Encore une guerre de déstabilisation régionale orchestrée par l’Occident dans les Grands Lacs africain …
A Bujumbura, ce vendredi 29 juillet 2016, AGnews a rencontré des Barundi proche de l’appareil sécuritaire burundaise qui se disent prés à affronter le Rwanda si il s’attaque le Burundi…
Des signes annonciateurs sans équivoque montrent que les USA, encore eux, préparent avec leur allier régional – le Rwanda – du dictateur Paul KAGAME une attaque d’envergure contre le Burundi. Ce mardi 26 juillet 2016, une délégation d’officiers US de la Combined Joint Task Force-Horn of Africa (CJTF-HOA) de l’armée américaine US, conduite par le Major General Kurt Sonntag, a débarqué à KIGALI [ http://ktpress.rw/2016/07/us-seeks-stronger-partnership-with-rwanda-on-peacekeeping/ ]. Avec l’armée Rwandaise, les USA ont parlé de l’armée de l’East African Community EAC …
En juin 2016, des officiers de l’US army sont venus former à Bujumbura la FDN sur l’ African Data Sharing Network Satellite Terminal – ADSN – [ http://www.hoa.africom.mil/story/19983/u-s-burundi-share-communications-hardware-best-practices ]…
Le Burundi a subi en 2015 une Révolution de Couleur, avec un coup d’état militaire raté le mercredi 13 mai 2015, organisée par les USA, la France, la Belgique, et le Rwanda, appuyés par le réseau politique, civil, et militaire de l’ancien dictateur Hima Pierre Buyoya. Pour les forces de sécurités burundaises, comme pour la diplomatie burundaise, ces pays ne sont plus considérés comme -AMI-. Des consignes spécifiques de sécurité, à suivre de manières rigoureuses, ont été données à tous les membres de forces de sécurités burundaises et des diplomates burundais.
En dehors du Burundi, notamment à Djibouti, comme à Mogadiscio ou en Centrafrique, des contacts réguliers avec des officiers de ces pays – non AMI – ont souvent lieu avec des officiers burundais. Un débriefing intense est aussi réalisé lors du retour au Burundi des membres des forces de sécurité et de la diplomatie burundaise.
Au Burundi, on regrette que le projet de mise en place de l’armée africaine African Standby Force ASF soit actuellement bloqué par l’équipe autour de la présidence Mme Dlamini-Zuma de l’Union Africaine ( C’est à dire l’ aile pro occidentale de l’UA). Au dernier Sommet de KIGALI en juillet 2016, pas un seul mot n’a été évoqué sur cette question … Ce sont les USA ou la France qui se donnent encore aujourd’hui le droit de “sécuriser” l’Afrique…
DAM, NY, AGNEWS, le dimanche 31 juillet 2016