[Les USA demandent à l’opposition congolaise de ne pas fuir les élections en les boycottant. Car, la révision du fichier électoral est une réussite et la Ceni a créé un cadre heureux de concertation avec les partis politiques et la société civile. Ngoy Mulunda a lancé hier au Foyer Lubumbashi du Grand Hôtel Kinshasa, la prochaine étape du processus électoral, celle de la réception et de l’inscription des candidatures.]
BURUNDI :
BURUNDI. Un Français condamné à 25 ans de prison pour viols
26.07.2011/tianplus.blogs.nouvelobs.com
VIOLS. Patrice Faye, un Français de 58 ans, installé depuis 1974 au Burundi a été condamné, lundi, par le tribunal de grande instance de Bujumbura, à 25 ans de prison pour cinq viols de jeunes femmes, dont des mineures.
Patrice Faye devra en outre verser à chacune des cinq victimes, environ 2.800 euros de dommages et intérêts, indique RFI.
Le Français avait été arrêté le 5 avril dernier avant d’être écroué à la prison centrale de Bujumbura à la suite d’accusations de viol de la part de cinq jeunes filles, dont certaines étaient des élèves d’une école qu’il a créée.
Spécialiste des crocodiles, Patrice Faye s’était tourné, il y a quelques années, vers l’humanitaire, en fondant SOS Enfants du Burundi, rappelle Le Parisien.
Patrice Faye a toujours clamé son innocence.
Elie Ntungwanayo, porte-parole de la Cour suprême a indiqué qu’il ne s’agissait pas d’une “condamnation définitive” et que Patrice Faye avait “la possibilité de faire appel auprès d’un deuxième juge”.
Les exilés politiques à rentrer au Burundi
Pana /26/07/2011
Afrique centrale – Burundi .Le gouvernement du Burundi invite les exilés politiques à rentrer au bercail – Les leaders politiques, qui sont actuellement en exil, peuvent rentrer au pays sans craintes pour leur sécurité, a déclaré lundi à Bujumbura le premier-vice président du Burundi en charge des questions politiques, administratives et sécuritaires, Térence Sinunguruza.
Il a donné cette assurance au cours d’une rencontre à laquelle étaient invités tous les chefs de partis politiques agréés pour échanger sur les problèmes majeurs du pays.
Un peu plus de la moitié des 43 partis politiques légalement reconnus ont été représentés à la rencontre.
Dans un communiqué, certains partis de l’opposition expliquent leur absence par le fait que la rencontre était «sans ordre du jour précis».
Economie: Une réunion de la communauté économique des pays des grands lacs
Pana /26/07/2011
Afrique centrale – Burundi .Début au Burundi d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de la CEPGL – Les ministres des Affaires étrangères du Burundi, du Rwanda et du RD Congo ont entamé lundi à Bujumbura une réunion de travail de deux jours pour chercher les voies et moyens de re-dynamiser la communauté économique des pays des grands lacs (CEPGL), rapporte la radio nationale du Burundi.
Le fonctionnement de la CEPGL a été perturbé par plusieurs années de guerre civiles qu’ont connu les trois pays.
La réunion de Bujumbura va permettre aux ministres de statuer sur les recommandations d’une précédente rencontre au niveau des experts sur les priorités et les financements à réserver aux grands projets d’intérêt commun.
Cette réunion ministérielle devrait être suivie par un sommet des chefs d’Etat de l’organisation.
Le chef de l’armée burundaise dément l’existence des rebelles
Xinhua/www.afriquinfos.com/Lundi 25 juillet 2011
BUJUMBURA (Xinhua) – Le chef d’état-major général burundais Godefroid Niyombare a démenti lundi l’existence d’un mouvement rebelle dans ce pays d’Afrique de l’Est, affirmant qu’il n’y aurait que quelques bandits organisés
“Nous ne voyons aucun signe montrant l’existence d’un mouvement rebelle au Burundi. À mon avis, il s’agit de quelques bandits organisés signalés dans quelques provinces comme Bujumbura rural, et les forces de sécurité font de leur mieux pour démanteler ces groupes”, a déclaré M. Niyombare lors d’une conférence de presse.
“Le problème auquel nous sommes confrontés est que certains dirigeants politiques et certains médias leur accordent beaucoup de pouvoir”, a-t-il dit.
