[Deux personnes ont été tuées, et une quinzaine blessées, mardi soir 3 janvier 2012, quand une grenade a explosé à Kigali dans le quartier de Remera. La capitale rwandaise n’avait plus connu d’incidents de ce genre depuis près d’un an. En tout, depuis deux ans, une dizaine d’explosions ont visé le Rwanda.]
BURUNDI :
Mercenariat: Comment Pauline Simonet a tenté de déstabiliser le Burundi (Vidéo)
Bon à savoir: Pauline Simonet remplissait une mission commandée par Alexis Sinduhije, le vrai fondateur du Fronabu Tabara…
Nyabusorongo
France24 a envoyé une journaliste-mercenaire au Burundi avec la mission de pondre une propagande visant à destabiliser le gouvernement en place. Dans ce reportage nous y trouverons les mêmes ingrédients qu’en Libye et en Syrie. Vous y verrez une FNL (force nationale de la Libération), précisons qu’en Syrie c’est l’ASL créée en turquie.
Cette FNL est dans le marquis. Pour la rencontrer il faut 2 jours de marche… Chez France24 ils arrivent à être dans les bons coups, souvenez-vous en Libye lors de la prise de Tripoli, France24 nous avait présenté le nouveau gouverneur des armées de la Libye, qui était resté dans le secret tout au long des combats. Ce même gouverneur membre d’Al-quaida est aujourd’hui au coté de l’ASL…
Elle cherchait le prophète, elle a trouvé le gardien des vaches !
Le rendez-vous était fixé. C’était un bon soir, sur écran. Ce jour- là, je m’en souviens, les gens s’étaient agités. Dans une ville où les bars sont pleins à craquer jusqu’à minuit, les cafés s’étaient vidés, chacun se hâtant d’aller « chez lui », voir de ses propres yeux, entendre de ses propres oreilles, cette personne qui a pris le courage d’affronter le taureau par les cornes, bref, ce courageux monsieur qui voulait prendre d’assaut la ville aux abords du Tanganyika.
Hélas, le signal n’était pas au rendez-vous. Du moins France 24 était « out of service ! » sur le territoire burundais. Par contre, les plus déterminés, internautes, ont pu voir quelques images. Surprise ! Ils attendaient un Kabirigi (petit belge sic !), hutu, mais ont été servis, sur un plateau vingt-quatre fois francisé, d’un tutsi, un certain Moïse.
Pas celui du désert aride, quarante ans guide des hébreux, mais un autre « Moïse», celui des hauteurs verdoyantes, quatre ans au milieu des vaches «à la recherche de pâturages». Par-delà le désert, Moïse, le vrai, parvint sur la Montagne de Dieu, l’Horeb et y rencontra Yahvé, le Dieu Tout Puissant. Pauline Simonet, par-delà la Tour d’Eiffel, à la recherche du prophète, rencontra un certain Moïse.
Il s’occupait des vaches ! Le « général » Moïse lui, avait quitté les hauteurs de Muranvia. Il était parvenu sur la montagne de Gongwa. C’est là que, quelques 4 ans après, il devait rencontrer Pauline.
Un rebelle Munyamulenge contre le Burundi ?
Dans ce « scoop », un maquisard aux traits tutsis se présente aux téléspectateurs. Il dit s’appeler Moïse, pardon ! Général Moïse. Il affirme avoir quitté l’armée burundaise en 2006.
Faux!, protestent ceux qui ont vu l’élément vidéo. Sacrilège ! S’exclament ceux qui connaissent la configuration géopolitique burundaise : l’exhibé n’est pas Burundais. Il est rwando-congolais. Un Munyamulenge. Cela saute aux yeux. L’interlocuteur de Simonet ne peut même pas s’exprimer en français, langue officielle du Burundi. Plus grave, il parle Kinyarwanda, pas kirundi.
