POURQUOI FAUT IL REFORMER L' ARMEE
BURUNDAISE ?
AGNews 2002.
L'Armée burundaise a plusieurs
surnoms :
1/ Armée burundaise
2/ A.M.T. (Armée Monoethnique TUTSI)
3/ Armée-Etat (Pour exprimer le côté
militaire et le côte politique de cette armée)
4/ Tutsi-dominated army
5/ Army dominated by Burundi's Tutsi
minority
6/ Government Forces (Burundi)
7/ Tutsi-led army
8/ Forces Armées Burundaises
9/ L’oligarchie militaro-civile burundaise
I) Bref rappel:
Cette armée est l'instrument de maintien au
pouvoir de la
clique de Bururi.(Attention! Il est à préciser que tous les
TUTSI HIMA de Bururi des communes concernées ne sont pas tous ou
toutes complices de ce système.)
Depuis 1966, cette
Clique a pris le pouvoir au Burundi en se maintenant sous une dictature
militaire. L'armée
burundaise a commise crimes sur crimes. Près d'un demi-million de
citoyens Burundais d'ethnie HUTU sont morts victimes de cette armée.
Depuis 1993, un nouveau système politique a
été adopté: la Démocratie. Maleureusement la Clique
ne l'a pas voulu ainsi. Elle
a lancé "l'armée dans la rue".
D' Octobre 1993 à nos jours (2002), le
Burundi est en proie à une Guerre Civile.
II) Politiquement :
Cette clique,
dont les branches politiques sont l'UPRONA et le PARENA, se cache derrière
l'Armée Nationale, en affirmant hier l'argument d'un "péril
Hutu" aujourd'hui d' "un
génocide de Tutsi" .
Le but étant de se maintenir au pouvoir coûte que coûte.
Essayons de comprendre
ensemble comment cette clique légitime ses crimes:
Que pense t'elle et quelle est sa politique ?
L'idée est toujours la même. Pour elle, si la population Hutu se retrouverait au
pouvoir, la population TUTSI serait en danger. Il y aurait un
génocide de TUTSI. Ainsi pour que cela n'arrive pas au Burundi, il
faudra que les TUTSI restent au pouvoir. D'où il ne faudra pas toucher l'
Armée National actuelle (l'institution)qui est profondément "TUTSI"
et leur seul garant.
Cela est le discours de la clique.
Les conséquences de cette politique
sont :
La
clique et l' armée tuent périodiquement et massivement la
population Hutu du Burundi qui représente 85% des citoyens du pays.
Pas question
pour la clique et l'armée de parler "démocratie" (Aversion
du système démocratique et répression de toute tentative de
"révolution sociale" )
Qui soutiennent cet
armée ?
Avant 1972, une coopération
militaire était assurée par la Belgique. Mais depuis le Génocide
sélectif de 1972, la Belgique s'est fait prendre sa place par
la France.
Herman
Cohen est formel : " la grande instabilité dans les Grands Lacs vient
du problème de la loi de minorité au pouvoir au Rwanda et au Burundi
"
II) Que dit on de cette armée ?
- Massacres d'ITABA (GITEGA)
L'armée
est jugée responsable du massacre d'Itaba
UN
rights commissioner
demands inquiry into Burundi ...
afrol
News - Still impunity for Burundian human rights violators -
Silence
de la communauté internationale
Burundi. Itaba: l'armée
a tué - Que s'est-il passé le 9 septembre sur les collines d'Itaba, dans la
province de Gitega? Près de 200 personnes (1.200 selon l'opposition), en grande
majorité des civils, ont été massacrées par des hommes en uniforme.
Le 19 septembre, après enquête,
l'armée a présenté les conclusions suivantes: "Le 4 septembre, des
assaillants ont été signalés sur les collines d'Itaba. Ecoutant les consignes
de l'administration, la majorité de la population civile a quitté les collines
pour se regrouper près des positions de l'armée. L'armée a attendu jusqu'au 9
septembre, pour être sûre que tous les civils soient partis, avant
d'intervenir militairement. Les opérations ont été assez violentes. A l'issue
des combats, l'armée a constaté les dégâts, trouvant des assaillants mais
aussi des civils (...)". Selon les conclusions écrites de l'enquête, il y
a eu 173 victimes. Mais selon la commission des droits de l'homme du Parlement,
le massacre a eu lieu alors qu'il n'y avait pas de combat... (D'après Le
Soir, Belgique, 20 septembre 2002)
- ARMY
AND GENDARMERIE KILLINGS AND OTHER HUMAN RIGHTS VIOLATIONS
- MEURTRES
D'ENFANTS PAR LES TROUPES GOUVERNEMENTALES
- Burundi
army rounds up civilians
- Burundi
army kills at least 100 civilians: witnesses
- Burundi
Army Killed Hutu, Villagers Say
- Massacres
of civilians by the army.