Selon le chef militaire, il n’y a “que deux groupes de bandits” qui n’aient pas encore été démantelés dans la province de Bujumbura rural, où l’armée s’active à les éradiquer.
La sécurité est perturbée sur la route entre la capitale de Bujumbura et la province de Cibitoke dans le nord-ouest du pays, ou sur la route reliant Bujumbura aux villes de Rumonge et Bururi dans le sud du pays.
D’autres attaques d’hommes armés ont pris pour cible des forces de police et des soldats.
Les attaques d’hommes armés se sont intensifiées après les élections générales de 2010 dans ce pays, lorsque les hommes politiques d’opposition ont pris la fuite.
Ils dénonçaient des fraudes dans les élections communales du 24 mai, premier scrutin d’une série de 5 qui s’est étalée jusqu’à septembre.
Les analystes craignent la possibilité qu’un mouvement rebelle d’opposition soit en train de se former, mais le gouvernement a pris les devants en désignant les agresseurs comme des bandits.
RWANDA :
To claim Tutsis caused Rwanda’s genocide is pure revisionism
James Wizeye guardian.co.uk, /Monday 25 July 2011
All the facts point to a carefully targeted Hutu plan of extermination
Despite their claims not to be deniers and revisionists, Edward Herman and David Peterson’s assertions on the 1994 genocide against the Tutsis of Rwanda depict a deliberate effort to rewrite and revise the history of the slaughter (Response: We’re not genocide deniers. We just want to uncover the truth, 19 July).
“Our work reallocates the primary responsibility for the genocide of April-July 1994, away from the standard account’s ‘conspiracy to commit genocide’ by ‘Hutu Power’, towards Tutsi leader Paul Kagame and his superior armed forces,” they state. Rwanda suffered one of the most well-documented genocides in the world. The truth, backed by copious evidence, is that it was a meticulously planned and viciously executed campaign of extermination of the Tutsis.
The genocide was committed in broad daylight and often under the direct view of international humanitarian organisations and UN peacekeepers. In fact, Jean Kambanda, then prime minister, confessed before the UN International Tribunal for Rwanda and accepted responsibility for the genocide.
Herman and Peterson’s far-fetched allegations are deplorable and an insult to the dead. Independent observers, including General Romeo Dallaire, who was on the ground in Rwanda before and during the carnage, have given detailed accounts of its planning and execution. Survivors have recounted their testimonies and the horrors they lived through. Many still live with trauma.
Herman and Peterson attempt to claim that the downing of Juvenal Habyarimana’s plane was the cause of the genocide. This is wrong. It is a well-documented fact that by 1992 and 1993, targeted extermination of the Tutsis in parts of Rwanda like Bugesera, Kigali and Bigogwe was widespread. By 1993, Hutu militia were being trained and armed in preparation for what Colonel Theoneste Bagosora, the chief architect of the genocide, called the apocalypse. The shooting down of Habyarimana’s plane was only a trigger.
And there is no evidence at all to suggest that Kagame’s Rwandan Patriotic Army was responsible for the shooting down of Habyarimana’s plane. In fact, most investigations have concluded that this was an inside job by extremist Hutu elements within the regime who wanted to take power from him.
“Rwanda’s 1991 census estimated the Tutsi population at 600,000, and some 300,000 Tutsi survived the violence of 1994. Whether 800,000 or 1 million people perished, the great majority of deaths must have been Hutu,” Herman and Peterson state. It is a well-known fact that the 1991 and previous census figures in Rwanda were deliberately distorted to keep Tutsi numbers as low as possible. Access to education and jobs was constitutionally pegged on a quota system that limited Tutsi numbers at 14% of the total population. And many Tutsis feared declaring their identity, given that the killing of the Tutsis started in 1959.
A systematic count by the government of Rwanda in collaboration with genocide survivor organisations established that 1,074,017 people were killed, of whom 934,218 have been identified by name: 93.6% were killed because they were Tutsis; the others either because they were Hutus married to Tutsis, resembled Tutsis, had hidden their Tutsi neighbours or were Hutus who opposed genocide.
Rwanda: Gates Challenges Researchers to Reinvent the Toilet
Aimable Twahirwa/ SciDev.Net (London) / allafrica.com/25 July 2011
Kigali — It is time to reinvent the toilet for the developing world where other attempts to improve sanitation have failed, according to the Bill & Melinda Gates Foundation.
