En 2014, comme pour les années précédentes, on a remarqué le Danger que représente – le MONOPOLE MEDIATIQUE aux mains des Enfants de la Dictature des BAHIMA du Burundi-. C’est à dire que : 8 images sur 10 qui sont données au Burundi par les Média Locaux sont NÉGATIVES. Ce qui se répercutent à l’Internationale avec 7 Images sur 10 données par les Média Internationaux sur le Burundi sont NÉGATIVES.
Depuis Bujumbura, ce vendredi 27 février 2015, le correspondant d’AGnews ( Africa Generation News), basée à New-York-Bruxelles et à Bujumbura, comme cela depuis déjà 2005, vous propose quelques extraits de son bilan – Burundi : Un an par le trou de la serrure – , reprenant une analyse se basant sur les actions plurisectorielles ( relatées par l’État, les citoyens burundais, les média publiques-privés, les associations burundaises ou autres, et les ONGS ) qui se sont déroulées au Burundi ( ou à l’étranger concernant le Burundi ) pour la période de janvier 2014 à décembre 2014.
Le monde médiatique au Burundi et sur le Burundi en 2014 : [ https://burundi-agnews.org/bdi_media_2014.html ]
L’année 2014 écoulée a à nouveau révélé – le monopole des média locaux du Burundi – aux mains des – Enfants de l’ancienne Dictature des Bahima Burundais -. Cette Dictature des Bahima au Burundi ( Micombero, Bagaza, et Buyoya) s’est effondrée en 2005 après près de 40 ans d’ un règne parmi les plus féroces du 20ème siècle qui a à son actif le fameux Génocide-Régicide contre les Barundi – [ https://www.burundi-agnews.org/génocide.htm ] . En août 2005, avec l’arrivée de la Démocratie au Burundi, les Enfants de l’ancien Royaume millénaire du Burundi -Ingoma Y’Uburundi – [ https://www.burundi-agnews.org/histoire_du_burundi.htm ] -les Barundi- sont revenus au pouvoir après une décennie d’années de Guerre commencée en octobre 1993 [ https://burundi-agnews.org/guerre_civile_burundaise_1993_2003.htm ] .
Comme le montre la FIG.1, le rapport de force Médiatique au Burundi est de quasi 8 contre 2. La particularité des Enfants de l’ancienne Dictature des Bahima burundais est qu’ils ont très mal pris – la défaite politique et militaire de leurs parents- contre les Barundi. Ainsi, pour bon nombre de Bahima burundais, tout ce qui se passe ces dernières années (depuis 2005) au Burundi est -négatif-.
La conséquence de ce monopole médiatique, contrôlé par les Bahima Burundais, comme le montre la FIG.2, qui dure depuis 2005, est qu’ au Burundi, lorsque l’on lit la Presse écrite, ou que l’on écoute la Radio ou encore que l’on regarde la Télévision, pour 10 informations données par les média: 8 informations sont -négatives- contre 2 -positives-. Ce monopole médiatique est utilisé par les Bahima burundais comme un outil de combat politique et idéologique comme on l’a vu avec le choix délibéré que font les journalistes burundais de donner le micro seulement à certains et brimer les autres : Burundi: 2014 – La lumière médiatique était sur une société civile burundaise politique dominante février 19, 2015 [ https://burundi-agnews.org/sports-and-games/?p=16211 ]. Cela fait perdurer une certaine morosité chez les Barundi qui est un frein à toute reprise de l’économie burundaise, mais aussi au vivre ensemble. En bref, il y a un sentiment malsain qui commence à se répandre : – Les Bahima burundais ont un génocide sur le dos contre nous les Barundi [ https://www.burundi-agnews.org/génocide.htm ] et ils continuent à nous taquiner – . Ce monopole médiatique des Bahima burundais devient dangereux. Le Conseil National de la Communication – CNC – au Burundi [ http://www.cnc-burundi.org/index.php/fr/outil-de-regulation ] doit absolument jouer le même rôle que le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) en France [ http://www.csa.fr/Le-CSA/Presentation-du-Conseil ]. Le CNC doit aussi faire appliquer, à ce fameux 4ème pouvoir -Les Média-, les Règles politiques des Accords d’Arusha ( 60/40) qui sont reprises de manière législative et incluses dans la Constitution du Burundi [ http://icoaf.org/docs/Burundi/Loi_N_1-010_du_18.03.05.pdf ]. Tenant compte que l’Espace médiatique au Burundi est un bien public [ http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/15528/HERMES_1994_13-14_243.pdf ], le CNC doit seulement faire appliquer l’art. 143 de la Constitution c’est à dire : L’Administration est largement représentative de la nation burundaise et doit refléter la diversité de ses composantes. Les pratiques qu’elle observe en matière d’emploi sont fondées sur des critères d’aptitude objectifs et équitables ainsi que sur la nécessité de corriger les déséquilibres et d’assurer une large représentation ethnique, régionale et de genre. La représentation ethnique dans les entreprises publiques est pourvue à raison de 60% au plus pour les Hutu et 40% au plus pour les Tutsi.
