La Diaspora du Burundi
La Diaspora du Burundi

Selon le bilan annuel d’AGnews (Africa Generation News), que l’on retrouve dans le document intitulé « Burundi : Un an par le trou de la serrure (de janvier 2012 à décembre 2012)», qui sort chaque année depuis 2005, la Diaspora du Burundi est demeurée le 4ème acteur de la société en 2012. Qu’est que cela veut dire concrètement ?   D’abord prenons connaissance de cette diaspora …

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:roll: Bilan des acteurs de la société burundaise en 2012

Les acteurs de la société burundaise ou Rundi (2012) (AGnews)
Les acteurs de la société burundaise ou Rundi (2012) (AGnews)
Attention : Gouvernement=Etat

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L’Historique de la Diaspora burundaise date depuis … Mais disons que l’accélérateur a été – le Génocide / Régicide des Bahutu Barundi – commis par le Régime des Bahima burundais (Micombero, Bagaza, Buyoya) commencé vers les années 60 et qui a pris fin en 2003 , date de fin de la guerre civile au Burundi. La dictature féroce et surtout sanguinaire des Bahima Burundais a fait en près de 40 ans de pouvoir plus de 4.5 Millions de victimes parmi les Bahutu Barundi ( Batutsi et Baganwa compris) au Burundi.
La Diaspora burundaise actuelle du Burundi s’est construite malheureusement sur ce drame qui aura été un des plus sérieux du 20ème siècle… Ce sont les réfugiés Barundi (des Bahutu Barundi – dont des Batutsi et des Baganwa ), c’est à dire les –enfants de l’ancien Royaume Millénaire de l’Urundi ( Ingoma Y’Uburundi ) -, qui avaient fui leur pays, éparpillés à travers le monde entier (Tanzanie, Congo, Rwanda, Cameroun, Bénin, Sénégal, Niger, Canada, USA, Belgique, Chine, Australie,UK, Danemarck, Suède, Norvège, France, Italie, Indonésie, etc.) pendant la dictature des Bahima burundais, qui , pendant plus de 40 ans, vont se refaire une vie ailleurs, fondés des familles, qui composent la grande majorité des membres de la diaspora burundaise.
Une seconde vague de réfugiés est arrivée alors après 1996 en pleine guerre civile du Burundi (1993-2003). Elle était composée d’ –Enfants de la Dictature des Bahima burundais– .Celle-ci s’opposera aux Bahutu Barundi (comprenant des Batutsi et des Baganwa) déjà installés depuis les années 60. L’élite des Bahima burundais percevant la fin du règne des Bahima au Burundi ont commencé à fuir le pays. Les nouveaux arrivants Bahima Burundais vont au départ tenter de s’isoler dans les pays où ils savaient qu’il y avait moins de réfugiés Bahutu Barundi (dont des Batutsi et des Baganwa). C’est à dire dans les pays scandinaves (Norvège,Suède, Finlande), aux USA, au Canada, en France, ou en Belgique Flamande.
En 2003 et surtout en 2005, une fois que le Burundi était libéré de la Dictature des Bahima burundais -un grand nombre des Enfants de l’ex- Royaume du Burundi – sont rentrés et avec, eux, les Tambours du Burundi ont commencé à rebattre comme autrefois sous toutes les collines du pays.

Le bilan annuel 2012 d’AGnews (Africa Generation News) explique qu’,en 2012,la Diaspora du Burundi s’est fait découvrir par :

