Tout commence après la défaite électorale en mai 2010  des organisations politiques organisées en coalition autour de l’ADC Ikibiri (dont un des leader est un ancien président d’une radio privée burundaise).

– Au départ avant les élections communales, toutes les  radio  et telévisions burundaises  tentent  de travailler en synergie : Rpa, Isanganiro, Ccib, Bonesha, Rtnb, Voix de la paix, Radio Maria, Radio Vyizigiro, Rema Fm, Radio Salaama, Nderagakura, Ijwi Riremesha,Star, Umuco et Rtr (Radio télevision Renaissance  appartenant à des proches de l’ancien dictateur Buyoya)  et autres radios communautaires.
– Une fois les résultats annoncés, certains médias sont utilisés par les politiques défaits  -ADc Ikibiri -.
Le 26 mai 2010, le président du parti Msd (ancien directeur de la radio RPA), dit avoir des preuves que les membres du parti au pouvoir ont détourné des urnes et les ont rempli des enveloppes de leur parti. Pourtant aucun observateur sur place ne confirme cette accusation grave.
Le 27 mai 2010, le parti Uprona (ancien parti unique, rassemblant les Bahima du Burundi)  embraie. Il dit que les résultats des élections communales qui ont donné favori le parti présidentiel, ne sont pas du tout correctes. Selon Bonaventure Niyoyankana, le parti au pouvoir a mal gouverné raison pour laquelle il ne peut pas être élu comme on l’a vu. Il dit avoir des preuves que le parti Cndd-Fdd a continué sa campagne même le jour du scrutin sur les queux des électeurs. Une autre preuve, selon le président de l’Uprona est l’achat des consciences qui ont caractérisé le pouvoir en place.
– Jusque là encore les médias travaillent en synergie. Mais l’entrée dans la polémique des résultats des élections du parti Uprona fait que l’ampleur prend une proportion nouvelle. D’abord la société civile burundaise est dominée par des membres qui lui sont favorable. De plus, tous les correspondants média internationaux (Reuters, AFP, BBC, et XINHUA) lui sont fidèles.
La synergie des média, c’ est du passée. Il faut désormais – répandre la peur – au sein de la population :
Le 28 mai 2010, la population de la commune de Makamba vient de découvrir 4 urnes dans un bureau du directeur de l’école primaire de Karonge I. Il s’agit d’une information rapporté  les radio et télévision  – Bonesha/Isanganiro/Rpa/Rtr –  connu pour être proches de l’Uprona et du MSD.
Isanganiro/Rtr  font intervenir un expert indépendant des nations Unies, Akich Okola, pour remettre une couche dans leur idée de répandre la peur au sein de la population et de la communauté internationale. Akich Okola s’exprime sur des dossier de meutres passée …
Ces médias tentent de mobiliser la population contre les forces de l’ordre (contre le pouvoir).  On découvre le travail intensif de la RPA dans cette tactique…
Le 31 mai 2010 :
Un membre parti Upd-Zigamibanga de la commune de Butihinda à Muyinga a été tué ce dimanche soir par grenade. Asumani Nduwimana était vice-président du parti dans la commune de Butihinda.  Mais des témoins réfutent l’affirmation des trois radios
dont la police burundaise. Le porte-parole de la police, Chanel Ntarabaganyi, dit que la victime a été tuée par sa grenade car, souligne-t-il, il voulait la lancer contre la position de la police et la grenade a explosé avant qu’elle ne soit lancée.  (Rpa/Bonesha/Isanganiro).
Samedi à Kinama, la population s’est affrontée avec la police après la découverte des urnes contenant des enveloppes encore non dépouillées dans le stock de la Ceci Kinama (RPA).
Les enseignants membres des syndicats accusent le gouvernement de traîner les pieds dans la mise en application des accords signés entre les deux parties après une grève qui a duré près de 2 mois(Rpa). La présidente du Sleb, Eularie Nibizi, (société civile) entrent en jeu pour essayer de déclencher la colère des enseignants. En effet, en pleine élection, le moment est très mal choisi.
Dès début juin, à la stratégie de la peur et de la confrontation aux autorités, il faut désormais de stopper tout le processus électorale avec comme menace que le FNL de Rwasa pourait retouner au maquis. -La carte  de nuissance du  FNL, ex-rebellion  –
Le 2 juin 2010:
Le ministre de la Défense souligne que des signes existent prouvant que certains politiciens veulent occasionner des troubles dans le pays (Voix de la paix/Rema).
