Les scrutins du mois de mai 2010 au Burundi ont confirmé le point de vue que démontrent les graphiques d’AGnews reprenant le travail de Génération Afriqueréalisé entre 2005-2010. Ces derniers montrent qu’au Burundi, l’Etat est le premier acteur ( 70% des actions sociétales rundi). C’est à dire que les citoyens barundi doivent leur salut au travail gouvernemental. Dès lors, le plébiscite aux dernières élections (80% à 90 %) pour le parti qui incarne le pouvoir est clair. Cela signifie que les Barundi sont contents du travail entamé par le Président Nkurunziza pendant son premier mandat.{jcomments on}
Le second acteurde la société burundaise est loin derrière. Ils’agit des partis politiques (19% des actions sociétales rundi ) mais ils sont talonnés par la société civile burundaise (12% des actions sociétales).
Il ne faut pas oublier que -dans la politique de globalisation – actuelle dans le monde, les sociétés civiles sont les-keyplayers- .Par exemple au Burundi, près de 40% des dons financiers extérieurs octroyés au pays sont donnésà la société civile Rundi. Là réside l’explicationdu fait que la société civile Rundirivalise avec les parties politiques burundais. Dans certains pays, elle va même à talonner le travail de l’Etat.
C’est ce qui a donné des ailes à des acteurs de la société civile burundaise (ex. un ex-directeur de radio) à se lancer en politique -notamment-à la course présidentiel lors du dernier scrutin.
On peut dire qu’au Burundi seulun parti politique (celui de la Dictature – l’Uprona -) a compris la métamorphose nécessaire dans la dynamique globaleen dispersant tous ces militants (les enfants de la Dictature) à la tête des associations phares de la société civile rundi (appelées aussi société civile -Uprona-). Cela explique aussi le fait que- cette société civile rundi-soit trop focalisésur le politique (droit de l’homme, lutte contre la corruption,Média etc.) que sur l’action sociale qui normalement étiquette les organisations civiles habituelles ailleurs.
Le dernier acteur est-la diaspora-.Elleest passée de (O% à2% de l’action sociétale rundi). Là, il y a encore beaucoup à faire. Le Burundi, qui a connu un flux de réfugiés énormes à travers le monde,[pendant les 40 ans de dictature militaire – Hima – (Micombero,Bagaza, et Buyoya), responsable de 2.5 millions de victimes barundi], devrait tabler sur cette acteur -la diaspora-.Les pays, comme, le Mali et le Sénégal, l’ont bien compris.A New York, l’Etat sénégalais a acheté des bâtiments pour permettre à sa diaspora de faire du commerce. En retour, ces derniersfont des transferts d’argent énormes vers leur pays d’origines… PourS.E. le Président Nkurunziza qui souhaite développer le Burundi,la- Diaspora – serait un allier très intéressantà exploiter. ( DAM, NY, AGNEWS, le 3 novembre 2010)