      • Des associations qui s’occupent d’organiser la Communauté pour les sensibiliser pour le pays.
      • Des artistes qui mobilisent des organisations à venir aider à développer le pays.
      • Des sportifs d’origine burundaises qui gagnent des courses à pied en France , ou qui font des carrières footballistiques intéressantes.
      • Des amitiés de solidarité avec des associations, des communes, ou des villes en France, ou au Canada.
      • Des opposants politiques qui s’expriment de l’extérieur du pays contre le régime du Burundi ou qui se livrent des combats politiques à l’Etranger.
      • Des familles d’étrangères vivant au Burundi (ex. des soeurs ou des prêtres Français ou autres ) qui nouent des liens forts de solidarité avec le Burundi, et surtout des familles burundaises.
      • Les ambassades qui organisent des journées (fêtes nationales, commémorations, -journée du Burundi- , …)
      • Des autorités burundaises qui viennent à la rencontre des Barundi de l’Etranger.
      • Des Barundi de l’Etranger qui commémorent en Avril le Génocide / Régicide contre les Bahutu Barundi du Burundi commis par la dictature des Bahima burundais (Micombero, Bagaza, et Buyoya)
      • Des Barundi de l”Etranger qui contribuent aux échanges de savoir inter-universitaire
      • Des associations étrangères qui organisent des journées culturelles pour soutenir des projets de développement au Burundi (Soutien à la scolarisation des enfants ; etc. )
      • Des bandits burundais qui font des trafics illicites du Burundi vers l’Etranger et vice versa.
      • Des organisations étrangères qui organisent des tables Rondes pour réfléchir sur l’évolution politique du Burundi
      • Des conflits sérieux entre Bahima burundais et Bahutu Barundi à l’Etranger
      • Des Barundi regroupés en région du Burundi qui organisent des soupers de solidarités pour soutenir des projets de développement de leur Province au Burundi.
      • Des échanges entre artistes ou artistique de l’Etranger et du Burundi.
      • Une guerre médiatique sournoise menée par – des Bahima burundais – à l’Etranger pour vendre l’idée -du génocide des Tutsi/Bahima au Burundi- (surfant sur le Génocide du Rwanda ) et faire détester les Bahutu Barundi.
      • Des corporations de métiers de l’Etranger qui échangent -leurs savoirs et leurs expériences-avec les mêmes corporations au Burundi.
      • Des ONG ou Associations de Burundi de l’Etranger qui organisent des projets pour soutenir le développement du Burundi.
      • Des Prêtres catholiques d’origine burundaise mobilisent pour des oeuvres caritatives en faveur du soutien au développement du Burundi.
      • Etc.

Bref, il vous est possible de prendre connaissance de toutes ces facettes de la Diaspora burundaise en 2012 à travers quelques exemples publiés dans ce document : Quelques extraits tirés des annexes du bilan annuel d’AGnews (Africa Generation News) « Burundi : Un an par le trou de la serrure (de janvier 2012 à décembre 2012)» .

En 2012, grossièrement, on peut dire que la dynamique générale de la Diaspora Burundaise était tournée vers l’appui au développement du Burundi. Elle exprimait de cette manière la dynamique donnée par l’Etat actuel du Burundi. A chaque période de vacances ( aux USA, au Canada ou en Europe ) et pendant la période de fin d’année, ce sont des dizaines de milliers de burundais de la diaspora qui se rendent au Burundi en famille. Mais la diaspora, Ce sont aussi les sportifs performants (coureurs et footballeurs) qui brillent à l’étranger …
Voici quelques observations particulières quand à la nature des opinions et actions de cette Diaspora :

  • Les Bahutu Barundi (dont les Batutsi et les Baganwa) restaient à l’Etranger – regrettent – que l’Etat du Burundi ne fait rien pour qu’au Burundi, on se souvienne du – Génocide Régicide des Bahutu Barundi commis par le Régime de la Dictature des Bahima burundais – et surtout , qu’à l’ONU , on puisse reconnaître ce Crime des Crimes pour que -plus jamais- des Régimes criminels, comme celui qu’a été celui des Bahima burundais, puissent encore exister dans le Monde. Chaque année, ils commémorent en avril -le Génocide Régicide du Burundi -.
  • On trouve aussi une opposition politique (ADC Ikibiri) mais qui est assez -bon enfant- … Elle s’exprime parfois par des manifestations ou des conférences.
  • Toutefois, on remarque des groupements de Burundais ( du côté des Bahima burundais ) qui se radicalisent autour de quelques branches de l’Extrême Droite Bahima burundaise d’une part :