Le président du parti Fnl, Agathon Rwasa tranquillise la population que son parti le Fnl ne va pas retourner dans le maquis, comme certaines personnes commençaient à le dire (RPA).
Des membres du parti Fnl ont été visités par la police cette nuit dans la commune de Mpanda à Bubanza(RPA).
Les partis politiques contestataires des résultats des communales de ce 24 mai 2010 ont procédé au retrait de leurs dossiers au près de la Ceni. Les cinq candidats – Domitien Ndayizeye (ex – Président de transition du Burundi ) pour le Frodebu, Agathon Rwasa pour le Fnl, Léonard Nyangoma pour le Cndd, Pascaline Kampayano pour l’Upd et Alexis Sinduhije pour le Msd – se sont présentés ensemble ce mardi à la Ceni pour procéder à ce retrait (RPA).
La société civile burundaise, les corps diplomatiques accrédités à Bujumbura et autres organisations internationales ont adressé leurs adieux à la représentante de Human Right Watch au Burundi, Mme Neela Ghoshal (Rtr/Bonesha/Rtnb/Isanganiro).
Mme Neela Ghoshal (HRW) est connu comme une très proches des organisations civile burundaise des -enfants de la dictature des Bahima au Burundi -. Elle a été expulsée pour avoir  pousser les Barundi à la violence à travers notamment un rapport de HRW publié au printemps 2010 où elle prévoyait le chaos si  le parti au pouvoir était battu. Elle souhaitait ainsi qu’une force de paix internationale soit mobilisé au Burundi. Malheureusement pour elle, cela n’a pas été le cas.
Le 3 juin  2010 :
– L’Union Européenne, les Etats-Unis et  l’Union Africaine ne voient pas les choses comme ces partis d’opposition. Dans un communiqué de presse rendu public ce jeudi, les représentants des trois organisations étatiques semblent être inquiets par le retrait des 5 candidats des partis politiques de l’opposition. Les représentants de ces pays disent que ces partis devraient rejoindre la compétition électorale, car, estime le communiqué, les élections se sont bien déroulées dans l’ensemble du territoire national. (Rpa)
Le 4 juin  2010 :
Des menaces envers la CENI sont proférés, apparemment par des personnes proches des organisations politiques ayant perdu les élections communales. La stratégie de – la peur – demeure entretenue …   Il s’agit pour les journalistes  d’Isanganiro, de Bonesha,  et  de la RPA, il s’agit  d’éveiller le spectre d’une rébellion par  Rwasa.
– Des tracts ont été trouvé ce vendredi matin à travers presque tout le pays. A Rumonge au sud du pays, ces tracts ont été trouvés dans les jonctions des axes routiers, dans les endroits les plus fréquentés de toute la commune de Rumonge. Ces tracts demandent la démission de la Ceni, et ses démembrements, la réorganisation des élections communales, l’arrêt des incarcérations des membres de l’opposition, et autres.(Isanganiro)
– D’autres tracts ont été trouvés sur l’axe routier Bujumbura–Gitega. A quelques kilomètres du centre de Bugarama, la route avait été barrée par des éléments non encore identifiés. (Isanganiro/Bonesha/Rpa)
– La population des environs de la foret de Rukoko près de la rivière Rusizi a été frappée de peur suite à des effectifs d’hommes en uniformes qu’elle a vu depuis ce jeudi soir. Selon le porte parole de l’armée nationale, le colonel Gaspard Baratuza, il s’agit des Forces de Défense Nationales qui étaient en patrouille de routine dans cette forêt qui se trouve entre le Burundi et la République Démocratique du Congo. (isanganiro)
Le 7 juin 2010 :
Les partis défaits -ADC Ikibiri – aux Communales veulent la radiation de la CENI. Le MSD va jusqu’à demander aux diplomates étrangers de s’en aller.