Although billions of dollars have been poured into sanitation infrastructure in the developing world, rapid population growth means that there are now more people without access to improved sanitation in Sub-Saharan Africa than ever before, according to Sylvia Mathews Burwell, president of the Global Development Program at the foundation.
“Not only is using the world’s precious water resources to flush and transport human waste not a smart or sustainable solution, it has simply proven to be too expensive for much of the world,” she told the AfricaSan Conference, the third African Conference on Sanitation and Hygiene last week (19 July).
The Bill & Melinda Gates Foundation is providing grants worth US$42 million in total to come up with a new toilet concept and more than 20 universities worldwide have submitted ideas. The University of Kwazulu Natal, for example, is working their local municipality to design a community toilet that can turn waste into clean water and energy.
“We asked that they develop a stand-alone facility without piped-in water, a sewerage connection, or outside electricity … [with] a total cost including capital, operation, and maintenance of just a few pennies per day per person,” Burwell said.
Ideas include a toilet that turns human waste into ash and potable water through rapid dehydration and smouldering; a toilet that converts human waste into soil-improving biochar soon to be tested in Nairobi’s slums; and a method of treating human waste with microwaves to turn it into gas.
Major challenges will be to ensure that the new toilets are acceptable to people and to cover whole rural populations with the scale up of good ideas.
“Our key focus is supporting local innovations in sanitation and hygiene,” Burwell told SciDev.Net. “The project, which will provide a new cheap and waterless toilet, will also be dedicated to training local communities by helping them to better use this technology.”
But getting rid of unsanitary defecation alone may not be enough to stem hygiene-related diseases.
Although new sanitation facilities can help prevent waterborne diseases in poor communities, it is also important to introduce water storage and distribution systems, according to Ananias Nsengiyumva, a medical doctor based in Kigali.
He told SciDev.Net: “Insufficient capacity to ensure proper water storage and filtration still has negative impacts on rural communities who risk contracting diseases like cholera, bacillary dysentery and typhoid.”
Samuel Nkomo, Zimbabwean Minister of Water Resources Development and Management, said that several African countries still lag behind towards achieving the UN Millennium Development Goal on sanitation.
At the conference several African countries including Ghana, Malawi and Rwanda, announced major sanitation projects aimed at providing new toilet prototypes to increase availability of water supply, and sanitation services in rural areas.
RDC CONGO:
RDC: plus de 1.000 enfants morts de la rougeole depuis janvier
(AFP) /25072011
KINSHASA — Une épidémie de rougeole a tué 1.145 enfants depuis janvier en République démocratique du Congo, où plus de trois millions d’enfants ont été vaccinés, a annoncé lundi le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (Ocha) à Kinshasa.
“3,1 millions d’enfants ont été vaccinés contre la rougeole dans cinq provinces (…) lors d’opérations d’urgence contre une grave épidémie qui a déjà touché plus de 115.600 enfants et causé la mort de 1.145” entre janvier et juin, précise le communiqué.
La RDC avait enregistré “899 cas pour 26 décès” en 2009, contre “5.407 cas et 82 décès” l’année suivante, est-il ajouté.
La rougeole est une maladie virale très contagieuse qui peut provoquer la cécité, des diarrhées aigues ou encore des pneumonies.
Les “campagnes de vaccination de riposte” ont commencé début mai dans les provinces du Katanga (sud-est), du Kasaï occidental (centre), du Bas-Congo (ouest), de l’Equateur (nord-ouest) et de la province Orientale (nord-est), selon Ocha.
Ces campagnes sont terminées mais d’autres “sont en cours dans le Sud-Kivu (est) et le Kasai oriental (centre)”, a précisé à l’AFP l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Fin mars, l’ONG Médecins sans frontières (MSF) avait qualifié l’épidémie d'”incontrôlable” et appelé à une réponse massive, en déplorant alors “le manque de réactivité de ses partenaires” et en particulier de l’OMS.
L’ONG, selon laquelle les premiers cas étaient apparus en septembre 2010, avait alors dénombré “plus de 21.000 cas” de malades et seulement 210 morts, un chiffre largement sous-évalué selon elle, car les décès sont souvent imputés aux complications de la maladie et non à la rougeole elle-même.