Le Gouvernement burundais, par le biais de son porte-parole, demande à la journaliste de France 24 des excuses. Excuses que le Gouvernement de Pierre Nkurunziza n’obtiendra peut-être pas car Pauline Simonet campe sur ses positions, persiste et signe : « Je respecte les autorités burundaises, mais il n’y a pas question de m’excuser sur un reportage tourné sur les faits ». Quels faits ? Le Témoin Nyabusorongo a procédé aux investigations pour déterminer ces faits sur lesquels Pauline Simonet a tourné son reportage.
Mission commandée
Pauline Simonet remplissait une mission commandée par Alexis Sinduhije, le vrai fondateur du Fronabu Tabara. Le contact dont elle parle dans son reportage a été fait par Gratien Rukindikiza, oncle d’Alexis Sinduhije. A quel prix ? Cela nous l’ignorons encore mais elle savait pertinemment que Général Moïse ne s’appelle pas Moïse. Elle savait bel et bien que le rebelle interviewé n’était pas burundais mais rwando-congolais. Elle savait également que Fronabu Tabara n’est pas dirigé par la personne rencontrée dans les plateaux du Minembwe en République Démocratique du Congo.
Général Moïse ?
Le chef rebelle présenté par Pauline Simonet ne s’appelle pas Moïse. Il n’a jamais été Général. Il s’appelle plutôt Mutoni Claude, alias Gasongo.
Dans un passé récent, il était un élément de la garde du colonel James Shyaka. Celui-ci est actuellement commandant en second du secteur opérationnel 6, près de Tchivanga, aux environs de la ville de Bukavu. Depuis 2004, Mutoni Claude est dans les rangs des Forces Républicaines Fédéralistes (FRF) qui opèrent principalement dans la province Kivu en République Démocratique du Congo. Il portait, en 2004, le grade de Sergent. Aujourd’hui, il fait partie de la cinquantaine de soldats de Richard TAWIMBI et porte les gallons de Sous-lieutenant. Voici donc le « général » découvert par Pauline Simonet.
Sévérine Toche / Bapfekurera
Burundi: Consolata Ndayishimiye honorée par le département d’Etat US.
Published on Wednesday, 04 January 2012 09:55 Written by AGNEWS
Le Département d’Etat américain a honoré Mme Ndayishimye Consolata. Mme Ndayishimye encourage l’entrepreneuriat des femmes pour toute la région EAC, notamment au sein du Conseil des Affaires de la Communauté Est Africaine .
Mme Consolata Ndayishimiye est connu comme la Présidente de la Chambre fédérale de commerce et d’industrie du Burundi (FCCIB / CFCIB). La Chambre fédérale est une organisation qui propose, initie et soutient des actions entreprenatoriales à travers tout le Burundi. Les différents secteurs qu’elle couvre sont : l’agriculture, les mines, le tourisme, les transports et l’art.
Ces dernières années, Mme Ndayishimye Consolata a organisé de nombreux voyages pour les femmes d’affaires burundaises à la recherche des meilleurs pratiques en terme business. Par exemple, elle a réussi à organiser des ateliers régionaux (EAC) rassemblant près de 20 150 femmes envue de partager leurs expériences dans les affaires. Cela a permis par la suite de lancer de nombreux projets notamment dans : la microfinance; l’horeca; et l’artisanat.
Aujourd’hui, elle encourage les femmes d’affaires burundaises à se lancer sur les marchés régionaux ( ex. EAC) et mondiaux. Pour concrétiser ce défit, Mme Ndayishimye Consolata organise des rencontres avec les journalistes locaux, les banquiers et les politiciens de nombreux pays. Elle participe à de multiples évènements (Events) comme des tables rondes économiques. Récemment, lors d’un “event”, elle a favorisé la rencontre avec le représentant adjoint du Département Américain au Commerce pour l’Afrique et les autres membres de la communauté d’affaires burundais.