– L’ancien chef d’Etat, Sylvestre Ntibantunganya dit que la radiation de la Ceni ne serait pas une solution dans le contexte actuel des élections. Selon Ntibantunganya, la Ceni et ces démembrements ont été obtenus après de longues discussions entre les membres des partis politiques et les autres membres des différentes couches sociales. Selon Ntibantunganya, la constitution d’une autre Ceni serait un problème de plus ou tout simplement le retour en arrière. Parlant des résultats des communales du 24 mai, le sénateur Sylvestre Ntibantunganya dit que ce n’est pas la première fois qu’un parti politique obtient un score pareil au Burundi. Se référant sur les scores des années 60 lors de la recherche de l’indépendance du Burundi, Ntibantunganya dit que le parti de l’époque a reçu une grande majorité à l’Assemblée Nationale. Il ajoute que la même situation s’est aussi produite en 1993 quand le parti Frodebu a eu une majorité écrasante à l’Assemblée et au Sénat. (Rema)
– Le parti Msd a sorti un communiqué de presse ce dimanche à l’intention de la communauté internationale et nationale. Dans ce communiqué, le Msd se dit préoccupé par les déclarations des membres du parti au pouvoir qui cherchent à ternir l’image du parti Msd et ses leaders. Ces déclarations, souligne le communiqué, disent que le Msd ne veut pas de certains ambassadeurs occidentaux à Bujumbura. Il tranquillise les membres du corps diplomatique que le torchon ne brûle pas entre ceux-ci et les partis d’opposition en général et le Msd en particulier. (Rpa/Bonesha)
Le 10 juin 2010 :
L’ancien dictateur Buyoya et l’Uprona souhaite que les élections  soient reporter à une date ultérieure. On remarque que RFI entre en action.
– L’ancien président du Burundi Pierre Buyoya demande aux politiciens burundais de s’asseoir ensemble pour trouver les solutions durables aux problèmes politiques de ces derniers jours. Selon Pierre Buyoya, le Burundi a déjà traversé des crises énormes qui ont même occasionné d’énormes dégâts matériels et humains, mais que chaque fois le dialogue a été nécessaire pour dénouer la crise. Il se propose de faire la médiation entre les deux camps actuellement en conflit au Burundi, à savoir l’opposition d’un coté et la Ceni et le parti au pouvoir de l’autre coté. “Je l’ai déjà fait pour d’autres pays, comme en Centrafrique, pourquoi ne pas le faire pour mon pays ?”, s’interroge l’ancien chef d’Etat. (Rpa/Rfi)
– Le parti Uprona a animé une conférence de presse ce jeudi 10 juin 2010 à Bujumbura. Selon le président de ce parti Bonaventure Niyoyankana, l’Uprona ne sera pas influencé par n’importe qui pour retourner dans la course aux prochaines présidentielles. Niyoyankana souligne que la décision de  se retirer du reste des scrutins est une décision qui a été tellement méditée et mûrie par les organes dirigeants de ce parti. Le parti Uprona demande la Ceni de rompre avec le forcing et de reporter les élections à une date ultérieure pour éviter encore une fois les achats de consciences qui se sont manifestés dans les milieux ruraux, lors de la campagne électorale et même.
Le 14 juin 2010 :
Une campagne de l’arguage de grenades -mené par les partis défaits (surtout MSD et FNL) le 24 mai 2010 aux Communales –  démarre après l’annonce de début de campagne par la CENI de la Présidentiel du 28 juin 2010. Un peu partout sur le territoire -des permanences du parti CNDD/FDD – sont brulées pendant la nuit par des individus.  Il s’agit désormais de faire peur aux militants du CNDD/FDD …
– Sept personnes ont été blessées à des degrés divers dans une série d’attentats à la grenade dans des lieux publics, dans la nuit de samedi à dimanche à Bujumbura, apprend-on de source policière dans la capitale burundaise. Le porte-parole de la police nationale Chanel Ntarabaganyi souligne que ces grenades ont été lancées dans diverses places de la capitale Bujumbura ce week-end sans pour autant faire des dégâts matériels et humains. Cependant, il souligne que sept personnes ont été blessées suite à ces attaques dont les mobiles ne sont pas encore connus. (Rpa/Rtnb)
