du Congo, initialement prévue mardi et reportée à jeudi, a une nouvelle fois été repoussée, à vendredi, de quoi alimenter les soupçons envers la Commission électorale (Céni), déjà accusée de manquer de transparence.
“Nous devons comparer si les résultats reçus sur procès-verbaux correspondent à ceux reçus par valise satellite. C’est un travail énorme et nous devons le faire pour assurer la crédibilité et la conformité des chiffres que nous allons communiquer”, a justifié devant la presse le président de la Céni, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda.
Depuis le 2 décembre, le pasteur livrait quasiment chaque jour des chiffres partiels du scrutin, par province et pour les 11 candidats, pour un taux de bureaux de vote. Il donnait ces résultats par oral, sans qu’aucun écrit ne soit publié, ni taux de participation.
Selon les derniers chiffres partiels mardi sur un peu plus de 89% des bureaux de vote, Kabila , 40 ans, élu en 2006, était nettement en tête (49%) avec 2,6 millions de voix d’avance sur le vieil opposant de 78 ans Etienne Tshisekedi (33,3%). Le camp de Tshisekedi a rejeté ces chiffres dès le début du décompte, le qualifiant d'”illégal, opaque et tendancieux” et réclamant un comptage par bureau de vote et non par province.
La France et les observateurs de l’Union européenne ont également fait cette demande, “par souci de transparence”.
Les chiffres de la Céni ne reflètent pas “la vérité des urnes” a toujours clamé le parti de l’opposant, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), pour qui “le peuple congolais s’est clairement exprimé pour l’alternance”.
“Aucun coup de force, aucune tentative de hold up électoral ne pourra tenir”, a prévenu Tshisekedi.
Peu après le scrutin, il avait mis en garde “M. Ngoy Mulunda et (le président) Kabila pour qu’ils respectent la volonté du peuple”, ajoutant qu'”en cas de besoin” il lancerait un “mot d’ordre”, sans plus de précisions. Trois autres candidats ont demandé l’annulation du scrutin.
A Kinshasa, au moment où les résultats devaient être donnés jeudi soir, des partisans de Tshisekedi, dont des femmes et enfants, sont sortis dans les rues de quartiers populaire pour chanter, danser, ou siffler. “Nous voulons que Tshisekedi soit notre président, notre guide, notre berger, notre pasteur”, a dit l’un d’eux l’AFP.
Les fans de Kabila avaient choisi une salle du Grand hôtel de Kinshasa, dans le quartier chic de la Gombe, pour faire la fête. A un mur est accroché un écran géant avec un portait de leur héros et l’inscription: “Kabila président, merci !”. Le concert prévu a été annulé, mais le buffet généreux a vite été dégarni.
Le nouveau raté de la Céni prolonge une folle semaine d’accusations de fraudes ayant alimenté les craintes de violences, après une fin de campagne meurtrière, un double scrutin présidentiel et législatif chaotique, avec de nombreuses irrégularités et des accusations de fraudes.
Jeudi, l’ONG International Crisis Group a tiré la sonnette d’alarme en estimant que le pays “pourrait plonger à nouveau dans un important cycle de violence”.
ICG a appelé l’ONU, l’Union africaine et l’UE à “envoyer de toute urgence une mission de haut niveau pour entamer une médiation entre factions rivales et trouver une solution alternative à la crise”.
La contestation de la victoire probable de Kabila pour un second quinquennat fait en effet craindre des troubles, particulièrement à Kinshasa, sous haute surveillance policière depuis quelques jours. Les rassemblements des partisans de l’opposition y sont systématiquement dispersés. ICG redoute également des violences dans la province du Katanga (sud-est), fief de Kabila selon les chiffres de la Céni, et celles des Kasaï Occidental et Oriental, région d’origine de Tshisekedi.
Officiellement, le nom du vainqueur sera proclamé le 17 décembre par la Cour suprême de justice (CSJ), après traitement du contentieux.
Le prochain président prêtera serment le 20 décembre.
Emeutes à Matonge: une adolescente renversée par un taxi
09 Décembre 2011 /www.rtl.be
De nouvelles échauffourées ont opposé jeudi soir des manifestants partisans du candidat d’opposition à l’élection présidentielle congolaise, Etienne Tshisekedi, aux forces de l’ordre dans le quartier Matonge à Ixelles. Une jeune fille a été renversée par un taxi et un jeune homme a été blessé au bras.
La soirée a encore été émaillée d’incidents, jeudi dans le quartier Matonge, à Ixelles. Alors que la publication des résultats de l’élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC) a une nouvelle fois été reportée, plusieurs jeunes sont descendus dans les rues pour manifester. Comme les soirs précédents, la manifestation a donné lieu à plusieurs échauffourés opposant les partisans d’Etienne Tshisekedi aux forces de l’ordre.
La police a chargé à plusieurs reprises des groupes de manifestants se déplaçant entre les chaussées de Wavre et d’Ixelles ainsi que dans les rues adjacentes, selon une correspondante de l’agence Belga sur place. Deux voitures ont également été incendiées, l’une chaussée de Wavre et l’autre rue de Naples.
Un Taximan “effrayé” par la police
Un taxi a fauché une adolescente dans la chaussée d’Ixelles. La victime a été blessée aux jambes. Elle a été emmenée en ambulance à l’hôpital mais ses jours ne sont pas en danger.
Le taximan s’est présenté spontanément à la police. Il a expliqué avoir pris peur lors des charges policières et a heurté avec son véhicule une adolescente.