“Si vous avez une critique, la meilleur façon est d’ouvrir le dialogue pour voir ce qui ne va pas”, a déclaré lundi à l’AFP le Dr Ayigan Kossi, de l’OMS à Kinshasa. Après l’appel de MSF, un comité technique comprenant l’OMS, MSF, le Fonds des nations unies pour l’enfance (Unicef) et le ministère de la Santé avait été créé.
Les campagnes de vaccinations préventives “doivent se poursuivre le plus rapidement possible dans toutes les provinces touchées par l?épidémie”, a déclaré à l’AFP Robin Meldrum, chargé de communication de MSF à Kinshasa.
La RDC est également confrontée à une épidémie de choléra qui a tué plus de 250 personnes depuis mars sur 3.729 cas recensés dans quatre provinces du nord et de l’ouest, le long du fleuve Congo.
Selon le gouvernement congolais, la RDC connaît l’un des taux de mortalité infantile les plus élevés du monde, soit 148 décès pour 1.000 naissances, chez les moins de 5 ans.
Présidentielle 2011 en RDC : Kengo piège Tshisekedi
25/07/2011 / KongoTimes!
S’il a fait un mythe autour de sa candidature à la présidentielle 2011, Léon Kengo a tout de même annoncé les couleurs quant à la désignation du candidat de l’Opposition. Là où le leader de l’UDPS se veut le candidat unique, le patron de l’UFC parle lui de candidature commune. La nuance est de taille.
Applaudi avant son speech par des cris « Kengo président », le leader de l’UFC a tout de même gardé un mystère autour de sa candidature, préférant évoquer la candidature commune de l’Opposition. D’entrée de jeu, Léon Kengo a clairement indiqué qu’un parti politique, y compris le sien, vise la conquête du pouvoir. « Ce qui tue l’Opposition, c’est le fait qu’on ne s’entend pas», rappelle le président national de l’Union des forces du changement tout en indiquant que, de la même manière, la  majorité est plurielle, l’opposition l’est aussi. D’ailleurs, précise « l’homme de la rigueur », les projets de société et les statuts de différents partis politiques ont plusieurs points de convergence, même si chaque projet ou statut a ses nuances qui ne peuvent pas empêcher le rassemblement de l’Opposition pour redresser la RDC. Comme, explique-t-il, plusieurs partis défendent dans leur projet de société, le même idéal, la même vision, il est possible d’avoir aussi le même programme pour doter le pays d’un grand Gouvernement. Face aux nombreux défis à relever, Kengo en appelle à l’unité de l’Opposition, car « chacun de nous connaît nos problèmes et leurs solutions ».
CANDIDATURE COMMUNE ET NON CANDIDAT UNIQUE
On l’attendait sur l’annonce de sa candidature à la présidentielle 2011. Mais, fin stratège, Léon Kengo est allé sur une autre piste. Il parle, non de candidat unique de l’Opposition, mais de candidature commune ou de candidat commun. Ce qui sous-entend, de l’avis de nombre d’observateurs, des négociations autour d’un programme ou des préalables avant toute désignation. Car, comme il l’a laissé entendre, le candidat commun devra aussi permettre aux autres de se retrouver.
Or, tel ne semble pas être l’avis de Tshisekedi et de l’UDPS qui soutiennent que le « lider maximo » demeure le candidat unique de l’Opposition. D’ailleurs, ce dernier ne fait aucun mystère de la recommandation de son parti d’inviter Kengo, Kamerhe et autres à faire d’abord leurs preuves au sein de l’Opposition avant d’exiger quoi que ce soit.
Faut-il, dès lors, considérer la manifestation d’hier au stade des Martyrs comme la réponse du berger à la bergère ? En tout cas, côté mobilisation, le leader de l’UFC a démontré, avec environ 30.000 personnes, sa capacité à prétendre au leadership comme Tshisekedi. Sauf que, conseillent les observateurs, le meeting de Kengo se serait passé ailleurs qu’au stade des Martyrs qu’il n’y aurait rien à redire là où l’on parle de stade à moitié plein.
A voir leur position protocolaire, on ne manque de parler d’axe Kengo-Kamerhe dans le camp de l’Opposition à travers une complicité qui semble se préparer à toute éventualité. Qu’adviendrait-il au cas où, sauf miracle, l’UDPS rejeterait l’idée d’une candidature commune sous-entendant des négociations autour d’un programme commun ? Pour les observateurs, c’est le piège que Léon Kengo tend à Etienne Tshisekedi qui ne semble pas, jusqu’à preuve du contraire, prêt à une telle approche et qui demeure loin de faire confiance à Kengo et à Kamerhe.