– Après les attaques à la grenade ce week-end dans la ville de Bujumbura, le ministre de l’Intérieur Edouard Nduwimana a accusé les partis d’opposition d’être derrière ces attaques. Selon le ministre Nduwimana, il s’agit des partis qui rejettent les élections du 24 mai 2010 qui ont organisé et exécuté ces attaques à la grenade. Cependant, le porte-parole de la police nationale Chanel Ntarabaganyi a affirmé que les enquêtes n’ont pas encore donné des fruits pour conclure sur l’identité des malfaiteurs. Il souligne que les informations que la police possède affirment que les attaques ont été perpétrées par des personnes qui circulaient à motos. (Rpa)
– Le porte-parole du parti Fnl (Force Nationale de Libération) se dit préoccupée par ces attaques à la grenade qui surviennent en cette période électorale. Selon Jean Bosco Havyarimana, ces attaques suscitent des doutes, surtout que la police n’a pas encore pu mettre la main sur ces malfaiteurs. Il estime que certaines personnes veulent s’en servir pour faire taire les opposants politiques. (Rpa)
– Des permanences du parti au pouvoir ont été brûlées dans la nuit de vendredi à samedi à Rumonge, dans la province de Bururi au sud du Burundi. Quinze drapeaux de ce parti ont aussi été déchirés. Cela c’est déroulé dans les localités de Nyakara, Kizuka, Mugomere et à la 9ème avenue de la ville de Rumonge. Les auteurs de ces actes ne sont pas encore connus, mais les responsables du Cndd-Fdd à Rumonge le mettent sur le dos d’opposants politiques. Ndikumana Gérard, président du Cndd-Fdd à Rumonge, accuse les partis Upd et Fnl d’être derrière ces actes. Ce que nient les responsables de ces deux partis à Rumonge. (Rpa/Bonesha)
– Des maisonnettes abritant les permanences du parti Cndd-Fdd ont été brûlées dans la commune de Gitega dans les zone de Zege et Mungwa par des inconnus, apprend-t-on des sources policières locales. La police de Gitega dit que les enquêtes sont déjà amorcées mais que malheureusement il n y a pas assez de traces pour connaître les responsables. (Bonesha)
Le 15 juin 2010 :
– Des permanences du parti au pouvoir le Cndd-Fdd ont été incendiées dans la province de Ruyigi à l’Est du Burundi. Selon des sources policières sur places, ces maisonnettes abritant les permanences ont pris feu la nuit de ce lundi à mardi 15 juin 2010 aux environs de minuit. Au total, deux maisonnettes ont brûlés et des drapeaux du parti au pouvoir le Cndd-Fdd ont été volés et déchirés plus tard. La police dit être à la poursuite des malfaiteurs mais sans donner plus de détails sur leur identité.

Le 16 juin 2010:
Des affrontements entre les militants du FNL et la police commencent. Le bruit coure que Rwassa va être arrété.
– Des affrontements ont eu lieux entre les membres du parti Fnl et la police cet après midi du mercredi 16 juin 2010 devant la résidence du président du parti Fnl Agathon Rwasa. Des sources sur place disent que beaucoup de personnes ont été arrêtées par la police qui utilisait des gaz lacrymogène pour disperser les gens. Les fidèles de Rwassa ont utilisé des pierres pour se défendre contre la police qui procédait à l’arrestation de certaines des personnes membres de ce parti qui étaient sur place.
– Des rumeurs d’arrestation du président du parti Fnl ont circulé dans les rues de Bujumbura ce mardi. Selon ces rumeurs, quatre mandats d’arrêt auraient été signés par le Parquet de Bujumbura. Ces rumeurs concernaient des arrestations des membres des partis d’opposition dont Agathon Rwasa, président du parti Fnl. Les membres du parti Fnl se sont par la suite amassés devant la résidence du patron du parti Fnl Agathon Rwasa pour protester contre son arrestation et y ont passé la nuit jusque ce mercredi.
– Le porte-parole de la police et le procureur général de la république Elysée Ndaye disent que aucun mandat d’arrêt n’a été signé et délivré pour arrêter le président du parti Fnl Agathon Rwasa ou tout autre politicien de l’opposition.
Le 17 juin 2010 :
Le Pierre Claver Mbonimpa, président de l’Aprodh  est toujours présent lorsqu’il sait que des militants de l’ADC Ikibiri (notamment FNL ou MSD) sont arrétés. Par exemple, lorsque des jeunes militants sont arrétés en flagrant délit  après avoir jeté des grenades dans la rue sur des gens  ou  après avoir tuée des familles proche du parti au pouvoir CNDD/FDD. Cela confirme le fait qu’il s’agit d’une coordination politique…
– Six grenades ont été lancées ce mercredi la nuit dans divers endroits de la ville de Kirundo au nord du Burundi. Des sources policières affirment qu’il y a des preuves que les partis d’opposition sont derrière ces attaques. La police de Kirundo révèle que certains membres des partis d’opposition sont sous interrogatoire.