– en épousant les thèses juives de la Maison Havila et tissant des relations avec des lobby juives d’Europe et des USA ( tendance PARENA, on trouve Bujumbura news etc. ) et de l’autre, – en se regroupant dans des organisations tendances UPRONA comme AC Génocide, Surviit tutsi.org, etc.
Depuis, fin 2012, ces organisations tentent même d’organiser la Diaspora …
Le danger venant de cette Extrême Droite Hima burundaise (EDHB) de l’Etranger pour le Burundi, ce sont les dérives comme :
Ce Belge Flamand, d’origine juive, M. André de GROOTE (1), ( qui était au côté des génocidaires pendant le Génocide des Batutsi au Rwanda ), est qui a repris fonction au Burundi au travers d’une organisation International Fertilizer Development Center (IFDC). Depuis 2007, il implante son Projet appelé, CATALIST (Catalyser l’Intensification Agricole Accélérée pour la Stabilité Sociale et Environnementale). Seuls les Burundais, qui répondent, au mot de code de sélection  “je  suis Juifs” – ( C’est à dire HIMA, d’obédience Havila dont Bagaziste ,soit de Bururi ) peuvent travailler avec lui dans sa société.

– Ou encore des organisations soit disant faisant des échanges inter universitaire mais qui ne privilégient lors des invitations au Burundi que majoritairement des étudiants burundais Bahima (soit de l’Uprona). Il s’agit bel et bien de projets qui aident le Burundi à se développer mais ces initiatives sont d’abord -tribalistes-. Sans parler de l’octroie des bourses universitaires  à l’Etranger qui ne privilégie majoritairement que les jeunes Bahima burundais (2)  … L’Extrême Droite Hima burundaise travaille à semer la haine et surtout à entretenir le -tribalisme – des Bahima burundais. En d’autres mots, après une Constitution burundaise “injuste” parce que porteur de “Quota ethnique  à l’avantage des Bahima burundais qui ne représentent que 7 à 8% de la population burundaise, on a désormais des projets de développement  -tribalisés ou ethnisés – sur mesure destinés aux mêmes Bahima burundais …  Parmi les quelques apports pour le Burundi aussi venant  de ces organisations de l’ extrême droite Hima burundaise (EDHB) ,  on trouve au niveau culturel l’arrivée au Burundi de plus en plus des films ou oeuvre propagandes   pro Buyoya , -révisionnistes- et surtout -anti Bahutu-   comme : 

– le film “Na Wewe” projeté à Bujumbura par la délégation belge ;
– le film “Martyrs de la fraternité Buta”;
– le film “Magume” ou la mémoire des martyrs de Buta ;
– le livre “Strength in What Remains” by Tracy Kidder; 

Ces expressions artistiques tournent  autour du -thème récurent  d‘un  Génocide des Tutsi qui aurait eu lieu au Burundi commis  par les Bahutu –  or que  la Dictature des Bahima burundais (qui n’a pas encore été jugée )  à commis un -Génocide Régicide contre les Bahutu du Burundi (comprenant les Batutsi et les Baganwa ) -.  Il s’agit tout bonnement de révisionnisme !  D’où l’importance et l’urgence d’une reconnaissance officielle de l’ONU du Génocide Régicide du Burundi ! La venue de toutes ces expressions artistiques a pour objectif  d’accompagner le processus de Commission Nationale Vérité Réconciliation CNVR  qui arrive bientôt au Burundi.  Il s’agira, par la suite, en vue de préparer l’opinion, pour certains médias du  Burundi et étranger, de les projeter ou diffusés pendant le processus  de justice transitionnelle en cours… La bataille de l’EDHB au niveau de la diaspora se mène ainsi  à la fois  au niveau politique, sociale et culturelle…

DAM, NY, AGNEWS, le 24 Mars 2013.

(1) Le représentant – pays de l’IFDC au Burundi aurait couvert le Génocide au Rwanda ? [ http://nyabusorongo.org/index.php/revelations/166-le-representant-pays-de-lifdc-au-burundi-aurait-couvert-le-genocide-au-rwanda ]
(2) Le DG de l’Enseignement Supérieur : « un monstre et une calamité » qui fait la honte du ministère [ http://nyabusorongo.org/index.php/revelations/167-le-dg-de-lenseignement-superieur—un-monstre-et-une-calamitee–qui-fait-la-honte-du-ministere ]

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