Diallo Abou Moussa. NY, Agnews, 24 juillet 2010- Le Burundi, ex- royaume millénaire africain Ingoma Y’Uburundi , depuis son indépendance en 1962 et l’avènement de la République en 1966, était jusque fin 2003 au main d’une élite : les Bahima du Burundi (qui se disent TUTSI). Ce régime dictatorial militaire (soutenu par la France) pour exister, et se maintenir,a organisé des massacres : – du Prince Rwagasore (1961) ; – l’assassinat de toute l’élite de la monarchie millénaire burundaise(1965) ; – de 1969 à 1972, le génocide du Burundi ; – Ntega Marangara (1988) ; – l’assassinat de Melchior NDADAYE (1993) qui provoque la guerre civile burundaise ; et- les camps de concentration au Burundi entre 1996 à 2001. [ Voir https://www.burundi-agnews.org/genocide.htm ; https://www.burundi-agnews.org/ccburundi.htm ; et https://burundi-agnews.org/guerre_civile_burundaise_1993_2003.htm ]
Le CNDD/FDD de Nkurunziza Pierre, avec comme signe marqué l’Accord Global de cessez le feu du 16 novembre 2003 [appuyé aux Accords d’Arusha ], a scellé la fin de l’hégémonie des Bahima sur le pouvoir au Burundi. En quelques sortes, le CNDD/FDD est le vainqueur de la Guerre Civile du Burundi.
En 2005, il y a eu les élections démocratiques, et ce fut un ras de marais pour le CNDD/FDD. La population burundaise sait à qui elle doit sa libération. Entre 2005 et 2010 [une législature], des millions d’enfants barundi [ fils de paysans, à l’intérieur du pays ] dont les parents avaient été écartés du cycle scolaire, ont bénéficié entre autre de l’enseignement et de soins de santé gratuit.Actuellement en 2010,le CNDD/FDD de Nkurunziza Pierre vient de remporter les élections démocratiques avec une participation de près de 3 750 000 Barundi.
Le problème de S.E. Nkurunziza Pierre est qu’il ne domine ni les média, ni la société civile, et ni l’économie. Ses pouvoirs sont aux mains des fils de la Dictature déchue. Ces fils de la Dictature, Bahima pour la plupart, n’hésitent pas à rapporter que le Burundi est un chaos vivant (Corruption, pas de respect des droits de l’homme, homophobe, anti-démocratique etc.).Lors de ce dernier scrutin 2010, les effets sont catastrophiques !Ce réseau est arrivé, avec le soutien de la France,à faire croire à la planète entière [surtout le monde francophone] que le Burundi est une Dictature. Paradoxe, alors que les Barundi, sous les yeux d’observateurs étrangers, ont voté massivement et démocratiquement.
Voilà le changement qui s’opère peu à peu au Burundi…