Le CNC ne peut pas permettre à ce monopole de pouvoir orienter les prochaines élections démocratiques qui arrivent au mois de MAI 2015. On a déjà vu le Danger en 2014 avec l’instauration d’un sentiment de peur généralisé propagé au Burundi par ce monopole médiatique local – Burundi: 2014 – La peur sous la Dictature remontée par l’UPRONA et sa JRR février 21, 2015 [ https://burundi-agnews.org/sports-and-games/?p=16256 ]. L’organisation des campagnes électorales à la radio et à la télévision doit pouvoir être contrôler ! Si la législation à disposition du CNC n’est pas suffisantes, les députés burundais doivent fournir les Lois nécessaires aux CNC à pouvoir équilibrer le monde médiatique du Burundi [ https://burundi-agnews.org/bdi_media_2014.html ].
En 2014, l’image répandue ou renvoyée du Burundi au niveau international [ https://burundi-agnews.org/bdi_media_2014.html ] a été majoritairement -NEGATIVE-. C’est à dire qu’à l’Étranger ( hors du Burundi ) , en 2014, on n’a pas pu voir par exemples : Burundi: 2014 – On a découvert un pays qui donne du rêve à ses jeunes janvier 19, 2015 [ https://burundi-agnews.org/sports-and-games/?p=15708 ] ou Burundi : 2014 – 76 % des TDC réalisés inclus une autorité publique janvier 31, 2015 [ https://burundi-agnews.org/sports-and-games/?p=15828 ] ou encore Burundi : 2014 – Des milliers d’inaugurations attestant un peuple bâtisseur février 18, 2015 [ https://burundi-agnews.org/sports-and-games/?p=16169 ].
Comme le montre la FIG.3, les Média internationaux, qui parlent sur le Burundi, l’ont montré à près de 70% négativement contre 30% positivement. Cela est tout d’abord liée au fait que les Médias Locaux du Burundi présentent leur Pays à plus de 80% négativement contre 20% positivement. Pourtant, comme on l’a vu lors de la présentation des acteurs de la société burundaise en 2014, l’Etat du Burundi se bat pour installer une politique socio-économique modernisée après 40 ans de Dictature ou encore pour être proche de ses citoyens [ https://burundi-agnews.org/bilan ].
En 2014, le Burundi a eu la chance d’avoir XINHUA ( l’agence Chinoise de Presse internationale) qui est la seule agence de presse étrangère qui rapportent plus de nouvelles positives du Burundi que de négatives.
Sur les 7 images négatives sur le Burundi ( contre 3 positives) à l’Internationale en 2014, les agences de Presse Française à l’internationale – AFP ou RFI ont publié 3 images négatives sur le Burundi comme le montre la FIG 5 . PANAPRESS et XINHUA ont publié 2 images négatives. Puis, globalement, 2 autres pour les média anglo-saxons…
La FIG.6 montre que sur les 3 images positives données sur le Burundi à l’Internationale en 2014, XINHUA ( Chine) et PANAPRESS (AFRIQUE) ont donnée 2 images POSITIVES. ET finalement, 1 image POSITIVE provenant du monde anglo-saxon. Il n’y a eu aucune image positive du Burundi dans le monde Francophone.
En conclusion en 2014, comme depuis 1966 ( Fin du Royaume Ingoma Y’Uburundi ), le Burundi est vu par les Burundais ou par la Communauté Internationale comme les Bahima burundais voient le Burundi et non comme les Barundi voient leur pays.
DAM, NY, AGNEWS, le vendredi 27 février 2015.