A malin, malin et demi, plusieurs observateurs soutiennent que Kengo a amorcé hier l’isolement de Tshisekedi à travers une disqualification intelligente. Car, toutes choses restant égales par ailleurs, il faudra se résoudre à accepter deux camps dans l’Opposition, celui dit « Dynamique Tshisekedi président » et un autre qui ne tardera certainement pas à être mis sur pied, bien-sûr… autour de Léon Kengo wa Dondo. C’est sans doute ce qu’il cache lorsqu’il parle de rassemblement de l’Opposition. Car, pour le numéro un de l’UFC, « pour qu’il y ait changement, on ne doit pas aller aux élections en ordre dispersé ». Même lorsqu’il déclare qu’une fois le candidat commun de l’Opposition désigné, « nous serons tous derrière lui », Kengo semble sous-entendre beaucoup de choses.
QUAND KENGO CARESSE L’UDPS ET LE MLC DANS LE SENS DU POIL TOUT EN CONSEILLANT DE « VOTER CHRETIEN »
Dans son message aux militantes et militants venus de quatre districts de la ville de Kinshasa, Léon Kengo wa Dongo les a, de prime abord, remerciés pour avoir répondu nombreux malgré les craintes qu’il ressentait face à la capacité d’accueil de cette grande marmite du football congolais avec ses 80.000 places.
L’occasion faisant le larron, il a ensuite présenté les partis politiques de l’Opposition qui ont bien voulu répondre à l’invitation de l’UFC avec une touche politique particulière, notamment l’Udps « notre aîné », le Mlc de « mon fils Bemba», l’UNC de « mon petit frère », le RCD de Ruberwa, la CDC, le PARECO, l’UREC de Kashala, la DC de Diomi Ndongala, sans oublier le député Ne Muanda Nsemi.        Pour les observateurs, à travers une présentation toute particulière, Léon Kengo a surtout tenté de caresser l’UDPS et le MLC dans le sens du poil. Car, en reconnaissant au parti cher à Etienne Tshisekedi son rang d’aîné, Kengo se ménage la sympathie des membres de cette formation politique. Lorsqu’il parle de MLC de « mon fils », Kengo vise la corde sensible des originaires de la province de l’Equateur en ce moment où c’est désormais quasiment acquis que Jean-Pierre Bemba ne sera ni éligible, ni électeur. Autant donc se ménager cet électorat.
Et lorsqu’il évoque l’UNC de « mon petit frère », les observateurs soutiennent qu’il ne fait qu’enfoncer une porte déjà ouverte parce que tout indique que Vital Kamerhe et Léon Kengo émettent sur la même longueur d’onde et bénéficieraient même d’une complicité qui ne daterait pas des enjeux actuels. Car, leur rapprochement remonterait à l’époque où ils animaient, tous deux, les deux chambres du Parlement, c’est-à-dire bien avant la démission de Vital Kamerhe.
Un autre message qui incite à réflexion, c’est quand Léon Kengo, dont on connaît des accointances avec certaines officines chrétiennes, invite les Congolais à voter chrétien. Partant des statistiques de la Commission électorale nationale indépendante qui situe le nombre d’enrôlés à environ 31 millions, Kengo se demande combien, dans ce lot, sont des chrétiens ? « Il faut voter chrétien pour que le pays soit dirigé par des chrétiens », tranche-t-il.
Une allusion sans nul doute à d’autres leaders politiques dont le message ne paraît pas suffisamment cibler les chrétiens. Tout un message également aux Congolais comme pour mettre en exergue sa chrétienté qui, en réalité, ne date pas d’aujourd’hui, mais de la deuxième République. Ce qui n’avait pas empêché la descente aux enfers de l’ex-Zaïre dont le chef de l’Etat, le maréchal Mobutu, ne faisait pas mystère, lui non plus, de sa chrétienté.
Marcellin MANDUAKILA et Alfred LUKAMBIL
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Une conférence internationale sur Simon Kimbangu
Pana /26/07/2011
Afrique centrale – RD Congo .La RD Congo salue l’organisation d’une conférence internationale sur Simon Kimbangu – La RD Congo (RDC) salue l’organisation à Kinshasa d’une conférence internationale sur Simon Kimbangu, le fondateur de l’Eglise kimbanguiste, a déclaré lundi le vice-Premier ministre congolais, Simon Bulupiy. Il a souligné l’engagement du fondateur de cette Eglise dans l’accomplissement de sa mission pastorale et d’éveil de la conscience de l’homme noir.