– Une famille a été attaquée à Kajeke dans la commune de Mpanda de la province de Bubanza. Lors de cette attaque, la femme a été tuée et son époux poignardé et se trouve à l’hôpital en état plus ou moins critique. Une somme non encore connue a été volée par ces bandits armés. Des sources sur place disent que la famille venait de recevoir les frais d’indemnisation de la part de la SRD et les bandits auraient profité de cette opportunité pour faire cette attaque.
– Le président de l’Aprodh, accompagné par la section Binub des droits de l’homme et de la CICR, a voulu rendre visite aux membres du parti Fnl arrêtés mercredi soir devant la résidence de leur président Agathon Rwasa. Selon Pierre Claver Mbonimpa, il apparait que la police est en train de cacher quelque chose sur les conditions carcérales des ces prisonniers politiques, appréhendés par la police devant la résidence de Rwasa ce mercredi soir.
– Pierre Claver Mbonimpa, président de l’Aprodh a finalement eu l’autorisation de visiter ces prisonniers dans les enceintes du Bureau Spécial de Recherche (BCR), dans l’après midi de ce jeudi 17 juin 2010. Il a révélé que ces fidèles du parti Fnl ont été torturés par la police. Il a tiré une sonnette d’alarme sur cette situation en demandant à la communauté internationale de presser le gouvernement afin de libérer ces détenus qu’il qualifie déjà de politiques. Pierre Claver Mbonimpa a révélé à la presse que ces détenus ont passé la nuit à crier dans les cellules suite aux coups leur infligés par la police de la BCR.
– La justice de Muramvya a blanchi le président du parti Frodebu en commune de Muramvya. Monsieur Ntirandekura était accusé par une ancienne combattante du nom de Claudette d’avoir décidé distribuer des armes à la population et surtout aux membres des partis d’opposition dans le but de perturber les prochaines élections présidentielles. Selon cette femme, des armes avaient été enterrées dans certains endroits connus par le président du parti Sahwanya Frodebu dans cette province de Muramvya du centre du pays.
– Un enseignant dans un collège communal de Ruyigi a été arrêté en possession de trois grenades. Cet enseignant membre du parti Fnl d’Agathon Rwasa est accusé d’avoir planifié des attaques à la grenade dans les cabarets de la commune. Cependant, ce professeur dit avoir cherché ces grenades pour se protéger contre les attaques des membres du parti au pouvoir qui voulait tuer les fidèles du parti Fnl. Il souligne qu’il n’avait d’autres intentions à part l’autodéfense. Cependant, le procureur du parquet de Ruyigi l’a accusé d’avoir des armes alors que la loi ne l’autorise pas. Il l’accuse aussi d’avoir planifié des attaques à la grenade. En plus, le procureur de la province de Ruyigi a souligné que cet enseignant avait même écrit des messages téléphoniques appelant  aux membres des partis d’opposition de brûler les permanences du parti au pouvoir. Il risque 15 ans de prison ferme.
