Dam, Agnews, NY, Décembre 10, 2006 –
Fig.1, Visibilité des organisations "politiques" de janvier 2006 à décembre 2006 .
1/ Ce graphique montre que le parti CNDD-FDD au Pouvoir sur un an n'a bénéficié que d'un seul mois sur 12 pendant toute l'année au top de l'actualité burundaise.
Par contre, la "société civile uprona" a fait l'actualité pendant 7 mois sur 12.
L' extrême droite ethnique tutsi ( du clan hima) – EDBTh -, représentée par le PA AMASEKANYA, AC Génocide et SURVIIT a fait la Une 4 mois sur 12.
Le parti "régionaliste" du CNDD Nyangoma est en troisième position avec 3 mois sur 12.
REM: le FRODEBU, le MRC ou le PALIPEHUTU/FNL n'occupe qu'une place de seconde zone dans cette lutte contre le Pouvoir CNDD-FDD.
2/ Le leaderschip de l'opposition au Pouvoir NKURUNZIZA se retrouve au niveau de certaines organisations dites "civiles" tel la Ligue ITEKA, l'OAG, le FORSC, RPA, ISANGANIRO, BONESHA, LDGL, etc. Ce agglomérat d'associations sont communément appelés "société civile UPRONA". Elle bénéficie d'un financement intelligemment orchestré par l'UPRONA et BUYOYA en personne via sa Fondation pour l'Unité, la Paix, et la Démocratie … Mais aussi de la participation au gouvernement du parti UPRONA.
La seconde place qu'occupe les associations d'idéologie "séparatiste ethnique" ( d'extrême droite burundaise ethnique Tutsi de clan Hima ) comme le PA AMASEKANYA, AC GENOCIDE ou SURVIIT ne surprenant nullement car la politique de l'UPRONA est bien "politico-ethnique".
Le parti politique, régionaliste de M. CNDD de NYANGOMA , est la troisième force de l'opposition.
Le Burundi sort de 40 ans d'une criminalisation socio-économique par un régime dictatorial militaire basée sur une idéologie politico-ethnique régiono-clanique.