En soutien à la determination de Mme Consolata Ndayishimiye, le Département d’Etat US la mettra en avant tout au long du mois de Janvier sur le site internet -State Alumni ( https://alumni.state.gov ) ou encore ( http://exchanges.state.gov/alumni/alumnus.html). En quelques sortes, un réel coup de pouce pour sa recherche de connexion globale …
RWANDA :
Rwanda : nouvelle attaque à la grenade à Kigali
Deux personnes ont été tuées, et une quinzaine blessées, mardi soir 3 janvier 2012, quand une grenade a explosé à Kigali dans le quartier de Remera. La capitale rwandaise n’avait plus connu d’incidents de ce genre depuis près d’un an. En tout, depuis deux ans, une dizaine d’explosions ont visé le Rwanda.
En 2010, année d’élection présidentielle, cinq personnes avaient perdu la vie dans des attentats de même nature à Kigali. (CC)SteveRwanda/Wikipédia
Comme toutes les attaques à la grenade qui ont frappé la capitale rwandaise depuis deux ans, celle de mardi soir visait un endroit très fréquenté, à une heure de forte affluence.
« Ça s’est passé vers 18h40 dans le quartier de Remera, rapporte Théos Badégué, le porte-parole de la police rwandaise. C’est un quartier populaire. Il y avait des gens qui rentraient le soir du travail. La grenade a explosé tout près d’un carrefour entouré de vendeurs de fruits. On a de suite compté 18 blessés. Deux sont morts pendant la nuit. Personne n’a été arrêté pour le moment ».
Depuis qu’une série d’attaques à la grenade a commencé à Kigali avant la présidentielle de 2010, les autorités ont accusé d’anciens officiers de l’armée, entrés en dissidence, notamment le général Kayumba Nyamwasa. Mais depuis son exil, l’ancien chef d’Etat major de l’armée a de son côté toujours nié toute implication dans ces attentats.
Depuis près d’un an, une trentaine de suspects sont par ailleurs poursuivis par la police rwandaise pour les précédentes explosions, et certains auraient reconnu des liens avec les rebelles hutus FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), basés en RDC.
Bref, ces attaques restent pour beaucoup un mystère au Rwanda. La dernière remonte à 6 mois et s’était produite dans le sud-ouest du pays. La capitale, elle, avait été épargnée depuis un an.
Source: RFI Dépêche Jeudi 5 Janvier 2012
Vingt-six morts imputées à des rebelles rwandais en RDC
Créé le 04-01-2012 KINSHASA (Reuters) – Des membres présumés des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) ont fait au moins 26 morts depuis le début de l’année dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a fait savoir l’armée mercredi.
Les faits, sans précédent depuis des mois en RDC, se sont déroulés dans des villages isolés du territoire de Shabunda, dans la province du Sud-Kivu, région toujours en proie à l’instabilité plus de huit ans après la guerre (1998-2003) qui a fait cinq millions de morts.
“C’est très, très grave, au point que l’armée a envoyé des renforts dans le secteur. Ils disent qu’ils ont été attaqués parce que la population soutenait une (autre) milice locale”, a déclaré à Reuters le colonel Sylvain Ekenge, porte-parole de l’armée.
Les FDLR sont le plus important des mouvements rebelles encore actifs dans l’est de la RDC.
Jonny Hogg, Jean-Philippe Lefief pour le service français
Le Rwanda et la Belgique retournent devant la justice, ( Interview de Gaspard Gatera)
4. jan | Par Ruhumuza | Catégorie: A la une
Ce jeudi 5 janvier 2012, le Rwanda, la Belgique et la société Agro-Consult se rendront devant le juge des saisies du Tribunal de première instance de Bruxelles dans le cadre de l’affaire des comptes de l’Ambassade du Rwanda à Bruxelles, toujours bloqués par la justice belge depuis le 20 octobre 2011.