M. Bulupiy a estimé que Simon Kimbangu est une figure emblématique qui mérite d’être considéré comme un patrimoine de l’humanité.
La conférence de cinq jours, qui a débuté dimanche à Kinshasa, réunit près de 70 personnalités scientifiques, politiques, religieuses et diplomatiques venues de plusieurs pays Afrique, d’Europe et d’Amérique du Sud.
En marge de la rencontre se déroulent des expositions de photos, de livres et d’autres objets artistiques liés à l’histoire de l’Eglise kimbanguiste et à la traite négrière.
La Haute cour militaire de Kinshasa a annulé vendredi dernier le jugement du conseil de guerre de Thysville condamnant Simon Kimbangu à la peine de mort, le 3 octobre 1921 et certains de ses compagnons à des peines allant de deux à 20 ans de prison.
Peur bleue : L’Opposition en RDC tremble devant les élections 2011
25/07/2011 / KongoTimes!
Les USA demandent à l’opposition congolaise de ne pas fuir les élections en les boycottant. Car, la révision du fichier électoral est une réussite et la Ceni a créé un cadre heureux de concertation avec les partis politiques et la société civile. Ngoy Mulunda a lancé hier au Foyer Lubumbashi du Grand Hôtel Kinshasa, la prochaine étape du processus électoral, celle de la réception et de l’inscription des candidatures.
L’une des revendications de l’opposition, c’est la création d’un cadre permanent de concertation avec la Ceni. Cela suppose que les parties se mettent d’accord sur la conduite à tenir pendant tout le processus. C’est la raison du forum des partis politiques convoqué hier lundi dans la salle de cinéma du Palais du Peuple. Les partis politiques, sans distinction de tendances, devraient se mettre d’accord autour du Code de bonne conduite. Ce document existe. Il avait été élaboré en 2005 en prévision des élections de 2006. Mais la Ceni, jouant jusqu’au bout la carte de la transparence, a voulu que les parties, compte tenu de l’évolution de la situation et de l’arrivée dans le processus électoral d’autres partis politiques, que ce code soit adapté s’il le faut. L’élaboration de ce code de bonne conduite devrait répondre au souci d’organiser des élections apaisées. Trois commissions de travail étaient prévues. Une pour examiner le préambule, une autre pour passer en revue les droits et les devoirs des parties et enfin la dernière commission portait sur les sanctions. Il s’git d’un objet clair et d’une démarche claire.
Aussitôt après les discours, le vice-président de la Ceni s’apprêtait à donner la démarche à suivre. Il n’avait même pas commencé à parler lorsque Lisanga Bonganga de l’opposition a demandé la parole par motion. Il voulait dénoncer la démarche. « Comment est-ce possible d’émettre un avis sur une démarche qui ne vous a même pas encore été expliquée. Laissez-moi donner cette démarche, après le président vous donnera la parole pour donner votre avis », expliquera le vice-président de la Ceni. Ainsi dit ainsi fait. Aussitôt après la présentation de la démarche, l’opposition défilera à la tribune tantôt pour dire que l’ordre du jour de la rencontre n’était pas concerté, tantôt qu’elle ne peut aller en commission avant d’avoir présenté ses préalables. Le président de la Ceni a beau expliquer que tous les problèmes seront présentés au cours des travaux, mais l’opposition est restée sur ses positions. Finalement, le président de la Ceni a cédé. Il a donné la parole à l’opposition pour qu’elle présente ses préalables. Etonnement général, l’opposition refusera de présenter ces préalables, séance tenante. Elle exigeait un aparté avec le bureau de la Ceni. Le président de la Ceni a donné la parole aux participants. Certains ont soutenu l’aparté, d’autres ont appuyé l’idée de présenter ces préalables en public parce qu’ils concernent tout le monde. On a beau expliquer à l’opposition que dans le cadre de la transparence, il ne peut y avoir de secret entre les parties. C’était radical de la part de l’opposition qui, finalement, a quitté la salle. Le forum s’est poursuivi sans l’opposition politique.
