GUERRE HUMANITAIRE – Un journaliste Français témoigne de l’existence d’une mafia locale, présente dans les camps de réfugiés burundais de Lusenda en RDC Congo.
En République démocratique du Congo ( RDC CONGO ), en ce début du mois de mai 2017, M. Simon Rodier, journaliste Français [ http://information.tv5monde.com/info/rdc-la-peur-des-refugies-burundais-dans-le-camp-de-lusenda-169531 ], a effectué un reportage qui a ému tout le Burundi, dont les autorités , sur le quotidien des réfugiés burundais du camp de Lusenda, dans la province du sud-Kivu.
Voici son reportage : https://www.youtube.com/watch?v=SdIz3vSND7s
Ce journaliste montre les otages que ce sont ces REFUGIES BURUNDAIS dans ces camps. Mais aussi les victimes, car, si on en croit le reportage, ils sont négligés par le HCR et de nombreux enfants meurent car non soignés.
Certains réfugiés burundais, rapatriés des camps de la RDC Congo, aujourd’hui chez eux ont témoigné du fait qu’ils sont restés inscrits dans les listes comme REFUGIES DU HCR dans ces camps ,de commun accord avec des groupes autour des responsables HCR : 1/ pour pouvoir bénéficier du per diem mensuel du HCR, qu’il doivent revenir chercher chaque mois ( le phénomène – Makanaki – [ https://burundi-agnews.org/globalisation-mondialisation/burundi-le-scandale-makanaki-pelerinage-mensuelle-au-hcr-en-rdc/ ] ); et 2/ pour permettre à ce que leur dossier de demande d’asile pour les AMERIQUES (USA ou CANADA ) se concrétise.
Le journaliste Simon Rodier montre d’abord :
1/ des camps quasi vides mais où on répète que du monde continue à venir ; 2/ des réfugiés burundais négligés par le HCR car on ne leur donne pas à manger ; et 3/ les locaux et la mafia locale qui vivent de la présence de ces réfugiés à Lusenda.
Comme pour le cas des réfugiés en TANZANIE, la plupart des ex-réfugiés burundais en RDC CONGO déplore ce système pervers organisé par les fonctionnaires ONUSIENS du Haut Commissariat aux Réfugiés HCR, et les ONGS “vautours autours”. Eux, ils mettent en place une toile d’araignée locale, en embauchant des habitants de la localité du camp de réfugiés à venir travailler avec eux. Souvent des organisations mafieuses locales profitent et se mettent en place tout autour des camps, flairant une affaire juteuse …
Ainsi le boulot des fonctionnaires ONUSIENS et des responsables de ces ONGS devient lié à celui de citoyens locaux ( et des mafia locales ). Prenons le cas des Réfugiés burundais qui souhaitent rentrer de manière massive. Le problème est que si les Barundi rentrent il n’y a plus de boulot pour les fonctionnaires, les ONGs et les locaux ( dont les mafia locales ).
Le témoignage de M. Simon Rodier, journaliste Français, est édifiant ! Il explique que les réfugiés burundais sont soumis à un rationnement alimentaire drastique, les réfugiés ont juste de quoi subsister. Ils sont Racket, chantage, c’est surtout le climat d’insécurité et de violence qui rend leur vie au quotidien très difficile. Il s’agit de la mafia local autour du camps de réfugiés qui vit grâce à la présence du HCR à LUSENDA.
La malhonnête intellectuelle du JOURNALISTE FRANCAIS est qu’il appelle cette MAFIA locale -IMBONERAKURE ( c’est à dire les jeunes militants burundais du CNDD-FDD qui vivent au Burundi ). Il s’agit de la GUERRE HUMANITAIRE, incluant les MEDIA FRANÇAIS, que mène la FRANCE contre le BURUNDI, dans les enjeux GEOPOLITIQUES opposant l’OCCIDENT à la CHINE, dans la REGION DES GRANDS LACS AFRICAINS.
L’urgence au niveau de l’ETAT ( MINISTERE BURUNDAIS DE L’INTERIEUR , MINISTERE BURUNDAIS DES RELATIONS EXTERIEURS ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE ) est d’organiser une TRIPARTITE ( RDC CONGO, HCR, BURUNDI ) pour permettre rapidement le rapatriement massif des réfugiés BARUNDI qui restent en RDC CONGO, afin de contourner ce CERCLE VICIEUX DECRIT PLUS HAUT, nuisible pour les REFUGIES BURUNDAIS.
Au Burundi, les citoyens qui sont partis s’exiler dans les pays voisins en 2015, ont majoritairement fui à cause des RUMEURS RADIO véhiculées par les radio privées, qui étaient financées par l’Union Européenne et les USA ( OBAMA et réseau SOROS ) : isanganiro, bonesha, RPA, et TeleRenaissance. 3 de ces 4 radio privées sont aujourd’hui fermées. Pousser, par la peur, contre leur gré, des citoyens burundais à fuir leurs demeures, est un crime contre l’Humanité en droit international humanitaire.
DAM, NY, AGNEWS, https://burundi-agnews.org, le jeudi 18 mai 2017