M. NDERICIMPAYE Esdras , président du Tribunal de Résidence de KAMENGE ( Photo: ppbdi.com )
M. NDERICIMPAYE Esdras , président du Tribunal de Résidence de KAMENGE ( Photo: ppbdi.com )

A Bujumbura, mardi 28 juillet 2015, un confrère du journal  le Renouveau ( PPBDI.COM) s’était rendu au Tribunal de Résidence de Kamenge, pour se rendre compte de la manière dont fonctionne cette institution judiciaire locale.M. NDERICIMPAYE Esdras , président du Tribunal de Résidence de KAMENGE ( Photo: ppbdi.com )
Selon  M. NDERICIMPAYE Esdras , président du Tribunal de Résidence de KAMENGE, seulement 20% des procès traités par le Tribunal de Résidence de Kamenge couvre des affaires de justice relatives à la matière répressive.  Pourtant dans le quotidien de la police locale de Kamenge,  les cas qui relèvent de la justice pénale sont plus nombreuses.  Paradoxalement,  le nombre de procès pénaux dans les Tribunaux de Résidence du pays restent très minime par rapport aux procès civils.
M. NDERICIMPAYE explique que, concernant la matière pénale, le Tribunal de Résidence de Kamenge est territorialement compétent pour juger les infractions commises dans la circonscription de la zone Kamenge, quand le prévenu réside ou a été trouvé dans sa circonscription territoriale, pourvu que cette infraction ne dépasse pas sa compétence répressive. Souvent cela se joue de très près …
Il s’agit d’un appel du pied du président du Tribunal de Résidence de Kamenge, au ministère de la Justice du Burundi, afin qu’il dote de plus  d’officiers du ministère public à ce tribunal ( et à d’autres ) et  qu’il élargisse la compétence répressive afin d’améliorer le déroulement des affaires pénales, pour le bonheur du justiciable. Les citoyens burundais lésés sont souvent peinés à cause de cette situation.
DAM, NY, AGNEWS, le mercredi 5 août 2015

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