[Former South African President Nelson Mandela was discharged from hospital on Sunday after a keyhole abdominal examination showed there was nothing seriously wrong with the 93-year-old anti-apartheid leader, the government said.]
BURUNDI :
RWANDA :
Rwanda: The Battle for Rwanda’s Future
By Liban Mugabo/The New Times/27 February 2012
opinion
I was recently asked deep questions by a group of young Rwandans – how do we fulfill our aspirations; how can we contribute to Rwanda; what kind of society will Rwanda become; what is the ideal Rwanda.
I was very heartened by their passion and thoughtful questions. But, the questions raised an even more fundamental point – they simply cannot fulfil their aspirations unless Rwanda succeeds as a nation. The battle to guarantee Rwanda’s success is the single most important war of our time.
I believe these questions can never be answered once and for all. These are questions we need to keep answering from one generation to another, from one government to another, year in year out.
These questions involve drive and vision, a spirit of innovation and imagination, a spirit of excellence and teamwork, a spirit of hard work and inclusion, so that we may continue to find and create new opportunities and make new breakthroughs in order to continue to improve the lives of Rwandans.
This also involves forging a new consensus about the core values and ideals that we subscribe to as a nation. Our togetherness can be a tremendous strength, but do we have a sense of unity as a people tied to a common destiny – even though our views and concerns, our doubts and fears may be different? It is critical that we do.
Indeed, this question of shared values and ideals and common purpose may be the more important enterprise in our nation-building because if we do not get our domestic ship in order, there is little hope to successfully navigate the challenges and opportunities of a volatile world.
President Kagame has spoken at length on the critical need for good governance and to deepen the trust between government and our people. Implicit in what he said, is also the importance of getting three key relationships right, the relationship of self to others; the relationship of Rwanda to the world; the relationship of the future to the past. We need to build a consensus about the values, ideas and ideals that underpin these relationships as they will frame our policies and national dialogues.
Survival and success are inextricably intertwined. We have to keep working the ingredients and adjust the formulas that will assure survival and success for the coming generations. There are plenty of opportunities for all of us if we make the effort, take calculated risks and stay united.
Rwandans with the determination and creative impulses to succeed, a sense of responsibility and appreciation for others, a mentality of abundance; Rwandans with a strong identity, rooted in Rwanda, yet global in outlook; Rwandans with a sense of their own history, and a sense of confidence and optimism about the future.
When we have trust between our government and our people, and the right relationships between self and others; our nation and the world; our past and our future, we will have an inclusive and supportive society, an enterprising and creative people, and a resolute and resilient nation. We will have created the conditions for all Rwandans to continue to pursue their dreams and aspirations.
Our prospects are brighter than ever before. As a nation, we are stronger, more cohesive, and have more resources than ever before. The future is ours to conquer.
RDC CONGO :
TSHISEKEDI ou «KABILA» ? : Les occidentaux divisés
26/02/2012/KongoTimes!
Il ne suffit pas de combattre la fièvre. Il faut une thérapie de choc pour extirper la maladie. La glace du dialogue est l’unique voie de sortie. Cela ne peut venir que des acteurs politiques congolais eux-mêmes. En particulier d’Etienne Tshisekedi et de Joseph Kabila.
Deux blocs, deux théories en discussions dans les milieux des officiels occidentaux pour la résolution de l’équation postélectorale congolaise. Une situation qui risque de coûter cher à la RDC toujours face à des intérêts divergents.
Chacun dispose d’un schéma de sortie de crise en République démocratique du Congo. «Des pays amis», à travers leurs représentations à Kinshasa, rivalisent d’ardeur dans l’élaboration des propositions susceptibles de conduire à l’apaisement. Rien d’étonnant dans la mesure où le monde est devenu un village planétaire.
Malheureusement, les politiciens congolais qui maîtrisent encore cette donne se plaisent à ouvrir des brèches béantes à l’ingérence extérieure. Ils ont mal géré les élections 2011.