La communauté internationale témoin
Dans la salle, on avait aussi bien le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu que les diplomates accrédités à Kinshasa, dont ceux de Belgique, des Usa, de France et autres. Avant même que le président de la Ceni prononce son discours, l’ambassadeur des Usa a lu le message du département d’Etat qui, non seulement félicite la Ceni et le peuple congolais pour la réussite de la révision du fichier électoral, mais aussi et surtout exhorte l’opposition à ne pas boycotter les élections. Il l’invite également à signer le Code de bonne conduite. Le diplomate américain avait-il lu dans les intentions de l’opposition ? Car, avait-il souligné livrant le message du Département d’Etat : « Le Sous Secrétaire d*Etat du Département d’Etat des Etats-Unis chargé des affaires africaines Johnnie Carson a pris bonne note de l’achèvement couronné de succès du processus de révision de la liste électorale menant aux élections présidentielles et législatives congolaises. Le processus électoral promet un bon départ.
Le Sous Secrétaire d’État adresse ses compliments au Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), aux membres du Bureau de la CENI et au personnel de la CENI pour le travail qu’ils ont abattu. Le Sous Secrétaire d’Etat félicite aussi les citoyens congolais pour leur participation pacifique à cette phase du processus électoral. L’ambassade des Etats-Unis à Kinshasa prend bonne note des réunions hebdomadaires organisées par la CENI pour inclure tous les partis politiques et les représentants de la société civile. L’ambassade encourage vivement tous les partis politiques à signer le code de bonne conduite électorale et encourage davantage les partis politiques à participer paisiblement aux élections et à ne pas les boycotter. Les Etats-Unis soutiennent pleinement un processus électoral crédible dans lequel tous les partis peuvent participer ouvertement et équitablement et dans lequel la volonté du peuple congolais est respectée. Pour conclure, les élections sont une partie importante du processus politique démocratique et nous espérons que tous les citoyens du Congo et tous les partis politiques participeront et paisiblement au processus électoral en cours ».
Tout avait commencé avec la lecture de ce message. Pendant que le diplomate américain lisait, le groupe frondeur de l’opposition ne tenait plus en place. Cela se comprend. On ne le dira jamais assez, cette opposition cultive tellement l’obscurantisme qu’elle pense embarquer tout le monde à voir rouge ce qui est rose. En multipliant les plaintes auprès des chancelleries, notamment à travers des tournées et de mémorandums remis à toute personnalité de l’Occident en séjour en Rdc, l’opposition pense que toutes ces personnes n’ont pas de mécanismes personnels pour vérifier différentes allégations. L’opposition, en dépit du discours d’aller jusqu’au bout, n’est pas prête pour aller aux élections. Depuis un temps, elle se prépare à la logique de la contestation. Pour en arriver là, il faut préparer l’opinion en lui démontrant que la Ceni est partiale parce qu’elle travaillerait pour la majorité au pouvoir. La Ceni décrédibilisée, la contestation se met en place notamment avec l’annonce de certains préalables. C’est dans ce cadre qu’on apprend au monde entier que l’hypothèse de la victoire du président en place est impossible. A contrario, cela veut dire que la victoire de l’opposition est certaine. Beaucoup de membres de l’opposition n’hésitent pas à le déclarer.
Par conséquent, il n’est pas question de donner à la Ceni l’occasion de démontrer qu’elle travaille dans la transparence. Et pourtant, le forum des partis politiques qui devrait commencer par mettre en pratique des règles claires auxquelles tout le monde doit non seulement souscrire, mais aussi et surtout respecter, tend à crédibiliser le travail de la Ceni. Impossible pour l’opposition de s’inscrire dans cette logique qui désamorce le plan de la contestation. Ce qui est arrivé hier au Palais du peuple était prévisible. C’est une question de vie ou de mort pour cette opposition. Tant que la Ceni fera les choses dans la transparence, dans l’ordre, l’opposition sera mal à l’aise. On se demande si l’opposition n’est pas sûre de perdre les élections et chercherait à jeter le pavé dans la marre.
Pendant que les partis politiques étaient conviés au forum au Palais du peuple, l’Udps faisait le sit-in devant le siège de la Ceni. Les Kinois ont vu les manifestants armés de gourdins et autres rentrer après s’être dispersés du siège de la Ceni. Pendant qu’ils y étaient perturbant ainsi la quiétude des agents commis au toilettage du fichier électoral, ce qui permettra la Ceni de saisir le parlement pour les annexes à la loi électorale, on les a informés qu’au Palais du peuple tout avait capoté. Cela avait suffi pour que les manifestants se dispersent. La police n’a fait que de les empêcher de se regrouper en route et surtout de commettre des actes de vandalisme. Comme quoi, il y avait un lien stratégique entre le sit-in et la tentative d’empêcher la tenue du forum.