Le 18 juin 2010 :
L’Uprona  joue aussi soi-disant l’irrégularité des communales de ce 24 mai 2010 …
– Le ministre de la sécurité publique Allain Guillaume Bunyoni a animé une conférence de presse ce vendredi 18 juin 2010 à Bujumbura. Selon Bunyoni, la sécurité est globalement bonne dans le pays à part certains endroits qui sont visés par des attaques à la grenade ces derniers jours. Il souligne que les malfaiteurs n’ont pas de partis politiques raison pour laquelle il invite toute la population à collaborer avec l’administration et les forces de l’ordre pour traquer les malfaiteurs. Bunyoni se garde d’accuser les partis contestataires des élections mais leur demande de revendiquer pacifiquement. (Rtnb)
– Après les affrontements qui ont eu lieu mercredi chez le président du parti Fnl, Agathon Rwasa, entre les membres de ce parti et la police, la situation semble s’être améliorée. La police qui était aux environs a laissé la tâche de veiller à sa sécurité à ses gardes du corps. Les membres des familles des personnes qui ont été arrêtés sur place disent que les leurs sont détenus dans des conditions purement inhumaines et demandent leur libération. (Isanganiro)
– Deux grenades ont été lancées au chef lieu de la province de Muyinga dans la soirée de jeudi à vendredi 18 juin 2010 vers 19h par des personnes non encore identifiées. Une d’elle a été lancée au bureau de la Cepi Muyinga dans la chambre réservée à la police sans pour autant faire des dégâts, sauf une vitre cassée. Une autre a été lancée devant le marché de Muyinga près du parking, elle aussi sans faire de dégâts. Notons que deux autres grenades ont été lancées et n’ont pas explosé dans cette même ville de Muyinga. Le gouverneur de cette province Pierre Bambanze souligne que des mesures de sécurité ont été prises et ces mesures concernent l’interdiction de la circulation la nuit des gens et des véhicules. Notons qu’un membre du parti Upd, un taximan qui était en circulation lors de ces explosions a été arrêté pour question d’enquêtes, apprend-t-on des sources policières sur place. (Rema/Isanganiro/Rtnb)
– Le parti Uprona a animé une conférence de presse ce vendredi dans les enceintes de ce parti à Bujumbura. Selon son président, le député Bonaventure Niyoyankana, le parti Uprona a décidé de se retirer de la compétition présidentielle pour des raisons dues à l’irrégularité des communales de ce 24 mai 2010. Il souligne que son parti n’est pas à changer sa position politique sur cette question des fraudes électorales. Il souligne néanmoins que son parti peut aider à résoudre le problème. Cependant le parti de Rwagasore souligne ne pas comprendre ce qu’attend la Ceni pour publier les procès verbaux des élections communales alors que c’est le droit des partis pour bien mener les réclamations. (Isanganiro/Rpa)
LE 21 JUIN 2010 :
Les militants de l’ADC Ikibiri sont une fois arrété confié à des avocats réputés et surtout proches idéologiquement aux membres de l’ADC Ikibiri.
– Les membres des partis Fnl et Upd détenus dans la prison de Mpimba ont comparu devant le Parquet de Bujumbura ce lundi 21 juin 2010. Selon l’avocat de la défense Me Prosper Niyoyankana, ces détenus sont accusés d’avoir attaqué le stock de la Ceni à Kinama il y a quelques jours. Ils sont en plus considérés comme des rebelles et association aux groupes des malfaiteurs. Le procès qui semble bien avancé a été mis en délibéré et le verdict sera prononcé dans les jours à venir comme l’a dit l’avocat de la défense Me Niyoyankana. (Isanganiro/Bonesha)
– Un jeune militant du parti Cndd-Fdd au pouvoir a été tué samedi le 19 juin 2010 à 21h00 heures par des hommes armés à Kanyosha en mairie de Bujumbura alors qu’il rentrait chez lui. Selon l’administrateur de la commune Kanyosha, Abraham Aoudou Bampoye, la victime était à la tête de la Ligue des jeunes du parti Cndd-Fdd dans le quartier de Gisyo de la commune Kanyosha. Les  sources policières disent que les enquêtes ont déjà commencé pour identifier les auteurs de ce crime. Selon le chef du quartier de Gisyo, la victime avait de bonnes relations avec tout le monde ce qui rend difficile à soupçonner  qui que ce soit. (Rema)
– Quatre grenades ont été lancées au chef lieu de la commune de Kayanza au nord du Burundi, ce samedi  dans les ménages de Nduwumwami Emmanuel, de Sosthène Ndereyimana, de Bihorubusa Jean Marie Vianney et d’un certain Jean Claude du quartier appelé Kigwati. Il n’y a pas eu de victime dans ces attaques. La cinquième grenade a blessé un militant du parti Forces Nationales de Libération à Nyabigogo. Nduwumwami Emmanuel, président du Front pour la démocratie du Burundi (Frodebu), avait échappé la veille à une autre grenade qui avait été lancée au même endroit. Sosthène Ndereyimana est membre du parti Fnl, chargé de la campagne électorale au niveau provincial. Jean Claude est le chef des ex-combattants de ce parti dans cette même province.(Rtnb/Isanganiro)