Le 10 novembre 2011, le Rwanda annonçait, par la voix de sa ministre des affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, avoir bloqué, « jusqu’à nouvel ordre », les comptes de l’ambassade de Belgique à Kigali par « application du principe de réciprocité » à l’égard des autorités belges qu’elle accusait d’avoir violé la Convention de Viennes sur les immunités diplomatiques.
A la date du 4 janvier 2012, les comptes de la Belgique au Rwanda sont toujours bloqués « puisque les raisons de leur fermeture persistent » a fait savoir à Jambonews, via Twitter, le Ministère des affaires étrangères du Rwanda avant d’ajouter que le Rwanda attendait du gouvernement belge, qu’il « prenne ses responsabilités de protection de présence diplomatique en Belgique, comme prévu par la Convention de Vienne. »
Rétroactes de l’affaire
Le 20 octobre 2011, une saisie-arrêt pour un montant total de 223 046, 02 Euros comprenant le principal, les intérêts et les frais de recouvrement a été effectué sur le compte de l’ambassade du Rwanda à Bruxelles, suite à la plainte de Gaspard Gatera un ressortissant rwandais, réfugié en Belgique. De cette somme, seul un montant de 183 00 euros a été effectivement saisi, correspondant au montant total qui se trouvait sur le compte de l’Ambassade du Rwanda à cette date.
En date du 26 octobre 2011, le Rwanda a introduit une citation en opposition à saisie-arrêt, devant le juge des saisies du Tribunal de première instance de Bruxelles, le juge « naturellement » compétent pour les litiges autour des saisies.
Parallèlement à cette procédure, le Rwanda a cité en référé (NDLR : procédure en urgence devant le Président du tribunal de Première instance) la Société Agro-Consult et la Fortis Banque afin de réclamer la Mainlevée (l’annulation) de la saisie et à titre subsidiaire, la libre disposition de ses comptes.
La Société Agro-Consult, représentée par Maitre Michel Forges, a pour sa part soulevé « in limine litis » (avant de débattre des arguments de fonds), un « incident de répartition » lors des plaidoiries en référé du 10 novembre 2011. La société estimait, qu’étant donné que deux juges d’un même tribunal de première instance ( en l’occurrence, le juge des saisies et le juge des référés) étaient saisis, le tribunal devait faire application de l’article 88, §2 du Code judiciaire stipulant que lorsque deux juges d’un même tribunal de première instance sont saisis sur la même affaire, le juge saisi, devait renvoyer le dossier au Président du Tribunal, qui décide lequel des deux est compétent.
Le Rwanda estimait pour sa part que vu l’urgence, la condition de la compétence du juge des référés (juge des situations urgentes) était remplie, et que ce dernier devait trancher le fond du litige « au vu de l’urgence réelle et de la voie de fait pratiquée ».
Lors d’un jugement prononcé à l’audience publique des référés du 14 novembre 2011, la juge des référés avait débouté le Rwanda de sa demande, et décidé qu’il y’avait lieu, d’appliquer l’article 88 §2 du code judiciaire, estimant par conséquent, ne pas pouvoir se prononcer sur le fond de l’affaire.
Le fond de l’affaire devrait être abordé ce jeudi 5 janvier 2012 devant le juge des saisies.
Interview de Gaspard Gatera
En marge de cette audience Jambonews TV a rencontré Gaspard Gatera le représentant d’Agro-Consult afin de recueillir d’avantage d’information sur l’origine du litige.
D’un ton calme et posé, il nous a dit fortement déploré « qu’on en soit arrivé là », à savoir que la justice Belge aie du bloquer les comptes de l’Ambassade du Rwanda, pour un problème de recouvrement, qui s’est suivi par le blocage des comptes de la Belgique au Rwanda.
En ce qui concerne le projet Agro-Consult à la base du litige, il déclare que l’objectif en l’initiant était de trouver une solution « aux problèmes réels du pays en milieu rural », dans un pays, dont 80% sinon 90% de la population sont des « actifs de l’agriculture ».