Ngoy Mulunda lance l’étape de la réception de candidatures.
Aussitôt après avoir ouvert le forum des partis politiques, le président de la Ceni est allé lancer l’étape suivante du processus électoral, celle de la réception des candidatures. Il a ouvert la session de formation des formateurs des agents qui seront commis à la réception et à l’inscription des candidatures. La cérémonie d’ouverture a eu lieu au foyer Lubumbashi du Grand Hôtel Kinshasa. Deux jours suffiront pour que ces formateurs se déploient en provinces pour former les agents qui seront opérationnels le 4 août prochain. A cette date, le dépôt des candidatures commencera. Daniel Ngoy Mulunda a saisi cette occasion pour demander aux différents candidats éventuels d’apprêter les pièces du dossier de candidature. Comme quoi, le chien aboie, la caravane passe. Nos lecteurs auront dans notre prochaine édition, l’intégralité de l’important discours du président de la Ceni à l’ouverture du forum des partis politiques.
Joachim Diana G.
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UGANDA:
Uganda exporters urge Kenya to remove barriers
By GITHUA KIHARA   /www.businessdailyafrica.com/Posted  Tuesday, July 26  2011
Ugandan tea exporters want Kenya to remove hurdles, including levies, that put their produce at a disadvantage at the Mombasa auction.
Uganda Tea Association chairman Vinod Vadera said delays at the Uganda-Kenya border post constitute non-tariff barriers that undermine quality and pricing of their product.
He said delays arose from issuance of receipts, verification, and clearing, adding that the 40 plus roadblocks between Malaba and Mombasa caused further losses.
Importers of Ugandan tea also want a permit levy charged on shipments to the Mombasa auction scrapped to improve the competitiveness of the commodity.
Ugandan traders are required to obtain special plant import permits (PIP) from the Kenya Plant Health Inspectorate Services (Kephis) at a fee of Sh500 for every truck-load that enters the country through Malaba.
“Uganda exporters feel that re-export charges should be levied on those re-exporting from Kenya because at this stage Ugandans have sold the tea to another party,” Mr Vadera told delegates attending the African Tea Convention that ended in Mombasa last week.
Auction officials, however, said the quality of tea from Uganda and East Africa in general had been deteriorating. “One can see underlying problems such as overgrown leaves, tea not getting to the factory at the right time, and limited factory capacity which makes processing an issue.”
“Basically, this is what has been pulling the prices lower,” said Peter Kimanga, chairman of the East Africa Tea Trade Association (EATTA) in an interview with Public Ledger, a UK based publication.
Tea producing countries in East and Central Africa, with the exception of Malawi which runs its own auction, sell their product at the Mombasa auction.
Over the years allegations of price fixing at the tea auction have persisted but have never been proven.
Uganda, the second biggest player at the auction after Kenya, has been experiencing labour problems.
Private estates produce most of the country’s tea compared to only 30 per cent in Kenya.
In 2010, the country produced 59 million kilos of tea, with 75 per cent produced by estates.
The declining quality of Uganda tea, Mr Kimanga said, had made large buyers such as Egypt more cautious. “They are shunning the tea, which has to go to Sudan or is blended with good types in order to get a home,” Mr Kimanga said.
Uganda has in the past said that the clearance procedure by Kephis was flawed.
Uganda: More than 100 refugees flee Congo violence
The Associated Press/ Monday, July 25, 2011
Police say more than 100 people have fled into Uganda after a military operation in volatile eastern Congo.
KAMPALA, Uganda —
Police say more than 100 people have fled into Uganda after a military operation in volatile eastern Congo.
Kisoro district commander Rauben Wansiima says 119 people have been counted in the border region on Monday. He says Congolese and Rwandan troops are participating in a joint operation to rout rebels from eastern Congo.
He says 70 of the refugees are children and that those who have fled will be taken to designated camps.
Eastern Congo has long been wracked by violence from a myriad of rebel groups, including some that are based in neighboring Rwanda and Uganda.

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