Surpris par deux combis
Un jeune Africain a été blessé au bras lors de son arrestation. L’incident s’est produit dans les environs de la Porte de Namur, vers minuit. L’individu courait en direction de la chaussée d’Ixelles lorsque deux combis, avec à leur bord des policiers en tenues anti-émeutes, ont surgi. Une dizaine d’agents sont sortis des véhicules et ont maîtrisé le jeune homme. Celui-ci a été placardé au sol sans ménagement et entravé. Lorsqu’il est apparu que quelque chose s’était produit durant l’arrestation, l’individu se plaignant de douleurs, les policiers ont coupé les liens qui retenaient leur suspect et l’ont mis sur le dos.
Fracture du bras
Une dame qui passait par là et semblait être médecin a ausculté le jeune. Aux journalistes qui assistaient à la scène, elle a déclaré qu’il souffrait d’une fracture au bras. La police a entre-temps appelé une ambulance, qui a emmené le blessé.
Alors que les témoins attendaient l’ambulance, la police a encore interpellé un deuxième homme. Celui-ci avait dans son sac à dos un pied-de-biche dont il n’a pu justifier la présence.
RDC: le nouveau report des résultats de la présidentielle divise la classe politique
radiookapi.net/2011/12/09
Après le deuxième report de la publication des résultats de l’élection présidentielle, intervenu jeudi 8 décembre, la Majorité présidentielle, plate-forme soutenant la candidature de Joseph Kabila, se dit sereine mais l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d’Etienne Tshisekedi, dénonce «un unième blocage» et le candidat Kakese conteste les chiffres publiés jusque là par la Ceni.
«Maintenant, il faudrait que nous ayons des résultats authentiques, des résultats crédibles. Or, résultats crédibles signifient que la Ceni doit disposer de 100 % de procès verbaux émanant de 169 circonscriptions électorales,» a déclaré le secrétaire général de la Majorité présidentielle, Aubin Minaku.
Il a donc estimé que «c’est de façon objective et rationnelle que la Ceni sollicite encore un délai d’un jour […]» pour publier les résultats provisoires.
Pour Aubin Minaku, il faudrait cependant éviter «toute précipitation inconsidérée ni lenteur excessive».
De son côté, le secrétaire général de l’UDPS, Jacquemin Shabani rappelle que son parti avait dénoncé la publication des résultats partiels de la Ceni parce qu’elle estimait que cette procédure viole la loi et les principes de transparence qui guident tout processus électoral.
Jacquemin Shabani a affirmé que «malgré l’appel lancé à la Ceni par la communauté nationale et internationale pour proclamer les résultats bureau par bureau en se référant aux procès verbaux de vote de chaque bureau, malheureusement nous sommes en train de constater que le pasteur [Ngoy Mulunda] s’entête. Nous sommes convaincus que c’est la vigilance et la pression du peuple congolais qui font face à cette unième tentative de tricherie que nous sommes en train de constater dans le chef du pasteur Ngoy Mulunda».
Erreurs
Pour le candidat à présidentielle François Nicéphore Kakese Malela, le report de la publication des résultats «montre combien d’erreurs il y a eu».
Selon lui, les résultats partiels publiés par la Ceni sont différents de ceux que ses témoins lui ont procuré.
«Pour preuve, je le dis officiellement notre représentant du Nord-Kivu nous avait bien précisé, selon les chiffres de toute la province, qu’on ne pourra pas atteindre 10 000 [voix] mais aujourd’hui nous avons plus de 22 000. Est-ce qu’ils peuvent nous expliquer d’où vient le surplus», a-t-il demandé.
François Nicéphore Kakese ne croit pas que le président de la Ceni publiera «les vrais résultats» ce vendredi. Il estime que ce nouveau report ne sera utile chose que si le président de la Ceni tient compte «de tout ce qui s’est réellement passé dans les urnes».
RDC : les élections présidentielles et législatives se déroulent bien en dépit des incidents mineurs (Amnesty International)
2011-12-09 / cri
Les élections présidetielles et législatives se sont déroulés “de manière transparente et fortement apaisée” en République démocratique du Congo (RDC) le 28 novembre en nonobstant les incidents mineurs observés, a déclaré l’organisation non-gouvernementale Amnesty International lors d’un point de presse tenue jeudi à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
“Le tout a été transparent, sauf dans quelques bureaux de vote, une destruction, méchante des mobiliers pour l’une ou l’autre cause que la justice pourra déterminer après enquêtes”, a indiqué Géoffroy Claise Youlou, représentant de l’Amnesty International, dans un communiqué de presse.
Dans certains bureaux de vote, certains bulletins y manquaient, ce qui a occasionné différents incidents à Kinshasa, à l’Est, au Kasaï et Katanga, a rappelé l’Amnesty International, ajoutant que mais ces incidents mineurs ne pouvons nullement empêcher le déroulement régulier des élections.
Par ailleurs, selon les statistiques fournies par l’Amnesty International, une seule personne a perdu la vie lors des affrontements qui ont eu lieu le 26 novembre entre les militants de l’Union pour la Démocratique et le Progrès Social (UDPS) et du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) et du Parti lumumbiste unifié (PALU).
“Nous n’allons pas citer de choses que nous n’avons pas preuve.. .nous ne suivons pas les rumeurs, “, a indiqué Maitre Maluwa, représentant de l’Organisation internatioanle des Médiateurs Genèves qui a accompagné M. Géoffroy lors de la conférence de presse. Selon lui, ses paroles expliquent la divergence entre l’Amnesty International et d’autres organisations des droits de l’hommes comme Human Rights Watch sur le bilan des victimes de l’affrontement le 26 novembre.
“Nous venons pour contruire l’Afrique, pas pour déstruire le continent”, a souligné M. Géoffroy.
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Lire suite du document : bur09122011.doc