– Cinq grenades ont été lancées dans divers endroits de la commune Mpanda en province Bubanza au cours de ces deux derniers jours. Le gouverneur de la province Bubanza qui fait ce bilan parle de trois grenades explosées dans la seule localité de Rubira en commune Mpanda dont une était dirigée contre les agents de sécurité. Pascal Nyabenda précise que la grenade lancée ce vendredi soir et dont les auteurs n’ont pas été appréhendés visait un groupe de policiers qui étaient en patrouille au moment où deux autres explosions avaient ciblé les militants du parti Cndd-Fdd, à savoir le domicile d’une femme qui a quitté les rangs du parti Fnl pour adhérer au parti Cndd-Fdd ainsi qu’un ménage du représentant du même parti à Rubira. Toutes ces explosions n’ont pas fait de victimes. Pour le gouverneur de la province Bubanza, les raisons de la recrudescence de la criminalité au village de Rubira sont simples : cette localité abritait les combattants du mouvement Palipehutu-Fnl aujourd’hui devenu le parti politique Fnl dirigé par Agathon Rwasa. (Rtnb/Isanganiro/Bonesha)
LE 22 JUIN 2010 :
Des militants du CNDD/FDD sont assassinés et les permanences sont brulés. L’idée est de les terroriser afin qu’ils pensent que leur parti ne contrôle pas le pays. Il faut décourager le militant du CNDD/FDD.  La stratégie politique de l’ADC Ikibiri est terroriste. Il faut que le processus électorale cesse !
– Quatre personnes ont été interrogées par la police de Ruyaga de la commune de Kanyosha de la province de Bujumbura. Ces quatre personnes issues du parti Fnl ont été convoquées par l’Officier de la Police Judiciaire de Ruyaga sous accusation d’enseigner le boycott des prochaines élections présidentielles. Après interrogatoire, ces fidèles d’Agathon Rwasa ont été relâchées mais se disent menacées par ces intimidations administratives. Les autorités policières et administratives disent cependant que ces personnes n’ont aucun signe de culpabilité et devraient circules librement, ce que les familles des quatre personnes trouvent ironique.  (Isanganiro)
– Un enfant a été tué ce lundi soir dans la commune de Kanyosha sur la colline de Ruvyagira. Un groupe de malfaiteurs est parvenu à lancer la grenade à travers une fenêtre d’une chambre où dormaient les enfants et un des trois enfants qui occupaient cette chambre est mort sur le champ et deux blessés dont l’un grièvement. Des sources administratives disent que cette attaque a un caractère politique, car, estiment-elles, la personne attaquée est membre du parti au pouvoir le Cndd-Fdd. (Synergie des médias)
– Deux permanences du parti Cndd-Fdd ont été brûlées par des inconnus qui venaient d’assassiner un enfant dans la nuit de ce lundi à mardi 22 juin 2010. Ces deux permanences étaient dans la zone de Ruyaga et ont pris feu aux environs de minuit. Aucune trace des malfaiteurs n’a encore été  trouvée par la police, qui dit être déjà à la recherche de ceux-ci, sans dire plus. (Synergie des médias)
LE 23 JUIN 2010 :
L’ADC-Ikibiri et de l’Uprona   veulent l’annulation du scrutin des communales du 24 mai 2010.
Des tracts de -démobilisés- commencent à paraître.
– Des Burundais de la diaspora burundaise membres de l’ADC-Ikibiri ont effectuée une manifestation devant le siège de l’Union Européenne à Bruxelles. Ces manifestants venus de toute part ont demandé l’annulation du scrutin des communales du 24 mai 2010. Des membres et sympathisant des 12 partis membres de l’Adc-Ikibiri et de l’Uprona ont participé dans cette manifestation.
– Une grenade a explosé sur la colline de Muremera de la commune de Ngozi au nord du pays. Un enfant de Pascal Singirumukunzi aurait vu cette arme et est venu avec le montrer aux autres enfants qui ont vite commencé à l’utiliser comme un ballon. C’est ainsi que cette grenade a explosé sans pour autant faire des victimes parmi les enfants qui jouaient.
– Dans la commune de Mpanda et Bubanza, six hommes armés ont attaqué des familles des collines Masha et Nabubu. A Nabubu, ils ont kidnappé deux personnes qui ont été retrouvé le lendemain. Ces deux personnes disent avoir été utilisées pour le transport des vivres que ces hommes armés venaient de voler dans les ménages des environs.