Fort de son expérience de plusieurs années dans un centre de recherche à l’ISAR, il a décidé de mettre en pratique, à travers une initiative privée, plusieurs théories d’agriculture intensive non appliquées sur le terrain qui devaient permettre aux agriculteurs d’avoir une meilleure productivité.
Le projet a rapidement pris de l’ampleur, Agro-Consult parvenant à cultiver plus de 5000 HA sur un même champ, et fut salué « non seulement par les agriculteurs mais aussi par toutes les autorités du pays à tous les échelons en commençant par le Président de la république, mais aussi des sénateurs et des députés qui se sont déplacés pour voir le résultat de ces activités » déclare Gaspard Gatera.
Au vu de l’évolution de ces activités, il a invité de plus en plus d’agriculteurs à travailler avec lui pour augmenter la production, et permettre ainsi d’augmenter leurs revenus. Au total ce sont « plus de 200 000 personnes, agriculteurs et leurs familles qui ont été concernées par le projet » affirme t’il.
A la question de savoir ce qui est dès lors dans de telles conditions de satisfaction de toutes parts à l’origine du blocage, Gaspard Gatera nous répond « que depuis le départ, il se pose la même question » « De tout ce que j’ai pu imaginer et observer, il s’est développé une sorte de jalousie destructive » et c’est selon lui, ce genre de jalousie qui est à la base de l’anéantissement de ce projet.
Il exprime son incompréhension face au fait que personne ne soit venu arrêter « cette destruction, qui va jusqu’à ignorer les intérêts et du pays et de la population qui en bénéficiait », et invite les journalistes à plutôt poser la question aux autorités du pays, qui peut être apporteront une réponse.
Au sujet du blocage devant la justice rwandaise, Gaspard Gatera fait le constat selon lequel, ce blocage est dû aux agissements des Ministres de l’agriculture et de la justice. « Le ministère de l’agriculture a rejoint le projet, afin de faire avancer le projet plus rapidement et l’étendre sur le reste du pays. Et le litige est né à partir du moment où l’Etat rwandais n’a pas honoré son devoir de financer les activités ».
Une transaction a été conclue avec l’Etat rwandais mais « le Ministre de l’Agriculture et le Ministre de la justice, n’ont pas voulu respecter l’engagement de l’Etat rwandais dans la transaction, ce qui a amené pas mal de menaces » qui l’ont poussé à quitter au Rwanda et privé du bénéfice de la justice rwandaise poursuit-il.
Pour lui, « si le ministre de la justice était de bonne foi », le problème aurait pu être résolu mais « il s’est impliqué à ne pas faire justice à ce problème étant donné qu’il se sentait source de ce conflit et avait une mainmise sur les décisions qui devaient se prendre, comme on pourra le voir lors des du procès de ce jeudi 5 janvier. »
A la question de savoir si ce genre d’agissements d’autorités politiques qui s’ingèrent dans des projets d’investissement privés au Rwanda était monnaie courante, il a déclaré ne croire « que son cas n’était pas isolé, qu’il n’y avait pas un seul et unique cas » mais s’est refusé à répondre « au nom des autres ayant connu les mêmes difficultés », mais il trouve malheureux que d’une part, on appelle les gens à investir, et d’autre part, on n’appuie pas les investissements, d’autant plus lorsqu’ils sont effectués par des nationaux qui ont l’ambition de réussir.
A propos des problèmes de mainmise du politique sur la justice, il estime que dans son cas, il ‘y a des preuves de l’ingérence du politique dans l’affaire, même au niveau de l’arbitrage et dit avoir trouvé malheureux que malgré toutes les discussions qu’il a eu avec certaines autorités, personne n’ait pu dénoncer, ce qu’a fait un ou deux ministres et qu’au contraire,« tout le gouvernement se soit rangé derrière » derrière ces ministres.