Army
blamed for Burundi massacre
- Alexis
Bandyatuyaga, National Radio and Television of Burundi, September 15, 1994
was killed by Burundian army soldiers.
Bandyatuyaga,
a journalist with the National Radio and Television of Burundi, was killed
by Burundian army soldiers. Bandyatuyaga had received death threats from an
army unit after he reported, in July, about army atrocities in the central
part of the country.
- Security
forces committed numerous extrajudicial killings.
- Amnesty
International estimated that between October 1993 and December 1995 more
than 100,000 people were killed in ethnic violence.The army was more
responsible than any other group for these deaths.
- The
United Nations Human Rights Rapporteur for Burundi estimated in June that
800 people per month were being killed; the majority of deaths continue to
be attributed to government security forces.
-
In August the U.N. Center for Human Rights in Geneva issued a report that
said that the Tutsi-led army killed 2,100 to 3,000 civilians in a series of
incidents that took place between April and July.
Exactions
Commises par les Forces Armées Burundaises
L’armée
massacre la population hutu
LE
FRÈRE ANTOINE A ÉTÉ ASSASSINÉ PAR DES SOLDATS
VIOLATIONS
CONTINUELLES DES DROITS DE L'HOMME PAR LES FORCES ARMEES BURUNDAISES ET LES
MILICES TUTSIES
Les exemples qui
suivent décrivent des attaques de l'armée burundaise contre des civils
depuis le coup d'Etat de juillet 1996:
-
Des
soldats ont tué 114 personnes dans une église pentecôtiste à
Kayanza le 12 décembre
1996.
- Le 30 septembre
1996,àRutegama (Muramvya),...arrivés à hauteur d'un groupe de femmes et
d'enfants se cachant dans une maison, les soldats ont ouvert le feu, tuant
instantanément cinq personnes et en blessant sept autres, dont certaines
sont décédées par la suite.
-
Dans la Commune de
Giheta, Province de Gitega, des témoins disent que les forces armées ont
attaqué à plusieurs reprises les civils dans cette commune d'avril à décembre
1996 et à nouveau en février et mars 1997. Après les attaques de
septembre 1996, des centaines de corps gisaient sur les flancs des collines
de la commune.(211 été tuées là par les forces armées en novembre et décembre
1996).Un responsable de la communauté estime que jusqu'à 10.000 personnes
ont été tuées à Giheta depuis avril 1996, sur une population de 70.000
habitants
- 107 personnes ainsi
que la façon dont elles auraient été tuées par les forces armées
burundaises le 13 décembre 1996 à Ruvyagira, dans la commune de Mutambu à
Bujumbura-Rural. La majorité des victimes étaient des femmes et des
enfants
-
Le
11 janvier 1997, le porte-parole de l'armée, le Lt. Col. Isaie Nibizi, a
reconnu que l'armée avait tiré et tué 126 Hutus qui venaient de rentrer
de Tanzanie.
Continued
unrest in Burundi is complicating the mission work.
Reports of an
April 26 massacre of more than 200 Hutus, mostly women and children, in the
village of Buhoro have surfaced. The Tutsi-dominated military has been
blamed for the deaths and a senior U.S. human rights envoy was expected to
arrive May 7 to investigate, according to Reuters News Service.
- Burundi
- leaders change but human rights abuses continue:
Despite claims by
Burundi's new military leader Pierre Buyoya that he wants to stop the
genocide in Burundi, massacres by government forces and armed rebels
continue unabated, says Amnesty International.
From Amnesty International, featured on the OneWorld News Service 9 August
1996
-
ETC.
(A suivre)
@AGNews
2002
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