– Dans la commune de Mpanda à Murengeza, un tract a été retrouvé ce mercredi matin. Ce tract qui visiblement provenait des démobilisés de cette commune de Mpanda, dit que si jamais la date du 25 juin arrive avant que les démobilisés n’obtiennent leur argent pour les projets qu’ils ont présentés au programme de démobilisation, une insécurité va s’installer. Les chargés de la démobilisation dans cette commune tranquillisent. Ils disent dans quelques jours la somme pour démarrer les projets présentés sera disponible après une réunion à leur intention qui sera organisé incessamment.
LE 30 JUIN 2010 : (Après la presidentiel du 28 juin 2010)
Rwasa (FNL et ADC Ikibiri ) craint d’être arrêté. Les preuves accablants prouvant qu’il serait derrière – la fameuse guerre à la grenade
– .
– Après plusieurs jours en cavale, le président du parti Fnl Agathon Rwasa a fait une sortie médiatique ce mercredi matin 30 juin 2010. Selon le président de la dernière formation rebelle burundaise, il avait reçu es informations selon lesquelles le pouvoir de Bujumbura voulait l’arrêter à tout prix. « On m’accusait de distribuer des armes et des uniformes aux groupes armés », a souligné le président du parti Fnl, Agathon Rwasa ce mercredi matin, sur les ondes de la radio Rpa. S’exprimant  sur un pré-enregistrement qui a été distribué à la plupart des médias privés du Burundi, Agathon Rwasa souligne qu’il a reçu des menaces de la part des hautes autorités du pays à commencer par le maire de la ville de Bujumbura, qui, via l’un des membres du parti Fnl, Jacques Bigirimana, a demandé à Agathon Rwasa d’arrêter les attaques à la grenade dans la ville de Bujumbura, des attaques dont Rwasa dit ne pas connaître les commendataires. Agathon Rwasa souligne en plus qu’il a été reçu par les autorités en charge de la sécurité au Burundi, qui lui ont suggéré d’accepter de collaborer avec le parti au pouvoir le Cndd-Fdd, qui venait de remporter les élections communales, faute de quoi il serait malmené. (Rpa)
– Le chef du cabinet militaire de la présidence de la République, le Général Evariste Ndayishimiye, souligne que les accusations du président du parti Fnl Agathon Rwasa selon lesquelles la police allait mettre la main sur lui sont fausses. Selon Ndayishimiye, aucune menace ne pèse sur les épaules de Rwasa et souligne ne pas comprendre comment Rwasa Agathon a pris fuite. Notons que dans son message, Agathon Rwasa accusait le cabinet de la présidence chargée des questions militaires dirigé le Général Ndayishimiye d’avoir déclaré que les preuves permettant l’arrestation de Rwasa étaient déjà ressemblées. (Rema Fm)
– Deux personnes ont été blessées et deux autres tuées lors d’une attaque à la grenade dans une famille de la colline de Mena de la commune de Kabezi dans Bujumbura Rural. Le chef du ménage attaqué a rendu l’âme sur place, de même que sa fille de 14 ans. Ntawumenya Ferdinand (58ans) aurait été tué par des membres du parti Fnl comme le souligne l’administrateur communal de Kabezi Emmanuel Ntunzwenimana, qui ajoute que les malfaiteurs cherchaient l’un des fils de la victime membre du parti Cndd-Fdd. Des menaces pesaient depuis longtemps sur ce jeune du parti présidentiel, a souligné l’administrateur de Kabezi. Notons que lors de ces attaques la femme de la victime, âgée de 49 ans et un autre enfant de cette même famille ont été blessés. (Isanganiro)
– La ligue Burundaise des droits de l’homme Iteka se dit préoccupée par la montée des vagues d’arrestation des membres des partis d’opposition. Selon Edouard Biha, secrétaire général de la Ligue Iteka, au total 70 personnes ont été arrêtées depuis les élections communales pour avoir protesté contre les résultats de celles-ci. Cette ligue des droits de la personne humaine au Burundi demande la libération de ces personnes qu’elle qualifie déjà de prisonniers politiques. (Bonesha)
A Suivre.
DAM, NY, AGnews, le 30 octobre 2011.
News Reporter

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