Au sujet de ses attentes envers la justice belge, il déclare espérer être remis dans ses droits à savoir le paiement d’au moins de ce que l’Etat rwandais s’était engagé à payer dans une lettre officielle et il trouve déplorable que l’Etat Rwandais se soit rétracté de ses propres engagements.
« Je fais confiance à la justice belge qui va trancher sur ce cas, et j’espère qu’un jour viendra où l’autorité rwandaise comprendra que lorsqu’elle fait des engagements, elle n’a pas à les rejeter autant qu’elle peut et au moment où elle veut ».
Et Gaspard Gatera de conclure, « j’aurais préféré ne pas en arriver là, j’aurais préféré qu’on trouve une solution » et d’ajouter « si il y’a des bonnes actions, elle sont à soutenir et non à détruire ».
Ruhumuza Mbonyumutwa ; Jambonews.net
RDC CONGO:
Actualité Afrique : RD Congo : 40 civils tués par les FDLR à Shabunda au Sud-Kivu
Les rebelles Hutu rwandais des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) ont tué de lundi à mardi une quarantaine de civils, dans trois localités du territoire de Shabunda, dans la province du Sud-Kivu, dans l’est de la RDC, ont indiqué mercredi des sources locales contactées au téléphone.
“L’attaque des FDLR est une action de représailles contre les populations civiles qu’elles accusent de collaborer avec les forces d’autodéfense locales, les Raïa Mutomboki”, on-t-elles indiqué.
Shabunda, rappelle-t-on, est riche en ressources minières, notamment en or, cassitérite, améthyste et wolframite. Cette richesse a attiré les FDLR qui y sont installées en maîtres, tirant leurs revenus de ces richesses, et par la même occasion, terrorisant les populations locales.
Depuis le départ en formation des unités des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC), les FDLR ont repris certaines localités, créant une insécurité caractérisée notamment par des prises d’otages, des rançons, des attaques à mains armées sur les populations, ainsi que des viols et autres types de violence.
Les jeunes du territoire de Shabunda se sont organisés en groupes d’auto-défense Maï Maï (Raia Mutomboki) qu’ils estiment comme seul moyen de défendre leur territoire et ainsi garantir leur sécurité.
Depuis le mois d’août 2011, des combats acharnés s’y observent entre les Raia Mutomboki et les FDLR.
Casafree.com le 4/1/2012
UGANDA:
Uganda Coffee Exports Rose 1.9% in December, Authority Says
By Fred Ojambo – Jan 4, 2012
Coffee shipments from Uganda, Africa’s largest exporter of the crop, climbed 1.9 percent in December after dry weather boosted the harvest and drying of the crop, the Uganda Coffee Development Authority said.
Shipments last month rose to 242,301 60-kilogram (132- pound) bags, from 237,747 bags a year earlier, the agency said today by e-mail from the capital, Kampala.
The country’s coffee exports from Oct. 1 through September 2012 may rise to 3.3 million bags, from 3.15 million bags in 2010-11, because of a bigger crop, the authority said last month without providing production forecasts. Exports in 2010-11 were worth $448.89 million, the authority said.
The December exports brought the shipment in the first three months of the season to 684,763 bags, 1.1 percent less than 692,485 bags in the same period last season, according to a tally of UCDA figures by Bloomberg News.
The country’s replanting program may boost its output to 4.5 million bags by 2015, according to UCDA. The nation consumes about 3 percent of its annual coffee crop and the rest is exported, according to the Eastern African Fine Coffee Association.
Uganda was Africa’s biggest coffee exporter and the world’s 9th overall in the 12 months ended Sept. 30, according to the London-based International Coffee Organization. Robusta beans, which are used in espressos and instant drinks, account for about 85 percent of the nation’s annual production, according to the UCDA.
To contact the reporter on this story: Fred Ojambo in Kampala at fojambo@bloomberg.net
To contact the editor responsible for this story: Ana Monteiro at amonteiro4@bloomberg.net
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Lire suite du document : bur05012012.doc