A New-York, ce jeudi 13 février 2014, le Conseil de sécurité de l’ONU, a voté une résolution qui donne 10 mois au lieu des 6 mois demandés par le Burundi pour démanteler le Bureau des Nations Unis au Burundi (BNUB) conduit par le Gabonais M. Parfait Onanga-Anyanga et finaliser le plan de transfert des responsabilités d’ici le mois de mai vers une Équipe pays, en vue du retrait du Bureau le 31 décembre prochain.
Le Conseil de sécurité a voté à l’unanimité de ses 15 membres cette résolution et a donné le feu vert pour la création d’une mission d’observation chargée de suivre le déroulement du scrutin électoral au Burundi, comme l’avait demandé le gouvernement.
Au Burundi, on a pris note de cette résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU, tout de même avec méfiance… Le BNUB est considéré comme un outil politique de la vieille garde de la France-Afrique qui s’essaye à rentrer dans les affaires politiques internes propres aux Burundais. La dictature des Bahima burundais (Micombero, Bagaza, et Buyoya) a été mis en place par la France au Burundi en 1966, mettant fin au Royaume millénaire du Burundi – Ingoma Y’Uburundi – .
Plus de 4,5 Millions de Barundi ont été victimes, pendant près de 40 ans, de ce régime féroce et sanguinaire qui s’est rendu coupable d’un des plus grands Génocides du 20ème siècle qui a été oublié : Le Génocide-Régicide des Bahutu Barundi commis par les Bahima burundais.
DAM, NY, AGNEWS, le 14 février 2014