Une dès victimes de la manifestation sauvage interdite de Dimanche 26 avril 2015
Une dès victimes de la manifestation sauvage interdite de Dimanche 26 avril 2015

A Bujumbura, ce dimanche 26 avril 2015, des organisations minoritaires de la société civile burundaise, proche des enfants de l’ancienne dictature militaire des Bahima burundais ( Micombero, Bagaza, et Buyoya), ont organisé une manifestation sauvage interdite légalement pour exprimer leurs frustrations face à la candidature du très populaire président africain du Burundi, S.E. Nkurunziza Pierre, à la présidentielle 2015.

Au lieu d’appeler, leurs partisans a exprimé leur déception par la voie pacifique en passant par les institutions burundaises, ces organisations ont utilisé la voie de la terreur et envoyé dans la rue des jeunes casseurs, parfois même drogués dont certains avaient été rémunérés, à cette fin pour faire face à la Police Nationale Burundaise PNB. Il s ‘agissait d’une petite centaine de jeunes provenant des quartiers dificiles de Nyakabiga, Musaga, Ngagara, et Cibitoke, connus pour être des communes pro-MSD, le parti des anarchistes violents de M. Alexis Sinduhije, leur leader qui est recherché par la justice burundaise. Ces jeunes casseurs, drogués pour certains, lançaient des pavés et des grosses pierres pour assommer la police burundaise, et avaient incendié des pneus destinés aux caméra des journalistes étrangers qui avaient été invité à l’avance, à ce spectacle désolant, à ces endroits précis pour faire des photo et des films pour Youtube, afin de présenter au Monde entier, un Burundi qui brûle …
Les 3 Radio Rumeurs (RR) ( des radio privés ) du Burundi ont été coupés (ou stoppés) momentanément, par l’autorité publique, pour ne pas couvrir cette manifestation interdite et violente afin d’éviter d’attiser la peur au sein de la société burundaise à quelques jours des élections démocratiques de 2015. Il ne faut pas oublier que ce sont ces mêmes 3 radio (avec leur RR) qui sont responsables de la fuite de quelques citoyens burundais, épris de peur, vers le Rwanda ces derniers jours … De plus, la Police Nationale Burundaise PNB était aussi à la recherche d’armes à feu à la Radio Publique Africaine, qui est la radio du parti terroriste MSD, les fameux anarchistes violents.
Le bilan de cette manifestation interdite, très localisé dans Bujumbura, est, selon la PNB, de 3 morts, et plus de 15 blessés dont 6 dans un état grave.
Une autopsie des 3 victimes est en cours pour savoir si réellement il s’agissait de balles de policiers qui ont abattu ces jeunes casseurs. Les calibres de la police sont répertoriés, cela facilitera le travail de la justice burundaise.

Les responsables des associations qui ont organisé cette manifestation violente porte désormais la responsabilité de ces 3 décès inutiles, tout cela à cause de leurs frustrations et de leur ego … Le procureur général de la République a ouvert une enquête préliminaire qu’il a confiée à la police judiciaire. Plusieurs arrestations ont déjà eu lieu.
Les autorités burundaises sont déçus du comportement de ces organisations minoritaires de la société civile burundaise qui ont envoyé à la mort de jeunes gens et qui ont enfreint la charte de non-violence signée le lundi 9 mars 2015 au Burundi par tout les acteurs de la société burundaise pour garantir un climat préélectorale paisible.
Les organisateurs de cette manifestation violente et non autorisés risquent jusqu’à 20 ans de prison, car il y a eu mort d’hommes. Ces derniers disaient que la nomination de Nkurunziza à la présidentielle 2015 était un coup d’état à la Constitution et à l’Accord d’Arusha. Ce que leur rétorque leur opposant car, depuis 2000 à avril 2015 (aujourd’hui), le Burundi n’a jamais respecté la Constitution et l’Accord d’Arusha concernant les quota ethniques 60% HUTU 40% TUTSI, qui sont les dispositions phares de l’Accord d’Arusha de 2000. Cette disposition de discrimination positive constitutionnelle qui devait garantir aux Barundi discriminés pendant plus de 40 ans par la Dictature des Bahima Burundais n’a pas été respecté. Le Burundi est, depuis 2000, en état anticonstitutionnel sur ce sujet. Pourtant aucune de ces organisations civiles des enfants de la Dictature n’ont crié ” coup d’état à la Constitution et à l’Accord d’Arusha “. Pourquoi ?
Même le Département Américain US, qui déçoit beaucoup les Barundi en ce moment, n’a jamais dit mot à ce sujet de discrimination ethnique flagrante et permanente -anti Arusha- au Burundi, qui met à mal le relance de l’Economie burundaise… Le Burundi vit un effet placebo avec l’Accord d’Arusha de 2000 puisque sa mesure phare n’a jamais été apliquée !

DAM, NY, AGNEWS, le dimanche 26 avril 2015

News Reporter

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