La nature n’a-t-elle pas horreur du vide ? Cela étant, l’organisation des élections couplées du 28 novembre 2011 a donné lieu à des contestations venant de tous les horizons. Les uns ont parlé «d’irrégularités», les autres ont «d’erreurs». Les plus radicaux ont soutenu la thèse de «tricheries planifiées» et de «fraudes massives organisées». Face à ce tollé, les résultats issus de ces scrutins ont perdu de leur éclat. Des observateurs nationaux et étrangers ont davantage éclaboussé le couple «CENI-gouvernement», à travers des rapports sulfureux sur l’organisation des élections et la conduite de l’ensemble du processus.
Pendant que les uns se réjouissent, les autres se sont évertués à vider le processus de toute sa substance en le discréditant.
La conséquence qui s’en est suivi est perceptible au regard du gène que des gouvernements «des pays amis» affichent lorsqu’il s’agit d’aborder la question électorale du 28 novembre 2011. En coulisses, des plans de sortie d’une crise latente qui enfle, sont concoctés. Les uns en contradictions notoires avec les autres.
Deux blocs en présence
Les positions des gouvernements occidentaux transpirent des chancelleries au point qu’on peut les résumer en trois points essentiellement. D’abord, il y a ceux qui estiment que la mise en place d’un gouvernement suffira, à elle seule, pour mettre un terme à la crise. La majorité constituée autour du président élu se mettra au travail de gestion du pays. L’Opposition sera mise dans l’obligation de s’organiser pour se présenter en alternative en 2016. Elle sera même poussée à se désigner un porte-parole conformément à la législation en vigueur. Elle donnera de la voix chaque fois que possible.
L’autre tendance soutient la recherche d’un consensus minimal pour résorber la crise postélectorale congolaise. Pour cette tendance, les irrégularités sont telles qu’il ne serait pas responsable de désigner des vainqueurs d’un côté et des vaincus de l’autre. Même s’il s’avérait que «l’ordre d’arrivée» ne changerait pas de manière absolue, la recherche de la cohésion nationale ne passerait pas par une exclusion suivie d’une humiliation d’un camp. Pour cette tendance donc, les Congolais doivent chercher des voies et moyens susceptibles de s’accorder sur un minimum permettant d’obtenir l’apaisement tant recherché tout le long du processus. Surtout que le dernier rapport du Centre Carter risque de relancer le débat sur la légitimité des institutions tant la crédibilité des opérations électorales a été fortement dénoncée.
Certes, le chien pourrait aboyer et la caravane passera. Mais si l’on tient compte du fait que la classe politique occidentale est sensible aux rapports de missions de leur société civile, il y a de quoi jurer que le débat ne fait que commencer.
Evidemment, «les extrémistes» congolais de tous bords ne l’entendent pas de cette oreille. Selon que la position présentée joue en faveur de leur famille politique, ces radicaux l’acceptent ou la rejettent sans en examiner le bien-fondé. «L’ingérence dans la politique interne de la RDC» est avancée comme argument, pour tempérer l’ardeur «des amis» qui formulent des propositions de sortie de crise.
Diviser, les gouvernements occidentaux le sont. Ils ne se sont pas encore déterminés sur une position claire et commune face à l’équation congolaise. L’attentisme «des gouvernements amis», actuellement de stricte observation, pour certains, dénote d’un malaise ressenti après les élections.
La responsabilité des Congolais
D’évidence, il ne suffit pas de combattre la fièvre. Il faut une thérapie de choc pour extirper la maladie. La glace du dialogue est l’unique voie de sortie. Cela ne peut venir que des acteurs politiques congolais eux-mêmes. En particulier de Tshisekedi et de Kabila.
La profonde division sur la question congolaise doit servir de déclencheur d’un sursaut national collectif de l’ensemble de la classe politique. La fragilité de la situation, les tensions récurrentes, maîtrisées tant bien que mal,… constituent une interpellation devant amener les uns et les autres à avoir les yeux grandement ouverts pour évaluer l’étendue du désastre social dans lequel est plongé la population, les électeurs de demain.
BIENVENU MARIE BAKUMANYA
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